Tous les journalistes vous le diront : trois infos semblables, ce n’est plus une coïncidence mais une tendance. Après la Casbah et Sauvages, voilà donc Chez Lulu, qui propose aux bambochards affamés (et solvables) le combo restaurant/bar/club pour minimiser les trajets et optimiser les soirées. L’ancien Jean-Louis La Nuit, derrière lequel on trouve Lucile Clergerie, fille du cofondateur du salon Who’s Next, s’est offert un gros lifting post-Covid.
La déco envoie du lourd : des stalactites en plâtre carmin suspendues au plafond, des fauteuils en velours rose 70’s, une collec d’affiches de l’âge d’or du porno et, afin de bien souligner qu’on se trouve dans un lieu très très baroque, une barre de pole dance où œuvrent des danseuses burlesques (le jeudi).
Au bar en béton orange, on peut se faire servir des cocktails création (17 €) mais seulement de 21h à 23h – après il faut se rabattre sur un classique gin to (15 €). Las, avec une population mi-touristes mi-cadres bien sage et une musique, sortant des monstrueuses enceintes Harmony 5001, coincée sur du disco entendu mille fois, Chez Lulu se montre aussi décadent qu’un congrès d’experts-comptables sur les marges arrières (n’est pas le Kitkatclub qui veut). Plus toc qu’érotique. Dommage.
