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15e arrondissement : les boutiques

De bonnes adresses pour un bon découvert

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  • Bagagerie
  • Montparnasse
  • prix 3 sur 4

Les amoureux du kaki auront certainement déjà cette adresse dans leurs petits papiers. Installé depuis toujours derrière la gare Montparnasse, le surplus Doursoux ne jure que par la parka et la ranger qui fait mal. Ambiance régiment d’infanterie garantie.  Si cette boutique n’est pas un bon plan à proprement parler (les prix y sont plutôt onéreux), elle est assurément l’adresse parfaite pour quiconque cherche à mettre la main sur du matériel de qualité, une veste paramilitaire qui résisterait à Katrina, une marinière qui ne bouloche pas au second lavage, des godillots tout terrain et même des masques à gaz. Treillis, sac à dos de randonnée et blouson en cuir côtoient ainsi de véritables objets de collection pour les nostalgiques du service militaire (oui, ils existent) : insignes soviétiques, boussoles et calots de la Seconde Guerre entre autres. Un dédale de sahariennes britanniques (89 €), de parkas en gore tex (230 €) et de pulls en laine vierge (75 €) rangés très étroitement et qui font le trésor de Doursoux. Si vous cherchez quelque chose en particulier, demandez plutôt de l’aide à l’entrée, l’organisation de la boutique peut sembler bien hostile aux nouveaux arrivants. Les autres verront dans ce lieu atypique une sorte de petit musée militaire. A ce propos, visez donc le scaphandrier en cuivre au fond du magasin.

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  • Fripes et vintage
  • 15 arrondissement
  • prix 1 sur 4
Ding Fring
Ding Fring

C’est vrai qu’il y a de quoi perdre la boule chez Ding Fring quand on voit le prix des nippes. Ce réseau de boutiques solidaires créé par l’association Le Relais, qui milite pour la réinsertion par le travail et se spécialise dans la valorisation textile, affiche des tarifs incroyablement bas. Partenaires d’Emmaüs France, ils collectent des dons de vêtements, accessoires, linges de maison et autres, afin qu’ils soient triés : les plus belles pièces partent dans les magasins Ding Fring, le reste est recyclé. Un concept d’entreprise modèle, avec une démarche sociale et écologique intelligente dont les clients profitent. Côté prix on démarre à 6,50 € pour les vêtements, les jeans Levi’s sont vendus à 16 € et les blousons en cuir à 35 €. Les rayons changent en fonction des arrivages, la pioche sera donc à chaque fois différente. A vous d’avoir le bon coup d’œil pour repérer ce qui ferait mouche dans votre garde-robe : un sac rétro en croco à peine élimé, une jolie robe délicieusement anachronique, ou bien le chapeau de feutre ringard dans le bon sens du terme qui n’attendait que vous.  Autre adresse : 340 rue des Pyrénées, 20e 

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  • Grenelle
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Amorino
Amorino

Les week-ends d'été, cette minuscule adresse de la rue du Commerce disparaît sous une longue queue d'âmes salivantes. Ne vous découragez pas : attendre un bon quart d'heure son cornet avec les autres gourmands du quartier fait partie du rituel lorsque l'on va chez Amorino. Depuis l'ouverture de sa première boutique sur l'île Saint-Louis en 2002, l'enseigne a incroyablement prospéré dans la capitale (et dans le monde entier). La raison du succès de ce marchand de gelati italiani (glaces italiennes) pourtant bien français ? Une saveur artisanale, proche du fait maison. Amorino – littéralement « petit amour » – a su offrir aux Parisiens des douceurs glacées dignes de celles que l'on trouve chez nos voisins méditerranéens. A côté de parfums universels comme la vanille, le chocolat et les sorbets fruités, les spécialités proposées sont bel et bien celles d'une authentique gelateria : fiordilatte (fleur de lait), stracciatella (avec copeaux de chocolat), amarena (crème et cerises griottes), pistache, yaourt... Ce qui distingue vraiment la marque des glaciers de la botte, ce sont malheureusement ses prix. Alors que l'on peut là-bas se trouver rassasié avec un premier format (équivalent d'un moyen en France) à moins de 2 €, il faut ici débourser 3,60 € pour un petit modèle (pot ou cornet), englouti en quelques coups de langue. Le format classique revient à 4,60 €, et le grand à 5,70 €. Heureusement pour les familles, il existe une formule enfant à 2,80 €, et Amorino nous laisse chois

  • Bistrot
  • Javel
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

L’actualité parisiano-bistrotière oublie assez souvent de mentionner les restos de l’ouest de la rive gauche. Ce qui n’empêche pas ces derniers de continuer à vivre leur vie de bistrots autonomes et authentiques. C’est le cas des deux adresses de Thierry Faucher, L’Os à Moelle, et sa cave, plantées dans le quartier Lourmel. Si la première est dédiée à une cuisine bistronomique, la seconde, véritable table d’hôte, est un lieu généreux et rare. On s’installe sur une des grandes tables en bois, où l’on fait connaissance avec ses voisins, mais aussi avec les entrées joyeusement campagnardes, comme ces terrines, ces carottes râpées, ces œufs, ce hareng fumé, cette salade de choux rouge. Tout est à volonté (19 € entrée-plat ou plat-dessert / 25 € entrée-plat-dessert midi et soir). Les plats, eux, mijotent sur un poêle au fond de la salle. Ce jour-là : une soupe de poisson, une brandade de morue, des endives aux jambons, des tripes, de la ratatouille et de la polenta. Evidemment, le but n’est pas d'en manger le plus possible, chose difficile tant le concept est orgiaque. Ca vaut pourtant la peine de résister (au moins un peu) à la tentation, pour pouvoir attaquer le plateau de fromages ou se remplir une assiette à dessert de compet’ (riz au lait, île flottante, salade de fruits, pruneaux au vin, gâteau au chocolat, ou nature). Loin de jouer un folklore artificiel, voilà une adresse réellement accueillante et honnête. En témoigne aussi la sélection de vins, issus de petits producteur

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  • Décoration d'intérieur
  • Necker
  • prix 4 sur 4

Voilà vingt ans que Florence de Guerry cultive l’art de l’herbier XXL et des meubles bien pensés, mais seulement deux ans qu’elle a installé le showroom de sa marque dans le 15e arrondissement. Rue Mademoiselle, dans un immeuble des années 1970, c’est tout l’univers design de Jardin Pamplemousse qui se déplie dans une ambiance d’appartement parisien un peu chic. « J’ai à cœur que les clients se sentent ici comme chez eux, qu’ils puissent se projeter, glaner des idées », raconte Florence. La boutique a ainsi été imaginée comme un appartement avec son salon et ses canapés confortables et sa chambre à coucher au sous-sol. Tropical  Une décoration d’intérieur qui propose des consoles en bois de chêne fumé (Collection Case 1 190 €), des coussins en lin à motifs tropicaux (entre 55 et 70 €), des bahuts inspirés du design brésilien des années 1950/1960 mais surtout de sublimes et monumentaux tableaux de feuilles, véritables signatures de la marque. Emprisonnés dans des cadres en verre, de vrais végétaux provenant de l’Ile Maurice ou des Seychelles (monstera, feuilles de cycas et de palmiers) traités, séchés, stabilisés puis recolorisés dans de nombreuses teintes. Comptez autour de 400 € pour un herbier de 85x85 cm. Une boutique multimarque Des végétaux intrinsèquement liés à l’ADN de la marque (on croise notamment de sublimes terrariums de la marque hollandaise Pikaplant). Car si 80 % des produits sont issus des collections de Jardin Pamplemousse, Florence de Guerry expose aussi des

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  • Librairies
  • 15 arrondissement
  • prix 2 sur 4

Dans le 15e, c’est au Divan qu’on s’affale pour dégoter des bouquins ! Installée rue de la Convention depuis 1996, polishée en 2016, cette librairie placée sous le haut patronage de Gallimard se déploie sur un immense plateau de 440 mètres carrés. Dans le quartier, toutes les générations y sont passées au moins une fois, du lycéen venant chercher un dictionnaire de langue au lecteur plus âgé qui va s'acheter le dernier livre des confidences du président après avoir rempli son panier au marché (qui sommes-nous pour juger ?). Il faut dire que le fonds de plus de 60 000 volumes est pléthorique avec les nouveautés, les classiques (Giono, Beckett, Orwell, Sarraute…), mais aussi des mangas, des recueils de poésie et de magnifiques livres d'art allant de l'atlas historique du monde biblique aux ouvrages d'expos actuelles telles que Magritte. On apprécie les conseils accrochés avec des trombones aux livres et les bons plans des librairies dispensés de vive voix : on a un jour été mis sur la piste du livre Travaux de l’écrivain prolétarien George Navel et on lui dit encore merci.  Et puis on est bien au Divan, entre son espace papeterie pour les cadeaux, ses banquettes pour bouquiner, son baby-foot (!) et ses nombreuses tables rondes, séances de dédicaces et conférences avec des écrivains organisées autour du petit îlot central, réplique d’un salon avec… divan ! Dernière confession : un espace dédié à la jeunesse se trouve de l’autre côté de la rue.

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  • Librairies
  • 15 arrondissement
Marché du Livre ancien et d'occasion
Marché du Livre ancien et d'occasion

Accolé au théâtre du Monfort et longeant le parc Georges Brassens, le marché du Livre ancien et d’occasion est un rendez-vous immanquable pour les amoureux de belles lettres. Qu’il pleuve ou qu’il vente, une cinquantaine de libraires, permanents ou temporaires, issus de la région parisienne, de province ou même de Belgique, sont fidèles au poste chaque week-end de l’année sans exception. Amateurs de reliures anciennes, collectionneurs et touristes lecteurs arpentent ainsi à loisir les allées couvertes de ces halles pleines de charme, feuilletant un livre d’art par-ci, les œuvres complètes de Molière par-là, ou encore les bandes dessinées qui ont bercé leur enfance, de Tintin à Conan, en passant par Lucky Luke et autres Rahan. Ici, la bibliothèque rose côtoie aussi bien un pamphlet sur Napoléon que des éditions de poches épuisées, tandis que des encyclopédies de botanique font de l’œil aux albums de Gainsbourg ou des Beatles. Mieux vaut prévoir du temps pour chiner et discuter avec les marchands, qui ne rechignent pas à la discussion, en bons passionnés qu’ils sont. Et si d’aventure vous mettez la main sur un grenier rempli de vieux ouvrages, sachez qu’il est possible de prendre rendez-vous avec l'un de ces experts, pour qu’il vienne estimer vos trésors, et peut-être bien vous faire une offre. Bon à savoir, l’association Gippe qui gère le marché depuis son ouverture en 1987, dispose d’une bibliothèque de consultation d’ouvrages sur le livre ancien, et propose des ateliers d’in

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  • Boulangeries
  • Javel
  • prix 1 sur 4
Les Délices d'Orient
Les Délices d'Orient

Pour qui ? Ceux qui ont envie de cuisiner libanais... Et les autres, les flemmards des fourneaux rêvant de bons mezzé !Plat culte ? Les poivrons farcis au fromage, les chaussons aux épinards fatayer Une épicerie familiale aux allures de supermarché, très prisée de la communauté libanaise de Paris, avec un vaste choix de fruits secs et d’épices, d’olives en self-service... Le rayon fruits et légumes frais du Liban est réapprovisionné chaque semaine. Les locavores hurleront : en toutes saisons, on y trouve blettes, concombres ou chicorée, ornés de petits drapeaux à l’effigie du cèdre du Liban.  Pour les flemmards des fourneaux, le coin traiteur est là. Tout y est : poivrons farcis au fromage (attention, ça arrache !), taboulé au persil, hommos bien sûr, galettes manouché au thym ou au fromage, chaussons aux épinards fatayer... Sans oublier les fameuses boulettes de viande kebbe à base de boulgour et de pignons. Pour la touche sucrée, on retrouve bien sûr les traditionnelles pâtisseries feuilletées : les célèbres baklavas au miel, pignon et à la pistache, ou encore les namouras à base de semoule, d’amandes et d’eau de rose (15 € le kilo). Bref, de quoi faire la razzia ! 

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  • Mode pour enfants
  • 15 arrondissement
  • prix 2 sur 4

Voilà enfin une adresse où votre poussette ne sera pas accueillie par des soupirs. Boutique-café vivante et colorée nichée dans le 15e, Mombini, l’antre de Dac et Elisa, est une véritable oasis de bonne humeur. Une petite pépite à découvrir d’urgence, que vous soyez papa, maman, enceinte ou loin de l’être.  170 m2 pour petits et grands   « Après notre tour du monde, Elisa et moi avions besoin de nous lancer dans une nouvelle aventure, raconte Dac. Jeunes parents, on s’est vite rendu compte que ce n’était pas facile de sortir à Paris lorsqu’on a des enfants. Surtout pour ceux qui en avaient l’habitude avant. Très vite, on a rêvé d’un endroit à la fois convivial et ludique. Un lieu de rencontre et un espace où les enfants pourraient développer leur confiance en eux. » Mombini, contraction de « moms » et de « bambinis » était né. C’est dans un bel espace de 170 m2 que la magie opère. Un rez-de-chaussée où l’on peut à la fois dégoter un mobile en forme de nuage et croquer un carrot cake, et un étage lumineux pour apprendre le portage en écharpe (35 € la séance de deux heures), le massage pour bébé ou encore le yoga (22 € pour une heure et demie). « C’était important pour nous d’accompagner les mamans, de leur offrir un lieu de vie où elles peuvent partager leurs expériences. » Qu’il s’agisse d’éveil corporel, de cours d’anglais ou de communication par les signes, les ateliers proposés sont tous élaborés par des experts dans leur domaine. Trois en un Côté boutique, Elisa et Dac mi

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  • Mode pour enfants
  • 15 arrondissement
  • prix 2 sur 4

La devanture rose bonbon annonce la couleur. Chez Caravane Faubourg, petite boutique de jouets et déco pour enfants, la bonne humeur est de mise. Il y a plus de sept ans, Eléonore, scénographe et galeriste d’art, décide d’ouvrir sa boutique Caravane Faubourg dans une petite rue du 15e arrondissement. « J’avais envie de créer une ambiance, pas juste de vendre des produits », raconte la propriétaire des lieux, petit bout de femme affable et pétillante. Le résultat fourmille de trouvailles, de jouets bien pensés et de petits cadeaux mignons. « J’essaye avant tout de trouver des jouets qui font deux voire trois en un. Comme ce tablier de princesse à la fois déguisement et loisir créatif ou ce kit mobile à monter soi-même. » Si on trouve chez Eléonore les marques du moment (OMY, Nailmatic, Sonny Angel), on peut également dénicher de nombreux jouets « vintage » à petits prix (biberon magique à 3,90 €), de la déco colorée ainsi que l’attirail complet pour fêter l’anniversaire du petit dernier : cartons d’invitation, assiettes et gobelets, pochettes à surprises et cahiers d’activités. « Je m’efforce de trouver des objets adaptés aux enfants et qui ne coûtent pas très cher. Les sacs à dos, par exemple, coûtent moins de 20 € et le maquillage proposé est bio. » Quelques minutes chez Caravane Faubourg et vous aurez, vous-aussi, envie d’organiser un goûter pour vos 30 ans. 

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