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© James Wainscoat

Ce que je peux faire (ou pas) à Paris à partir du 20 mars

La réponse à toutes vos questions avec ce manuel pratique de (re)confinement

Houssine Bouchama
Écrit par
Houssine Bouchama
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« Dites-moi pas qu'c'est pas vrai ! » Après deux premiers épisodes plus ou moins déprimants, voilà que le confinement fait son grand retour, à Paris et sa région ! Porté par une « troisième vague » de contaminations (dixit Jean Castex) et une saturation des services de réas, le vilain Covid continue son règne… Et force la poigne au gouvernement, qui a décidé d’opter pour une V3 du confinement — un peu plus « soft » que les précédents. Déplacements, attestations et salons de coiffure : Time Out fait l’bilan, calmement, pour vous aider à vous retrouver dans ce mic mac presque lynchien.

Pour quels motifs puis-je sortir de chez moi ?

Qui dit reconfinement, dit retour des mesures (plus) restrictives ! Concrètement, vous allez toujours pouvoir vadrouiller « sans aucune limitation de durée », mais dans un rayon de 10 kilomètres autour de votre domicile, et ce avant le couvre-feu. C’était une demande forte des élus franciliens, entendus par le Premier Ministre :  « S'agissant des déplacements hors du domicile pour pouvoir s'aérer, se promener, faire du sport, ils seront encadrés mais avec des règles plus souples qu'en mars et novembre dernier ».

Attention tout de même : la fameuse attestation dans la pocket reste obligatoire. Et les retrouvailles entres amis déconseillées :  « le fait de rendre possible les activités en extérieur ne doit pas être prétexte à l'organisation de barbecue ou à des regroupements ».

Quid du couvre-feu ?

Le fameux couvre-feu, qui hante nos sorties nocturnes depuis quelques temps déjà, passe de 18 à 19 heures. Autrement dit, vous allez pouvoir gratter une heure de soleil en plus (façon de parler hein, il fait tout gris). Passé cet horaire, il faudra vous munir de votre amie attestation, et cocher une case qui justifie votre déplacement (non, faire un karaoké chez un pote ne fait pas partie des critères, aller au boulot avec un justificatif employeur, si).

Bon sinon, qu’est-ce qui va rester ouvert dans la ville fantôme ?

Et bien on en revient à la classification des commerces « essentiels ». Comprenez, les magasins d'alimentation, les pharmacies, les garages ou encore les kiosques. Si lors du second confinement, le débat s’était notamment cristallisé autour de la fermeture des librairies, sachez que cette fois-ci les libraires comme les disquaires vont pouvoir continuer leur activité — OUI !

Aussi, on sait déjà que vos tignasses hirsutes vont pouvoir être dorlotées par les coiffeurs, qui resteront ouverts. Et ce à condition que votre artiste capillaire préféré suit scrupuleusement les règles sanitaires : nombre très limité de clients dans le salon, port du masque, désinfection des locaux et du matériel. Cela va sûrement réduire le nombre de coupes possibles par jour, et choper un rendez-vous risque d’être un peu plus long. Mais mieux vaut patienter que se faire une coupe tout seul, croyez-en notre expérience.

Enfin, qui des fleuristes and co ? Une liste de magasins qui pourront lever rideaux doit être publiée par décret. « Par souci d'équité, les restrictions de vente s'appliqueront aux mêmes produits qu'ils soient vendus dans un rayon de grande surface, un commerce spécialisé ou un petit commerce de centre-ville », précise Jean Castex.

Est-ce que j’ai le droit d’aller voir ma grand-mère à Arles ?

A part pour les p’tits filous qui ont quitté Paris en last minute, il est impossible de quitter la région : « les déplacements inter régionaux seront par ailleurs interdits sauf motif impérieux ou professionnel ».

Quand le confinement prend fin ?

Dans minimum quatre semaines, « inchCastex » comme on dit ! A cette date-là, et si la propagation au Coronavirus reste limitée, le confinement prendra fin. Vous allez pouvoir bouger sur tout le territoire (outre-mer compris) sans aucune attestation. En attendant, courage citoyens !

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