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Pour qui ? Les amateurs de mezze, ceux qui ne peuvent plus blairer le croissant beurre au petit-déj ou les nostalgiques de leurs vacances à Tel Aviv
Le plat culte ? Une chakchouka, un café crème et zou !
Les hommages à la cuisine maternelle sont décidément à la mode dans les restos parigots : après Yemma ("maman" en arabe) voici donc Ima, "maman" en hébreu. On se sent tout de suite bien dans cette cantine méditerranéenne. Espace ensoleillé, grande table commune en bois, murs en pierre ocre et recouverts de très belles mosaïques, cuisine ouverte d’où débordent fruits et légumes et irrésistibles odeurs de gâteaux qui sortent du four.
On peut venir squatter ici dès 10h pour le brunch servi chaque matin, avec chakchouka, granola ou pancake à la ricotta (7 à 10,50 €), en commandant le bon café filtre de la brûlerie anglaise Has Bean et des plats qui sentent aussi bon que le bord de mer de Jaffa. Comme ce cilbir : œufs pochés, labneh aux herbes, pesto de menthe et beurre pimenté. A croquer aussi ? Quelques gâteaux bien dodus (et parfois végans) préparés par la cheffe, comme ce matin-là un muffin à la farine de riz aux framboises surmontés d’une crème aérienne. A midi : tout le canal se presse déjà pour déguster les salades maison (boulgour, kale, radis noir et rose, graine de courge, vinaigrette, menthe, amande) qui changent tous les jours. En partant, on remarque les quelques bouquins d’Ottolenghi, le roi israélien de la cuisine méditerranéenne, dont les restos cartonnent à Londres. On souhaite bien le même destin à Ima !