Voici les 20 meilleures villes au monde pour sortir la nuit, selon "Time Out"

Pourquoi y aller maintenant : « À Las Vegas, la vie nocturne tourne traditionnellement autour des grands DJs qui mixent de l’EDM ou du hip-hop dans d’immenses clubs situés dans les complexes hôteliers – une scène mise à l’honneur chaque mois de mai lors de l’Electric Daisy Carnival, qui transforme le Las Vegas Motor Speedway en une gigantesque rave party », explique l’expert local Ryan Slattery. « Mais ces dernières années, on assiste à un changement vers des lieux plus intimistes : les bars à cocktails. Partout en ville, les barmen créent de savantes concoctions à base d’ingrédients exotiques et de liqueurs sur mesure. Beaucoup de ces lounges à cocktails – comme Stray Pirate, Doberman ou Nocturno – se trouvent dans le dynamique Arts District, un quartier du centre-ville agréable à pied, rempli de boutiques vintage, de brasseries et de restaurants. Vegas compte aussi une multitude de bars tiki et de speakeasies, ces bars cachés que l’on découvre, par exemple, derrière un salon de coiffure, une bibliothèque dans un stand de cuisine malaisienne à Resorts World, ou encore dans le sous-sol du Mob Museum. Il en existe même un, appelé The Lock, auquel on accède en rampant par une porte de coffre-fort. »

Classement : Las Vegas a reçu la deuxième meilleure note de la part des habitants concernant la qualité de sa vie nocturne, avec 88 % des sondés qualifiant la scène nocturne de la ville de « bonne » ou « incroyable ». C’est le vote de confiance massif de notre panel d’experts qui a permis à la ville du Nevada de décrocher la première place. Parmi toutes les villes de cette liste, c’est aussi à Vegas que les habitants sont les plus nombreux à décrire leur ville comme « excitante ».

Pourquoi y aller maintenant : « Il n’a ouvert que depuis quelques mois, mais Devil’s Cut – le premier bar européen du maître japonais du cocktail Shingo Gokan – est déjà devenu l’un des meilleurs établissements de la ville pour siroter un cocktail. L’endroit repose sur un savant chaos et des boissons courtes et percutantes », explique Gorka Elorrieta, rédacteur Restaurants et Bars chez Time Out Madrid. « Pensión Mimosas, le nouveau bar ‘secret’ près de la Puerta del Sol, offre une ambiance plus animée. Envie de faire la fête jusqu’à l’aube ? Vous pouvez toujours compter sur des institutions fortes de plus de vingt ans comme Fabrik et Ochoymedio, ou vous tourner vers la série de clubs créés par les figures de la nuit madrilène Edgar Kerri et Laura Vandall (Club Malasaña, El Internacional, Lucky Dragon). Les grosses soirées se déroulent sur la Gran Vía, notamment grâce à LuLa et Fitz, tandis que la scène LGBTQ+ de Madrid compte des lieux légendaires comme Rick’s, des spectacles de drag chaque semaine dans l’ancien temple de l’indie Maravillas Club, et une foule ultra stylée qui se presse dans des spots comme Marta, Cariño! et Salvaora Brown. Une nouvelle forme de fête haut de gamme fait également son apparition, portée par l’arrivée de nombreux lieux latino-américains : dans des établissements comme Pabblo, Rhudo ou Jimmy’s, on profite soit d’un dîner-spectacle, soit de restaurants où le repas n’est qu’un prélude avant que la fête ne batte son plein. »

Classement : Madrid a terminé ex æquo avec Paris pour la troisième place selon les votes de notre panel – et sa position de deuxième au classement a été assurée par une excellente note des habitants, dont 83 % ont évalué positivement la scène nocturne de leur ville. En revanche, la ville s’en sort moins bien sur le plan de l’accessibilité financière : seulement 29 % des habitants estiment qu’une sortie en club est abordable.

Pourquoi y aller maintenant : « La vie nocturne parisienne vit en ce moment un véritable âge d’or », affirme Antoine Besse, rédacteur Restaurants et Bars chez Time Out Paris. « Des collectifs queer comme La Créole, Divin0 et Le Bunker enflamment la ville avec des fêtes joyeuses, inclusives et intersectionnelles, où résonnent dancehall, perreo et afrobeats – preuve que la techno n’a plus le monopole des pistes de danse. Pour les accros aux BPM, de nouveaux clubs exceptionnels ont aussi vu le jour cette année, du minuscule et pointu Essaim au gigantesque temple industriel Mia Mao. Le nord-est parisien peut désormais se vanter d’abriter la plus forte concentration de clubs en Europe – de La Station à Nexus, en passant par Le Gore et Glazart – parfaits pour des fêtes non-stop de 48 heures. Ici, les soirées ne s’arrêtent jamais ! »

Classement : On ne va pas tourner autour du pot : Paris est chère. Elle a obtenu la note la plus basse (à égalité) en termes d’accessibilité financière pour faire la fête, avec seulement 23 % des sondés affirmant qu’il est bon marché de sortir dans la capitale. Mais cela en vaut largement la peine selon 80 % des habitants (et un peu plus d’un tiers de notre panel de rédacteurs).

Pourquoi y aller maintenant : « Pour la plupart des gens, la vie nocturne à Shanghai se résume à de gigantesques complexes sur plusieurs étages comme INS, ou à des bars à cocktails étincelants arborant fièrement leurs récompenses, tels que le tout nouveau Penicillin ou le spécialiste du mezcal Coa », explique Sammi Sowerby, rédactrice en chef de Time Out Shanghai. « Mais ce qui rend vraiment la scène nocturne shanghaïenne unique, c’est la manière dont elle déborde littéralement dans les rues de la ville – propres, sûres et particulièrement conviviales pour les piétons – réunissant les noctambules de tous horizons. Certaines rues sont meilleures que d’autres pour vivre cette initiation : promenez-vous sur Changle Road et gardez l’œil ouvert pour Cedar Kitchen, une station-service Mobil le jour et un lieu alternatif la nuit ; dirigez-vous vers le ‘triangle d’or’ (là où Changle croise Fumin et Donghu) pour voir une foule majoritairement expatriée profiter de la vie ; et explorez Xiangyang Road pour de puissants Long Island chez le spécialiste du smash burger Goodman, ou pour des highballs célestes chez Ferra Bar, un resto de barbecue cantonais jusqu’à 21h. En bref, rien n’est vraiment ce qu’il paraît – le mieux, c’est encore de demander conseil à un habitué. J’espère que vous apprécierez de découvrir une autre facette de Shanghai ! »

Classement : Les habitants de Shanghai sont très fiers de l’offre nocturne de leur ville. Elle a reçu la meilleure note en matière de qualité de vie nocturne, avec un impressionnant 89 % des sondés chantant ses louanges. De plus, Shanghai est à égalité avec Medellín en tête du classement des villes les plus abordables pour les sorties culturelles – 72 % des habitants estiment que des activités comme aller au cinéma, au théâtre ou assister à un concert sont « peu chères » ou même « gratuites ».

Pourquoi y aller maintenant : « La scène nocturne berlinoise est en constante évolution, même si elle doit faire face à la fermeture tragique de lieux emblématiques comme Watergate et Wilde Renate – des victimes du phénomène plus large du Clubsterben (littéralement, "la mort des clubs") », explique la journaliste basée à Berlin Kate Bettes. « Pourtant, la culture techno, désormais classée au patrimoine immatériel de l’UNESCO, continue de résonner à RSO. Berlin et DSTRKT, ainsi que lors d’événements underground à bas prix diffusés via Signal. Au-delà des salles obscures, on trouve de la house au Panorama, des raves qui durent tout le week-end à Sisyphos, des soirées queer au SchwuZ, ou encore des fêtes estivales non-stop de jour comme de nuit à Else, Oxi et Heideglühen. Pas envie d’aller en club ? À Berlin, la fête viendra à vous – ne soyez pas surpris si le Christopher Street Day (la version berlinoise de la Pride) ou le Rave the Planet déborde jusque dans les rues. »

Classement : Berlin a été de loin la favorite de Time Out : la capitale allemande a récolté le plus grand nombre de votes de la part de notre panel d’experts, et 72 % des habitants ont qualifié la vie nocturne de leur ville de « bonne » ou « incroyable ».

Pourquoi y aller maintenant : « Nous, à Melbourne, avons toujours su que notre ville, animée à toute heure, est la capitale australienne de la vie nocturne – et désormais, c’est officiel », déclare Leah Glynn, rédactrice en chef de Time Out Melbourne. « Chaque soir, on peut y trouver un club en sous-sol qui s’adresse à toutes sortes de sous-cultures, un bar intimiste avec une collection de vinyles à faire tourner les têtes (coucou Music Room), ou encore un spectacle de drag éblouissant avec des reines toutes plus fabuleuses les unes que les autres. Et si les boîtes de nuit emblématiques restent un passage obligé pour les fêtards (on pense à toi, Revs), on note aussi un véritable engouement pour des expériences nocturnes alternatives. Pensez à des lounges chics et cosy avec un système son exceptionnel, comme Waxflower, Caretaker’s Cottage ou Angel Music Bar, ou encore à des festivals nocturnes comme Rising et Now or Never, qui mêlent expositions, banquets et fêtes jusque tard dans la nuit. Dormir ? À Melbourne, on n’a clairement pas le temps pour ça. »

Classement : Les habitants de Melbourne sont les quatrièmes plus nombreux à qualifier leur ville de « vivante », et 81 % d’entre eux lui donnent une excellente note pour sa vie nocturne. En revanche, seuls 23 % estiment qu’une sortie nocturne y est abordable, ce qui en fait l’une des villes les moins bien classées en matière d’accessibilité financière.

Pourquoi y aller maintenant : « Au cœur de la vie nocturne de Brighton, il y a le rôle profondément ancré des espaces LGBTQ+, apparus dès les années 1920 et 1930 », explique Liv Kelly, journaliste voyage pour Time Out et originaire de Brighton. « Aujourd’hui, les institutions queer historiques comme Legends et Revenge restent des piliers de la scène, mais des approches plus modernes voient aussi le jour, comme Crushed, une soirée club lesbienne du XXIe siècle. Une scène nocturne accueillante, accessible et – surtout – fun fait partie intégrante de l’esprit de Brighton. Prenez TidalGroove, un collectif d’événements fondé pour mettre en lumière les jeunes DJ locaux et proposer des soirées abordables, toutes musiques confondues. Depuis sa création il y a deux ans, l’équipe organise désormais le festival annuel TidalFest, et propose des sessions ‘open deck’ pour créer une dynamique inclusive et décontractée entre les fêtards et les artistes. Envie d’essayer les platines ? Direction Presuming Ed’s ou The Mesmerist. Et il y a aussi toute une nouvelle génération de lieux plus intimes et centrés sur le son qui ont vu le jour ces dernières années : essayez The Well, Helm ou Alphabet. »

Classement : Selon les habitants interrogés dans notre enquête, Brighton est l’une des villes les plus diverses et inclusives au monde – une qualité qui se reflète dans sa scène nocturne éclectique et queer-friendly. 81 % des locaux ont donné une excellente note à la vie nocturne, et 64 % décrivent leur ville comme « accueillante et chaleureuse ».

Pourquoi y aller maintenant : « La vie nocturne de Mexico est aussi diversifiée que ses habitants », affirme Mauricio Nava, rédacteur en chef de Time Out Mexico City. « Pour les amateurs de culture, des musées comme le San Carlos ou la Cineteca Nacional prolongent leurs horaires une fois par mois, proposant de l’art et du cinéma jusqu’à 22h. Les fêtards, eux, trouvent leur rythme dans des clubs urbains ou trap comme le 512, ou lors d’expériences exclusives comme les soirées secrètes de Pervert et Fünk Club. La communauté LGBTQ+ se rassemble dans des lieux comme Bonito y Rico, tandis que la scène de la mixologie brille avec des options innovantes telles que Fo+Ma et La Vista, sans oublier les classiques intemporels comme Mauro et Bar Polilla, pour garantir une nuit inoubliable, quel que soit votre style. ¡La ville ne dort jamais ! »

Classement : Mexico figure en deuxième position du classement établi par les experts de la vie nocturne de Time Out, et cette reconnaissance est appuyée par 74 % des habitants qui évaluent positivement la scène nocturne locale. La ville est également relativement bon marché : 57 % des sondés estiment que les sorties – concerts, théâtre, etc. – sont « peu chères ou gratuites » ou « abordables ».

Pourquoi y aller maintenant : « La scène nocturne de Dubaï est sans conteste l’une des plus diversifiées au monde », affirme Yousra Zaki, rédactrice Food & Drink chez Time Out GCC. « Autrefois centrée sur les superclubs, la vie nocturne locale s’oriente de plus en plus vers des bars d’écoute pointus et des beach clubs. Les boîtes emblématiques comme Sky 2.0 et Soho Garden attirent toujours les foules, mais c’est dans la scène underground que l’on trouve la vraie énergie. À Business Bay, Honeycomb Hi-Fi – un bar caché derrière un disquaire – mène la vague des bars d’écoute, tandis que Chanca, un speakeasy niché dans le restaurant péruvien COYA Dubai, accueille des soirées avec DJs aux styles variés. Côté musique, l’amapiano, l’afrobeats et la deep house font vibrer les pistes de danse, avec des séries de soirées comme Bohemia Beach Club ou Ushuaïa qui programment régulièrement des artistes internationaux. Et si les bars à cocktails du DIFC (Dubai International Financial Centre) restent très fréquentés, ce sont les clubs piscine et plage comme Cloud 22 sur Palm Jumeirah ou Sirene Beach dans le quartier balnéaire de J1 Beach qui définissent les nouvelles tendances nocturnes à Dubaï en 2025. »

Classement : Selon notre enquête, 83 % des habitants évaluent positivement la vie nocturne de Dubaï. C’est également la ville la plus sûre du classement, avec 75 % des résidents la décrivant ainsi.

Pourquoi y aller maintenant : « À Mumbai, la circulation est aussi légendaire que la vie nocturne – alors votre soirée dépend souvent du quartier où vous vous trouvez », explique Kunal Bhatia, expert local. « Parmi les bars de quartier sans chichi mais adorés, parfaits pour décompresser après le boulot, on retrouve The Ghetto à Breach Candy et Toto’s Garage à Bandra, tous deux en activité depuis des décennies. Pour des cocktails raffinés avec vue sur la skyline, direction AER à Lower Parel ou Eau Bar, qui surplombe Marine Drive. Les soirées karaoké bondées sont un rituel hebdomadaire au Soul Fry, tandis que Kitty Su, au LaLit à Andheri, offre une touche de glamour avec ses spectacles de drag endiablés. »

Classement : La scène nocturne de Mumbai a reçu la troisième meilleure note de la part des habitants : 84 % la considèrent comme « bonne » ou « incroyable ». C’est également l’une des villes les plus abordables de ce classement, 63 % des sondés estimant que les sorties y sont « peu chères » ou « abordables ».