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© Lucydelic
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4 expériences psychédéliques à vivre en ce moment à Paris, pour passer l'hiver chéper

Alix Leridon
Écrit par
Alix Leridon
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Accrochez vos ceintures et rangez vos grands-mères, on a de quoi vous faire passer l’hiver chéper. Alors que les rues de Paris semblent s’être lancées dans un remake (ni golri ni sexy) de 50 nuances de gris, on s’est donné pour mission de vous en faire voir de toutes les couleurs. Par chance, une bienheureuse synchronicité – touchant aussi bien le monde de l’art que celui du bien-être – fait affluer ces jours-ci moult expériences hallucinées sur la capitale. Entre les 80 balais du LSD, une expo sur l’ayahuasca et l’apparition de drôles de machines à rêves dans différents spots du Marais, Paris tripe et voit triple. Rendez-vous là-haut ? 

1. Découvrir l'ayahuasca au Quai Branly

Ayahuasca, Kosmic Journey © Jan Kounen - AtlasV, A_Bahn und Small studios
Ayahuasca, Kosmic Journey © Jan Kounen - AtlasV, A_Bahn und Small studios

Popularisé par la Beat Generation jusqu’à devenir déclencheur d’une forme récente de tourisme “psychotropique”, l’ayahuasca a donné naissance à un art visionnaire et divinatoire autochtone, fort d’une très riche (et particulièrement trippante) iconographie. Au Quai Branly, l'expo Visions Chamaniques en présente une vaste collection, à travers des œuvres locales, issues de populations péruviennes et d’autres régions amazoniennes, mais aussi à travers leur traduction dans la création occidentale. A la fin du parcours, une œuvre VR du cinéaste français Jan Kounen, réalisée en 2019, plonge le visiteur dans une forme de transe directement inspirée du rituel. 

Jusqu'au 26 mai 2024.

2. Se faire un trip dans une galerie du Marais

The Mirror, Sobering Galerie
The Mirror, Sobering Galerie

 

A la Sobering Galerie, l’artiste et DJ français Dan Ghenacia, membre du trio Apollonia, présente ces jours-ci un ensemble d'œuvres brillantes (dans tous les sens du terme) comme autant de micro-trips psychédéliques. Le projet ? Vous faire perdre pied avec la réalité et vous donner accès à de nouvelles dimensions… Tout ça les yeux fermés. Au sous-sol de la galerie, de drôles de machines attendent le visiteur en clignotant doucement. Deux expériences sont proposées : The Clock, première création de l’artiste, et The Mirror. Dans un savant mélange de fréquences lumineuses et sonores orchestrées par Dan Ghenacia et ses acolytes (dont un neuroscientifique), les machines offrent différents programmes (de 5 à 20 minutes) supposés vous mettre dans différents états – des expériences à vivre intimement, au casque. L’expérience est bluffante : on s’imagine presque instantanément dans un genre de vaisseau spatial, projeté à la conquête d’un univers obscur (notre esprit, en fait).

10€ la session ; 50€ pour l'expérience de Mindart ; 160€ pour recevoir son oeuvre digitale.
Jusqu'au 13 janvier 2024.

3. Fêter l'anniversaire du LSD dans le 11e

© Lucydelic
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Synthétisé en 1943, le LSD fête cette année 80 piges d’une histoire passionnante à l’impact artistique, culturel et social considérable. Du 22 novembre au 10 décembre, le collectionneur d’art psychédélique Jaïs Elalouf lui organise un méga-anniversaire dans un immense loft du 11e arrondissement. Côté expo, vous pourrez y admirer un riche panel de buvards (non imprégnés) collectionnés au fil des années ainsi qu’une sélection d'œuvres d’artistes contemporains, comme Kiki Picasso. Tout ça sera régulièrement animé de différents happenings, entre concerts de rap astral, ecstatic dance et cérémonie du cacao. Dans le tas, deux moments clés sont à noter dans vos calendriers : le vernissage du 22 novembre, avec moult performances, et le marché de Noël psychédélique les 9 et 10 décembre. 

Jusqu'au 10 décembre 2023. 

4. S'offrir un massage de l'esprit chez Ho Karan

Ho Karan
Ho Karan

Au sous-sol de l'institut Ho Karan, dans un décor sérénissime entre chambre et sauna, on se laisse palper l’inconscient par la Dream Machine, une drôle de lampe imaginée par un duo de spécialistes de l’hypnose. Là, on s’allonge dans un lit rond, comme une baignoire pleine de coussins, seul ou à plusieurs (jusqu’à trois personnes), on enfile un casque et on ferme les yeux. C’est parti pour trente minutes de photostimulation, bercé par la musique du casque et les drôles de formes colorées qui commencent à danser sous nos paupières, influencées par les pulsations lumineuses de la lampe. Rapidement, on ne pense plus à rien (phénomène très rare dans notre cas) ; on observe le vide dans notre tête, attentif aux mouvements du kaléidoscope psychédélique qui s’imprime dans notre imaginaire. Trente minutes de kif qui passent à une vitesse folle, et qui nous auront vraiment donné envie de retenter l’expérience.

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