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Sites d'intérêts & parcs à Montmartre

Explorer la butte et ses merveilles architecturales

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Sacré-Coeur
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La perte de l’Alsace-Lorraine, l’insurrection de la Commune et l’annexion des Etats pontificaux : l’année 1870 est une année noire pour la France catholique. Accablée par les successions de malheurs, deux laïcs font vœu de construire une église dédiée au culte du Sacré Cœur. Réticent au début, l’archevêque de Paris s’en fera ensuite le promoteur et obtiendra même que le projet soit déclaré d’utilité publique par l’Assemblée nationale. Un emprunt public sera voté pour le financer. Le chantier de cet énorme édifice d’imitation romano-byzantine commença en 1877. La Basilique domine la capitale du haut de la butte Montmartre, avec tout ce que ça implique comme difficultés logistiques. Les carrières qui minaient la butte obligèrent à construire des fondations plus profondes que prévues tout en ralentissant les travaux. Certains prétendent même que c’est la basilique qui soutient la butte… Finalement complétée en 1914, la basilique du Sacré-Cœur est consacrée en 1919. Trois architectes se sont relayés sur le chantier, Paul Abadie, Hervé Rauline et Lucien Magne. Ses dômes et campaniles blancs font aujourd’hui partie intégrante du paysage montmartrois.

Le Jardin Sauvage Saint-Vincent
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Si le bio s’impose de plus en plus dans nos assiettes, la gestion différenciée s’impose également dans nos parcs. De quoi s’agit-il ? Le but de cette gestion est de restaurer ou préserver la nature dans des espaces verts souvent aseptisés, artificiels et pauvres en biodiversité du fait de la présence ou de l’action humaine. A Paris, le Jardin Sauvage est l’un des meilleurs exemples de cette nouvelle façon de concevoir les parcs et jardins en ville. Situé derrière le Sacré-Cœur, juste à côté des vignes de Montmartre, ce jardin est issu d’une très ancienne friche où la nature a peu à peu repris ses droits. Les arbres, les plantes, les fleurs, les prairies, ont poussé d’eux-mêmes, avant que la mairie de Paris ne décide d’en faire une enclave de biodiversité en 1987. Une biodiversité certes banale, car locale, mais dont l’épanouissement est garanti. En effet, le Jardin Sauvage n’est ouvert au public qu’une à deux fois par mois, afin de laisser la végétation en paix. Et quelle végétation ! Les 1 480 m2 de la parcelle abritent des centaines d’espèces végétales et animales, du crapaud qui a fait de la mare son territoire aux marronniers qui jonchent la promenade, en passant par les orties dioïques dont on apprend, grâce aux fiches pédagogiques des éco-éducateurs, qu’elles soignent les rhumatismes. Car c’est l’autre intérêt du jardin : petits et grands sont invités à participer à des visites guidées, durant lesquelles un conférencier décrit les lieux aux promeneurs. Autre avantage, les plantes et les arbres possèdent chacun une fiche d’identité, ce qui permet de mieux se repérer au sein de cette flore chatoyante et accessoirement de répondre aux questionnaires que les éducateurs distribuent. Vous l’avez compris, il ne faut pas rater les jours d’ouverture de cette petite oasis de verdure en plein Paris.    Prochaines visites : Mercredi 22 août à 14h30. Mercredi 19 septembre à 14h30. Dimanche 23 septembre à 10h30.

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Cimetière de Montmartre
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  • Edifices et sites religieux
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Truffaut, Nijinsky, Berlioz, Degas, Offenbach et le poète allemand Heine reposent tous au cimetière de Montmartre. La première grande célébrité du french cancan la Goulue, un des modèles favoris du peintre Toulouse-Lautrec, et Alphonsine Plessis qui inspira à Alexandre Dumas La Dame aux camélias et à Verdi La Traviata, sont aussi enterrées dans ce qui est connu comme le « cimetière du Nord ». Une visite sur la tombe de la star de la variété française Dalida s’impose. Un monument funéraire grandiose représentant la chanteuse qui s’est donné la mort en 1987, commémore cette icone de la pop et de la culture gay. Autre particularité, la tombe de l’interprète de Bambino, qui habitait non loin du cimetière, rue d’Orchampt, est toujours fleurie. Cette nécropole de 11 hectares ouverte en 1825 occupe l’emplacement d’anciennes carrières à plâtre, qui firent office de fosse commune pendant la Révolution. Aujourd'hui, le cimetière compte plus de 20 000 concessions et 500 personnes environ y sont inhumées chaque année.

Moulin Rouge
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Au cours de ses plus de 120 ans d’existence, le Moulin Rouge a vu des stars du showbiz, artistes de music-hall, acteurs et têtes couronnées passer ses portes. Les posters de Toulouse-Lautrec et les lampadaires lui confèrent un style kitsch qui a indéniablement contribué à sa popularité auprès des touristes. Le Moulin Rouge est également un lieu emblématique pour les Parisiens, plus habitués à la scène de la Machine qu'aux fastes de ce temple du cabaret. Vous pouvez actuellement y voir soixante artistes sur scène vêtus de plumes et de paillettes, pendant les deux heures de chorégraphies sophistiquées du spectacle Féerie. Deux menus de haute volée, imaginés par les chefs de la célèbre Maison Dalloyau, sont proposés pour accompagner agréablement le spectacle : le Toulouse-Lautrec et le Belle Epoque. Sans oublier le menu des fêtes, entre mi-décembre et début janvier, et celui du réveillon du nouvel an. Saumon, dorade, veau poêlé, foie gras, bar, homard, opéra, guimauve, allègrement arrosés de la boisson reine du Moulin Rouge : le champagne. De quoi passer un moment très chic et frenchie dans un cadre exceptionnel.

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