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La Terrasse de Nanterre : nouvel espace d'art

Débarquement d'art contemporain à La Défense le 28 juin

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Aux Terrasses de Nanterre, les buildings, les banques, les agences d'assurance et les fast-foods poussent comme des champignons. Pas les centres d'art contemporain. A priori, ce no man's land (hormis pingouins attaché-case-costard-imitation-Armani) blotti entre les bureaux de La Défense, les autoroutes de banlieue et l'université de Nanterre avait tout du terreau hostile à une quelconque initiative culturelle. Et pourtant, c'est ici, sur un coin de pelouse paumé au milieu de l'axe Louvre-Concorde-Arc-de-Triomphe-Grande-Arche-Château-de-Saint-Germain-en-Laye, que l'ancienne équipe de la Villa des Tourelles a décidé de planter une petite graine artistique. Sans trop savoir ce que La Terrasse, qu'on inaugure le samedi 28 juin, deviendra - une brindille insurgée contre un paysage de béton armé, ou un écosystème florissant, au sein duquel les citadins en mal d'art et de réflexion pourront venir s'oxygéner. « C'est un laboratoire, une expérience », nous confie Sandrine Moreau, responsable du service des arts plastiques de la Ville de Nanterre. « Il me semble intéressant d'interroger la place que peut prendre l'art dans ce genre de quartier. » 

Sur l'esplanade, où s'élève timidement le « toit » de La Terrasse (un petit bloc de verre tout discret), une installation de Krij de Koning donne le ton. 'Axes' ressemble à un imbroglio d'arcades de toutes les couleurs, sorte de peinture tridimensionnelle qui résonne et dissone avec les arches dressées alentour, proposant une multitude de points de vue sur ce paysage de bitume et de monolithes. Vraisemblablement, ici, on compte cogiter sur la vie urbaine, ses architectures et ses dynamiques sociales : la preuve dans la salle du sous-sol, qui présente une sélection de peintures, dessins et photos, où les routes désincarnées d'Edith Roux croisent les paysages stylisés d'Olivier Turpin, les terrains vagues de Raphaël Zarka et les cités de Cyrille Weiner. Autres projets en cours ou en devenir : une vitrine d'installations qui donneront sur le rond-point de la départementale, des rencontres, des visites guidées, une programmation saisonnière d'expositions, peut-être aussi des spectacles et des projections. Mais surtout une volonté de se rapprocher de la Fac en proposant de délocaliser certains cours, pour instiller une dimension éducative dans ce petit havre de création. « On est un peu brouillon, on veut faire de tout », nous dit-on. De tout, tant que ça porte ses fruits. Car la vocation de La Terrasse part d'un bon pied : tout porte à croire qu'elle émane bien d'un besoin d'entrer en dialogue avec le public nanterrois et parisien, plutôt que d'une simple envie de présenter de jolies œuvres d'art contemporain dans un joli cube de verre. Une proposition fraîche et ouverte, comme on les aime.

Infos pratiques
• Où ?

Au 57 boulevard de Pesaro
Nanterre (92)
RER Nanterre Préfecture

• Quand ?
A partir du 28 juin
Du mardi au vendredi de midi à 19h, le samedi de 14h à 19h (sauf jours fériés)
Fermeture en août (réouverture le 2 septembre)

• Gratuit

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La rédaction a le béguin pour le Domaine de Chamarande. Voilà, ça c'est dit, et sans rougir. Ce château d'Essonne et son parc splendide, nichés à l'orée d'un bois et d'un petit village rattaché au RER C, sont le lieu idéal pour croquer un peu d'art et de saucisson sur une nappe à carreaux. Une pelouse à n'en plus finir, des expositions d'art contemporain en plein air (ainsi que dans le château du XVIIe siècle et son orangerie) : ici, culture rime avec art de vivre, et on prend un malin plaisir à papillonner d'une installation à l'autre, à se promener parmi les oeuvres, à se prélasser sur l'herbe et à se laisser couler le long du plan d'eau du domaine, sur des barques mises à disposition en toute gratuité.

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A l’origine, il était deux églises mitoyennes : Sainte-Croix et Saint-Georges sauvées de la destruction par une municipalité bien décidée à faire de ce lieu un espace de diffusion de l’art contemporain. Un chantier confié au designer franco-hongrois Martin Szekely et à l’architecte urbaniste Marc Barani. Deux signatures de renom pour une réhabilitation époustouflante : vitraux transparents pour accroître la surface lumineuse, jasmins plantés dans le petit jardin du curé attenant aux églises, lignes épurées et dépouillement extrême. Un centre d’art unique en son genre consacré aux pratiques artistiques questionnant en premier lieu les notions de territoire (urbain, architectural ou encore historique). Ouvert depuis 2008, les Eglises proposent sur près de 200 m2, quatre expositions par an pimentées, pour la plupart, de performances, conférences et ateliers.

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