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© Buffet / Thomas Pirel
© Buffet / Thomas Pirel

Les meilleurs bistrots de Paris

Une cuisine ménagère franchouillarde, un cadre sans chichis, de bons pifs, des prix réglo... Vive le bistrot parigot !

Tina Meyer
Écrit par
Tina Meyer
et
La Rédaction
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Chez Time Out, on défend le bistrot depuis le début ! Faut dire que son Histoire est intrinsèquement liée à celle de Paris. Et ça, Anne Hidalgo aussi l'a bien compris, en soutenant la candidature des bistrots parisiens au patrimoine mondial de l’Humanité. A l'heure où tout ou presque se voit qualifié de "bistronomique", ça fait parfois du bien de revenir aux fondamentaux.

A commencer par la définition même du bon vieux bistrot (ou bistro). Le mot apparaît à la fin du XIXe siècle, pour désigner au départ un simple débit de boisson populaire, qui parfois offre la possibilité aux clients de manger à la fortune du pot (blanquette réchauffée de la veille, omelette..). On parle aussi d' « assommoir » : un lieu où l'on vient noyer la misère, à coups de mauvaise prune ou d'absinthe (coucou Zola). Ce sont les Auvergnats immigrés à Paris (les fameux « bougnats ») qui vont redorer l'image du bistrot, transformant peu à peu ce dernier en vraie cantoche, en mettant à la carte charcutailles régionales et vins de petits producteurs

Alors que peut-on retrouver dans les bistrots parisiens sauce XXIe siècle ? Une cuisine franchouillarde à l'ardoise, un cadre sans chichis, de bons pifs, et des prix sages (ce qui excluerait presque le trop bourgeois La Poule au Pot, repris par Jean-François Piège, et michelinisé d'une étoile la même année). Mais aussi et surtout (car le décor ne fait pas tout) : une popote ménagère spontanée, sans esbroufe. Tout l'opposé de la popote des étoilés, millimétrée au cordeau. On cause ici œuf mayo, tête de veau sauce gribiche, terrine paysanne, blanquette... Troquets tradi restés dans leur jus, ou gentiment dépoussiérés, voici notre sacro-sainte liste, notre Manifeste du bistrot !

Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !

Les 33 bistrots parisiens incontournables :

Les Arlots
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • SoPi (South Pigalle)
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Au fond, un mur de quilles tendance vins vivants/biodynamie "mais pas que". Une poignée de tables en bois patiné. Et, derrière l'immense comptoir de l'entrée, Tristan, homme-bouteille providentiel, toujours de bon conseil pour savoir quoi glouglouter avec une joue de bœuf confite. 
Plat culte ? La saucisse-purée maison

Le Cadoret
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • 19e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Un rade de quartier joliment retapé par Léa, la cheffe en cuisine. Son frangin, Louis, au franc-parler parigot, assure quant à lui le service et la boisson. Sa carte de vins nature et de bières, à déguster au verre ou à la bouteille, est un petit bijou, dans lequel piocher quelques raretés comme ce Bat nat teuton si glouglou, pétillant naturel signé Michael Volker (2NaturKinder). 
Plat culte ? La carte change chaque jour, allez-y les yeux fermés sur la terrine 

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  • Restaurants
  • Français
  • 18e arrondissement
  • prix 2 sur 4

Quelle vibe ? Du Chateaubriand, où il a secondé sept longues années Iñaki Aizpitarte, Paul Boudier a ramené Albert Touton. Ensemble, dans ce coin de Jules Joff' bien connu des bistronomes (L’EsquisseAu Bon CoinÔ Divins et Sanguine, à quatre minutes à patte…) les deux compères ont repris ce qui fut jadis un vieux bistrot un peu pérave. 
Plat culte ? Un bête de bœuf, saignant, grillé au poivre vert, topé de sauge fraîche et petits artichauts sauvages (ultragoûtus), reposant sur un lit d’épinards (23 €)

Le Baratin
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Belleville
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Perché en haut de la colline de Belleville, c’est la cantoche des fines gueules : Pierre Hermé, Iñaki Aizpitarte, Bertrand Grébaut… A l’origine de cet exploit, un binôme complémentaire à la Bonnie and Clyde. A la cave, l’un des pionniers du vin naturel, le patron Philippe Pinoteau aka Pinuche, qui dresse une carte pleine de caractère, à son image. Aux casseroles, Raquel Carena qui régale chaque jour, abats en tête, les habitués avec une cuisine d’une sincérité aussi déroutante que réconfortante. Mais attention au taumier lunatique, qui peut fait virer le gueuleton au mélodrame !
Plat culte ? La pomme de cœur de ris de veau braisée au citron. 

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Mieux
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Pour qui vit (ou turbine) dans ce coin de Saint-Lazare, même constat : rien de bien probant à se mettre sous la dent à la pause déj' ou le soir venu. Mais hourrah ! Lancé par un trio malin et même pas trentenaire, ce nouveau venu fait péter tous les mélioratifs. 
Plat culte ? La terrine de cochon et foie de volaille

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Charonne
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Marre des blanquettes bouillies, des sauces insipides et des desserts bâclés ? Le Bistrot Paul Bert est l’adresse qu’il vous faut. Le vaisseau mère du serial restaurateur Bertrand Auboyneau, qui a colonisé la rue (L’Ecailleur du Bistrot, Le 6 Paul Bert, La Cave du Paul Bert), ne plaisante pas avec les grands classiques. L’assiette retrouve le sens du produit, s’inspirant non pas de la cuisine de jadis, mais de celle sur laquelle le temps n’a pas de prise, la bonne donc. Le tout dans un décor de vieux bistrot : bois, zinc, faïence, miroirs piqués et affiches rétro. 
Plat culte ? Le filet de bœuf au poivre de Sarawak ou le Paris-Brest. 

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Les Pantins
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Paris et sa banlieue
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Cap sur Pantin, la ville où niche le cool ! Un zinc rutilant à l'élégance 50’s et aux banquettes bleu canard. Cuisine bistrotière high level à prix plus que raisonnables, mijotée par deux pointures : Walid Sahed (ex-Bristol), et Antonin Mandel (Shangri-La, Ze Kitchen Galerie). 
Nature et personnelle, la carte des vins de Guillaume Maugain, un ancien du Verre Volé, tape dans le mille.
Plat culte ? La tête de veau gribiche, d'anthologie !

Café du Coin
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Des chaises de bistrot en bois, une ambiance détendue et une cuisine de saison parfaitement exécutée, il ne nous en fallait pas plus pour que ce restaurant devienne notre nouveau QG. Pas d’esbrouffe, pas de frime, on vient ici pour bien manger et bien boire. 
Plat culte ? Les pizzettes au fromage coulant dont la garniture change régulièrement. 

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Le Bougainville
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • 2e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Christian Maurel a gardé dans son jus le bouclard hérité de sa mère Raymonde. Un bistrot des années 1950 intouché, avec tables et bar en formica, néons, carrelage cassons d’époque et affiche pre-loi Evin ("Brune Sport, la bière qui rend fort"). Avec ça, abritée dans la Galerie Vivienne, un amour de terrasse parisienne.
Plat culte ? La pintade de ferme rôtie, flanquée de sa purée maison (19 €) 

Le Mermoz
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • La Madeleine
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Belle idée de s’éloigner de l’Est parisien complètement saturé en bistrots de quartier pour s’installer dans un coin pas franchement excitant passé les douze coups de midi. Aux manettes de ce lieu pas surfait, on retrouve Manon Fleury, jeune cheffe au CV bien charpenté (L’Astrance, Semilla), secondée par Johann Barichasse (Yard, Mokonuts). 
Plat culte ?  Cap sur l’océan avec cette poêlée de coques agrémentée d’une sauce vierge puissamment citronnée qui s’acoquine drôlement bien de petits morceaux de citron confit, de feuilles de coriandre fraîche et de kasha

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L'Orillon Bar
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Folie-Méricourt
  • prix 1 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? C'est un petit bar planqué derrière le boulevard de Belleville, qui le midi, mute en cantine toute dévouée à ses habitués : petits plats qui changent TOUS LES JOURS, menu complet à 17 €, portions généreuses et saveurs soignées. Avec ça, des bières classiques et abordables (2,50 € le demi), une jolie sélection de vins (à partir de 2,20 € le verre)... On oublie quelque chose ? Ah oui, en plus, ils sont sympas. 
Plat culte ? Le tartare de veau aux légumes rôtis

Les Marches
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Chaillot
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? « Une halte chez un routier c’est l’assurance d’un bon repas peu coûteux ! », « Cuisine soignée tout au beurre », « La maison est ouverte tous les jours ». Non, vous ne venez pas de garer votre 33 tonnes au bord de la nationale 7, et de franchir les portes du « Rognon Flambé », resto routier de père en fils depuis 1972.  Vous êtes dans le 16e, juste derrière le musée d’Art moderne et le Palais de Tokyo, dans l'un des trois restos certifiés « relais routier » que compte la ville de Paris. 
Plat culte ? Les œufs mayo ou la tête de veau 

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Le Villaret
  • Restaurants
  • Français
  • Saint-Ambroise
  • prix 3 sur 4

Quelle vibe ? Le repaire en bois blond, pierres apparentes et comptoir Nectoux du super chef Olivier Gaslain propose une carte restreinte et canaille. Et un épatant menu unique (28 € en semaine au déj), faisant la part belle au produit, carné et ultra-sourcé : rouget breton, veau et agneau de Lozère, poulet fermier de la Sarthe... Miam !
Plat culte ? Le fromage de tête maison-rémoulade de céleri, le ris de veau pané au pain d'épices, la collection de gibiers automne-hiver, le plateau de fromages en plat de résistance (24 €)

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Les Halles
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Chez La Vieille, c’était chez Adrienne, une cuisinière qui tenait droit sa baraque, un peu à l’image des mères lyonnaises. Les célébrités des années 1980 venaient s’attabler dans son bistrot pour déguster ses plats bonne franquette. Après le passage oubliable d’Ichiei Taguma, c’est maintenant Daniel Rose, chef américain à la tête du Spring et la Bourse et la Vie, qui s’est installé ici pour rendre hommage aux plats culte de la cheffe. Et il y a une vraie sincérité dans la démarche de Daniel Rose. Avec ça une "atmosphère, atmosphère" digne d'un film de Marcel Carné.
Plat culte ? La blanquette.

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Ménilmontant
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Ménilmontant, mais oui Madame ! L'équipe du restaurant Les Canailles Pigalle (ouvert en 2012) remet le couvert avec un deuxième opus, cette fois du côté des faubourgs popu, à deux pas du Père Lachaise. Au menu, mêmes bons p'tits plats canailles et décorum tout droit sorti d'un film de Claude Autant-Lara. Avec Trenet et Maurice Chevalier au mur, carrelage en mosaïque azurée au sol, bar bien briqué...
Plat culte ? Le carpaccio de langue de bœuf, sauce gribiche (9 €) 

Au Passage
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Saint-Ambroise
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Ça tient à plein de petits détails, un lieu : Zappa fredonnant "She said she was a Magic Mama", de bons vieux couteaux Opinel qui coupent, un accueil tatoué et chaleureux… Et surtout, depuis l’arrivée du jeune Texan Dave Harrison, épaulé par le Suédois Mans Engberg : un gang bang d’abats des plus réjouissants.
Plat culte ? Une fondissime langue d'agneau, crème d'anguille fumée et câpres 

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Le Garde-Temps
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? François Hollande, venu incognito (ou presque !) le 16 novembre 2017 a adoré. Nous aussi. Murs en briques et pierres apparentes, belles banquettes… Aux fourneaux, une toque d'origine camerounaise, Pierre Siewe, ex-Guy Savoy à Londres, et Camdeborde à Paris, (re)tape dans les classiques du répertoire français, souvent métissés, toujours très à-propos.
Plat culte ? Le ris de veau rôti au beurre salé. Ou cet exotique chou-fleur, bulots, harengs, chorizo-ananas et champignons. 

La Poudrière
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Paris et sa banlieue
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Ce spot-là, autant vous dire qu’il fallait le trouver. Loin des quartiers d’affaires, c’est dans l’éco-quartier d’Issy-les-Moulineaux, en pleine pampa de jardins partagés et d’immeubles futuristes, que La Poudrière joue les francs-tireurs, planquée sous les voûtes de l’ancien fort. Chaises Baumann années 50, tables de campagne, babyfoot, grand comptoir en marbre blanc… Potager de 150 m2 sur le toit, terrasse ensoleillée, bataillon de vins bio ou naturels et escadrille de petits producteurs comme fournisseurs... Et dans l’assiette ça fait BOUM ! 
Plat culte ? Ce gargantuesque onglet de bœuf Angus, pommes grenaille, sauce au poivre.  

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Les Affranchis
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Enrico Bertazzi et Keenan Ballois ont récupéré ce resto à SoPi. Fidèles à l’esprit de tradition revisitée, le nouveau duo apporte la précision et la bonne humeur qu’il manquait. Après avoir fait leurs classes dans de grands établissements – à l’Arpège et au Bristol pour Keenan, chez Robuchon et Pacaud pour Enrico –, les deux pointures composent et s’amusent dans ce petit établissement au gros potentiel. 
Plat culte ? La cassolette de joue de veau – une cuisson à fondre de plaisir – accompagnée d’une purée de pommes de terre qui tombe à pic. 

Le Jourdain
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Belleville
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Un bête de bistrot à terrasse, dans une rue qui monte tout schuss puis descend aussi sec, comme souvent à Ménilmontant. Au déj' en semaine, menu low-cost (16 € et 19 €). Le samedi midi, c’est à l’ardoise : grosses pièces à partager, carrelet, poulet fermier... Et le soir ? Tapasseries à gogo, de 5 à 14 € ! Antoine Houdré, affable doué en tire-bouchon (ex-Esquisse et Il Brigante) sert du nature peinture de première bourre. 
Plat culte ? Argh, ce pigeon sauvage... A choper quand il vole à l'ardoise !

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A la Vierge de La Réunion
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • 20e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Comme aurait pu dire Aimé Jacquet, que "du bon et du peu cher"... C'est en tout cas la philosophie virginale de leur troquet, restituée avec habileté après passage dans le moule de la petite galaxie des Pères Pop' et de quelques pépites gastros plus pointues. Bien vu, en filiation du précédent proprio, cinglé de vins : un mur de crus libertaires (une centaine !), où le braucol gaillacois de Plageoles fait la bise au gamay du jura de Terral. Place au déj pour le menu entrée/plat/dessert à 20 balles, qui ne contente pas de produits à la ramasse.
Plat culte ? La tête de veau panée sauce ravigote et les spaghetti alla chittara et bouillon 

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • 7e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? La quête de la perfection ? Christian Constant en a fait son dada. Pendant longtemps, le gaillard a couru après les étoiles Michelin, avant de se consacrer à une cuisine plus simple. Mais pas moins réussie. Preuve en est, ce bon vieux rade réunit tous les bons ingrédients du troquet, du décor vintage au menu, qui ressemble parfois au vade-mecum culinaire de notre grand-mère. 
Plat culte ? Les gargantuesques profiteroles

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Gare du Nord
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Ce bistrot tenu par Thierry Breton, le patron de Chez Michel à côté, sert une cuisine traditionnelle et réconfortante tous les jours de la semaine. Si vous êtes affamés, tant mieux. Ici, on comble les petits et les grands creux. Le décor dessine d’emblée une atmosphère chaleureuse et conviviale et la terrasse abritée, qui donne sur une place tranquille, permet de manger à l’air et au calme. Les produits sont bons, cuisinés avec soin et générosité. 
Plat culte ? Les huîtres !

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Gastronomique
  • 7e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Ah on l’aimait ce Pirouette aux Halles (quartier quelque peu oublié de la gastronomie parisienne) où le chef Tomy Gousset concoctait une bonne popote bistronomique ! C’est désormais dans l’un peu moins populaire (doux euphémisme) quartier des Invalides qu’il faudra se déplacer (et moyennant un peu plus d’argent) pour goûter la cuisine du chef. Cuisine fine, précise et gourmande !
Plat culte ? Le canard façon Apicius. 

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Plaisance
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Ce bistrot, à l’angle d’une rue un peu perdue dans le 14e (à quelques pas du célèbre boucher Hugo Desnoyer), ressemble à celui qu’on aimerait tous avoir en bas de chez soi. La salle n’a rien de spécial (murs en crépi blanc et banquettes vertes), mais aux fourneaux, le jeune Mathieu Nadjar, l’ex-second de L’Ami Jean, dépote.
Plat culte ? Une tranche de langue de bœuf, caramélisée et servie avec une grecque de légumes croquants. De quoi balayer vos idées reçues sur cet abat !

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • SoPi (South Pigalle)
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Des trois adresses pigalliennes de l'équipe (Belle Maison et Pantruche) c'est la plus aboutie. Un décor lumineux, assez largement inspiré de l’esprit bistrot mais teinté des attributs de l’époque : large cuisine ouverte (il faut déjeuner au bar !), bois blonds, suspensions, grand bar de marbre blanc et couleur verte en fil conducteur.
Plat culte ? Les huîtres Roumégous flashées vapeur, bouillon de laitue... comme une gigantesque claque iodée !

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Bastille
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Banquettes bordeaux, murs blancs, quinqua bedonnants... Tout sauf tendance, mais ô combien génial. Parfois, ça fait du bien d'envoyer valser les ampoules suspendues, les assiettes chiches, et de revenir aux fondamentaux. Un rêve de bistrot, qui doit beaucoup au chef, Christophe Philippe. Lequel n'a pas son pareil pour vous mijoter pendant trente (!) heures une tendrissime joue de veau, mœlleuse à souhait (même pas besoin de couteau : elle se découpe à la fourchette). Ou une langue de veau sublime, très finement tranchée, flanquée de sa mayo maison (12 €).  
Plat culte ? Des tripes ravigotantes aux olives, avec copieuse purée maison 

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Charonne
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Ouvert fin 2012, le 6 Paul Bert est le petit dernier du serial restaurateur Bertrand Auboyneau. Un bouclard qui se veut différent de ses aînés, en proposant une cuisine plus raffinée et moins grasse. Majestueux comptoir en zinc, tables en formica, lampes originales faites de fourchettes et bouteilles de vin... Tout est fait pour nous mettre en appétit : dès l’entrée un comptoir-épicerie nous nargue avec ses beaux fromages et toutes sortes de pièces de jambon.
Plat culte ? Des Saint-Jacques rôties, au persil tubéreux et citron, ou encore cette petite caille accompagnée d’une purée de betterave et un bouquet de carottes vinaigrées. 

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • 2e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Anciennement La Bourse OU la Vie, authentique bistrot parisien et gouailleur, ce resto de poche s’est mué, sous la baguette de Daniel Rose (chef américain du Spring) et de son second Harry Jonhson, en une chic et confortable table française. Les deux hommes créent du lien, avec brio, entre une cuisine traditionnelle bourgeoise et des recettes plus modernes, très enlevées. Pas de menu, mais une carte courte, qui joue sur les deux tableaux donc. 
Plat culte ? Ce steak au poivre déglacé à l’armagnac, accompagné de frites (parfaites) et d’une salade vinaigrette aux anchois qui balance. 

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • 1er arrondissement
  • prix 1 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Bistrot authentique au milieu d'un quartier guindé, le Petit Vendôme sert un des meilleurs sandwichs de Paris. Lumière néon, menu manuscrit sur des ardoises perchées au-dessus du zinc et jambonneaux suspendus : vintage à mort ! Derrière le bar, la gouaille et la bonne humeur sont de mise. Le délicat fumet des produits du terroir creuse définitivement l’appétit.
Plat culte ? Enveloppé dans une baguette à la fois croustillante et légèrement briochée signée Julien (meilleure baguette de Paris 1995), le jambon à l’os (de Bretagne) est tendre et parfumé, le beurre onctueux et piqué au sel. 

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Le Comptoir du Relais
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Brasserie
  • Odéon
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Cuisine de brasserie tous les midis et menu unique en cinq plats à 60 € le soir, orchestré par Yves Camdeborde. Voilà plusieurs années maintenant que le désormais très médiatique chef est aux commandes de l'hôtel Le Relais Saint-Germain. Dans la salle à manger art déco, modestement baptisée Le Comptoir du Relais, il sert une cuisine de brasserie tous les jours de midi à 18 heures et les soirs de week-end. 
Plat culte ? La selle d'agneau roulée

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Epinettes
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? “Plutôt le vin d’ici que l’au-delà” dit la carte des pifs, nature et bien inspirée. Déco épurée, avec chaises et tables 60's... Avant de muter en serial restaurateur, Redha Zaïm a été vendeur de fringues, transporteur, et même producteur de films. Avec son frangin Naoufel, l'insatiable épicurien a monté puis fermé un regretté bouclard aux Buttes-Chaumont, lancé trois boutiques à Belleville (un resto-épicerie, un primeur, une poissonnerie)... A chaque fois sous le même nom : Ô Divin -pratique pour s'y retrouver !
Plat culte ? L’épaule d’agneau de lait confite aux légumes de saison (40 € pour deux) 

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Chez L'Ami Jean
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • 7e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Quelle vibe ? Le bistrot boisé de papa Jégo ! Lequel n'a pas son pareil pour vous tortorer le naf-naf, du grouin jusqu'au jambon ! Des cochons bien élevés, du Pays basque et de la Bretagne. Bon plan ? Les menus midi (35-55 €). 
Plat culte ? Un dessert : le riz au lait

Et aussi...

  • Restaurants

On est toujours à la recherche d'un super resto. Une jolie cantine pour se régaler avec cet ami veggie, un burger d’anthologie, une table particulière pour un événement tout aussi particulier. Alors, pour ne pas se planter (au risque de transformer un bon moment en fiasco total), voici nos 100 meilleures adresses. 

  • Bars
  • Bars à vins

« Je ne comprends pas qu'on achète du vin sans l'avoir goûté au préalable. Il ne viendrait à personne l'idée d'acheter un pantalon sans l'essayer avant. Alors, Dieu me tire-bouchonne, ne refusez pas à votre bouche ce que vous accordez à vos fesses », déclarait Pierre Desproges, l'humoriste pour qui bien manger et bien boire ne relevait pas de la farce. Ecoutons-le et allons le goûter ce vin. 

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Les brasseries à Paris
  • Restaurants
  • Français

A l'origine, le terme de « brasserie » désigne le lieu où l'on brasse la bière. Donc soyons clairs : si un restaurant s'autoproclame ainsi sans proposer une bonne pression, mieux vaut se méfier. 

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