C’est l’attraction du 17ᵉ arrondissement, et l’un des marchés les plus agréables de la ville. D’un côté, il y a le marché couvert, idéalement situé entre le parc Martin-Luther-King et le square des Batignolles, ouvert tous les jours sauf le lundi, avec (soyez vigilant) une petite pause à l’heure de la sieste entre 14 et 16h. Les traiteurs sont super, particulièrement les stands libanais et berbères. Et de l’autre, un peu plus loin, le marché biologique en plein air se pose en plein boulevard tous les samedis en début de journée, avec un casting similaire à celui du boulevard Raspail, et une ambiance tout aussi biobio. Pour découvrir notre sélection des marchés incontournables de la capitale, c'est par ici.
Guerrisol, ou la friperie la moins chère de Paris. C’est un peu l’idée de ces magasins de vêtements d’occasion récupérés en Tunisie, qui proposent toutes sortes de fringues homme, femme, enfants, chaussures et accessoires. À l'inverse des Guerrisol ne trie pas et vend tout ce qu’il achète en gros. Un peu comme s’ils avaient besoin de se débarrasser de kilos en trop, et que nous, gloutons de fringues, les débarrassions. Pas question donc de pratiquer des prix exorbitants, bien au contraire. Et si certains le voient comme une boutique solidaire, d’autres y trouvent un intérêt tout autre : celui de dénicher des habits uniques qui changent des vêtements H&M, vus et revus sur les Parisiens. Parce qu’en fouillant dans ces espaces aux airs d’entrepôts qui fleurissent un peu partout en Ile-de-France (désinfectant pour les mains obligatoire), on tombe toujours sur un pull « trop stylé » à 2 euros, un short en cuir « trop canon » à 5 euros, ou encore des boots « complètement ouf » à 5 euros également… La qualité n’est pas forcément au rendez-vous donc ne vous attendez pas à tomber sur des fringues increvables, loin de là. Et parce que chez Time Out, on est vraiment sympas, on va vous donner un plan d’enfer : le réassort se fait le lundi, alors passez-y le mardi pour ne pas manquer les meilleures pièces ! Boutiques Guerrisol à Paris : - 13 avenue de Clichy, Paris 17e - 19 avenue de Clichy, Paris 17e - 67 avenue de Clichy, Paris 17e - 17 boulevard de Rochechouard, Paris 9e - 21 boulevard
Si vous voulez savoir de quel bois la Scandinavie chauffe son intérieur depuis les années 1950, alors ne manquez pas Allt, bien que tout le monde n’ait pas l’idée d’aller chiner son mobilier dans le 17e. Et pourtant, dans deux espaces séparés mais pas si éloignés qui permettent à l’enseigne d’avoir pignon sur deux rues, des chaises, des tables, plaids, luminaires ou étagères uniques cohabitent le temps d’être enlevés par des amoureux de teck, pieds compas, tapis colorés et bougeoirs démesurés. Charlotte Tassin, basée en Suède, déniche ces trésors suédois ou danois sur place et les expédie à son associé Didier Maréchal, qui les met en scène sans trop en faire. Ici tout n’est pas forcément à sa place bien longtemps : la boutique plutôt modeste emprunte plus au charme des antiquaires (les moins accumulateurs) que des concept stores pensés au millimètre par des « visual merchandisers ». On peut parfois y faire des trouvailles de design signé, mais ce qui séduit les fondateurs de Allt, dans ce marché saturé de sites qui exploitent le même filon en exagérant sur les lignes pures, c’est avant tout « le côté drôle de certains objets » et l’aspect plus traditionnel mais plus chaleureux de certains meubles (allant des années 1950 à 1980). Quelques créateurs actuels, auteurs de dessous de plat ou tisseurs de plaids (d'ailleurs, les plaids pure laine Klippan, neufs, douillets et colorés, donneraient presque envie de repousser l’arrivée du printemps), ont leur droit d’entrée. Pour un faut
Après une dizaine d’années rue Jacquemont, c’est désormais dans la très chouette rue Legendre que l’on retrouve la boutique French Touche. Cette « galerie d’objets touchants » nichée au cœur des Batignolles n’en finit plus de nous faire de l’œil. Encore plus grande, encore plus belle, la nouvelle adresse a conservé intacte son identité poétique et originale. On y vient, comme avant, dénicher une broche brodée pour faire sensation (Macon & Lesquoy), s’offrir un joli foulard en soie Douka (130 €) ou se fendre d’un patch thermocollant X-Files signé Jennis Prints (10 €). Tous les goûts sont dans la vitrine, des pulls tout doux dans lesquels se lover l’hiver, des badges pour faire rigoler les vestes trop classiques, des bijoux pour mettre de la couleur (Judith Benita), et quelques sacs bien taillés pour homme. « J’essaye de choisir des artistes peu distribués et pour lesquels j’ai un véritable coup de cœur. Comme ces céramiques peintes à la main par Maud S. », raconte Valérie. Et parce que maintenant la maîtresse des lieux dispose de 60 m2 (le double de l'ancienne boutique), plein de nouvelles envies sont nées : proposer des bijoux précieux en or jaune 18 carats (Trois petits points) dans une petite vitrine, organiser des showcases autour de son piano en bois, programmer des ateliers ou encore proposer une belle sélection de vinyles estampillés Balades sonores. Coup de cœur garanti !
Direction le paradis qui monte chez les « hispters à tendance artistique » : j'ai nommé les Batignolles. Déco minimaliste, parquet brut, éclairage blanc... On se croirait bel et bien dans un minuscule atelier d'artiste. Une boutique pleine de couleurs dans laquelle on passe un temps fou à tout observer et à tout essayer (bagues, pin's, broches, tours de tête...) tout en discutant du quartier ou de la pluie et du beau temps avec la créatrice. Les bijoux et accessoires d'Aliénor vont du relativement classique au plus original, comme les boutons de manchette à l'effigie de Sherlock Holmes (avis aux amateurs du 221B Baker Street). Les prix restent raisonnables (de 16 € à 80 €) pour un univers ultra féminin et onirique. A deux pas de la place de Clichy et dans la très commerçante rue des Dames, L'Atelier Haut Perché est une adresse plutôt sympa. Pour les plus artistiques d'entre vous, possibilité de faire réaliser le bijou que vous avez en tête. A moins que vous ne préféreriez finalement succomber et ouvrir votre propre atelier...
Pour qui ? Les nostalgiques de Ben's Cookies à LondresCookie culte ? Le nirvanesque Pistache toi-même : pistache grillée d'Italie, d'Iran et chocolat au lait. Autre adresse : - 38 rue de Bretagne, 3e- 57 Rue Oberkampf, 11e
Bières Cultes dessine depuis 2007 une bien belle carte des saveurs et provenances de la boisson maltée. Et puisqu’il s’agit d’une cave, il ne faut surtout pas hésiter à se faire conseiller par les vendeurs, sympas et compétents, pour découvrir des saveurs (marc de café, bois) ou des marques (Anosteké, La Trappe) dont vous ne pourrez plus vous passer. En plus d’un stock impressionnant de bières spéciales, rares ou même de garde importées des quatre coins du monde, Bières Cultes propose quelques bouteilles de 33 ou 75 cl au frais pour les plus impatients, et des goodies et autres beaux verres qui devraient contenter le fétichiste qui sommeille en vous. Bref, une adresse plus que recommandable pour préparer un apéro entre potes et se faire plaisir à petit prix. A noter : deux autres boutiques ont ouvert à Paris, au 14 rue des Halles dans le 1er et au 44 rue des Boulangers dans le 5e. Incontournable, on vous dit.
Retrouvez toute notre sélection de disquaires parisiens ici Incontournable pour les fans de black music, du jazz au hip-hop 90’s, de la soul au disco, Groove Store est depuis près de dix ans une référence à Paris et en France. Et pour cause : Alexis, le patron, vit maintenant aux Etats-Unis (il a d’ailleurs ouvert un autre magasin à Chicago) et fait régulièrement parvenir au 29 rue des Dames des pressages originaux dénichés çà et là. Son beau-frère, Elie, tient la boutique avec son pote Fred, dans une ambiance franchement décontractée et accueillante. Du coup, on n’hésite pas à leur demander conseil ; parmi leurs derniers coups de cœur, le ‘I’ve Been Lonely For So Long’ de Frederick Knight et les albums d’Eddie Russ. Et surtout, on se laisse vite tenter par les nombreuses galettes à 6 euros pièce (dans tous les styles) et les fréquentes promos sur le stock, renouvelé très régulièrement ; la boutique n’est pas très grande mais bien aménagée, avec pas mal de pochettes en facing et une table d’écoute. Groove Store propose également une sélection pop-rock, moins intéressante au niveau des prix mais qui a le mérite de compléter l’offre.
Certes, on est happés par un délicat fumet de fleur d’oranger qui appâte les piétons de la rue de la Terrasse, mais les clichés restent à la porte ! A l’intérieur ? On a tout simplement envie de TOUT acheter. Déjà, ces pots de pâtisserie décorés zéro déchet (10 % de réduction quand vous le ramenez) et surtout ce qu’on peut y glisser : le goût arabo-andalou, importé avec rigueur du Maroc depuis un laboratoire ISO 9000 à Rabat, pour profiter à la fois de la gomme arabique locale et d’amandes moins sèches. La corne de gazelle de Tétouan striée est d’une grande douceur (une quinzaine d’euros le pot rempli à ne plus le refermer). Le midi ? C’est couscous en direct du traiteur : que ce soit légumes, classique ou guez-mer à la française, les portions XXL imposent presque de partager sa part. La propriétaire, Mouna Berrada, a pensé cette boutique comme “un écrin des marques connues des Marocains pour mettre en avant autre chose que du produit brut”. On savoure donc la délicatesse de l’amlouly à base d’huile d’argan (capable d’autres douceurs que celle de notre peau), dans des versions amandes ou cacahuètes à adopter fissa pour remplacer Nutella ou marque industrielle. On (se) l’offre à partir de 9 € dans la gamme Dima Terroir, marque de Meryem Cherkaoui, ancienne cheffe du Mandarin Oriental de Marrakech. Les jeunes talents marocains y trouvent une nouvelle vitrine: une bouteille de Château Aslane, un vin marocain reconnu AOC en France, des huiles, parfums et bougies aux packagings mo
Agnès et Moises, un couple portugais qui a traversé le pays à quatre roues à la recherche des meilleurs produits du pays, nous prouve que la gastronomie lusitanienne peut être affublée de tous les superlatifs. Ils ne seront pas de trop. Car dans leur boui-boui planqué dans les Batignolles, pas de gastronomytho nimbé de folklo mais des vrais produits artisanaux, du terroir, de toute les régions ou presque. Du petit-déjeuner au dîner, en passant par le brunch et l’apéro, tous les articles sélectionnés par ces enfants de la casserole laissent les papilles béates. On pense notamment au fromage de brebis et aux différentes huiles d’olives, à la pata negra et aux boîtes de sardines et d’anchois, aux filets de thon des Açores ou aux délicieux miel bio, directement récolté par la famille restée au bled. A dévorer sur place (18 couverts) ou à emporter, des plats au taquet comme ce poulpe grillé, ces steaks à la portugaise, ce gratin de morue ou ces pasteis de nata - délirant gâteaux aux œufs ou pimpés aux pépites de chocolats. Mieux encore, au fond du restaurant se trouve une maxi-cave qui vous fait voir double : pas moins de 220 références de vins de toutes les régions du Portugal (de Porto à Setubal) sont proposés à tous les prix ou presque (entre 7 et 650 €). Et le verdict est comme pour tout le reste : delicioso !
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