Les Années Scooter
© EP / Time Out Paris

11e arrondissement : les boutiques

La main au portefeuille dans le 11e

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  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Merci mille fois à la bonne fée Marie-France Cohen (déjà créatrice à succès de Bonpoint) d’avoir eu la bienveillance de co-fonder ce coolosse (et immense) concept-store. Non seulement parce que c'est un des plus beaux de la capitale, mais encore parce qu’il obéit à une logique solidaire : une partie des bénéfices part à Madagascar, via une fondation, pour venir en aide aux femmes et aux enfants. Planqué dans un bâtiment inondé de lumière, au fond d'une cour, Merci réunit une panoplie de grands stylistes et designers, d’Isabel Marant à Stella McCartney. Les créateurs y proposent leurs collections et accessoires tout en refusant leur marge commerciale, pour la bonne cause.Pénétrez d’abord par le café littéraire, prenez-y une pause gourmande, sirotez un jus pressé, laissez flâner votre regard parmi les murs de livres, lisez-en un si vous en avez le temps. Ou bien entrez directement par la courette, qui a le mérite de planter d'entrée le décor avec son Austin Mini rouge tomate, pour accéder ensuite aux différents espaces et saynètes du hall tentaculaire. Au rez-de-chaussée, bijoux, parfums et objets déco font bon ménage. Tout au fond en entrant, laissez-vous happer par l’étendue de fringues de couturiers. Gants en cuirs chiquissimes, profusion d’accessoires, chapeaux, sacs, chaussures, robes, chemisettes et pantalons à ne plus savoir où donner de la tête. A l’étage, du mobilier branché, mariant rustique et moderne, naturel et design, comme sorti d'un shooting d'AD magazine. Un pe

  • Bars à vins
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Septime La Cave
Septime La Cave

Pour qui ? Les œnophiles distinguésBoire quoi ? Un verre de Fleur Sauvage Jouret Nous entendions du bien de cette cave depuis un moment : superbes vins, remarquable charcuterie, beau lieu, mais étrangement nous avons mis un peu de temps à nous y rendre : peur de ne pas avoir de places, crainte du trop branché. Car nous sommes ici dans l’annexe du Septime, restaurant de Bertrand Grébaut, qui fait (à raison) salle comble tous les soirs, et qui fit le buzz en accueillant Beyoncé il y a deux ans. Pas de chanteuse américaine ce soir-là mais l’actrice Géraldine Pailhas et son mari réalisateur Christopher Thompson. Certes, à La Cave, les gens sont plutôt beaux et bronzés mais l’endroit n’est pas pour autant inaccessible. On s’installe au comptoir face au tableau rétro noir où la serveuse accroche les lettres blanches qui viennent former les noms des vins et des domaines comme autant de promesses de bonheur charpenté. Cinq blancs et cinq rouges au verre (entre 4,50 et 8 €), très bien conseillés par les spécialistes derrière le bar, avec ce 100 % viognier nature (Fleur Sauvage Jouret) fruité et minéral ou cet Hanami Bobinet, cabernet franc acidulé et fruité qui n’a de japonais que le nom. A emporter ? Un beau choix de bouteilles souvent natures, à partir de 13 € (que l'on peut consommer sur place avec un droit de bouchon à 7 €). Comme dans toutes les caves où l’on boit bien, le « manger » est à la hauteur, en témoignent ces rillettes de porc maison servies sur des grosses tranches de

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  • Marchés et foires
  • Roquette
  • prix 2 sur 4

Ici, on s’envoie des huitres au petit déj (en saison), sans la vue sur la mer mais sur la colonne de Juillet et son âme révolutionnaire. Pour prendre la Bastille, armez-vous d’un gros panier et d’une belle fourche(tte) : c’est dimanche (ou jeudi) que les poulets de la rôtisserie commencent à vous conter fleurette. Si vous voulez vous ouvrir l’appétit en cherchant le maraîcher le moins cher du marché, chopez une galette saucisse (ou un kouign-amann aux pommes) au stand de produits bretons. Ici, il y a plus de 100 marchands, et le plus dur sera de ne pas se laisser déborder… C’est pas l’homme qui prend la Bastille, c’est la Bastille qui prend l’homme. Pour découvrir notre sélection des marchés incontournables de la capitale, c'est par ici.

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  • Chocolateries et confiseries
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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La Manufacture de chocolat Alain Ducasse
La Manufacture de chocolat Alain Ducasse

Du chocolat, Alain Ducasse dit qu'il est « une matière terriblement sensuelle et envoûtante » dont les effluves acidulés vous enrobent dès que vous poussez la porte de cet atelier de fabrication. A l'écart de la vibrionnante rue de la Roquette, la Manufacture du grand manitou de la gastronomie française se tient loin des codes du luxe : un décor indus' béton-brique-acier de 320 mètres carrés en fond de cour, comme une ode à l’artisanat d’antan. Car ici, ça (ca)bosse : on torréfie des fèves sélectionnées pour leur pureté comme pour leur personnalité. Il y en a d'une douzaine de provenances, pour autant de goûts uniques : le Java indonésien fumé, le Trinité délicat et poudré, le Madagascar acidulé, le Chuao du Venezuela (la Rolls des cacaos), le porcelana du Pérou, le Vietnam à l’arôme végétal singulier… Chaque fève est travaillée selon sa typicité : plus ou moins de conchage, cuisson légère ou poussée, très peu d’ajout de beurre de cacao, moins de sucre… Un savoir-faire qui tient de l’érudition pour un résultat bluffant d’intensité, de profondeur et de longueur en bouche. Bref, du choco de choc !Parmi l’offre pléthorique de tablettes, de mendiants, de barres ou de pâtes à tartiner, on vous conseille vivement les coffrets découverte dont chaque bouchée est un petit moment de volupté : des rangées de ganaches (noir sur noir, au café, au cassis…) et de pralinés qui mettent la barre (chocolatée) très très haut (de 21 à 45 pièces, entre 31 et 64 €) !

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  • Fripes et vintage
  • Roquette
  • prix 2 sur 4

Parce qu’il n’y a jamais trop de fripes stylées dans nos armoires, voici une énième adresse vintage à noter précieusement dans nos calepins : installée depuis une grosse dizaine d’années rue de la Roquette, à deux pas la fourmillante place de la Bastille, Adöm figure aujourd’hui au panthéon des boutiques rétro à ne pas manquer. La bonne nouvelle c’est qu’il ne faut pas s’attendre à tout retourner pour trouver LE sésame. Ici tout est parfaitement trié, rangé et agencé comme dans une boutique « classique ». En quelques mots, de la fripe oui, mais bien organisée : les tricots avec les tricots, les sweats avec les sweats et jeans avec les jeans, bref vous avez compris le principe. Dans le domaine du jean, la particularité d’Adöm est d’ailleurs de proposer un large éventail de coupes, du bootcut au slim en passant par le patte d’eph. Il y en a donc pour tous les goûts, toutes les tailles et toutes les formes.  Fièvre vintage à petits prix De toute façon, difficile de ne pas trouver son compte quand Rebecca, la patronne des lieux, veille sur vos sessions shopping. C’est elle qui, en compagnie de son frère Mickaël, sélectionne avec soin les pièces qui trouveront preneur auprès des amateurs du « old-school ». Depuis l’implantation du magasin, le duo a su aiguiser son sens du (ou plutôt des) style(s) de façon à exposer dans leurs rayons les meilleurs éléments sortis tout droit du passé - le tout à un prix très raisonnable. Comptez entre 25 et 35 € pour un jean Levi’s, 30 € pour une ju

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  • Musique
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Voilà une boutique de disques au caractère bien trempé, où la clientèle sent le cuir, la chaîne de moto et l’aiguille de tatouage. Un peu comme si Born Bad, fils bâtard de ces disquaires londoniens ouverts en 1977, à l’époque où le punk était roi et le futur n’avait pas d’avenir, avait fait sienne la devise de James Dean : « Il faut vivre vite, mourir jeune, faire un beau cadavre. » Sauf qu'ici, le rock est encore bien vivace et se décline en neuf et en occase, dans toutes ses sectes stylistiques, du rock’n’roll des aïeux au post-punk en passant par la oi!, le blues, le hardcore ou le rockabilly.  On y va pour faire défiler les vinyles autoproduits et souvent très abordables, entre pressages originaux primo-punks et labels du monde entier. Parmi les stars des bacs, les Américains Ty Segall, Osees ou Uranium Club, les Canadiens Crack Cloud, les Australiens Ausmuteants ou les Britanniques Idles et Cool Greenhouse. Mais, chauvinisme oblige, on vous conseille de zieuter les bacs dédiés au label fleuron du rock indé français Born Bad – c’est lui qui a repris le nom de la boutique – à l’origine des sorties de Frustration, Forever Pavot, La Femme ou encore les compiles Space Oddities et Chébran. On trouve aussi des bouquins dans le fond de la boutique, comme l’autobio de Mark E. Smith, regretté chanteur de The Fall. N’hésitez pas à discuter avec les patrons, ni à demander ce qui tourne sur la platine pendant votre passage : avec un peu de pot, vous découvrirez (comme nous) une compi

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  • Bars à vins
  • Charonne
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Pour qui ? Ceux qui sont tricards à la Cave à Michel Boire quoi ? Un ballon de blanc chenin, Magic of Ju-Ju, 2012 fruité, minéral et gras, un petit bonheur.L'annexe avinée de la trilogie Paul Bert, planque donc dans la même rue que ses trois grandes sœurs (Le Bistrot Paul Bert , Le 6 Paul Bert et L'Ecailler du Bistrot). Claustro s'abstenir ! Un tout petit espace dans la veine nature, avec comptoir en bois, étagères de boutanches et plats notés à la craie. Mieux vaut arriver tôt si l’on veut avoir la chance de s’asseoir à l’une des dix places, mais on peut tout aussi bien rester debout, après tout c’est l’esprit du repaire. A la carte ? Des plats canailles comme on aime : une terrine de campagne (6 €) à se damner, des œufs mayo à la truffe que l’on sauce jusqu’à la dernière goutte, une escabèche de maquereaux surmontée de boutargue (vrai shot iodé), des huîtres bretonnes dodues… Et aussi : des ris de veau ou des oreilles de cochon. Et à boire ? Evidemment, une superbe sélection de quilles. Conseillée par le spécialiste des lieux, on enchaîne les ballons : un verre de rouge du Gard, Colonel M 2013, puissant et parfumé. Et surtout ce blanc chenin, Magic of Ju-Ju 2012, fruité, minéral et gras, un petit bonheur. Pas la peine d’aller au resto après un tel gueuleton. Par contre, si vous voulez continuer la soirée, faites-vous conseiller une quille à emporter.

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  • Musique
  • Folie-Méricourt
  • 5 sur 5 étoiles
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Changement de face (et de nom) au 72 bis rue Jean-Pierre-Timbaud ! Depuis février 2023, le disquaire Bigwax s’est mué en Babaluma, actant la fin de la collab du distributeur Bigwax avec les deux autres associés, Dave Kouliche et Alan Briand, désormais seuls à la barre. Babaluma ? « Ça vient d’un album du groupe Can. Leur musique entremêle rock, musique électronique mais aussi ambient, et ça représente assez bien ce qu’on veut promouvoir ici. » Un nom qui colle bien au stock de disques du magasin, dont l’éclectisme spécialisé bluffe toujours autant. Dans ces quelque 100 m2 épurés façon bloc opératoire, ce sont 20 000 vinyles qui s’offrent à nous, entre disques neufs et d’occasion et à tous les prix (à partir de 1 € !) Dans les bacs, on a dégoté le disque Every 1’s Is a Winner, pépite disco-funk des Anglais Hot Chocolate (8 €) ou la fabuleuse compilation du Berbère Majid Soula (29 €). Egalement à signaler, une large sélection dans les musiques expérimentales et dans les groupes japonais, sud-américains ou africains. En neuf et nouveau, le dernier album d’Altin Gün, chantres du rock psyché bosphorien, figurait en bonne place. Après avoir fait votre choix sur l’une des platines d’écoute, rendez-vous à la caisse pour… boire un café, une bière, profiter d’un DJ set et taper la discute avec les patrons. Ils seront très contents de vous aiguiller au milieu de leur insondable stock. Bim, bam, Babaluma.

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  • Librairies
  • 11e arrondissement
  • prix 2 sur 4

Perversion, libertinage, audace, sont autant de mots coquins sur lesquels vous risquez de tomber en vous hasardant dans les rayonnages de La Musardine. La librairie érotique de Paris ose tout, avec frivolité et sans état d’âme. Si ‘Fifty Shades of Grey’ a mis en lumière un genre littéraire jusqu’alors jugé tabou ou ringard (Barbara Cartland en tête), La Musardine sévit elle depuis 1996 dans l’univers de l’érotisme épanoui. Rien que les titres du top des ventes suffisent à dérider, si ce n’est à mettre d’humeur grivoise : ‘La Femme du notaire’, ‘Le Renifleur’, ‘Isabelle, la dodue’, ‘Chantages, tome 2’... Leur sélection pourrait bien être à elle seule responsable de la fonte des glaciers. BD, livres, DVD, photographies... L’enseigne sensuelle, pas très fidèle en matière de supports, organise à l’envi dédicaces, projections et autres soirées thématiques ouvrant la possibilité à des rencontres autour d’un buffet, et qui sait ? Peut-être bien plus si affinités...

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  • Boulangeries
  • Nation
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Loin de nous l’idée de se la raconter, mais on doit à Alain Ducasse ce bon plan de bon pain. D’après le grand manitou de la gastronomie française, le boulanger le plus kiffant du moment œuvre depuis déjà sept ans (!) dans cette discrète échoppe de quartier, à un jet de biscotte du métro Faidherbe.  À son pétrin, le jovial et disert Gérald Auvrez, défroqué de la boulange conventionnelle, nous raconte son apprentissage chez le chef US Dan Barber qui lui a révélé la Vérité du métier, celle de la sélection des semences paysannes et d’une approche holistique “du grain au pain”. Résultat ? Ce meunier (qui dort assez peu) moud lui-même ses céréales en boutique, dont un blé Rouge du roc, la Ferrari des variétés anciennes, cultivé sur son domaine viticole bourguignon par l’ancienne proprio du domaine de la Romanée-Conti. Des poudres blanchâtres des plus prisées avec lesquelles il panifie des merveilles au levain : affolant feuilleté au seigle beurré, à mi-chemin entre la viennoiserie et le bricheton (4,20 €) ; magistrale meule complète à la croûte croquante et à la mie dense et humide, aux longues notes acides et torréfiées… Une miche de folie (12 €/kg) ! Mais aussi un très douillet chausson lesté d’une pomme au four entière à la pâte diablement caramélisée (2,90 €), parmi une ribambelle de dwichs, brioches et viennoiseries… De quoi revenir glaner d’autres pépites chez ce paysan-boulanger. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant

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