Difficile d’imaginer la rue Montorgeuil en parc à huîtres, et pourtant : en 1848 lorsque le Rocher de Cancale (du nom du village breton) ouvre ses portes, le quartier n’est qu’une succession de traiteurs qui vendent des huîtres débarquées de Bretagne et de Normandie. A cette époque la capitale comptait un million d’habitants qui consommaient six millions de douzaines d’huîtres par an ! Elles ne figuraient pas dans les menus, mais étaient plutôt consommées comme amuses-gueule à l’heure de l’apéritif.
Peu de villes au monde peuvent se targuer d'un héritage gastronomique aussi imposant et toujours d'actualité. Choisissez votre quartier et vos mets de prédilection dans notre sélection de lieux authentiques qui, aujourd'hui comme hier, font honneur aux plaisirs gustatifs.