AMI
© Jennifer Padjemi

3e arrondissement : les boutiques

Le Marais : temple du shopping, et plus précisément de la fripe !

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  • Marchés et foires
  • Le Marais
  • prix 1 sur 4

C’est le plus cool des marchés parisiens (en même temps, on est dans le Marais) et un lieu de retrouvailles privilégié à l’heure du déjeuner (qui peut durer jusqu’au soir). Souvent bondé, le marché couvert offre un toit opportun à quelques stars de la boustifaille locale, comme le bien nommé Alain Miam Miam dont les sandwichs gargantuesques attirent une foule compacte du mardi au dimanche. Si vous avez la flemme de faire la queue, les alternatives ne manquent pas (bento jap’ chez Taeko, pita levantine chez Jeanphi…) Pour une expérience ultra-quali et bonne ambi’, posez les coudes sur le zinc des Enfants du Marché, où officie un de nos tauliers préférés !

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  • Pâtisserie
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Il en faut du culot pour choisir Paris quand on est deux frangins transalpins venus monter une première boutique. Et Lucio et Thomas Colombo ont non seulement le culot mais le talent pour assumer, la preuve avec ce Brigat’. Dans cette jolie boutique claire tout en long nichée en bordure de la place des Vosges, ces deux-là ont mis tout le monde d’accord dès l’ouverture avec leur gamme insolente de qualité. Les petits gâteaux frais sont inspirés, délicats et ravissants – on pense à leur baba, à leur tarte cacahouètes et fruits de la passion ou à l’accord raisins et noix. Et cette vitrine ne manque pas d’idées. Leur déclinaison du crumble, présenté en grand format et avec beaucoup de fruits, est maligne. Et leur panettone, présent toute l’année et pas juste pour les fêtes, mérite à lui seul de traverser la ville. Parce que Lucio et Thomas sont aussi très forts en viennoiseries, du bostock au pain aux raisins. Avec leur travail sérieux autour d’une toute petite gamme de pains, l’endroit forme un tout-en-un bien pratique. Bravo ragazzi ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !

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  • Prêt-à-porter masculin
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Si le Normcore devait avoir une marque emblématique, elle s’appellerait sans aucun doute AMI, d'Alexandre Mattiussi, un créateur de talent au bonnet parfois rouge (emblème de l’enseigne) qui remet la mode masculine au goût du jour, grâce à des collections simples et efficaces.  Les mannequins issus de ses défilés ou de ses campagnes de pub reflètent la société, moderne et actuelle. Pas de fioritures ni de superficialité, juste de l’honnêteté. Chose rare dans le monde du prêt-à-porter, mais qui existe bien, comme nous le prouve l’enseigne avec un vestiaire à la fois urbain, chic et minimaliste pour les hommes (et de plus en plus les femmes) qui aiment ce qui se porte facilement. Si la boutique du 3e arrondissement ne se situe pas loin d'APC et autre Melindagloss pour ne pas les citer, elle n'en souffre pas, une clientèle fidèle et qui connaît les classiques de la marque poussant la porte continuellement. Le skateur « adulescent » viendra se procurer son chino fétiche et pourquoi pas un skate. Quant à l’entrepreneur désireux d’avoir un look « jeune » mais approprié optera pour un manteau classe à la longueur idéale (560 € le manteau oversize), à porter au choix avec des sneakers passe-partout (270 €) ou des derbys plus stylisées (380 €). Et pour ceux qui ne connaissent pas le style d'AMI, les vendeurs aux looks pointus sauront quoi conseiller. La normalité n’est pas une question de tendance chez AMI, loin de là. Elle est juste l’essence d’une mode durable qui, d’une saison à l’

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  • Librairies
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4

Adulée par tous les fans de magazines d'art contemporain et de mode, la librairie Ofr. propose la crème de la crème de la scène artistique internationale. Fanzines, cartes postales arty, publications inédites, accessoires de mode... Tout pour s’en mettre plein les mirettes, du dernier numéro du magazine anglais Love jusqu’au recueil des meilleurs street style de Facehunter. Mais Ofr., c'est aussi une agence et une maison d’édition indépendante, où l'on peut trouver des ouvrages en collaboration avec de nombreux artistes, dont la célèbre photographe Ami Sioux. L'espace situé à une manif de la place de la République abrite régulièrement des expositions d'artistes indépendants, touchant des sujets comme la jeune création, le graphisme moderniste, voire même le surf et la danse basque. Rien ne fait peur à cette librairie avant-gardiste ultra-pointue. N’hésitez pas à aller mettre votre nez dans l'arrière-boutique, vous y trouverez également des ventes privées de jeunes marques de mode, et de belles expositions.On y achète quoi ? Le livre Fashion Eye Lagos de l’artiste nigérian Daniel Obasi sur la scène LGBT locale, l’ode photographique à la Méditerranée de Bastien Lattanzio ou un bob maison siglé Ofr.

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  • Musique
  • Arts et Métiers
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Superfly Records
Superfly Records

Depuis 2009, les patrons des lieux Manu et Paulo affinent une sélection démente de vinyles rares chinés à l’étranger. Ils donnent à entendre un panorama très global de la musique soul, bossa, jazz, brésilienne, afro (etc.) d’hier et d’aujourd’hui. On apprécie particulièrement que chaque vinyle soit muni d’un autocollant honnête et précis sur l’état du disque, et d’une petite phrase d’accroche en anglais (sorry pour les non-bilingues) qui permet de présenter l’album en deux-deux.  On peut repartir avec un single de Jurassic 5 (en 33 tours) à 5 € ou, contre 20 €, filer avec l’album Atomic Bomb du cultissime homme synthé nigérian William Onyeabor. Mais aussi le fantastique album live Agharta de Miles Davis (60 €). On y chine aussi du hip-hop old school venu de partout, comme cet incroyable pressage original du disque Mauvais Œil de Lunatic (170 € !). Superfly s’est aussi donné comme mission de rééditer des raretés, comme le jazz modal de John Gordon sur l’album Erotica Suite ou le groupe texan des années 1970 Allison & The South Funk Boulevard Band. Un disquaire incontournable à Paris.

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  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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The Broken Arm
The Broken Arm

Dans le style Dover Street Market et feu Colette, voilà un shop qui œuvre dans l’ombre depuis dix piges pour un public de modeux avertis. Cornaqué par trois membres du collectif De Jeunes Gens Modernes, le spot zépo devant le square du Temple est rempli de fringues (Jacquemus, dernières collabs Nike, Christophe Lemaire…), de bouquins (William Eggleston, Dan Flavin, Jeff Koons), de musique (plutôt du siècle dernier), de meubles et de chaussures triés sur le volet, sélectionnés avec goût et arrangés avec soin.  Certes, les prix affichés sur les étiquettes risquent de vous faire tourner un peu la tête (voire de vous donner envie de fuir en courant jusqu’au Guerrisol le plus proche). Mais la sélection, drastique, est peut-être ce qui se fait de mieux à Paris ! On retrouve le fleuron des marques de prêt-à-porter de luxe mais également des nouveaux designers. Imperméable 100 % transparent et en matière tellement futuriste qu’on n’en connaît pas encore le nom, santiags Céline cohabitant avec les Track Balenciaga, chemise de soie et jogging XXL ; tous les mélanges sont permis, tel un Benetton +++ du vêtement. On adore ! Et surtout, rien ne vous empêche de passer la petite porte en verre qui mène jusqu’au génialissime café attenant. Là, vous pourrez vous poser à l’une des jolies tables en bois pour déguster un excellent café (tout droit sorti d’un percolateur La Marzocco), entouré de plantes vertes et inondé de lumière. Si vous passez en matinée ou pour le goûter, ne résistez pas aux

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  • Chocolateries et confiseries
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Jacques Genin (Turenne)
Jacques Genin (Turenne)

Pour qui ? Les inconditionnels du produit pur, ceux qui recherchent la perfection faite chocolat ! Choco culte ? Le carré noir avec ganache infusée à la menthe; le bonbon praliné aux pignons de cèdre de Moscou (noir ou au lait) ; l'élégant Sérénissime, carré praliné au sarrasin… En saison, les œufs de Pâques peints à la main ! Autodidacte aux mille et une vies, tour à tour cuistot, chef pâtissier puis chocolatier, Jacques Genin a longtemps fourni de grands hôtels et restaurants en chocolats et confiseries avant d’ouvrir cette première boutique/salon de thé en 2008. Puis une seconde en 2014, au 27 rue de Varenne, dans le 7e arrondissement de la capitale. “Ça me suffit amplement. Je refuse de grossir, je ne veux pas perdre en qualité”, assène-t-il quand d’autres multiplient les ouvertures. Le labo à l’étage fournit ses deux établissements. C’est là que le maestro infuse ses feuilles de basilic, de menthe et de thé dans de petites casseroles. Son carré chocolat noir fourré d'une ganache à la menthe est une vraie claque en bouche : l'impression de mordre à même la feuille.  Rangés dans leurs boîtes argentées (hommage aux boîtes en métal de nos mamies), ses assortiments de chocolats sont d'une finesse rare. Certains ont des noms, d'autres pas. C'est Ingrid Astier, son amie écrivaine, qui les lui souffle. “Lui, c'est Sérénissime”, annonce-t-il tandis qu'on croque un intense carré noir praliné au sarrasin. Et celui-ci ? “Cap ou pas câpres” : l'alliance divine de câpres de Panteller

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  • Boutiques
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
Jimmy Fairly
Jimmy Fairly

Certainement le plus gros fournisseur oculaire de hipsters à barbe, Jimmy Fairly a longtemps été un site Internet (lancé en 2011) avant de devenir une « vraie » boutique, ouverte en mai 2012 dans le Marais. Médiatisé par des blogueurs philanthropes, cet opticien du web 3.0 propose près d'une centaine de modèles homme et femme, optique ou solaire. Des paires de lunettes un brin rétro produites en Italie mais baptisées à l’anglo-saxonne : Woody, Jodie ou encore Blake pour la modique somme de 99 € (149 € pour certaines collections), verres inclus. Verres inclus ? Oui, mais à condition que vous n’ayez pas besoin d’un traitement anti-reflets ou même de les affiner. Auquel cas, il faudra rajouter quelques euros. Les grands myopes pourront toutefois se rassurer, le prix reste vraiment raisonnable et les montures largement au goût du jour. Forme papillon en acétate ou très arrondie couleur écailles pour se donner des airs de Malcolm X ou d’Harry Crane ('Mad Men'). Mais la vraie bonne idée d’Antonin et Sacha (les créateurs de la marque), ce n’est pas tant de remettre à la mode les formes que l’on exécrait à l’adolescence, mais de faire de leur concept un business « fairly ». « Buy one, give one », entendez par là qu’à chaque vente de lunettes, Jimmy Fairly s’engage à donner une paire neuve à une personne dans le besoin. Trois adresses à Paris : • 19 rue Pavée, 4e • 64 rue Vieille du temple, 4e  • 45 rue Montorgueil, 2e 

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Si vous êtes allergique à la hype, vous feriez mieux de fermer cet onglet. Car après avoir sapé pléiade de skateurs et rappeurs de l’autre côté de l’Atlantique, la célèbre enseigne Supreme s’implante dans le temple des modeux parisiens : le sacro-saint quartier du Marais. Et autant dire que sa réputation de marque archi branchée lui colle toujours à la peau. Pour s’en convaincre, il suffisait d’assister à la soirée d’ouverture, il y a deux mois, afin d’y croiser le gratin des gens « in » remuer la tête sur la musique planante du duo PNL. Bref, passons et concentrons-nous sur l’essentiel : la nouvelle boutique. A l’intérieur, tous les ingrédients qui ont fait son succès ces deux dernières décennies sont réunis. On pense notamment au lieu étroit qui lie Supreme au monde de l’art contemporain. Une imposante œuvre de l’artiste-skateur Marc Gonzalez nous fait face alors que, sur notre gauche, une rangée de planches sont signées par de gros noms. On retient notamment celle conçue par George Condo à qui l’on doit la pochette du disque 'My Beautiful Dark Twisted Fantasy' de Kanye West. Une vidéo en noir et blanc par ci, une multitude de références à la pop culture par là (coucou Barack) et nous voilà enfin dans l’espace shopping, ultra lumineux. Et on préfère vous prévenir : pour se fringuer avec la marque au logo rouge, il faut mettre le prix. Si vous avez un gros salaire ou la carte de papa-maman, pas de souci. Pour les autres, il va falloir faire des économies pour arborer la marq

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  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Tom Greyhound
Tom Greyhound

Après avoir fait frétiller la jeunesse dorée et branchée de Séoul, la société Handsome a exporté Tom Greyhound à Paris en 2014. Pour sa première adresse internationale, le concept-store multimarque s'est logé dans les confins du Haut Marais, rue Saintonge, dans ce quartier qui ne fait désormais plus qu'un avec l'industrie de la mode.   Si les boutiques pointues ici ne manquent pas, l'enseigne coréenne a réussi le tour de force de s'en démarquer. Et ce par son esthétique savamment travaillée, entre design futuriste et installations cubiques. Installé dans une ancienne galerie d'art de 300 m2, le lieu a gardé son ADN artistique, une façon "d'upgrader le vêtement, de le mettre en perspective à travers l'art" nous explique-t-on. Si l’architecture graphique et rigoriste habille le rez-de-chaussée, à l'étage, c'est une tout autre ambiance, plus intimiste et feutrée, et qui répond davantage à l'offre luxe des créations. De jolis fauteuils et canapés y trônent, invitant le visiteur à s'accorder une pause cocooning.  Tom Greyhound propose une gamme assez large : des pièces casual et plus ou moins abordables (le premier T-shirt griffé démarre à 45 €) ainsi que des vêtements plus couture. Côté marques, l'hétéroclisme prédomine tout autant, mêlant aussi bien des noms incontournables (Marni) que des designers plus émergents, comme Oui Paname, OAMC, ou bien Carne Bollente. Sans surprise, le lieu est également une vraie mine d'or pour tout modeux en quête de nouveaux talents de la scène mod

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