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On imagine souvent le cinéma comme un lieu sombre et silencieux. Une fois les lumières éteintes, il ne reste plus que vous, votre pop-corn et le film. Mais si on vous disait qu’il existe une toute autre façon de vivre une séance ? On vous présente : le cinéma en plein air.
Bon, rien de nouveau sous les étoiles : les cinémas en plein air existent depuis des décennies. Mais sous nos latitudes capricieuses, ils gardent un petit goût d’exception chaque fois qu’ils refleurissent à la belle saison. Paris en regorge, et cette année, l’un d’entre eux a tapé dans l’œil de nos rédacteurs globe-trotteurs : Gare aux Docs, qui fait son entrée remarquée dans le classement Time Out des plus beaux cinémas en plein air du monde.
Gare aux Docs, seul représentant parisien dans le classement mondial
Gare aux Docs, septième ordonnance ! Du 23 août au 8 septembre, la REcyclerie sera secouée par le passage à l’âge de raison de son festival de ciné documentaire en plein air organisé avec l’INA et son compère Ciné Palestine. Sur les rails de la Petite Ceinture, l’événement, accessible à l’œil, propose une prog toujours aussi engagée, slalomant encore cette année dans les marges des luttes environnementales.
Et cet été, contexte politique peut-être, le traitement en neuf prises donne sacrément envie de camper devant l’entrée de la REcyclerie pour assister à toutes les projections. On a par exemple très envie de voir Queerying Nature d’Aline Magrez, autour de la notion de genre animalier ; de monter dans le camping-car des travailleurs du nucléaire dans Nomades du nucléaire de Tizian Stromp Zargari et Kilian Armando Friedrich ; de se mettre à l’écart du monde dans les cabanes de Lisière d’Eva Tourrent ; et de célébrer la culture palestinienne avec Foragers de Jumana Manna, dont la focale se porte sur la cueillette interdite d’artichauts et de zaatar sur le plateau du Golan.
Bon bien sûr, gare aux places : elles partiront très vite, avec une mise en vente pour chaque séance une semaine avant à 11h (à partir du 16 août).