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Le monte en l'air
EC / Time Out Paris

20e arrondissement : les boutiques

Petites emplettes et bonnes adresses du quartier

Écrit par
Céleste Lafarge
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Marché aux puces de Montreuil
  • Shopping
  • Brocante
  • 20e arrondissement
  • prix 1 sur 4

Force est de le constater, le marché aux puces de Montreuil n’est plus ce qu’il était. Les brocanteurs ont presque tous déserté les lieux, préférant désormais se rendre à Vanves notamment. Si quelques vendeurs de bibelots antiques subsistent encore, le marché aux puces de Montreuil n’est guère plus intéressant que pour ses fripes. Stocks de tenues militaires, blousons, manteaux et bottes en cuir, impers et fringues de sport vintage, il y a de quoi se constituer une garde-robe rétro et à la mode, qu’on étrennera au son d’un 33-tours chiné chez le disquaire. La place laissée vacante par les antiquaires a eu tôt fait d’être récupérée par nombres de vendeurs divers. Une ambiance chiffon, bricolage et babioles bon marché se dégage tout de même du marché actuel. On y trouve beaucoup de stands de vêtements aux prix très bas et à la qualité discutable, de la quincaillerie, de la vaisselle (parfois orientale), des chapeliers fous… Si vous avez faim ou une petite soif, ne loupez pas le snack central – non pas qu’il vaille le détour, loin de là, mais il semble être l’unique endroit pour se sustenter sur le marché. Malgré ces déconvenues, on ne niera pas qu’il est encore possible de dénicher quelques bonnes affaires sur le marché aux puces de Montreuil, qu’il s’agisse d’une vieille paire de santiags, d’un appareil photo argentique d’occasion ou de BD antédiluviennes. Toutefois, face à la paupérisation du quartier, le marché a indubitablement décliné en charme et en qualité.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Librairies
  • Belleville
  • prix 2 sur 4

Sur les hauteurs de Ménilmontant, en face de l'église Notre-Dame-de-la-Croix, trône le Monte-en-l’air, géniale librairie où il fait bon farfouiller des heures parmi les livres. Ouvert en 2010 par Guillaume Dumora, le lieu s’est vite fait une place à part sur la cartographie des librairies parisiennes, avec son atmosphère fleurant bon cet engagement inhérent au quartier. Dans ses rayons boursouflés de près de 30 000 refs, on trouve de tous les styles, avec quelques lubies marquantes. Les arts graphiques sont particulièrement représentés, tout comme les ouvrages alternatifs, politiques, étranges et inhabituels. Quant au fonds consacré à la bande dessinée indépendante, à la jeunesse et à la microédition (fanzines, imports, sérigraphies…), il est devenu au fil des années l'un des plus impressionnants de la capitale. L'espace fait d'ailleurs office de galerie : tout au long de l'année s’y succèdent des expositions consacrées à des dessinateurs phares ou à des petits nouveaux issus de la BD indé ou du graphisme. Les soirées dédicaces et les rencontres invitent également du beau monde entre ses murs arty et accueillants – Stéphane Trapier, Brian May, Eric Lambé, Muzo, Moolinex et Nine Antico pour ne citer qu’eux. Et aux beaux jours, les zigues du Monte-en-l’air installent quelques tables sur les pavés : idéal pour laper son café entre deux pages, à l'écart de la route…

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Boulangeries
  • 20e arrondissement
  • prix 1 sur 4

Produit culte ? TOUS les painsBien vu ? La petite épicerie et les vins nature... Et le tote bag stylé ! À moins d’habiter au sud du vingtième, aller au Bricheton, c’est un peu l'expé, le pèlerinage que tout amateur de bon pain parisien —de « bricheton » en argot, justement— se doit d’effectuer une fois dans sa vie pour accéder au paradis du 100% nature.Grâce soit rendue à Maxime Bussy, mitron intransigeant sur la qualité, qui ne travaille qu'avec des farines de céréales de variétés anciennes et bio, issues de petits moulins artisanaux. Résultat : un taux de gluten très bas, idéal pour les intolérants. Pour fabriquer ses pâtons, le zigue a choisi la meilleure eau qui soit (la plus locale aussi) : celle des puits artésiens de Paris. Le sel ? Il vient de la Salorge de Vertonne (Île d'Olonne). La suite ? Le temps (et un imparable levain naturel) fait son affaire, transmutant leeeeentement ces purs ingrédients en miches succulentes et ultra-digestes. On choisit deux pains sur blés de population (9 €/kg) et un multi-céréales (courge, lin, sésame, tournesol, 12 €/kg). Goût délicieux, levain subtil, texture dense et spongieuse, cuissons nickel... Saveurs et conservation exceptionnelles. Les autres variétés (seigle, petit épeautre…) partent comme des petits pains : un conseil, arrivez à l’ouverture ! Avant de partir, on zieute le coin épicerie et ses produits tout aussi « nature » que le pain : vins vivants sans sulfites ajoutés (coucou Brendan Tracey, le cow-boy de la Loire), jus, in

  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Vins et spiritueux
  • Belleville

Si vous avez le gosier plus en pente que la rue de Belleville, cette microbrasserie est faite pour vous ! Dans leur hangar planqué du quartier Jourdain, Vincent et Mathieu, deux vieux potes de lycée reconvertis dans la binouze, ont dressé une barricade de fûts, un comptoir en OSB et quatre grosses cuves. Un joyeux fatras où fermentent 7 000 litres de mousses type « session », toutes cool sur l’alcool mais qui ont du goût !  En hommage à la grande Edith, la môme de Belleville, ils ont sorti la Piaf, une bière bio de table à 3,9° qui se siffle mieux que l’air de La Vie en rose (5 € les 50 cl). Ils ont aussi L’Alouette, une IPA de soif à 4,5° (6 €), la Cascades qui monte à 6° et des bibines expérimentales et légumières (6 €) comme la Rootine aromatisée à la betterave et mandarine acidulée, la Calebasse au céleri-rave et fruits rouges ou l’Apache, une bière voyoute fumée au poivre noir et lapsang souchong (rien à voir avec le chanteur). Les deux sympatoches larrons vendent leurs flacons d’un demi-litre à emporter au 9 rue Jean-Baptiste-Dumay, le jeudi, vendredi et samedi de 16h30 à 19h30. Et avant d’en faire des stocks pour l’hiver, vous pouvez goûter la Piaf à la Cagnotte, le rade fort en gueule qui fait l’angle, juste à côté, et qui en sert à la pression. Binouzez local !

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  • 3 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Père-Lachaise

D’abord iconique comptoir de nuit à Soho, puis chanson de Pulp, Bar Italia est devenu un disquaire-café à cent mètres du Père-Lachaise, ouvert par Massimiliano Diliberto Paulsen. Dans cet ancien rade de quartier, le Palermitain passé par le Silence de la Rue et Balades Sonores a usiné un espace grand comme une Fiat 500, où l’on digue entre deux ristrettos. Dans les rayonnages garnis d’un gros millier de disques – majoritairement du neuf et au prix du marché (25-30 € le 33 tours), on touche un peu à tout, entre noms clinquants de l’indé rock du moment (King Gizzard, Wet Leg ou Grian Chatten), lubies ancestrales du patron (The Verve, The Smiths, Slowdive) ou compiles incontournables (Born Bad). Et bien sûr, il y a la partie Made in Italy, célébrant les artistes de la Botte toutes sauces et générations confondues. A la volée, on y trouve le maestro pop-rock Lucio Battisti, les italo-futuristes de Calibro 35 ou les rockeurs bergamasques de Verdana. A signaler une platine d’écoute et un bac d’occases à partir de 1 € où l’on a repéré des disques de The Cars, Blondie ou Bronski Beat. Et à la belle saison, il y a quoi de se poser en terrasse pour laper un kawa ou s’enfiler une pâtisserie entre deux disques.

Vide-grenier de la place des Grandes Rigoles
  • Shopping
  • Belleville

Les plus courageux se réveilleront avec les premiers rayons du soleil et viendront cueillir dès l’aube les trésors déployés à même le sol. Les bonnes affaires se font tôt, qu’on se le dise ! Des vinyles de blues à 1 euro, des romans sauvés de la poussière, des chemises vendues pour une bouchée de pain… Une caverne d’Ali Baba à ciel ouvert où près de 400 exposants viennent le dimanche matin papoter entre voisins et marchander toutes sortes de bibelots. Ici, impossible de repartir bredouille, que vous cherchiez du petit électroménager, des instruments de musique ou des jouets, vous trouverez assurément votre bonheur. Situé au carrefour Pyrénées-Jourdain, le vide-grenier des Grandes Rigoles ressuscite le Belleville d’antan. Une ambiance de quartier qu’il serait bien dommage de ne pas prolonger à la terrasse d’un café.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Boulangeries
  • Ménilmontant
  • prix 3 sur 4

Dans un 20e arrondissement qui est en train de devenir un haut lieu de la boulange, Éléments se positionne en cheffe de file de la nouvelle génération. La boulangère, Claire Escalon, a monté son atelier après avoir quitté sa première vie d’architecte d’intérieur, épousant tous les codes d’un pain plus sain : uniquement au levain, jonglant entre seigle, épeautre et riz, farines de meules paysannes du coin, pétrissage en douceur et zéro baguette en vue ! Et sa très jolie boutique aux horaires pernicieux – quatre après-midi par semaine, pas plus – a trouvé le cocon de rêve en s’installant dans une charmante petite rue de Ménilmontant à la place de feue la Féline, haut lieu rock de Paris. Le pain de campagne, très croûté, avec une acidité raisonnable, est une petite merveille, mais on s’extasie aussi pour le “schwarz brot” à l’allemande et sa belle densité, ou pour la version riz, sarrasin et graines aux airs de cake gourmand. A l’opposé de la génération précédente de boulangeries qui tentaient de jouer des coudes avec les pâtisseries, la partie sucrée fait de la figuration. On note pourtant un excellent sablé au sarrasin particulièrement friable, un cookie au chocolat pas mauvais mais un peu étouffe-chrétien, et une brioche aux éclats de chocolat impeccable pour un goûter rapide. Chez Éléments, c’est la miche qui aguiche ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !

Fine l'épicerie
  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Epicerie fine
  • Belleville

Quelle vibe ? Un peu planquée rue de Belleville, cette pépite propose, en plus de plats traiteur fait maison, de sublimes quilles pas bues partout. La sympathique taulière s'y connaît vraiment en pif, et ça, ça change tout !Choper quoi ? La cuvée Nature Peinture 2015 du jeune vigneron Raphael Baissas, figure montante de Calce (Vandal Wine/Nada). Lors de notre passage à la fin de l'été dernier, c'était la seule boutique à l'avoir sur Paris.

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Passage des étoiles
  • Shopping
  • 20e arrondissement

Si vous ne savez pas encore en quoi consiste le roller derby, il va falloir y mettre un peu du vôtre ! Nouvelle venue dans le quartier de Buzenval, cette boutique imaginée par Karambowler, Major Kusanakill et Viking fête en quelques mètres carrés ce (plus vraiment) nouveau sport à roulettes. A l’intérieur, sur des étagères fraîchement peintes par les coéquipiers et les coéquipières, on retrouve l’accessoire indispensable : les rollers quad, avec ses huit petites roues qui vous attirent irrémédiablement vers le sol. « A la grande époque du roller, au début des années 2000, il y avait plein de boutiques de rollers dans Paris. Aujourd'hui (à part la nôtre), il n’y en a qu'une intramuros. Il y avait pour nous une véritable place à saisir, raconte avec enthousiasme Major Kusanakill, joueuse chez les Paris Roller Girls. » Play like a girl  A l’inauguration en septembre 2015, des joueurs et des joueuses de toute l’Ile-de-France s’étaient donné rendez-vous au « shop » pour soutenir leurs copains et jeter un coup d’œil curieux à leur riche catalogue. Des nouvelles recrues des Gueuses de Pigalle venues s’offrir leur première paire de patins Jackson (à partir de 160 €), des Calebrutes de la première heure enfin décidés à changer leurs protège-coudes, des joueuses de la Boucherie de Paris, de la Panam Squad… Ici, on achète des platines ultra légères (Pilot Falcon Plus 278,91 €), des protège-butées (12 €) et du maquillage à l’eau (6,50 € le pot, pour effrayer les adversaires) mais pas seu

  • Shopping
  • Boutiques
  • 20e arrondissement
  • prix 2 sur 4

Bienvenue dans la caverne aux trésors vintage ! Si votre garde-robe a envie de se payer un voyage dans le temps ou si vous cherchez un cadeau des plus originaux, c'est par ici qu'il faudra fureter. GoldyMama, boutique en ligne bien connue des modeuses averties, s'est installée dans un recoin du 20e arrondissement. Trouver des fripes en bon état qui ne sentent pas comme votre vieille tante Marthe, des pièces remarquables, lavées, raccommodées, repassées et rangées avec précision, c'est possible ici. Jupe à corolle des années 1950, tailleurs crayon, robes empire ou imprimés fleuris ambiance 70's, le choix est vaste et les vendeuses aux petits soins. Et une fois que vous aurez fini de vous prendre pour Jacky Kennedy ou quand vous aurez enfin mis la main sur la robe dans laquelle votre mère a passé son plus bel été, vous pourrez retomber en enfance, avec le « Bar à bonbons », vitrine acidulée dans laquelle roudoudous, caramels, et autres plaisirs d'antan finiront de vous charmer.

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