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Pour qui ? Ceux qui en ont marre de la bistronomie et veulent juste du bistrot.
Le plat culte ? Le croque-monsieur de Didier, un croque sans pain
Frites surgelées, steak tartare immonde et mayonnaise sans œuf, le bistrot parigot a la vie dure. Heureusement, certains restaurateurs comme Pierre au Café de Mars font de la résistance. Une déco bleu blanc rouge, un carrelage d’époque, un menu présenté sur une ardoise et des carafes Suze… On ferait bien de ce resto notre nouveau rade. Nous ne sommes pas les seuls ! A l’heure du coup de feu, les habitués défilent, ça claque la bise au patron à tout-va. Une mousse légère de la brasserie belge Brussels Beer Project (7 €) dans une main et un croque-monsieur (9 €) dans l’autre, ça commence bien. Pas de pain dans le croque-monsieur de Didier mais une belle tranche de céleri. Avec le jambon et la béchamel, ça file doux et puis on garde de l’appétit pour la suite. Place à la pêche du jour (18 €), un beau filet de cabillaud teinté d’une petite touche d’anis, un dahl de lentilles et quelques feuilles d’épinards voilà une cuisine de marché parfaitement exécutée. Pour accompagner notre expresso signé Coutume Café, on plante notre cuillère dans une tartelette aux noix et caramel au beurre salé, irrésistible… Reste plus qu’à bannir le dessert aux prunes d’Espagne au mois de mars et on revient vite un samedi midi pour le saturday jazz lunch.