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Pour qui ? Les papilles en manque de tendresse, qui ont envie de se faire cajoler
Plat culte ? Un dément labné au zaatar, à tartiner sur un pain pita maison, ou le potimarron rôti à dipper dans une onctueuse sauce tahini… Et bien sûr, pour les becs sucrés : les meilleurs cookies de Paris !
Ce resto est l’histoire d’une rencontre improbable. Omar Koreitem est né au Liban, Moko Hirayama au Japon. Ils se sont rencontrés à New York, elle avocate, lui fonctionnaire à la Mairie de la Grosse Pomme. Coup de foudre. Réunis par la passion commune de la gastronomie, ils ont décidé d’apprendre à cuisiner, et se forment chez les plus grands : elle chez Alain Senderens et Adeline Grattard (Yam’Tcha). Lui au Greenhouse à Londres (deux étoiles Michelin), puis chez le cookstar Gordon Ramsay, avant d’enchaîner au Sergent Recruteur (Paris).
Mokonuts est leur premier resto et il est devenu notre pépite, notre table reviens-y, notre adresse chérie. Une ouverture sur la pointe des pieds en décembre 2015. Dix-huit couverts. Ardoise peu bavarde, de saison. Cuisine unique, levantine avant l’heure, voyageuse, subtile, personnelle. Le genre qui vous colle les poils sans qu’on s’y attende. Depuis, le bouche-à-oreille a fait le reste mais la fraîcheur est inchangée.
Derrière le comptoir, chacun est à sa place : entrées et plats by Omar, pâtisseries démoniaques de Moko… Une affaire rondement menée, et à prix sages (dans les 20-25 € le déjeuner, avec entrée, plat et dessert). Ce midi-là, crémeux velouté de panais et fiore sardo (fromage italien), succulente caponata d'artichauts, et divine daurade grise sauce pois chiches et câpres. Dessert ? Un cookie mariant olives noires et chocolat blanc (tuerie !)
Psst : du lundi au vendredi soir, ce resto de poche se privatise (à partir de six personnes et jusqu’à douze). Comptez 45 € par tête pour trois entrées, un plat et un dessert.