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11e arrondissement : les boutiques

La main au portefeuille dans le 11e

Écrit par
La Rédaction
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Fromagers
  • Folie-Méricourt
  • prix 2 sur 4

De la compta au comté, il n’y a qu’un parfois qu’un pis. C’est le cas de Clément Brossault, ancien contrôleur de gestion à la Société générale devenu convoyeur de frometons à la satiété conviviale. Un virage au lait cru très réussi pour le patron de cette formidable fromagerie de proximité à la devanture plus bleue que le persillé du roquefort. Dans les élégantes vitrines qui se font face, des ronds, des carrés, des cylindres, des triangles, tous si odorants, artisanaux et aguicheurs que le plus difficile est de savoir auxquels on va renoncer cette fois-ci.En ce début de printemps complètement chèvre, on se rue sur un crottin crémeux des Pyrénées (3,80 €) et un pavé plus serré des mêmes montagnes (6,50 €). En brebis, on dit oui à un crottin de toute bioté (6,50 €). Et en vache, on jette notre dévolu sur un coin de beaufort croquant (38 € le kg) puis un monumental morbier et son irrésistible liseré cendré (19,90 € le kg). Pour le sport, on adopte aussi un herve (5,50 €), cousin belge du maroilles qui ne réveille pas moins les morts que son illustre parent nordiste. En sus, on y dégote un sensass’ saucisson, des cornichons Maison Marc, quelques bouteilles pour l’apéro et des desserts lactés de qualité. Bref, le fromage, plus qu’un aliment, c’est un ami.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Décoration d'intérieur
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4

Merci mille fois à la bonne fée Marie-France Cohen (déjà créatrice à succès de Bonpoint) d’avoir eu la bienveillance de co-fonder ce coolosse (et immense) concept-store. Non seulement parce que c'est un des plus beaux de la capitale, mais encore parce qu’il obéit à une logique solidaire : une partie des bénéfices part à Madagascar, via une fondation, pour venir en aide aux femmes et aux enfants. Planqué dans un bâtiment inondé de lumière, au fond d'une cour, Merci réunit une panoplie de grands stylistes et designers, d’Isabel Marant à Stella McCartney. Les créateurs y proposent leurs collections et accessoires tout en refusant leur marge commerciale, pour la bonne cause.Pénétrez d’abord par le café littéraire, prenez-y une pause gourmande, sirotez un jus pressé, laissez flâner votre regard parmi les murs de livres, lisez-en un si vous en avez le temps. Ou bien entrez directement par la courette, qui a le mérite de planter d'entrée le décor avec son Austin Mini rouge tomate, pour accéder ensuite aux différents espaces et saynètes du hall tentaculaire. Au rez-de-chaussée, bijoux, parfums et objets déco font bon ménage. Tout au fond en entrant, laissez-vous happer par l’étendue de fringues de couturiers. Gants en cuirs chiquissimes, profusion d’accessoires, chapeaux, sacs, chaussures, robes, chemisettes et pantalons à ne plus savoir où donner de la tête. A l’étage, du mobilier branché, mariant rustique et moderne, naturel et design, comme sorti d'un shooting d'AD magazine. Un pe

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Septime La Cave
  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à vins
  • Roquette
  • prix 2 sur 4

Pour qui ? Les œnophiles distinguésBoire quoi ? Un verre de Fleur Sauvage Jouret Nous entendions du bien de cette cave depuis un moment : superbes vins, remarquable charcuterie, beau lieu, mais étrangement nous avons mis un peu de temps à nous y rendre : peur de ne pas avoir de places, crainte du trop branché. Car nous sommes ici dans l’annexe du Septime, restaurant de Bertrand Grébaut, qui fait (à raison) salle comble tous les soirs, et qui fit le buzz en accueillant Beyoncé il y a deux ans. Pas de chanteuse américaine ce soir-là mais l’actrice Géraldine Pailhas et son mari réalisateur Christopher Thompson. Certes, à La Cave, les gens sont plutôt beaux et bronzés mais l’endroit n’est pas pour autant inaccessible. On s’installe au comptoir face au tableau rétro noir où la serveuse accroche les lettres blanches qui viennent former les noms des vins et des domaines comme autant de promesses de bonheur charpenté. Cinq blancs et cinq rouges au verre (entre 4,50 et 8 €), très bien conseillés par les spécialistes derrière le bar, avec ce 100 % viognier nature (Fleur Sauvage Jouret) fruité et minéral ou cet Hanami Bobinet, cabernet franc acidulé et fruité qui n’a de japonais que le nom. A emporter ? Un beau choix de bouteilles souvent natures, à partir de 13 € (que l'on peut consommer sur place avec un droit de bouchon à 7 €). Comme dans toutes les caves où l’on boit bien, le « manger » est à la hauteur, en témoignent ces rillettes de porc maison servies sur des grosses tranches de

Marché Bastille
  • Shopping
  • Marchés et foires
  • Roquette
  • prix 2 sur 4

Le marché Bastille qui s’étend sur la place et sur une grande portion du boulevard Richard Lenoir est un vaste marché avec une multitude de stands très variés. De beaux poissons, des viandes persillées, des volailles dodues, des charcutiers et des fromagers, mais aussi des fleurs, des vêtements, des savons, de la quincaillerie… Tous les jeudis et dimanches matin, on se bouscule dans ces larges allées, traversant les étals d’olives, de pain frais, de légumes et fruits de saison, d’œufs de ferme, de vins naturels, de produits bio ou encore d’huîtres d’Oléron, directement vendus par leurs producteurs. Les prix varient d'un stand à l'autre, tout comme la qualité. Alors, prenez bien soin de les comparer avant de sortir votre porte-monnaie. Le non-alimentaire est aussi assez bien représenté : mode bon marché, pashminas, jouets en bois, bijoux et ustensiles de cuisine à prix bradés. Par temps clément, les badauds aiment y casser la croûte. Munis d’une galette bretonne ou de samossas dans une main et d’un jus de fruits pressés dans l’autre, ils s'installent sur les bancs du terre-plein central qui deviennent des spots parfaits pour la pause déjeuner, couvés par la clameur du marché. Traditionnel et éclectique, ce marché somme toute classique n’en demeure pas moins fort agréable et bien achalandé.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Folie-Méricourt
  • prix 1 sur 4

Pour qui ? Ceux qui rêvaient de voir débarquer à Paris l'esprit popolare du sud de l'Italie Plat culte ? Des gnudi à la ricotta de bufflone, parfumés à l’orange. Avec tomates rouges séchées au soleil (Piennolo Vésuve D.O.P !) et tuile de parmesan (9 €). Depuis septembre dernier, une sympathique squadra emmenée par une cheffe toscane et un sommelier napolitain s'est coulée sans faire de bruit dans cette ex-cave à manger, mutée en vrai resto. Décor nature peinture — murs vert pomme, vaisselle dépareillée et mobilier récup’ — et prix ramassés, comme la carte : deux entrées, deux plats, deux desserts, basta cosi. Ce soir, toute l’Italie de Paris est là. Entre deux coupures d'électricité, ça rigole sans se laisser abattre, et Valerio Corvino nous déniche LA boutanche. Un chardonnay comme rarement bu : Le Grangeon Mano 2015 (24 €), petit domaine créé par Luc Bauer, en Bugey. Fruité, sans l’habituel gras… Divin sur notre printanier lieu jaune aux endives grillées et citron confit (14 €).  Alessandra Olivi emprunte à la Botte comme à l'Hexagone, et ne travaille qu'avec de la came de très haute qualité (bio ou assimilé, petits producteurs...) On pourrait aussi chanter ses merveilles de gnudi ("tout nus" en dialecte toscan), sortes de boulettes de farce à la ricotta de bufflone… Parfumées à l’orange, avec tomates rouges umamiesques, séchées au soleil (Piennolo Vésuve D.O.P !) et tuile de parmesan (9 €). Chapeau bas pour les prix, plus que tenus en laisse : tous les desserts à 5 balle

  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Musique
  • Roquette
  • prix 2 sur 4

Tout a débuté en 2004 avec une liste de vente par correspondance qui proposait une sélection de nouveautés, dans tous ces styles qui font de vous le voisin à abattre : doom, sludge, noise, rock, death et black metal… Un jour, Nicolas en a eu marre de traîner chez lui en caleçon, et après avoir réuni un peu de fonds, il a ouvert sa boutique de disques fin 2010. Quand on lui demande si ce n’est pas un peu risqué dans le contexte économique actuel, il répond qu’il n’a jamais connu l’âge d’or du disque et qu’il savait très bien qu’il commencerait « les deux pieds dans la merde ». Le spot a plutôt belle allure : environ 25 mètres carrés consacrés au metal et à ses dérivés, entre classiques du genre (un peu) et nouveautés (beaucoup), avec des prix entre 15 et 30 €. Côté blazes, les labels Relapse et Southern Lord sont bien représentés, et les groupes Ulver, Sleep et Deafheaven sont parmi les têtes d’affiche les plus recherchées. Les vinyles côtoient pacifiquement les CD, et les moins fortunés trouveront leur bonheur dans les quelques occasions et 45 tours. En plus du magasin et de la VPC, Music Fear Satan avait lancé un label, aujourd’hui à l’arrêt, comptant près d’une soixantaine de sorties, dont les remarqués Jessica93, Year Of No Light ou Le Réveil des Tropiques.

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Musique
  • Roquette

Bienvenue dans la « technocratie ». Non, pas celle de Bruxelles et des hauts fonctionnaires en costard mais celle des « boum boum » à 130 BPM et plus. Normal, nous sommes chez Techno Import, le QG parisien des aficionados de boucles électroniques.  Celles et ceux qui ont déjà foulé son sol à damier savent de quoi on parle : les rangées de disques qui se succèdent, le néon rouge en moulure, le matos pour faire et écouter du son, les clients qui s’improvisent DJ au comptoir, les platines alignées comme des quilles et les stickers en pagaille sur les murs… En bref, c’est LE shop techno où l’on se sent (depuis 1993 !) comme à la maison. Mais sans maman qui tape au mur. Le maître des lieux, c’est Mazen, figure incontournable du milieu, qui dit « avoir environ 10 000 vinyles en magasin, et peut-être 100 000 en stock ». Tous les genres (tek, house, disco house, funk, psytrance, hardcore, hardstyle…) sont représentés avec malice et bon goût, en neuf ou en occase (environ 3-4 €). Après avoir passé quelques heures à digger, on repart forcément avec plusieurs vinyles sous le coude. On croit raver !

  • Shopping
  • Librairies
  • 11e arrondissement
  • prix 2 sur 4

Perversion, libertinage, audace, sont autant de mots coquins sur lesquels vous risquez de tomber en vous hasardant dans les rayonnages de La Musardine. La librairie érotique de Paris ose tout, avec frivolité et sans état d’âme. Si ‘Fifty Shades of Grey’ a récemment mis en lumière un genre littéraire jusqu’alors jugé tabou ou ringard (Barbara Cartland en tête), La Musardine sévit elle depuis 1996 dans l’univers de l’érotisme épanoui. Rien que les titres du top des ventes suffisent à dérider, si ce n’est à mettre d’humeur grivoise : ‘La Femme du notaire’, ‘Le Renifleur’, ‘Isabelle, la dodue’, ‘Chantages, tome 2’... Leur sélection pourrait bien être à elle seule responsable de la fonte des glaciers. BD, livres, DVD, photographies... L’enseigne sensuelle, pas très fidèle en matière de supports, organise à l’envi dédicaces, projections et autres soirées thématiques ouvrant la possibilité à des rencontres autour d’un buffet, et qui sait ? Peut-être bien plus si affinités...

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Galerie Arts Factory / Bastille
  • 5 sur 5 étoiles
  • Art
  • Galeries d'art contemporain
  • Roquette
  • prix 0 sur 4

Galerie nomade fondée en 1996 par Effi Mild et Laurent Zorzin, aux abords de la Halle Saint-Pierre, Arts Factory a définitivement posé ses valises rue de Charonne au mois d'avril 2014. Dans les 200m2 de ce loft atypique habritant autrefois l'ancienne Galerie Lavignes-Bastille -lieu historique de la vie culturelle de l'est parisien où Andy Warhol présenta, en 1986, une exposition spécialement conçue pour cette galerie française- la scène graphique internationale a tout loisir de s'exposer sur quatre vastes étages. En 20 ans d'existence, Arts Factory a d'ailleurs présenté plus de 200 rétrospectives, de Pierre La Police, Blanquet, Atak et plus récemment Henning Wagenberth. Des artistes que l'on retrouve également dans la foisonnante librairie qui occupe tout le rez-de-chaussée. On y trouve les ouvrages d'une jolie clique de dessinateurs et éditeurs de BD indépendante ainsi que des pochettes de vinyles rares. Comme des enfants dans un magasin de bonbons, les amateurs d'art graphique en tout genre (et surtout s'il sort des clous) furèteront donc avec avidité parmi les lithographies et autres étagères sur lesquelles s'offrent les précieuses éditions Cambourakis, Cornélius, Requins Marteaux ou encore Frémok. A la recherche d'un cadeau ou simplement d'un plaisir égoïste (parce qu'on est jamais mieux satisfait que par soi-même !). A noter que la grande particularité de la galerie Arts Factory réside dans son mur blanc au premier, avec lequel on tombe nez-à-nez dès l'entrée, qui accuei

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  • Fripes et vintage
  • Roquette
  • prix 2 sur 4

Parce qu’il n’y a jamais trop de fripes stylées dans nos armoires, voici une énième adresse vintage à noter précieusement dans nos calepins : installée depuis une grosse dizaine d’années rue de la Roquette, à deux pas la fourmillante place de la Bastille, Adöm figure aujourd’hui au panthéon des boutiques rétro à ne pas manquer. La bonne nouvelle c’est qu’il ne faut pas s’attendre à tout retourner pour trouver LE sésame. Ici tout est parfaitement trié, rangé et agencé comme dans une boutique « classique ». En quelques mots, de la fripe oui, mais bien organisée : les tricots avec les tricots, les sweats avec les sweats et jeans avec les jeans, bref vous avez compris le principe. Dans le domaine du jean, la particularité d’Adöm est d’ailleurs de proposer un large éventail de coupes, du bootcut au slim en passant par le patte d’eph. Il y en a donc pour tous les goûts, toutes les tailles et toutes les formes.  Fièvre vintage à petits prix De toute façon, difficile de ne pas trouver son compte quand Rebecca, la patronne des lieux, veille sur vos sessions shopping. C’est elle qui, en compagnie de son frère Mickaël, sélectionne avec soin les pièces qui trouveront preneur auprès des amateurs du « old-school ». Depuis l’implantation du magasin, le duo a su aiguiser son sens du (ou plutôt des) style(s) de façon à exposer dans leurs rayons les meilleurs éléments sortis tout droit du passé - le tout à un prix très raisonnable. Comptez entre 25 et 35 € pour un jean Levi’s, 30 € pour une ju

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