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© Ugly Mely

1er arrondissement : les boutiques

Des Tuileries aux Halles : toutes nos adresses pour déplumer votre banquier.

Écrit par
La Rédaction
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Musique
  • Louvre
  • prix 1 sur 4
Betino Errera est une rock star. Pour vous en convaincre, faites un tour sur les Internets, où s’empilent les clichés de clients posant fièrement à ses côtés, vinyle à la main tout juste attrapé dans l’un de ses bacs. Ce statut d’épée du microsillon, Betino l’a patiemment construit : depuis 1999, il archive et défriche classiques et nouveautés de toutes les musiques noires. Comprenez la soul, le funk, le jazz, la bossa mais aussi les glorieux descendants que sont le hip-hop et la house. Au-delà du personnage, Betino a surtout un stock à même de satisfaire les diggers les plus fins et voraces. Dans sa boutique, on est bringuebalé entre les intercalaires Stax, Blue Note ou Axis Records, labels pionniers de la soul, du jazz et de la techno. Vous pourrez aussi tomber sur des perles old school, comme cette réédition de D’Angelo avant que la frénésie ne vous embarque dans les bacs disco, latin soul ou musique brésilienne. Vous aurez alors peut-être la chance (comme nous) de repérer un album de Marco Valle, auteur du tube samba-funk “Estrelar”. Côté bleu-blanc-rouge, les labels Hot Casa Records et Heavenly Sweetness ont leur intercalaire. Betino se décline aussi en ligne, avec un shop géré par son associé Romain Hubert. Enfin, n'hésitez pas à solliciter le patron pour un conseil ou une requête, comme cet habitué à la recherche d’un disque depuis des années et que Betino s’est proposé de lui dégoter : « Si je te le trouve, tu me confirmes que c’est priorité ? » Betino, un disquaire q
MAD VINTAGE (Les Innocents)
  • 4 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Fripes et vintage
  • Les Halles
La précision « Les Innocents » est importante car il s’agit ici, parmi les 5 boutiques existantes, de celle située en face de la fontaine des Halles et qui répond au doux nom de « Fontaine des Innocents ». Bref, c’est ce Mad Vintage là qu’on like, celui qui n’est que plumes, paillettes, fringues spectaculaires et pépites camp. Tous les Parisiens désargentés connaissent Mad Vintage. Sur l’échelle de Richter de la fripe, on est plus cher que Guerrisol (fastoche) mais moins que Kiliwatch (lol). Donc, malgré deux trois prix qui m’ont surprise, on valide. En dix ans d’existence, Mad s’est imposé dans ce secteur ultraconcurrentiel avec des boutiques qui ont chacune leur sélection bien spécifique.  Celle qui nous intéresse est le paradis des oiseaux de nuit à la recherche de LA pièce qui va remporter tous les suffrages. En effet, le responsable, Orest, ne sélectionne que du vintage « effet waouh » à tendance excentrique des années 80 et 90. Nichés sur deux étages à la déco érotico-kitsch (+10 pour le poster géant de Brigitte Lahaie), les portants pour hommes et femmes rivalisent de trouvailles glam. Anciens vêtements de théâtre, bodies de majorette, combis fétichistes, kimonos de geisha, blousons Johnny, chemises de sapeurs et fourrures côtoient du vintage plus consensuel, mais quand même.  Si l’on ne devait emporter qu’une pièce :   La veste en cuir rouge façon Michael dans Thriller qui trône derrière la caisse. Oui, tu ne la mettras que deux fois, et alors ?
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Musique
  • Les Halles
  • prix 1 sur 4
Comme son nom ne l’indique pas, la librairie Parallèles est peut-être plus connue pour ses bacs gorgés de CDs et vinyles en fond de magasin que pour ses rayonnages de livres, au demeurant forts intéressants (n’hésitez pas à feuilleter les beaux-livres sur la musique ou les nombreux fanzines au passage). Tandis que la plupart d’entre nous vont à la Fnac pour trouver les dernières nouveautés à des prix exorbitants, certains préfèrent passer chez Parallèles. Et pour cause : on y trouve souvent des albums neufs et emballés à moins de la moitié du prix. A dominante rock, le stock bouge régulièrement en raison des nombreux habitués repartant avec une pile de CDs, ou de types passés revendre ou échanger une partie de leur collection. Même si l’on peut regretter le manque de choix en musiques électroniques ou expérimentales, Parallèles demeure un très bon généraliste, qui défend l’idée d’une culture accessible à tous les budgets. Le bon plan de la capitale pour les accros aux skeuds.
Paulie and me
  • Shopping
  • Boutiques
  • Les Halles
  • prix 3 sur 4
Avant tout, Paulie and me, c'est une histoire. Celle de Lilia et Paul. Elle est parisienne, passionnée de mode, lui expatrié venu de New York. Ensemble, ils décident de monter leur « incubation store », une boutique-tremplin pour les jeunes créateurs. Paulie and me (surnom de Paul, donc) était née, une très belle surface où retrouver designers, joailliers et autres stylistes. En vitrine, différentes collections de bijoux, de maroquinerie, de chaussures et vêtements s’exposent ainsi pour une durée de trois à six mois. On y retrouve des valeurs sûres telles que les parures avant-gardistes et géométriques en résine de Marion Godart, les bijoux bollychic de Bangle Up aux couleurs mordorées et chaudes, ou encore les châles arty en cachemire et modal de la Maison Passage (autour de 240 €)... Mention spéciale pour les bijoux Coco Rocha et leurs perles du Japon, ultra colorées et d’une finesse rare (comptez environ 130 € le bracelet). Si la boutique fait la part belle au vestiaire féminin, elle propose aussi de quoi contenter les messieurs, avec notamment une gamme de t-shirts 100 % bio signée Be Parisian (45 € le basique). Des prix plutôt élevés inscrits sur des tickets de métro. D'ailleurs, si vous en avez en rab, pensez à les prendre avec vous, une petite remise vous attend. En tout, une quinzaine de marques se partagent les murs de la boutique qui auraient autrefois appartenus à une autre amoureuse de mode et de joaillerie, la très poudrée Jeanne-Antoinette Poisson. On dit que la
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L'Exception
  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Créateurs
  • Les Halles
  • prix 3 sur 4
Après les concept et les department stores, voici les select stores ! Premier du nom, L’Exception a longtemps été un e-shop avant de poser ses cliques et ses sapes dans la gigantesque canopée des Halles. L’idée du lieu ? Chauvin à mort : célébrer les créateurs bleu-blanc-rouge, peu importe qu’ils soient confidentiels (Atelier Bartavelle) ou ultra-reconnus (Givenchy, Petit Bateau, Florian Denicourt, Velvetine…) Une boutique haut de gamme qui peut se targuer de découvrir de jeunes talents (coucou Etudes Studio) tout en offrant une sélection pointue triée sur le volet. Pour preuve, il suffit de quelques clics sur les iPad déposés aux quatre coins de la boutique pour s’apercevoir de l’immense travail de curation du lieu. Au total, on dénombre près de 400 marques partenaires dans leur catalogue : des griffes de luxe hors de prix pour le commun des mortels, et des fringues de créateurs beaucoup plus accessibles – mais pas pour autant bon marché. Hors de question ici de viser l’ordinaire, les prix affichent la centaine d’euros sans sourciller : t-shirt en jersey de lin estampillé Ambrym (123 €), blazer couleur menthe à l’eau signé Cavalier Bleu (325 €), robe graphique Jatual en soie et coton pour 450 €… Robes en crêpe, chaussures de haute volée, costumes élégants, bijoux et lunettes de soleil extravagantes. Le catalogue de L’Exception rhabille de la tête aux pieds toujours avec un twist. Difficile de ne pas trouver son bonheur.
Jean-Paul Hévin Vendôme
  • 5 sur 5 étoiles
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  • Chocolateries et confiseries
  • 1er arrondissement
  • prix 2 sur 4
Maître des associations inédites, le grand Jean-Paul est tout simplement l'un des meilleurs chocolatiers de France. Ce génie (n'ayons pas peur des mots) avait fait sensation à ses débuts avec ses chocolats fourrés au fromage et ses ganaches "dynamiques" (traduire, aphrodisiaques). A l’étage de sa boutique principale, son chocolate bar sert d'extraordinaires chocolats chauds. Classiques, comme ce mélange tradition, ou ces trois grands crus de cacao. Ou plus originaux : version énergisante à la banane et au piment, surprenant et assez subtil chocolat chaud aux carottes... Vous avez l'esprit aventurier ? Plongez dans le grand bain avec un choco chaud aux huîtres, à l'écume iodée et aux billes de gelée.  On oublie trop souvent que le choco-king est aussi un pâtissier de première bourre, d'ailleurs sacré Meilleur Ouvrier de France pâtissier 1986. Dans ses six boutiques, les gourmands se régaleront de ses pâtisseries haute-couture : des classiques revisités ("Rive droite"), des créations originales ("Rive gauche") et des gâteaux du voyage. Au chocolat, bien sûr (la "pomme de terre" ou le divin éclair Pablino), mais pas que ! Sa tartelette à l'orange est un régal, tout comme le Turin (pâte sablée et mousse marron) ou le Mazaltov —sorte de type cheese-cake aérien au fromage blanc 0% de matière grasse...   Autres adresses : - Jean-Paul Hévin Marais : 41 rue de Bretagne, 3e- Jean-Paul Hévin Jardins du Luxembourg : 3 rue Vavin, 6e- Jean-Paul Hévin Invalides : 23 bis avenue de la Motte
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  • Shopping
  • Les Halles
  • prix 2 sur 4
Créée en 1910, cette entreprise familiale n’utilise que des ingrédients naturels pour fabriquer ses chocolats, qui ne contiennent aucun produit animal (que du beurre de cacao). Fait avec de la poudre de cacao 100 % provenant de Côte d’Ivoire, du lait bio demi-écrémé et très peu de sucre, le chocolat chaud proposé dans la boutique cuit doucement dans un chaudron en cuivre pour épaissir naturellement. On ne peut pas le déguster sur place, mais pour se réchauffer les mains dans la rue un matin d’hiver il n’y a rien de meilleur.
Spa Nuxe
  • 4 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Les Halles
  • prix 3 sur 4
C’est au cœur d’anciens chais du XVIIe siècle, rue Montorgueil, que la marque de cosmétiques Nuxe a imaginé son spa en 2002. Un lieu dédié à la relaxation, à la beauté et au bien-être qui s’étire sur plus de 850 mètres carrés (treize cabines de soin et un bassin sensoriel). 37 brevets déposés Célébré autour du globe pour son huile prodigieuse, le groupe Nuxe dirigé par Aliza Jabès collectionne les brevets en élaborant des produits d’origine naturelle, dont une gamme bio « bio-beauté » qui mêle nature et luxe (d’où la contraction Nuxe). L’un des immenses avantages à s’offrir un soin au 32-34 Montorgueil réside ainsi dans la qualité des produits utilisés. Lotion tonique douce aux pétales de rose additionnée à l’huile démaquillante micellaire pour l’étape démaquillage, crème fraîche de beauté en masque en soin complémentaire, Nuxellence éclat pour contrer les effets du temps sur l’épiderme… On retrouve les best-sellers de la marque dans tous les soins et massages proposés. Une très bonne chose surtout quand ses petites pattes d’oie habitent à Paris (stress, pollution, manque de sommeil, tout ça).  A table !   Mais avant de s’allonger sur des serviettes en éponge tièdes, le plus ardu est encore de choisir l’offre adaptée à ses envies et besoin. D’autant que Nuxe propose une carte plutôt bien fournie avec treize massages (détox, crânien, plantaire, watsu, californien, shiatsu…) de 45 minutes ou 1h15 et presque autant de soins visage et corps. Au menu également, des Escapades sens
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  • 3 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Dépôt-vente
  • 1er arrondissement
Épuré et industriel, le dépôt-vente J’y Troque, rue Villédo, est une adresse qu’on se partage comme un secret. Ici, il n’y a que du prêt-à-porter haut de gamme et du luxe désirable. Les clientes, des habituées pour la plupart, ont le chic très français et la voix basse, le pas léger et le compte en banque refait. J’y Troque, c’est le dépôt-vente où l’on trouve la panoplie pull en cachemire Burberry, jupe Isabel Marant, parka Acne, sac Céline et escarpins Saint Laurent à la moitié du prix de vente. Jamais à court de Marni, le lieu envoie du lourd côté pièces fortes et propose une ribambelle de fringues versatiles (blouses, chemisiers, pulls, jeans) à shopper pendant les soldes ou sur le portant « braderie » à prix encore plus petits. Elle ne paye pas de mine, cette boutique, et pourtant… Vingt ans qu’y sont déposées certaines des pièces les plus recherchées de la capitale. Vingt ans que s’y pressent ces fameuses « Parisiennes » qui nous énervent sur Instagram. Quitte à investir dans une sape, pensez à y faire un tour. Si l’on ne devait emporter qu’une pièce : Du Marni et du Marni ! Une robe à 240 euros ou une chemise à 140 euros.
White Bird
  • Shopping
  • Joaillerie
  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
A moins d’élever une poule aux œufs d’or sur votre balcon parisien, vous n’irez pas tous les jours faire des emplettes chez White Bird. Mais en cas d’occasion spéciale, comme des alliances à dénicher ou un cadeau unique et scintillant, l’adresse, intimiste sans être intimidante, pourrait vous faire les œufs doux. Les yeux doux, pardon. Des coquilles évidées comme porte-bijoux, des coquillages exposés en vitrine comme une évidence forment le décor de ce White Bird installé dans un quartier cossu de la place Vendôme, rue du Mont Thabor. Ici, c’est la maison mère, mais elle a fait un petit : une boutique a ouvert il y a une poignée de mois dans le Marais et on dit que les prix y sont un peu plus doux. Mais revenons au nid du 1er arrondissement, créé par Stéphanie Roger, une habituée des grandes marques de joaillerie qui prend son envol loin d’elles. Dans son cocon aux poutres blanches, mobilier en bois et osier, elle réunit depuis cinq ans des créateurs du monde entier pour qui elle a eu le coup de cœur, à mille lieues des boutiques monomarques crispées. Ici, les vendeuses sont détendues et ne vous jaugent pas avec dédain, la boutique est chaleureusement décorée avec soin mais décontraction et les vitrines ne hurlent pas : « Ne me touchez pas ! » Les prix se situent entre 80 et 100 000 € pour les pièces très particulières. Les yeux du créateur grec Lito, en chaîne sur un bracelet ont même le visage de la tentation (entre 280 et 900 € selon le matériau) : c’est une des dernières
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