Et soudain, alors que la nuit parisienne se relève de ses 18 mois de fermeture plus doucement qu’un octogénaire arthritique ne descend du 89, un club comme on en espérait plus déboule dans le paysage nocturne et vient tout secouer sans crier gare. Bienvenue au Gore, immense et insoupçonnable cave voûtée avec 6 mètres sous plafond, planquée sous la Gare, la salle jazzy cool de l’avenue Corentin Cariou ! Au programme, du gros son, des petits prix, un espace de zinzin et une ouverture 7 nuits par semaine ! Bam ! Quand les concerts s’arrêtent en haut à minuit, la cave ouvre pour envoyer les BPM jusqu’à 6h.
Déco minimale (des vieux tapis autour de la cabine de DJ, ça compte ?), éclairage rouge sang, affiche anti-forceur et programmation hors mode mais qui déboite. Priorité aux genoux qui bougent ! Le dimanche soir, c’est house et deep menée par le collectif Gogo Green ; le lundi, Feadz, l’étalon d’Ed Banger, va mettre le bronx ; le mardi et le jeudi, les nouveaux talents de l’école de DJ Kaith School et du BPM contest s’affrontent sur les platines dans une version électronique des jams qui font le succès de la Gare du dessus ; le mercredi, c’est grosse techno emmenée par Mila Dietrich.
Entrée à 10 balles et 11€ le Suze Tonic, franchement, c’est cadeau. Les vendredis et samedis, le ticket passe à 15€ pour les soirées La Riposte franchement techno ou plutôt breakbeat voire électro. Santé à l’Underground !