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the whisky shop
© Nicolas Hecht

8e arrondissement : les boutiques

Shopping de luxe dans le triangle d'or parisien

Écrit par
La Rédaction
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Toutes nos (bonnes) adresses dans le quartier

  • 4 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Pâtisserie
  • Champs-Elysées
  • prix 2 sur 4
Une adresse prestigieuse pour un lieu qui ne manque pas d’éclat. Depuis que Sofia Coppola a rendu le macaron anachroniquement célèbre, la marque anis et son décor XIXe siècle ne désemplit plus. Religieuse à la fleur d’oranger, Saint-Honoré pistache-griottes ou encore Pompadour coiffée de framboises, on comprend pourquoi ce salon de thé est l’adresse préférée des Parisiennes en tout genre, des touristes en goguette et autres fins gourmets. Grâce aux pâtisseries pécheresses de Philippe Andrieu, l’heure du thé est devenue sacrée chez Ladurée. Et pour ceux à qui il manquerait une pointe de salé, le côté bar, un brin moins classique mais tout aussi envoûtant, propose œufs brouillés au caviar osciètre, crème de potimarron et autres créations de Michel Lerouet. Simplement royal.   7.30am-11.00pm Mon-Fri; 8.30am-midnight Sat; 8.30am-10.00pm Sun.
  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Parfumeries
  • 8e arrondissement
Sur des Champs-Elysées grouillant de passants et d’incitations plus ou moins convaincantes à vider son portefeuille, on se faufile au numéro 68 où est installée la boutique Guerlain depuis 1914. On n’avait encore jamais osé y mettre le nez, qui devient tout affolé face aux rayonnages luxueux et à l’aménagement muséal de fragrances centenaires. La raison qui nous aimante jusqu’à l’étage ? L’Institut Guerlain, ancien appartement de la famille devenu un institut en 1939. Après avoir traversé une galerie de marbre, on nous invite à nous asseoir dans un grand salon apaisant et son balcon transformé en jungle d’orchidées suspendues, avec vue sur l’avenue. Les salles de soins sont plus sobres, avec pour seule singularité une pierre d’onyx d’une couleur différente d’une salle à l’autre, neutre mais apaisante. Le protocole de soin de Guerlain se fait sur mesure et certains soins se pratiquent même à quatre mains pour les plus pressées – il est ainsi possible de combiner soin du visage et massage des jambes si l’envie vous prend ! Le soin visage mobilise les gammes de cosmétiques de la maison, particulièrement leur gamme abeille royale, issue du miel des abeilles noires d’Ouessant, petite île bretonne. Notre mission du jour : faire disparaître des tensions que l’on n’aurait certainement pas si l’on vivait justement sur cette île, et retrouver une douceur intérieur/extérieur urbaine grâce à une spécialiste précise et à l’écoute. On en resort reine des abeilles d’un jour, pas pressée de
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  • Shopping
  • Epiceries
  • Place de Clichy
  • prix 3 sur 4
Offrir aux Parisiens des moyens naturels pour prévenir les maladies et pour se soigner au lieu d’avoir recours aux produits chimiques proposés par l’industrie pharmaceutique, c’est le défi de l’herboristerie située au numéro 87 de la rue d’Amsterdam, près de la place de Clichy. Une enseigne célèbre qui promeut la médecine douce depuis 1880 en proposant à coût réduit des tisanes, huiles essentielles et plantes médicinales en vrac préparées sur place. Hélas, cette boutique d'apothicaire à l'ancienne risque de disparaître, puisque son gestionnaire Jean-Pierre Raveneau se retrouve aujourd’hui condamné pour « exercice illégal de la pharmacie en récidive ». Lire notre article sur La Grande Herboristerie en danger 
La Maison du whisky
  • Shopping
  • Vins et spiritueux
  • La Madeleine
  • prix 3 sur 4
Rarement on aura visité plus belle cave à Paris. Et pour cause : la Maison du whisky s’échine depuis 1956 à faire découvrir les richesses du single malt, dans ses nombreuses déclinaisons gustatives et géographiques. Si l’Ecosse est, forcément, très largement représentée (des Lowlands aux Orcades, des noms qui font rêver), les étagères accueillent également de nombreuses références en whisky japonais, américains ou même français. L’amateur éclairé y trouvera des terroirs inédits à explorer, en même temps que des saveurs inconnues ; le néophyte bientôt converti évitera quelques étapes non nécessaires et autres marques sans intérêt, sur les conseils de spécialistes avides de partager leur savoir. Difficile de sortir de la boutique les mains vides, ou encore avec une bouteille (ou même une marque) déjà goûtée. En plus de l’importation et de la distribution, la Maison a pour vocation de sélectionner et d’acheter à certaines distilleries des fûts pour proposer à ses clients des exclusivités, comme un Kilchoman de 2007 (99 €) ou un Dalmore 1990 vintage (350 €), considéré par Jean-Marc Bellier (responsable de la boutique) comme le meilleur whisky de 2012. Si votre budget ne vous permet pas de craquer pour ces petites merveilles, vous pourrez opter pour des flacons tout à fait valables, autour de 50 €. Et croyez-nous, quand vous aurez aperçu cet arc-en-ciel d’ambres en vitrine, qu’on pressent aussi agréable au palais qu’il l’est à la vue, vous aurez du mal à ne pas pousser la porte du
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& Other Stories
  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Créateurs
  • La Madeleine
  • prix 2 sur 4
& Other Stories est encore une de ces “marques univers” que l’on qualifie de “label”, mais, contrairement à ses consœurs, elle n’est pas née de l’imagination fertile d’un créateur intello. Elle est le fruit d’un mastodonte de la fast fashion : H&M. C’est en 2013 que le groupe suédois à l’éthique pas très catholique dévoile son nouveau projet, histoire de boxer dans une cour plus élitiste et de redorer un blason déjà bien entaché.   & Other Stories débauche les meilleurs talents de studio du monde et forme deux teams, l’une à Stockholm, l’autre à Paris, chargées de développer des minilignes de mode femme, beauté, accessoires et joaillerie beaucoup plus quali que le rouleau compresseur H&M et à des prix vaguement raisonnables (plus cher que Zara, moins que Maje, Sandro et compagnie). Et les mecs pensent silhouette entière edgy et moderne, et c’est pour ça que l’on adhère ou pas. Les pro-“Stories”, comme on dit, se précipitent sur leurs longues robes bohèmes aux découpes multiples ou leurs mini-robes drapées iconiques. Iconiques toujours, le Lurex 70’s et les touches de sportswear rétro, les crop tops à col cheminée ultra-moulax, les manteaux oversized et les pantalons à poches plaquées légèrement évasés. Le détail qui fait plaisir, c’est que l’enseigne surtaille à max et on sera ravies de repartir à notre grande surprise avec un top en 34 alors qu’on a passé le cap du 38 dans la joie. Et pour finir, les chaussures & Other Stories (des talons aux tatanes, des bottines aux cuis
Boco
  • 4 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Saint-Lazare
  • prix 2 sur 4
Voilà une adresse pour les raffinés du bocal. Les frères Ferniot, inspirés par le souvenir d’un plat de grand-mère bien empoté, ont eu l’idée lumineuse d’enfermer des étoiles dans des bocaux. Des recettes signées Anne-Sophie Pic, Frédéric Bau, Christophe Michalak, Philippe Conticini, etc. Un grand chef dans chaque petit pot. De la belle gamelle que l’on emporte au bureau ou chez soi et que l’on réchauffe en quelques minutes, au micro-ondes ou au bain-marie. C’est bien vu, bien réalisé. Les consistances et les saveurs sont préservées. Le risotto de coquillettes aux cèpes et au fromage de montagne (Emmanuel Renaut), bien qu’un peu mou en assaisonnement, est fondant et crémeux à souhait. De la jolie cuisine sous vide. Même si l’on reste un peu sur sa faim, désespérant que le bocal n’ait pas été plus généreusement rempli. La mousse au chocolat noir (Gilles Goujon) est délicieuse, elle aussi, et ses proportions sont parfaites. Tout est issu de l’agriculture biologique ou sauvage. Et si vous passez par là pour faire des provisions pour plus tard, il est également possible de déguster sa verrine sur place ou de choisir un très bon croque-monsieur, élevé en plein air.• Bocaux entre 4 et 9 euros, Croque-Monsieur à 5,50 euros.• Deux autres adresses : 3 rue Danielle Casanova dans le 1er arrondissement et 45 cour Saint-Emilion dans le 12e.
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Jacquemus (Galeries Lafayette Champs-Élysées)
  • 3 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Créateurs
  • 8e arrondissement
  • prix 4 sur 4
« Pousse-toi de là que je m’y mette », aurait-on envie de dire à ce jeune homme si beau, sympa et doué qu’il en deviendrait énervant. En bons Parisiens, c’est dans le seul but de bitcher que nous sommes allés aux Galeries Lafayette des Champs-Élysées, vaisseau amiral le plus waouh de la capitale où Simon Porte Jacquemus est à l’honneur à tous les étages.  « Ça va bien les chapeaux de paille à 500 boules », aurait-on eu envie de lancer s’ils n’avaient été aussi cool. « Et sinon, on en parle de la marge qu’il se fait sur le microsac ? », étions-nous prêts à expectorer s’il n’avait été l’une des meilleures ventes de la marque. Terrassés par le talent de Simon (oui, on l’appelle par son prénom quand on est in), dont les créations trônent où que les yeux se posent, c’est en toute mauvaise foi que nous avons dévoré une gourmandise au Café Citron, son propre restaurant implanté à côté de ses portants de vêtements. Bref, notre perplexité n’a d’égal que son indéniable talent. Déjà, à force de collections aux noms qui sentent bon la pétanque (“La Riviera”, “Les Santons de Provence”, “L'Amour d'un Gitan”…), le mec a fait de sa Provence natale la destination de prédilection des modeuses (voir Emily Ratajkowski au milieu de la lavande et mourir) et rappelé au monde entier que les meilleurs couturiers, c’est nous ! Solaire, chic, sudiste, sensuelle, poétique et toujours agrémentée de touches d’humour, la dégaine iconique Jacquemus est, consécration ultime, copiée sans relâche pour descendr
Marché aux Timbres
  • Shopping
  • Marchés et foires
  • Champs-Elysées
A l’ère des e-mails et du chat, les petits carrés de papier à lécher ont encore la dent dure. Le timbre-poste, ancêtre épistolaire et globe-trotter, a provoqué dès son apparition en France en 1849, l’engouement des collectionneurs. La philatélie était née. Mordus de dentelures, de sceaux et de géopolitique trouvent une passion commune en ces cachets nationaux, chaque édition témoignant d’un bout d’histoire. Le marché aux timbres de Paris, seul existant du genre – à part en Chine – a lui-même son récit. En 1860, en plein Second Empire, les collégiens parisiens se réunissent dans les jardins du Palais Royal pour échanger leurs précieuses vignettes, longtemps avant les images Panini. Des échauffourées mettent un temps fin à cette nouvelle bourse aux timbres, jusqu’à ce qu’en 1887, un riche collectionneur lègue à la ville de Paris le Carré Marigny, à condition qu’il devienne un espace dédié à la philatélie. De nos jours, les rangées de stands s’éclaircissent, Internet et la vente en ligne étant passés par là. Vendeurs de lettres et de cartes postales en ont donc profité pour se joindre à la bande. Cependant, nombre d’irréductibles restent fidèle au rendez-vous, tout comme des collectionneurs du monde entier, zieutant les albums avec leur regard de connaisseur et l’assurance de dénicher de nouvelles pièces pour enrichir leur catalogue.  
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  • Shopping
  • 8e arrondissement
Valeur sûre de la mode à Paris, les six boutiques L'Eclaireur font non seulement preuve de bon goût depuis trente ans, mais réussissent également à abolir les frontières entre mode et art contemporain. Régulièrement, pendant des événements culturels tels que la Semaine de la mode ou celle du design, les fondateurs Armand et Mathilde Hadida invitent des artistes à exposer leurs œuvres au sein de leurs boutiques. La collaboration artistique est constamment à l'ordre du jour ; dans ce contexte, L'Eclaireurs'est récemment allié au designer Philippe Starck pour concevoir le dernier-né des boutiques concept : le Royal Eclaireur. Hébergée par le Royal Monceau, la boutique est imaginée sur le modèle d'une suite d'hôtel qui abrite les collections pointues des marques Nicholas Kirkwood, Ann Demeulemeester et Martin Margiela, entre autres.
  • Shopping
  • Art, artisanat et loisirs
  • Saint-Lazare
  • prix 2 sur 4
Rien d’étonnant à ce que la boutique Modes et travaux porte le même nom que le célèbre magazine, puisque c’est ici qu’en 1919 la rédaction avait élu domicile. Depuis, le mensuel s’est envolé vers Montrouge et a laissé son emplacement à deux pas de la gare Saint-Lazare à une boutique évidemment dédiée à… la couture. Livre de couture, kit de broderie, dentelle de Calais, machines à coudre, patch à sequins et patchwork liberty : on trouve de tout chez Modes et travaux. Une mercerie sur trois niveaux  Organisée sur plusieurs niveaux, la boutique se découpe en nombreux rayons, à l’étage et depuis presque 20 ans, les laines d’Annyblatt et Bouton d’or (mérinos 7 €, angora 12 €), au rez-de-chaussée l’espace broderie et le corner Singer, et au sous-sol la mercerie classique et des kilomètres de tissus signés les Coupons de Saint-Pierre (propriétaire du lieu). Du fil DMC, des rubans à la découpe, des centaines de patrons, du tulle brodé et des lots de grandes marques : Modes et travaux a su garder sa fidèle clientèle tout en séduisant les nouveaux amateurs de DIY. Ne vous fiez donc pas à l’image surannée du magazine, la boutique ne cesse de se réinventer et d’accueillir dans son catalogue les petits détails qui font mouche sur les blogs ou sur Instagram. Outre l’encyclopédique mercerie, Modes et travaux propose également une pléiade de cours de couture. « C'est moi qui l'ai fait ! » Depuis novembre 2014, l'Atelier des Coupons de Saint Pierre, organisés autour de cinq professeurs, propo
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