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Passage couvert
© Nicolas Buffler

2e arrondissement : les boutiques

Dans le 2e, le shopping squatte les passages couverts.

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  • Shopping
  • Fripes et vintage
  • Réaumur
  • prix 2 sur 4
Le quartier Étienne Marcel n’est pas connu pour ses boutiques bon marché, loin de là. Créateurs branchés et adresses pointues y sont légion, au grand dam des modeux fauchés. Ce coin de Paris reste pourtant la destination idéale pour faire du lèche-vitrine et fuir la maigre imagination des grandes enseignes. L’ouverture de la friperie Kiliwatch avait, il y a quelques années, enfoncé le clou en vendant du seconde main à prix d’or. C’est pourtant cette même rue Tiquetonne que la chaîne néerlandaise Episode a choisi pour installer sa succursale parisienne en 2009. Comme dans toute friperie digne de ce nom, on y trouve robes des années 80, sacs en cuir, bottes, jupes, jeans, etc. Là où Episode se distingue des autres, c’est par l’organisation de son magasin : ici, on fouille comme ailleurs, mais c’est ordonné, et les vêtements sont rangés par genre. Les prix y sont raisonnables : environ 10-15 euros pour une chemise ou 30-40 euros pour un manteau fourré type militaire qui vous tiendra largement l’hiver. Episode, c’est aussi la friperie où on fonce quand on a une envie particulière qui devient obsessionnelle. Contrairement aux friperies habituelles où on a intérêt à acheter direct la pièce qui nous plaît, même une fourrure en plein mois d’août, sous peine de ne plus jamais en dénicher une aussi cool quand la température dégringole, le large stock Episode répond à tous nos caprices de hipsters en un clin d’œil. Grand avantage de cette bonne adresse aussi, les hommes ne sont pas lais
  • Shopping
  • Prêt-à-porter féminin
  • Réaumur
  • prix 3 sur 4
Temple de la fripe ? Adresse mythique ? Une chose est sûre, de ce côté d’Etienne Marcel, Kiliwatch traîne une sacrée réputation. Certains allant même jusqu’à l’élire meilleure boutique vintage de la capitale. Vraiment ? Peut-être. Mais à condition que vous n’y alliez pas les poches vides. Le magasin de la rue Tiquetonne a beau être gigantesque (près de 600 m2 de fringues), les prix y sont plus élevés que n’importe où. N’espérez donc pas y trouver une chemise à 2 euros ou un chapeau à 5. Un pantalon y coûte plus volontiers 40 que 10. (On y a croisé des santiags à 120 euros). A leur décharge, tout y est scrupuleusement trié et rangé. Nul besoin d’entamer des fouilles archéologiques pour pêcher un foulard. D’ailleurs, contrairement à beaucoup d’enseignes du genre, il n’y a pas de bac fourre-tout où les guenilles trouées se mêlent aux haillons les plus tachés. Les vêtements sont propres, les accessoires en bon état. Côté vendeurs, ils s’affairent entre les rayons mais ne répondent que rarement aux questions. Branchitude oblige. Alors qu’est-ce qui est cool chez Kiliwatch ? D’abord, la possibilité de mettre enfin la main sur une pièce recherchée depuis longtemps sans y passer la matinée : des bottes en cuir souple, une vieille marque de jean, un cartable usé… Puis pour l’esprit créatif qui y règne. Le sentiment que la mode ne s’arrête finalement pas aux pages glossées des magazines. A savoir : la boutique propose aussi des vêtements neufs.
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  • Shopping
  • Sentier
Le quartier de la rue Saint-Denis, dit « le Sentier », est principalement occupé par les grossistes en vêtements ou en fournitures liées à cette industrie. Le passage du Caire n’y échappe pas. Vestes en faux léopard, robe de soirée made in China et breloques en toc, en gros ou au détail, voilà ce que vous pourrez trouver dans ses allées. Le passage le plus long de Paris (370 mètres en tout) est dans un état déplorable, presqu’aucune décoration ne subsiste au sol et la verrière semble bien délabrée. Mais il y règne tout de même une ambiance particulière, que l’on ne retrouve que dans les allées lumineuses et calmes des passages parisiens, où le bruit de la ville semble bien loin.Ne manquez pas la façade du bâtiment place du Caire. Là où on verrait normalement des cariatides drapées d’une toge, elle arbore l’effigie de la déesse égyptienne Hathor, des frises semblant tout droit venues des bords du Nil et des colonnes à chapiteau en forme de lotus. La façade du passage vaut à elle seule le détour. Ils ont leur boutique dans le Passage du Caire : en grande majorité des grossistes en vêtements.
  • Shopping
  • Boutiques
  • Grands Boulevards
Côté rue Saint-Marc, l’entrée est sombre et décrépie. Mais en avançant de quelques mètres, la lumière inonde le passage. Levez la tête et des dizaines d’enseignes de boutique semblent se chevaucher. Juste en dessous, on prend ou on finit sa pause-déjeuner, on fume une cigarette dans l'un des rares endroits couverts de Paris où c’est encore permis. Mais l’est-ce vraiment ? Sous la verrière du Passage des Panoramas, c’est un joyeux bazar qui s’étend sur six galeries : un restaurant indien, une boutique de philatélie, une agence de voyage, un restaurant chinois et ainsi de suite.Situé au cœur du quartier des grands boulevards, le passage n’a jamais connu de répit depuis sa construction en 1834. Emile Zola témoignait déjà de son succès dans Nana en 1880. Aujourd’hui, des milliers d’employés arpentent les lieux chaque semaine. Le week-end, les promeneurs, les dîneurs et les spectateurs des multiples théâtres environnants le prennent d’assaut. Ils ont leur boutique Passage des Panoramas : Caffè Stern, Racines, Coinstot Vino...
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Cédric Grolet Opéra
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Salon de thé
  • 2e arrondissement
  • prix 3 sur 4
Pour qui ? Le fan club de Grolet, les esthètes du pain au chocolat et autres control freak du feuilletage… Plat culte ? La tarte au citron en forme de fleur, le Saint-Honoré, les viennoiseries, le ‘dwich du jour La veille, les fanatiques de la première heure n’ont carrément pas hésité à camper devant la boutique. Dehors. Dans le froid. Toute la nuit ! Après la folie Apple, la folie Grolet ? Lancé dans l’ancienne pâtisserie de Jeffrey Cagnes (feu Casse-Noisette), le spot ne désemplit toujours pas. Faut dire qu’à 33 piges seulement, Cédric Grolet est devenu une star internationale, courant les séances dédicaces pour son dernier livre, se partageant entre cette nouvelle boutique sur l’avenue de l’Opéra, son job de chef pâtissier de palace (Le Meurice), une collab’ avec Kaspia aux galeries Lafayette des Champs Elysées (Café Citron) etc. Au rez-de chaussée ? Un couloir ultra lumineux encastré entre deux comptoirs, où les produits (rares) s’arrachent vite (pas de quoi contenter toutes les dalles). A notre gauche : les pâtisseries (de midi à épuisement des stocks) qui font la gloire du bonhomme. Pour nous, ce jour-là ? Divine tarte au citron en forme de fleur (11 €) dont on admire la perfection de pâte sablée. Mais aussi cet enivrant baba (en forme de fleur itou), bien dosé en rhum, à tel point qu’on pourrait presque se passer de la crème (10 €). Et à notre droite ? Des viennoiseries - dès 8h30 et uniquement le matin, comme ce croissant au feuilletage exemplaire (4 €) – mais aussi d
  • 4 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Chocolateries et confiseries
  • 2e arrondissement
  • prix 3 sur 4
Mais comme c’est malin ! Jade Genin, fille de Jacques Genin, boss des cabosses (lui-même pas mal cabossé par la vie), a ouvert sa première boutique à un jet de M&M’s de celle de Cédric Grolet et sa file d’attente format Disneyland. Si vous n’avez pas envie de poser une journée de RTT pour un croissant, poussez donc la porte de cette lumineuse joaillerie à chocolat, tout en blancheur, transparence et dorure. Après avoir coupé avec le barreau (elle fut avocate d’affaires) et le daron (elle a bossé deux ans à sa boutique rue de Turenne), Jade Genin a tracé sa voie, s’est investie dans l’asso contre les violences en cuisine de Manon Fleury et a développé sa propre collection, sensible et pointue, de douceurs cacaotées. Pointue littéralement puisque ses créations sorties du labo vitré de la boutique sont en forme de pyramide, en écho à l’obélisque et au quartier (heureusement qu’elle n'est pas installée à Bourse…) mais aussi par des saveurs voyageuses pas croquées partout : incroyable ganache iodée à l’algue nori ou au gingembre électrisant, sapide praliné au sésame noir ou à l’avoine et zaatar… Des bouchées suaves, précises et subtiles, toujours à l’équilibre. Bien dans son époque, la chocolatière pratique un sourcing carré (fruits bio, recettes de saison, fèves Mayan Red travaillées par Xoco Gourmet) et limite au max l'utilisation de produits animaux. La boîte (en métal doré) de 15 pyramidions s’affiche à 15 €, pas donné mais à la hauteur de la qualité de ces produits. Et puis t
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Chocolateries et confiseries
  • Sentier
  • prix 2 sur 4
Sandra Mielenhausen et son compagnon Nicolas Rozier-Chabert ont lâché leurs jobs dans la com et le marketing pour lancer en septembre 2019 Plaq. Une chocolaterie immaculée jouant la carte de l'épure et de la transparence, tant dans le design du spot que dans le packaging des tablettes, ultra-graphique. “C'est un vrai parti pris, explique Nicolas. Traditionnellement, la chocolaterie est un lieu inaccessible, mystérieux, caché. Et la fabrication du chocolat un secret jalousement gardé.” Eux ont eu envie de tout montrer, de démystifier, en donnant à voir à qui veut la chaîne du chocolat dans son ensemble. Au mur, une affiche stylisée reproduit les grandes étapes, tandis que sous nos yeux ébahis les petites mains coupent les cabosses ou enfournent les fèves dans le four. Ancré rue du Nil, dans la rue des gourmets parisiens (à quelques numéros de Terroirs d’Avenir et du super torréfacteur L’Arbre à Café), leur atelier/boutique tout en poutres blanchies et baies vitrées séduit une clientèle adepte du bean to bar – littéralement “de la fève à la tablette”. “C'est une petite tendance mondiale, nous éclaire Sandra. Aujourd'hui, on est de plus en plus nombreux à vouloir sourcer et torréfier nous-même les fèves, qu'on va ensuite toaster et concasser pour fabriquer le beurre de cacao.” Eh oui ! Du fait du lourd investissement en temps et machines, la plupart des artisans chocolatiers parisiens se contentent d'être des chocolatiers assembleurs. Et achètent directement à de grandes maison
  • Shopping
  • 2e arrondissement
Arpentez la rue des Petits-Champs et vous verrez qu’il est impossible de passer devant la galerie Vivienne sans être tenté d’y entrer. Rien que pour quelques minutes ! Le charme de la devanture en bois clair du bistrot Vivienne de chaque côté du porche d’entrée, lui-même surmonté d’un portail finement décoré en fer forgé, et les mosaïques au sol qui viennent déborder sur le trottoir éveillent en vous une irrésistible envie d'y faire un tour. La lumière inonde les motifs géométriques et colorés qui courent tout le long de la galerie. Des lustres poussiéreux descendent de la verrière çà et là. Les murs donnent à voir des motifs sculptés de personnages repris de l’Antiquité, des couronnes de lauriers ou des cornes d’abondance. Rénovée il y a peu, la galerie - construite en 1823 - n’en a pas perdu son cachet car les petits défauts de l’âge ont su être préservés. Et contrairement à sa voisine la galerie Colbert, elle a gardé une activité commerciale dynamique. Parmi les passages couverts de Paris, c’est l'un de ceux qui offre les boutiques les plus chics.  Ils ont leur boutique Galerie Vivienne : Jean-Paul Gaultier, Nathalie Garçon, A Priori-Thé, Legrand Filles et Fils...
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Librairies
  • Sentier
C’est le genre d’emplacement que l’on croyait réservé aux boutiques de prêt-à-porter et aux agences bancaires. À la surprise générale, une immense librairie indépendante, "Ici", s’est implantée à la sortie du métro Grands Boulevards. Le pari était risqué, le résultat réussi. Sur deux étages, l’établissement propose une vaste sélection d’ouvrages – de la littérature générale aux mangas en passant par les sciences humaines et la cuisine – mais aussi du bon café, que l’on peut savourer à l’une des quelques tables installées au rez-de-chaussée. C’est joli, c’est cosy, et une fois passé à la caisse, on résiste difficilement à la tentation de s’attarder un peu, pour feuilleter ses achats en dégustant un latte chaud. Les choix des libraires, signalés par de petites notices manuscrites, sont visiblement l’œuvre de vrais passionnés. Loin de se contenter de mettre en avant les derniers bouquins à la mode, ils attirent l’œil sur des titres originaux et donnent des idées enthousiasmantes. Cela fait d’Ici le lieu idéal pour trouver un cadeau à la dernière minute, et ce d’autant plus que la boutique, ouverte jusqu’à 20h, dispose également d’un vaste rayon papeterie, où l’on trouve – c’est assez rare pour être souligné – des cartes de très bon goût. Seul bémol : en décidant d’être généraliste, l’établissement s’oblige à faire des choix dans chaque catégorie, et ne peut donc prétendre à l’exhaustivité. Sur les trois livres qui se trouvaient sur ma liste le jour où je m’y suis rendue, deux
  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Musique
  • Réaumur
  • prix 2 sur 4
Philippe Pierre-Adolphe est un personnage aux mille vies et autant de styles de musique. Ancien journaliste chez Actuel et Métal hurlant, il est aussi aux manettes du label Le Maquis, dont le classe et éclectique catalogue réunit Dee Nasty et Telex, Trisomie 21, A Certain Ratio ou Alan Vega. Alors forcément, dans sa boutique de vinyles, il promeut la même ouverture d’esprit et le mélange des genres. Prenons l’exemple de la vitrine où, lors de notre venue, Nick Cave voisinait avec Neil Young, Mylène Farmer et Thomas Bangalter pour son opéra Mythologies. A l’intérieur, même combat : on piste des albums de PNL, une Peel Session des toqués mancuniens Happy Mondays (30 € tout de même) ou un skeud du superfreak disco-funk Rick James. Les bacs à soldes sont aussi pourvoyeurs de bonnes surprises, comme ce disque d’Ubik (15 €), groupe de la scène new wave rennaise des années 1980. Dernier détail de qualité, Philippe organise aussi des événements, où il n’est pas rare de croiser des pionniers du mouvement hip-hop. Le DJ Dee Nasty y a par exemple son rond de galette. Le genre de lieu incontournable.
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