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Le calendrier de vos sorties • Novembre

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Les événements les plus attendus

Maryan, 'La Ménagerie humaine'
  • Art
  • Peinture

Maryan, de son vrai nom Pinchas Burstein, fait partie de cette génération brisée par le basculement du XXe siècle dans l'horreur. Né en Pologne en 1927, il grandit en passant de ghettos en camp de travail, de camp de travail en camp de concentration. Il en sortira comme l'unique survivant de sa famille.De cette jeunesse balafrée, Maryan tire une œuvre hantée par la violence, la guerre et le génocide. Alors que sa peinture est d'abord influencée par le cubisme et l'abstraction, émergent peu à peu des corps difformes, des visages repoussants, des animaux inquiétants. Dans cette sarabande de faces grotesques et macabres, Maryan esquisse une humanité bête, cruelle, peuplée de juges, de clowns et d'idiots.Revenant sur l'œuvre peint à partir des années 1960 et jusqu'à la mort de l'artiste en 1977, l'exposition du musée d'Art et d'Histoire du judaïsme présentera en outre pour la première fois un ensemble de neuf carnets de dessins, intitulé 'Ecce homo', exercice cathartique et autobiographique dans lequel Maryan raconte avec un humour grimaçant son expérience de la guerre.> Horaires : du lundi au vendredi de 11h à 18h, nocturne le mercredi jusqu'à 21h, le dimanche de 10h à 18h.

Arctic Monkeys
  • Musique
  • Rock et rock indé

Les Arctic Monkeys, ou comment gérer sa carrière de main de maître. Après avoir connu un succès fulgurant grâce à Internet en 2006 et vendu 360 000 exemplaires de leur premier disque en une semaine (un record), le groupe avait toutes les chances d’emprunter la trajectoire d’étoile filante des « one-hit wonders », ces artistes qui cartonnent un jour pour devenir has-been toujours. Et puis non. Avec une maturité étonnante pour un jeune homme d’une vingtaine d’années, Alex Turner décide de progresser lentement mais sûrement, tout en durcissant le ton de sa musique. Surtout, il sait s’entourer des bonnes personnes : pour produire ‘Humbug’, le troisième album du groupe, le chanteur fait appel à Josh Homme, leader des légendaires Queens Of The Stone Age, valeur sûre de la sphère rock des années 2000. Grâce à lui, les Arctic Monkeys étoffent leur palette et continuent de squatter charts et festivals pendant les années qui suivent. Presque la routine, pour les quatre garçons de Sheffield. Moins consensuel que ses prédécesseurs, ‘Suck It And See’ a toutefois posé sa pierre dans l'édifice Arctic Monkeys, qui va s'enrichir en septembre d'un nouvel opus intitulé sobrement 'AM'. Sorti depuis un bail déjà, le single "R.U. Mine" augure d'un bon cru.

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Swamp Club
  • Théâtre

Encore un anniversaire en 2013 ? Oui, et pas n’importe lequel, celui du Vivarium Studio de Philippe Quesne, seule compagnie pouvant se targuer d’être composée de comédiens, de plasticiens, de musiciens et d’un chien. Dix ans déjà que cette joyeuse troupe nous convie à ses spectacles scientifico-fantaisistes. Imaginez un immense marécage avec en son centre un bâtiment monté sur pilotis, résidence d’artistes isolée du monde, dernier hameau paisible au milieu de cette jungle hostile. Mais l’urbanisation sauvage guette et le directeur apprend que son lieu risque la destruction… Philippe Quesne a longtemps été le scénographe des autres, et ce n‘est pas pour rien. Le swamp club est imaginé comme une grande serre, que le public peut se délecter de regarder par le grand bout de la lorgnette. Un monde protégé des bêtes extraordinaires et de l’inquiétante flore environnante. A l’heure où les lieux de culture sont de plus en plus menacés, cette nouvelle proposition sonne comme une métaphore de l’actualité. Mais rassurez-vous : Philippe Quesne et ses sbires ne sont pas du genre à se laisser abattre par la mélancolie ambiante, et c’est avec leur verve habituelle qu’ils nous régalent d’un monceau de références aussi ingénieuses que disparates. Musique classique, super-héros et peinture flamande sont au rendez-vous, une culture joyeusement populaire et éclectique. Un petit laboratoire à taille humaine pour se poser les grandes questions de ce monde.

Pasolini à la Cinémathèque
  • Cinéma

Critique, peintre, écrivain, linguiste, dramaturge, cinéaste : dans bien des domaines, Pasolini est resté l'une des figures essentielles de l'art italien - et européen - de la deuxième moitié du XXe siècle. Entre révolte, philosophie et parfum de scandale, à la fois politique et poétique, Pasolini incarna l'engagement artistique dans ce qu'il a de plus exigeant et humain, jusqu'à sa mort, brutale, sur une plage d'Ostie. On se réjouit donc que, d''Accatone' à 'Théorème' ou 'Salo', l'intégralité de ses films, transgressifs et écorchés, soient diffusés par la Cinémathèque à partir du 16 octobre, pour accompagner sa grande exposition de la rentrée autour de la Rome de Pasolini, dont on peut découvrir un avant-goût ici, sous forme de carte interactive. Documents, témoignages et conférences viendront compléter le portrait d'un artiste engagé contre la bêtise de son époque et l'asservissement volontaire. Autant dire, un grand contemporain. A la Cinémathèque française, du 16 octobre 2013 au 26 janvier 2014

Les événements du mois

Expo • Raymond Depardon 'Un moment si doux'
  • Art
  • Photographie

Ce n’est finalement peut-être pas un hasard si sa photo la plus connue – le portrait présidentiel de François Hollande dans les jardins de l’Elysée – est en couleur. S’il a aussi beaucoup utilisé le noir et blanc, Raymond Depardon a surtout imposé sa patte en osant la couleur là où l’on ne l’attendait pas, comme par exemple en 1978, lors de ses reportages sur les conséquences de la guerre civile dans Beyrouth. Qu’il voyage en Ecosse, au Chili, au Liban, il attaque ses sujets en approchant de biais, s’intéressant plus à l’onde de choc qu’à l’explosion elle-même. Et pour ce faire, il privilégie souvent une palette chromatique, plutôt que de se cantonner à la distance élégante du noir et blanc.Prenant comme fil rouge son œuvre en couleur, le Grand Palais propose un parcours en plus de 150 photos, dont une moitié est inédite, qui reviennent sur la carrière du fondateur de l’agence Gamma de la fin des années 1950 à aujourd’hui. L’exposition s’achève sur ‘Un moment si doux’, série initiée dans les années 2000, qui s’éloigne du reportage pour toucher à l’intime, sous les lumières de l’Afrique ou de l’Amérique du Sud.> Horaires : tous les jours sauf le mardi de 10h à 20h, nocturne le mercredi jusqu’à 22h.> Vacances de Noël : tous les jours sauf le mardi de 9h à 22h, fermeture à 18h les 24 et 31 décembre, fermé le 25 décembre. Tous les jours sauf le mardi de 10h à 20h Nocturne jusqu’à 22h le mercredi Vacances de Noël du 21 décembre au 4 janvier: tous les jours (sauf le mardi) de 9h à

Théâtre • The Old Woman
  • Théâtre

Quel rapport entre le personnage machiavélique Norman Osborn alias le Bouffon vert (‘Spiderman’ de Sam Raimi) et le prince charmant Aleksandr Petrovsky (‘Sex and the City’) ? Ne cherchez pas outre-Atlantique, la réponse se trouve au théâtre de la Ville, du 6 au 23 novembre. Invité d’honneur du Festival d’Automne, Bob Wilson a réuni l'acteur Willem Dafoe et le danseur Mikhaïl Barychnikov autour de la nouvelle politico-absurde de Daniil Harms ‘The Old Woman’. L’histoire d’un écrivain aux prises avec lui-même. Hanté par la figure d’une vieille femme qu’il rêve de tuer et à laquelle il ne peut échapper, le personnage sombre. Un texte furieusement politique (verra qui veut la référence au stalinisme) monté comme une œuvre d’art par Bob Wilson, esthète fou. Dans un décor lumineux et ultra graphique, le visage masqué de blanc et les cheveux en forme de tourbillons miniatures, Willem Dafoe et Mikhail Baryshnikov sont méconnaissables. Un choc visuel, assurément.

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Film • Inside Llewyn Davis
  • 5 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Drame

'Inside Llewyn Davis' paraît si riche qu'il pourrait être vu selon une multitude d'angles. Coup de projecteur amusé sur la scène musicale, hommage à un quartier légendaire de l'histoire culturelle (Greenwich Village, New York, au début des années 1960), déclaration d'amour aux musiciens inconnus ou aux absurdités de la vie d'artiste... Retraçant avec sympathie et ironie le parcours d'un folkeux imaginaire (incarné par le drôle et ténébreux Oscar Isaac), le film des frères Coen nous livre une version mélancolique, parfois cruelle, souvent hilarante de la contre-culture des sixties – qui se révèle finalement plus juste que ne l'aurait sans doute été le récit de personnages réels. Nostalgique et blagueur, cultivé et sensible, ce portrait est une réussite.

Théâtre • Todo el cielo sobre la tierra
  • 4 sur 5 étoiles
  • Théâtre

Que l'on reste assis pendant deux heures quarante ou que l'on se lève avant la fin : une chose est sûre, le travail acharné d'Angélica Liddell ne laisse pas indifférent. Il gratte, il fait sourire, il énerve, il provoque. Il fait tout cela en même temps. Il faut dire que l'Espagnole ne ménage pas ses spectateurs. Après seulement quelques minutes, Angélica apparaît culotte pailletée vissée sur les fesses dans un décor peuplé de crocodiles volants, d'un sapin nu et d'un dôme de terre noire. A moitié enfoncée dans l'ébène, elle va se masturber pendant quelques longues minutes, déchirant le silence médusé de la salle par de longs et viscéraux râles de plaisir. Les amateurs de théâtre contemporain ne silleront pas, Rodrigo Garcia a fait pire dans le genre. Mais ce qui différencie Liddell de ses compères, c'est le désespoir avec lequel elle fouille ses spectacles. 'Todo el ciel sobre la tierra' ressemble ainsi à un long hurlement écorché, percé ici et là de moments de grâce ultime. Une série de valses menée par un vieux couple de Chinois, les vers de Wordsworth répétés en boucle, et la guitare inoubliable de "The House of the Rising Sun". Des instants de paix inestimables dans le fracas chaotique. Entre constat d'échec (« Les relations ne survivent pas à la condition humaine ») et questionnement désespéré (« Comment je peux être heureuse si la joie dépend toujours d'un combat ? »), la performeuse livre un texte au cynisme noir. Pendant ce superbe et (trop) long monologue, Angélica

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Concert • Jake Bugg
  • Musique
  • Rock et rock indé

Jake Bugg est un parfait anachronisme : ce gosse de 18 ans né à Nottingham rejoue à la perfection le folk primitif de Dylan et Donovan. Doté d’une voix déjà mature et nasillarde, le jeune Anglais alterne ballades au finger picking assuré ("Someone Told Me" ou "Country Song") et folk songs plus énergiques ("Lighting Bolt" ou "Trouble Town"). C’est donc dans la plus pure tradition early sixties que Jake Bugg s’inscrit pour l’instant, jusque dans sa coupe de cheveux façon Beatles revue et corrigée par Oasis. A 19 ans à peine, celui qui pourrait être le fils de Noël Gallagher cartonne grâce à un premier album déjà abouti, en tout cas rondement mené. A l’arrivée, le talent et la fraîcheur du jeune homme ont raison des quelques doutes sur sa durabilité. Aperçu au festival des Inrocks en 2012 puis au Trianon en mars 2013, le voici qui remplit l’Olympia, car nul doute que les places vont partir vite ce vendredi 12 avril.

Film • La Vénus à la fourrure
  • Cinéma
  • Drame

Seul dans un théâtre parisien après une journée passée à auditionner des comédiennes pour la pièce qu’il s’apprête à mettre en scène, Thomas se lamente au téléphone sur la piètre performance des candidates. Pas une n’a l’envergure requise pour tenir le rôle principal et il se prépare à partir lorsque Vanda surgit, véritable tourbillon d’énergie aussi débridée que délurée. Vanda incarne tout ce que Thomas déteste. Elle est vulgaire, écervelée, et ne reculerait devant rien pour obtenir le rôle. Mais un peu contraint et forcé, Thomas la laisse tenter sa chance et c’est avec stupéfaction qu’il voit Vanda se métamorphoser. Non seulement elle s’est procuré des accessoires et des costumes, mais elle comprend parfaitement le personnage (dont elle porte par ailleurs le prénom) et connaît toutes les répliques par cœur. Alors que l’« audition » se prolonge et redouble d’intensité, l’attraction de Thomas se mue en obsession…

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Théâtre • Ce soir, j'attends Madeleine
  • 4 sur 5 étoiles
  • Théâtre

Avant même d’entrer dans le cabaret de l’Essaïon Théâtre, l‘ambiance est plantée. « Bienvenue à l’Alcazar ! », lancent Maria et Jojo en déchirant mon billet. Une salle en pierres, voûtée, minuscule et chaleureuse me tend les bras. Sur scène, des tables, des chaises, du vin prêt à couler à flots, un piano et un accordéon pleins de promesses… Puis les lumières s’effacent, la musique monte et je glisse tout doucement vers une autre époque. Voici qu’entre en scène le meneur de la soirée, à la fois récitant, chanteur et comédien qui, flanqué de deux musiciens extraordinaires, offrira à l’audience 1h30 d’évasion mélodique. « Excusez-moi monsieur, vous avez l’heure, s’il vous plaît ? » Un spectateur regarde sa montre et lui répond. Il ne se doute pas que quelques minutes plus tard, il se retrouvera sur scène, assis à une table à siroter du vin rouge. De mon côté, je suis bien loin d’imaginer que bientôt, je chanterai allègrement que « ça sent la bière, de Londres à Berlin » en faisant valser mon verre… Et avant que vous me le demandiez, non, ce n’est pas dans mes habitudes de spectatrice ! La sacrosainte « participation du public », d’usage au cabaret, est ici authentique, subtile, amenée en douceur. Et les chansons, très connues ou plus confidentielles, s’enchaînent avec une rare fluidité.     Ce jeune trio prend le pari audacieux de nous faire oublier la voix du monument Jacques Brel pour mieux en redécouvrir la musique et l’univers. Pari tenu avec une histoire simple et bien fice

Clubbing • OTTO10 – La nuit ça commence à midi
  • Clubbing

Non, la nuit parisienne n’est pas complètement morte. De temps en temps pousse un joli projet qui vient secouer les petits matins de la capitale. Un bon exemple ? OTTO10, une initiative portée par une joyeuse bande, amatrice de musique électronique pointue et bien décidée à revendiquer son droit à faire la fête de façon originale, épanouie, conviviale et loin des sentiers déjà battus. Après une soirée à taille humaine organisée en plein après-midi dans un loft entouré d’un jardin, une deuxième dans une annexe du 6B, place à la troisième, qui s’annonce tout aussi mémorable et réussie. Le collectif nous a déjà habitués à ses scénographies bien piquées, nous a donné envie de porter toutes sortes de déguisements et accessoires à leurs soirées, il ne manquait plus qu’un chapiteau pour pouvoir assimiler le tout au cirque Zavatta. Eh bien voilà, tremblez, petits clowns, puisque cette fois-ci, la fête commence à midi, pour se finir 12 heures plus tard, à Bobigny (à 15 minutes à pied du parc de la Villette en longeant le canal) au Paris 80. On pourrait également ajouter à la formule magique beaucoup de bonne humeur, de la spontanéité, des décors un peu fous, des performances azimutées et la volonté d’afficher un line-up de qualité avec en invité le label Platon Records – avec Nôze, Nu, Praymond & Thomas Murphy, et Romain Play entre autres. Et puisqu'on nous propose de faire la fête un jour férié… Toutes les infos sur le site de l'asso et sur l'événement Facebook (attention, préventes

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Expo • America latina 1960-2013
  • Art
  • Photographie

En balayant l'Histoire récente de l'Amérique latine de 1960 à nos jours, la Fondation Cartier propose une exposition très (trop ?) ambitieuse. Il s'agit de raconter un continent ballotté de révolutions en dictatures, de coups d'Etats en crises financières, sans oublier les transitions démocratiques réussies et l'essor économique. Témoin de ces évolutions en dent de scie, la photo a même changé son langage pour mieux raconter cette autre Amérique. C'est en tout cas ce qu'essayera de montrer l'exposition, révélant comment elle a trouvé dans les mots des alliés de poids, jusqu'à se muer en un medium à mi-chemin entre le texte et l'image. Une nouvelle approche pour mieux communiquer, revendiquer, dénoncer, souligner, détourner, dire le monde, mais aussi contourner la censure ou lutter, à sa manière, contre les régimes autoritaires.Du Mexique à l'Argentine en passant par le Brésil et le Chili, soixante-dix artistes venus de onze pays différents seront réunis pour l'occasion à la Fondation Cartier.> Horaires : du mardi au dimanche de 11h à 21h, nocturne le mardi jusqu'à 22h.

Scène • In a world full of butterflies, it takes balls to be a caterpillar...
  • Danse

Quand la chorégraphe Robyn Orlin crée un spectacle, le titre n’est jamais simple. 'In a world full of butterflies, it takes balls to be a caterpillar... some thoughts on falling' en est encore une fois la preuve. Il faut dire que cette nouvelle proposition rassemble des thèmes aussi variés que la peinture, les attentats du 11 Septembre, la mythologie, la danse, le racisme et le cinéma. Cette artiste sud-africaine hors du commun a toujours étonné par son originalité et son extraordinaire facilité à rassembler les genres. Opéra, arts plastiques, danse, rien n’échappe à son besoin d’explorer, de comprendre, pour mieux dire, pour mieux raconter. Ces deux solos tenteront de montrer, à travers la danse, la chute de l’homme. Pour ce faire, passage par les mythes, entre le vol d’Icare et la 'Tour de Babel' de Brueghel puis retour à la réalité avec les attentats du World Trade Center. Clin d’œil à l’ange des 'Ailes du désir' de Wim Wenders ou à la force des chanteuses noires comme Nina Simone ou Billie Holiday. Un catalogue aussi impressionnant de références était bien nécessaire pour faire face à ce vertige qui nous prend tous, à cette chute qui est la phobie numéro 1 du danseur et à cette ingénieuse métaphore de la condition moderne. Et elle en parle si bien : « On tombe amoureux […] on tombe en dansant, on tombe en courant, on tombe des nues, on tombe enceinte, on tombe dans les pommes… » Un très beau thème que cette chute, qui peut se conjuguer indéfiniment.

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