Les bacs, de l’ethnomusicologie aux délicatesses ambient japonaises, sont déjà bien pleins, à des prix très respectables (on sent les esthètes derrière les mails de commande). Si l’on pouvait déjà se fournir en musique expérimentale et concrète chez Souffle Continu ou Bigwax, Dizonord couvre la zone nord pour les amoureux du genre.
Non et non, il n'y a pas que la Fnac ou l'iTunes Store pour acheter de la musique ! On peut aussi visiter l'un des nombreux disquaires parisiens, tenus par des êtres tout ce qu'il y a de plus réels, équipés le plus souvent de deux bras, deux jambes et d'une tête, et tout à fait disposés à vous conseiller ; ce qui tombe plutôt bien puisqu'en général ils aiment ça, la musique.
Oui Paris ne manque pas de boutiques de disques, malgré les fermetures en série ces dernières années, dans le 9e (Planet Rock), le 18e (Planet Music) ou le très sinistré 5e arrondissement (les cinq Jussieu Music, Dysphorie).
Et si dans les années 1990, la grande distribution avait déjà englouti une bonne partie du secteur, les grandes enseignes sont aujourd'hui elles-mêmes menacées par la vente en ligne. Quid de la situation des indépendants ? Disons qu'elle est comparable à celle des libraires, qui affrontent depuis 20 ans la chute des ventes... A ceci près que les disquaires, eux, n'ont jamais profité d'une TVA réduite ou d'un prix unique.
Pas de quoi décourager les toqués du microsillon ! Souffle Continu, Music Fear Satan, Bigwax Records, Walrus et bien d'autres... On ne compte plus les ouvertures de très bonnes crèmeries ces dernières années. De quoi troquer cuivre et papier-monnaie contre plastique et vinyle. A vos marques, prêts, diggez !