Soyons honnête, l'annonce de la fermeture de nos chouchous de l’International Records nous avait laissé sacrément tristes. Heureusement, le patron a très vite annoncé son retour dans les bacs en s'associant avec Edouard Mera, digger fou et l’équipe de Squeezer, spécialisée dans le pressage de vinyles, CD’s et autres K7 pour ouvrir un nouveau shop : Bigwax Records.
Et c’est peu dire qu’à peine ouvert, Bigwax a déjà tout d’un (très) grand. Dans les près de 100 m2 épurés façon bloc opératoire et en attendant l'ouverture du sous-sol, ce sont presque 20 000 vinyles qui s’offrent à nous, entre disques neufs et d’occasion et ce à tous les prix (à partir de 50 centimes !) Niveau catalogue, on reprend la recette gagnante de l’International avec un éclectisme spécialisé assez bluffant. Dans les bacs se côtoient de récents disques de garage français aujourd’hui épuisés (à des prix très abordables), le dernier EP de Moodymann ou de rares pressages originaux d’artistes cultes (hello le Jimi Hendrix illustré par Mœbius). Egalement à noter, une large sélection dans les musiques expérimentales ainsi que dans les groupes japonais, sud-américains ou africains.
Après avoir fait votre choix sur l’une des platines d’écoute, rendez-vous à la caisse pour… boire une bonne Demory (3 €) et grignoter des tapas et autres sandwichs (environ 5 €). C’est aussi l’avantage de ce nouvel espace : chez Bigwax, on peut se poser, discuter et profiter des DJ sets et showcases que les patrons souhaitent réguliers. L’International est mort, vive Bigwax Records !