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Kristin Frederick : parcours d’une cheffe-camionneuse qui cartonne

Écrit par
La Rédaction
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En association avec Allianz

Ils sont jeunes, français ou étrangers. Sportifs, entrepreneurs ou restaurateurs. Leur point commun ? Tous débordent d’idées et d’ambition. Dans une nouvelle série de vidéos, la marque Allianz dresse le portrait d’une brochette d’influenceurs qui ont su saisir les différentes opportunités qui planaient au-dessus de leur tête. Réaliser son rêve, voilà le leitmotiv de ces assoiffés de réussite qui, dans le bain de pessimisme qui règne parfois dans notre société, pourraient bien en inspirer plus d’un. Vous y compris.

Prenez Kristin Frederick, par exemple. Si son nom ne vous dit rien, vous avez forcément entendu parler de son concept. Depuis 2011, la jeune femme arpente les rues de Paris à bord du premier food truck de la capitale : le Camion qui fume. Et vu la file d’attente qui s’enroule autour de cette cantine mobile, c’est presque un pléonasme de dire que le lieu jouit d’un succès certain. Le constat était pourtant simple : « J’ai compris que beaucoup de Français n’avaient jamais goûté un vrai bon burger. C’était le challenge. » Pour cela, l’Américaine injecte une dose de bon goût dans notre street food, en faisant de son enseigne le QG du hamburger version haut de gamme.

© DR

Bien qu’elle soit tombée dans la marmite de la cuisine dès le plus jeune âge – sa mère étant directrice d’un restaurant italien –, elle ne s’imaginait pas passer un jour derrière les fourneaux. En cause ? Les réticences maternelles. Après avoir suivi un cursus universitaire classique et passé trois ans derrière un bureau, Kristin revient pourtant à ses premières amours, enfile une toque et débarque dans la capitale. Passée la formation chez Ferrandi puis l’étoilé Apicius, c’est dans sa Californie natale qu’elle a la révélation.

Le marché des food trucks est alors en plein boom et la bouffe de rue devient qualitative. Et comme tout bon entrepreneur, Kristin se demande après réflexion : « Pourquoi ça n’existe pas en France ? » Alors que l’administration rechigne en pensant que ces bouiboui mobiles sont prohibés, la femme persévère et « cherche à tout prix une porte d’entrée ». Et ça marche : la Mairie lui offre l’autorisation de s’installer à Madeleine et Porte Maillot, avec comme résultat un succès quasi immédiat. « Chaque semaine on vendait une centaine de burgers. Au bout de trois mois, on en faisait deux cents par jour. »

La suite, on la connaît. Le Camion qui fume se démultiplie avant de se sédentariser dans le 9e arrondissement ; en parallèle, elle ouvre même un restaurant le Camion qui fume, dans le 2e arrondissement. La Burgermania envahit la ville et la street food s’embourgeoise en mettant l’accent sur les produits de qualité. Quant à Kristin, à 30 ans et en plus de l’aventure Camion, elle a également ouvert une adresse de sandwich made in USA (Freddie’s Deli) et un resto sino-chinois de qualité (Huabu). Preuve qu’en dépassant ses propres limites, et avec un peu d’aide, tout devient possible.

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