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© Jennifer Padjemi

3e arrondissement : les boutiques

Le Marais : temple du shopping, et plus précisément de la fripe !

Écrit par
La Rédaction
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Marché des Enfants Rouges
  • Shopping
  • Marchés et foires
  • Le Marais
  • prix 1 sur 4
Ce marché historique de Paris tient son nom de l’orphelinat des Enfants Rouges créé au XVIe siècle et fermé peu avant la Révolution. Les petits pensionnaires étaient alors vêtus de rouge, signe de charité chrétienne. Bâti sous Louis XIII et charpenté par 16 hauts piliers de bois, il fait désormais figure d’institution dans le Marais.  C’est le samedi que le charme du marché opère le mieux. On essaiera alors de s’y attabler pour goûter à l’une des spécialités internationales qui y sont cuisinées. Traiteurs marocains, italiens, libanais... A noter, un incroyable spot à sandwiches XXL (Alain Miam Miam) et deux excellents restos qui sortent clairement du lot : l'auberge des Enfants Rouges, et l'estaminet à vins naturels des Enfants du Marché. Avant ou après ou avant avoir bien rempli votre panse, vous pourrez faire de même avec votre panier car on trouve dans ce marché primeurs, poissonnier, produits bio et régionaux, fleurs, huiles et même des photographies, dans l’intrigante boutique de Fabien Breuvart. 
  • 4 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Pâtisserie
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé
Il en faut du culot pour choisir Paris quand on est deux frangins transalpins venus monter une première boutique. Et Lucio et Thomas Colombo ont non seulement le culot mais le talent pour assumer, la preuve avec ce Brigat’. Dans cette jolie boutique claire tout en long nichée en bordure de la place des Vosges, ces deux-là ont mis tout le monde d’accord dès l’ouverture avec leur gamme insolente de qualité. Les petits gâteaux frais sont inspirés, délicats et ravissants – on pense à leur baba, à leur tarte cacahouètes et fruits de la passion ou à l’accord raisins et noix. Et cette vitrine ne manque pas d’idées. Leur déclinaison du crumble, présenté en grand format et avec beaucoup de fruits, est maligne. Et leur panettone, présent toute l’année et pas juste pour les fêtes, mérite à lui seul de traverser la ville. Parce que Lucio et Thomas sont aussi très forts en viennoiseries, du bostock au pain aux raisins. Avec leur travail sérieux autour d’une toute petite gamme de pains, l’endroit forme un tout-en-un bien pratique. Bravo ragazzi ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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Superfly Records
  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Musique
  • Arts et Métiers
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé
Depuis 2009, les patrons des lieux Manu et Paulo affinent une sélection démente de vinyles rares chinés à l’étranger. Ils donnent à entendre un panorama très global de la musique soul, bossa, jazz, brésilienne, afro (etc.) d’hier et d’aujourd’hui. On apprécie particulièrement que chaque vinyle soit muni d’un autocollant honnête et précis sur l’état du disque, et d’une petite phrase d’accroche en anglais (sorry pour les non-bilingues) qui permet de présenter l’album en deux-deux.  On peut repartir avec un single de Jurassic 5 (en 33 tours) à 5 € ou, contre 20 €, filer avec l’album Atomic Bomb du cultissime homme synthé nigérian William Onyeabor. Mais aussi le fantastique album live Agharta de Miles Davis (60 €). On y chine aussi du hip-hop old school venu de partout, comme cet incroyable pressage original du disque Mauvais Œil de Lunatic (170 € !). Superfly s’est aussi donné comme mission de rééditer des raretés, comme le jazz modal de John Gordon sur l’album Erotica Suite ou le groupe texan des années 1970 Allison & The South Funk Boulevard Band. Un disquaire incontournable à Paris.
  • Shopping
  • Librairies
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
Adulée par tous les fans de magazines d'art contemporain et de mode, la librairie Ofr. propose la crème de la crème de la scène artistique internationale. Fanzines, cartes postales arty, publications inédites, accessoires de mode... Tout pour s’en mettre plein les mirettes, du dernier numéro du magazine anglais Love jusqu’au recueil des meilleurs street style de Facehunter. Mais Ofr., c'est aussi une agence et une maison d’édition indépendante, où l'on peut trouver des ouvrages en collaboration avec de nombreux artistes, dont la célèbre photographe Ami Sioux. L'espace situé à une manif de la place de la République abrite régulièrement des expositions d'artistes indépendants, touchant des sujets comme la jeune création, le graphisme moderniste, voire même le surf et la danse basque. Rien ne fait peur à cette librairie avant-gardiste ultra-pointue. N’hésitez pas à aller mettre votre nez dans l'arrière-boutique, vous y trouverez également des ventes privées de jeunes marques de mode, et de belles expositions.On y achète quoi ? Le livre Fashion Eye Lagos de l’artiste nigérian Daniel Obasi sur la scène LGBT locale, l’ode photographique à la Méditerranée de Bastien Lattanzio ou un bob maison siglé Ofr.
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The Broken Arm
  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Créateurs
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé
Dans le style Dover Street Market et feu Colette, voilà un shop qui œuvre dans l’ombre depuis dix piges pour un public de modeux avertis. Cornaqué par trois membres du collectif De Jeunes Gens Modernes, le spot zépo devant le square du Temple est rempli de fringues (Jacquemus, dernières collabs Nike, Christophe Lemaire…), de bouquins (William Eggleston, Dan Flavin, Jeff Koons), de musique (plutôt du siècle dernier), de meubles et de chaussures triés sur le volet, sélectionnés avec goût et arrangés avec soin.  Certes, les prix affichés sur les étiquettes risquent de vous faire tourner un peu la tête (voire de vous donner envie de fuir en courant jusqu’au Guerrisol le plus proche). Mais la sélection, drastique, est peut-être ce qui se fait de mieux à Paris ! On retrouve le fleuron des marques de prêt-à-porter de luxe mais également des nouveaux designers. Imperméable 100 % transparent et en matière tellement futuriste qu’on n’en connaît pas encore le nom, santiags Céline cohabitant avec les Track Balenciaga, chemise de soie et jogging XXL ; tous les mélanges sont permis, tel un Benetton +++ du vêtement. On adore ! Et surtout, rien ne vous empêche de passer la petite porte en verre qui mène jusqu’au génialissime café attenant. Là, vous pourrez vous poser à l’une des jolies tables en bois pour déguster un excellent café (tout droit sorti d’un percolateur La Marzocco), entouré de plantes vertes et inondé de lumière. Si vous passez en matinée ou pour le goûter, ne résistez pas aux
  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Prêt-à-porter masculin
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé
Si le Normcore devait avoir une marque emblématique, elle s’appellerait sans aucun doute AMI, d'Alexandre Mattiussi, un créateur de talent au bonnet parfois rouge (emblème de l’enseigne) qui remet la mode masculine au goût du jour, grâce à des collections simples et efficaces.  Les mannequins issus de ses défilés ou de ses campagnes de pub reflètent la société, moderne et actuelle. Pas de fioritures ni de superficialité, juste de l’honnêteté. Chose rare dans le monde du prêt-à-porter, mais qui existe bien, comme nous le prouve l’enseigne avec un vestiaire à la fois urbain, chic et minimaliste pour les hommes (et de plus en plus les femmes) qui aiment ce qui se porte facilement. Si la boutique du 3e arrondissement ne se situe pas loin d'APC et autre Melindagloss pour ne pas les citer, elle n'en souffre pas, une clientèle fidèle et qui connaît les classiques de la marque poussant la porte continuellement. Le skateur « adulescent » viendra se procurer son chino fétiche et pourquoi pas un skate. Quant à l’entrepreneur désireux d’avoir un look « jeune » mais approprié optera pour un manteau classe à la longueur idéale (560 € le manteau oversize), à porter au choix avec des sneakers passe-partout (270 €) ou des derbys plus stylisées (380 €). Et pour ceux qui ne connaissent pas le style d'AMI, les vendeurs aux looks pointus sauront quoi conseiller. La normalité n’est pas une question de tendance chez AMI, loin de là. Elle est juste l’essence d’une mode durable qui, d’une saison à l’
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Boulangeries
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé
Depuis 2011, le Paris gourmand se refilait le tuyau comme un bijou précieux : un jeune artisan produisait discrètement des panettones à rendre fous de jalousie les Italiens, distribués au compte-gouttes dans des lieux sélects comme la Grande Épicerie. Le bruit de couloir a enflé et Christophe Louie – puisque c’est de lui qu’il s’agit – a enfin ouvert une boutique sur la si charmante rue Dupetit-Thouars avec une terrasse aux abords du square du Temple. Son levain Mauro – de Mauro Morandin, chez qui Christophe Louie s’est formé en Italie – produit toujours des merveilles de panettone. De la classique grosse “brioche” filante, humide et moelleuse criblée de fruits confits, aux déclinaisons au chocolat ou à la fleur d’oranger, il y a là de quoi se relever la nuit, et même ramener la part restante dans son lit en faisant fi des miettes ... et des prix, autour de 45 € le kilo. Mais pour que la boutique vive tout au long de l’année, il fallait élargir son horizon, et Christophe Louie a donc ouvert une vraie boulange de quartier, avec des pains de caractère – levain, blés anciens –, dont la croûte bien brunie et craquante allèche irrémédiablement. A noter aussi, un flan feuilleté parfait qui sait se faire remarquer dans un “flan game” parisien arrivé à saturation, des madeleines à la fleur d’oranger bien dodues, un baba joufflu beau bébé, et du salé simple mais fait avec raffinement, simili-pizza en tête. Une aubaine dans ce quartier pas encore trusté par les boulangeries de haut niv
  • Shopping
  • Le Marais
Si vous êtes allergique à la hype, vous feriez mieux de fermer cet onglet. Car après avoir sapé pléiade de skateurs et rappeurs de l’autre côté de l’Atlantique, la célèbre enseigne Supreme s’implante dans le temple des modeux parisiens : le sacro-saint quartier du Marais. Et autant dire que sa réputation de marque archi branchée lui colle toujours à la peau. Pour s’en convaincre, il suffisait d’assister à la soirée d’ouverture, il y a deux mois, afin d’y croiser le gratin des gens « in » remuer la tête sur la musique planante du duo PNL. Bref, passons et concentrons-nous sur l’essentiel : la nouvelle boutique. A l’intérieur, tous les ingrédients qui ont fait son succès ces deux dernières décennies sont réunis. On pense notamment au lieu étroit qui lie Supreme au monde de l’art contemporain. Une imposante œuvre de l’artiste-skateur Marc Gonzalez nous fait face alors que, sur notre gauche, une rangée de planches sont signées par de gros noms. On retient notamment celle conçue par George Condo à qui l’on doit la pochette du disque 'My Beautiful Dark Twisted Fantasy' de Kanye West. Une vidéo en noir et blanc par ci, une multitude de références à la pop culture par là (coucou Barack) et nous voilà enfin dans l’espace shopping, ultra lumineux. Et on préfère vous prévenir : pour se fringuer avec la marque au logo rouge, il faut mettre le prix. Si vous avez un gros salaire ou la carte de papa-maman, pas de souci. Pour les autres, il va falloir faire des économies pour arborer la marq
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  • Shopping
  • Boutiques
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
Derrière Monsieur se cache en fait une madame, Nadia Azoug. Dans sa minuscule boutique de la rue Charlot, la créatrice fignole pour ces messieurs et ces dames de fabuleux bijoux en or et en argent, d’inspiration art déco. Chaque pièce est unique, modelée au gré de tout ce qui peut bien passer par la tête de Nadia au moment de la créer. Sur la table d’opération, la plus proprette des chaînes peut très bien terminer entièrement triturée, tailladée ou noircie, alors qu’un diamant risque fort d’être collé de travers, conférant quelque chose de brut et de spontané au design. Vu l’ampleur et la précision du travail, les prix restent abordables, les modèles les plus simples avoisinant les 80 euros. Au final, le résultat est toujours si affriolant, et ces précieuses breloques toujours si infiniment délicates, que l’on serait même tenté d'en porter plusieurs à la fois pour obtenir l’effet désiré.
Tom Greyhound
  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Créateurs
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé
Après avoir fait frétiller la jeunesse dorée et branchée de Séoul, la société Handsome a exporté Tom Greyhound à Paris en 2014. Pour sa première adresse internationale, le concept-store multimarque s'est logé dans les confins du Haut Marais, rue Saintonge, dans ce quartier qui ne fait désormais plus qu'un avec l'industrie de la mode.   Si les boutiques pointues ici ne manquent pas, l'enseigne coréenne a réussi le tour de force de s'en démarquer. Et ce par son esthétique savamment travaillée, entre design futuriste et installations cubiques. Installé dans une ancienne galerie d'art de 300 m2, le lieu a gardé son ADN artistique, une façon "d'upgrader le vêtement, de le mettre en perspective à travers l'art" nous explique-t-on. Si l’architecture graphique et rigoriste habille le rez-de-chaussée, à l'étage, c'est une tout autre ambiance, plus intimiste et feutrée, et qui répond davantage à l'offre luxe des créations. De jolis fauteuils et canapés y trônent, invitant le visiteur à s'accorder une pause cocooning.  Tom Greyhound propose une gamme assez large : des pièces casual et plus ou moins abordables (le premier T-shirt griffé démarre à 45 €) ainsi que des vêtements plus couture. Côté marques, l'hétéroclisme prédomine tout autant, mêlant aussi bien des noms incontournables (Marni) que des designers plus émergents, comme Oui Paname, OAMC, ou bien Carne Bollente. Sans surprise, le lieu est également une vraie mine d'or pour tout modeux en quête de nouveaux talents de la scène mod
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