En 2024, le chef Ryuji Teshima du restaurant gastronomique Pages a décidé de transformer son éphémère pâtisserie Pages Blanches en cette chocolaterie minimale. Ici, pas de place perdue en décoration inutile : on a droit à un comptoir et basta, le labo occupe le reste de l’espace. À partir des crus torréfiés par la Chocolaterie de l’Opéra (ou des partenaires ponctuels comme Plaq lors de notre visite), le chef élabore une gamme ramassée de 26 recettes inspirées de son pays natal.
Il convoque ainsi le hojicha (un thé vert torréfié), le kyobancha (un thé fumé), un séduisant mélange jasmin-citron, une ganache au café japonais (le Tyrol ?) ou le désormais classique matcha pour des bouchées d’une immense subtilité, comme dans ce praliné au sésame où toutes les saveurs s’équilibrent. La boîte de 12 s’affiche à 20 €. Pas donné, mais tout est bon ! Si vous voulez des créations plus brutes, la plaquette matcha à l’amertume ciselée (le succès de la maison) est à 9 €.