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Musée d'Orsay

  • Musées
  • 7e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé
Musée d'Orsay
© maziarz / ShuttertstockNef du musée d'Orsay
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Time Out dit

A Paris, le Musée d'Orsay est le temple mondial de l'impressionnisme

Dire qu’en 1973, les jours d’Orsay étaient comptés… On envisageait de raser l’ancienne gare aux horloges géantes, construite en 1900 par Victor Laloux, pour ériger, à sa place, un hôtel de luxe ultramoderne en bord de Seine. Heureusement, la lucidité historique l’emporta et le musée d’Orsay finit par voir le jour en grande pompe, le 1er décembre 1986, après de longs travaux.

A propos de travaux : le 20 octobre 2011, le musée a rouvert les portes de ses salles les plus importantes à l'issue de deux longues années de rénovations. Courbet et Van Gogh disposent désormais de leur propre espace, de même que l’Art nouveau, nouveau venu entre les murs d'Orsay. Même le superbe café-restaurant niché derrière l'horloge, conçu par les frères Campana sur un thème sous-marin en hommage au Nautilus de Jules Verne, a eu droit à un coup de peinture revigorant.

Petit rappel de l'étendue de ces collections merveilleusement relookées : toujours absolument gargantuesques, elles commencent là où s’arrêtent celles du Louvre (autour de 1848) et s'arrêtent là où commencent celles du Centre Pompidou (c’est-à-dire vers 1914). Autrement dit, à peine soixante années d’histoire de l’art – du réalisme à l’Ecole de Pont-Aven et de l’impressionnisme au pointillisme – suffisent à attirer plus de 3 millions de visiteurs et occuper près de 35 000 mètres carrés de verrières.

Parmi les joyaux de cette imposante couronne de verre et de métal : L’Origine du monde et Un Enterrement à Ornans de Courbet se bousculent sur les cimaises, non loin des Glaneuses de Millet et des paysages de Corot. Manet vient également faire le pont entre réalistes et impressionnistes avec Le Déjeuner sur l’herbe et Olympia. Puis s'élèvent les vapeurs de La Gare Saint-Lazare de Monet, suivies des brumes de Londres, le Parlement. Après L’Absinthe de Degas, après le Bal du moulin de la Galette de Renoir, après les Raboteurs de parquet de Caillebotte, arrivent les aplats de couleurs et les détournements de perspective de Cézanne, Van Gogh, Gauguin… Puis l’art bascule vers le pointillé de Seurat, avant d’esquisser les premiers contours du XXe siècle en couleurs fauves, sous le pinceau de Matisse. Avec, au passage, une halte au cœur de cette jungle ensorcelée par la naïveté de La Charmeuse de serpents du Douanier Rousseau. Juste incontournable.

Écrit par
Tania Brimson

Infos

Adresse
1, rue de la Légion d'Honneur
Paris
75007
Transport
Métro : Solférino ou Assemblée Nationale ; RER : Musée d'Orsay
Prix
De 10 à 13 €
Heures d'ouverture
Du mardi au dimanche de 9h30 à 18h, nocturne (21h45) le jeudi.
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Programme

Pastels, de Millet à Redon

  • 3 sur 5 étoiles

Qui de mieux que le musée d’Orsay, à la tête d’une des plus belles collections de pastels du monde (on nous indique près de 500 œuvres dans l’oreillette), pour mettre cette technique à l’honneur ? Sobrement intitulée Pastels, de Millet à Redon, l’expo met en lumière une centaine de chefs-d’œuvre du musée à travers une thématique qui n’avait pas été explorée depuis l’exposition Le Mystère et l’éclat en 2009. Pas vraiment du dessin, pas vraiment de la peinture, le pastel connaît un âge d’or au XVIIIe siècle avant de se faire ringardiser par la Révolution française. Mais comme pour les sapes, la mode est un éternel recommencement, et à partir de la moitié du XIXe siècle, les artistes s’emparent à nouveau de ces petits bâtons de couleur pour leur offrir de nouvelles dimensions et en faire un véritable outil d’expérimentation. Que ce soit dans les études atmosphériques d’Eugène Boudin (1824-1898), les natures mortes de Jean-François Millet (1814-1875), les portraits d’Edouard Manet (1832-1883) ou les scènes de vie d'Edgar Degas (1834-1917), le pastel permet une variété d’usages et de styles, entre effet vaporeux et aspect instantané proche du croquis.  Les multiples formats se dévoilent au fil d’un parcours thématique (ça change un peu des classiques découpages chronologiques), et le musée réussit à rassembler une multitude d’artistes et de sujets sans rendre la déambulation indigeste. Mais si la qualité des œuvres et de la médiation est indéniable, Orsay force – une fois de plus

Manet / Degas

C’est l’équivalent impressionniste d’un concert Beyonce/Jay-Z. Ultra attendue, l’expo Manet / Degas au musée d’Orsay met en scène les œuvres de deux acteurs essentiels de la nouvelle peinture des années 1860-1880. Et si les points communs ne manquent pas, l’ancienne gare du 7e préfère jouer au jeu des sept différences en mettant en lumière les traitements accordés par chacun aux sujets phares de l’époque : scènes de café, bordels, courses de chevaux… À travers leurs personnalités, leurs formations ou encore leurs goûts musicaux, le musée d’Orsay puise dans l’intimité des deux stars de la peinture pour les exposer côte à côte, sans jamais faire de jaloux. Pour tout savoir sur les expositions les plus attendues de 2023 à Paris, c'est par ici.

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