AMI
© Jennifer Padjemi
© Jennifer Padjemi

3e arrondissement : les boutiques

Le Marais : temple du shopping, et plus précisément de la fripe !

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  • Marchés et foires
  • Le Marais
  • prix 1 sur 4
  • Recommandé
C’est le plus cool des marchés parisiens (en même temps, on est dans le Marais) et un lieu de retrouvailles privilégié à l’heure du déjeuner (qui peut durer jusqu’au soir). Souvent bondé, le marché couvert offre un toit opportun à quelques stars de la boustifaille locale, comme le bien nommé Alain Miam Miam dont les sandwichs gargantuesques attirent une foule compacte du mardi au dimanche. Si vous avez la flemme de faire la queue, les alternatives ne manquent pas (bento jap’ chez Taeko, pita levantine chez Jeanphi…) Pour une expérience ultra-quali et bonne ambi’, posez les coudes sur le zinc des Enfants du Marché, où officie un de nos tauliers préférés !
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  • Librairies
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé
Adulée par tous les fans de magazines d'art contemporain et de mode, la librairie Ofr. propose la crème de la crème de la scène artistique internationale. Fanzines, cartes postales arty, publications inédites, accessoires de mode... Tout pour s’en mettre plein les mirettes, du dernier numéro du magazine anglais Love jusqu’au recueil des meilleurs street style de Facehunter. Mais Ofr., c'est aussi une agence et une maison d’édition indépendante, où l'on peut trouver des ouvrages en collaboration avec de nombreux artistes, dont la célèbre photographe Ami Sioux. L'espace situé à une manif de la place de la République abrite régulièrement des expositions d'artistes indépendants, touchant des sujets comme la jeune création, le graphisme moderniste, voire même le surf et la danse basque. Rien ne fait peur à cette librairie avant-gardiste ultra-pointue. N’hésitez pas à aller mettre votre nez dans l'arrière-boutique, vous y trouverez également des ventes privées de jeunes marques de mode, et de belles expositions.On y achète quoi ? Le livre Fashion Eye Lagos de l’artiste nigérian Daniel Obasi sur la scène LGBT locale, l’ode photographique à la Méditerranée de Bastien Lattanzio ou un bob maison siglé Ofr.
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  • Prêt-à-porter masculin
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Si le Normcore devait avoir une marque emblématique, elle s’appellerait sans aucun doute AMI, d'Alexandre Mattiussi, un créateur de talent au bonnet parfois rouge (emblème de l’enseigne) qui remet la mode masculine au goût du jour, grâce à des collections simples et efficaces.  Les mannequins issus de ses défilés ou de ses campagnes de pub reflètent la société, moderne et actuelle. Pas de fioritures ni de superficialité, juste de l’honnêteté. Chose rare dans le monde du prêt-à-porter, mais qui existe bien, comme nous le prouve l’enseigne avec un vestiaire à la fois urbain, chic et minimaliste pour les hommes (et de plus en plus les femmes) qui aiment ce qui se porte facilement. Si la boutique du 3e arrondissement ne se situe pas loin d'APC et autre Melindagloss pour ne pas les citer, elle n'en souffre pas, une clientèle fidèle et qui connaît les classiques de la marque poussant la porte continuellement. Le skateur « adulescent » viendra se procurer son chino fétiche et pourquoi pas un skate. Quant à l’entrepreneur désireux d’avoir un look « jeune » mais approprié optera pour un manteau classe à la longueur idéale (560 € le manteau oversize), à porter au choix avec des sneakers passe-partout (270 €) ou des derbys plus stylisées (380 €). Et pour ceux qui ne connaissent pas le style d'AMI, les vendeurs aux looks pointus sauront quoi conseiller. La normalité n’est pas une question de tendance chez AMI, loin de là. Elle est juste l’essence d’une mode durable qui, d’une saison à...
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  • Créateurs
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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The Broken Arm
The Broken Arm
Dans le style Dover Street Market et feu Colette, voilà un shop qui œuvre dans l’ombre depuis dix piges pour un public de modeux avertis. Cornaqué par trois membres du collectif De Jeunes Gens Modernes, le spot zépo devant le square du Temple est rempli de fringues (Jacquemus, dernières collabs Nike, Christophe Lemaire…), de bouquins (William Eggleston, Dan Flavin, Jeff Koons), de musique (plutôt du siècle dernier), de meubles et de chaussures triés sur le volet, sélectionnés avec goût et arrangés avec soin.  Certes, les prix affichés sur les étiquettes risquent de vous faire tourner un peu la tête (voire de vous donner envie de fuir en courant jusqu’au Guerrisol le plus proche). Mais la sélection, drastique, est peut-être ce qui se fait de mieux à Paris ! On retrouve le fleuron des marques de prêt-à-porter de luxe mais également des nouveaux designers. Imperméable 100 % transparent et en matière tellement futuriste qu’on n’en connaît pas encore le nom, santiags Céline cohabitant avec les Track Balenciaga, chemise de soie et jogging XXL ; tous les mélanges sont permis, tel un Benetton +++ du vêtement. On adore ! Et surtout, rien ne vous empêche de passer la petite porte en verre qui mène jusqu’au génialissime café attenant. Là, vous pourrez vous poser à l’une des jolies tables en bois pour déguster un excellent café (tout droit sorti d’un percolateur La Marzocco), entouré de plantes vertes et inondé de lumière. Si vous passez en matinée ou pour le goûter, ne résistez pas...
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  • Créateurs
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Tom Greyhound
Tom Greyhound
Après avoir fait frétiller la jeunesse dorée et branchée de Séoul, la société Handsome a exporté Tom Greyhound à Paris en 2014. Pour sa première adresse internationale, le concept-store multimarque s'est logé dans les confins du Haut Marais, rue Saintonge, dans ce quartier qui ne fait désormais plus qu'un avec l'industrie de la mode.   Si les boutiques pointues ici ne manquent pas, l'enseigne coréenne a réussi le tour de force de s'en démarquer. Et ce par son esthétique savamment travaillée, entre design futuriste et installations cubiques. Installé dans une ancienne galerie d'art de 300 m2, le lieu a gardé son ADN artistique, une façon "d'upgrader le vêtement, de le mettre en perspective à travers l'art" nous explique-t-on. Si l’architecture graphique et rigoriste habille le rez-de-chaussée, à l'étage, c'est une tout autre ambiance, plus intimiste et feutrée, et qui répond davantage à l'offre luxe des créations. De jolis fauteuils et canapés y trônent, invitant le visiteur à s'accorder une pause cocooning.  Tom Greyhound propose une gamme assez large : des pièces casual et plus ou moins abordables (le premier T-shirt griffé démarre à 45 €) ainsi que des vêtements plus couture. Côté marques, l'hétéroclisme prédomine tout autant, mêlant aussi bien des noms incontournables (Marni) que des designers plus émergents, comme Oui Paname, OAMC, ou bien Carne Bollente. Sans surprise, le lieu est également une vraie mine d'or pour tout modeux en quête de nouveaux talents de la scène...
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  • Arts et Métiers
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Superfly Records
Superfly Records
Depuis 2009, les patrons des lieux Manu et Paulo affinent une sélection démente de vinyles rares chinés à l’étranger. Ils donnent à entendre un panorama très global de la musique soul, bossa, jazz, brésilienne, afro (etc.) d’hier et d’aujourd’hui. On apprécie particulièrement que chaque vinyle soit muni d’un autocollant honnête et précis sur l’état du disque, et d’une petite phrase d’accroche en anglais (sorry pour les non-bilingues) qui permet de présenter l’album en deux-deux.  On peut repartir avec un single de Jurassic 5 (en 33 tours) à 5 € ou, contre 20 €, filer avec l’album Atomic Bomb du cultissime homme synthé nigérian William Onyeabor. Mais aussi le fantastique album live Agharta de Miles Davis (60 €). On y chine aussi du hip-hop old school venu de partout, comme cet incroyable pressage original du disque Mauvais Œil de Lunatic (170 € !). Superfly s’est aussi donné comme mission de rééditer des raretés, comme le jazz modal de John Gordon sur l’album Erotica Suite ou le groupe texan des années 1970 Allison & The South Funk Boulevard Band. Un disquaire incontournable à Paris.
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  • Boulangeries
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Depuis 2011, le Paris gourmand se refilait le tuyau comme un bijou précieux : un jeune artisan produisait discrètement des panettones à rendre fous de jalousie les Italiens, distribués au compte-gouttes dans des lieux sélects comme la Grande Épicerie. Le bruit de couloir a enflé et Christophe Louie – puisque c’est de lui qu’il s’agit – a enfin ouvert une boutique sur la si charmante rue Dupetit-Thouars avec une terrasse aux abords du square du Temple. Son levain Mauro – de Mauro Morandin, chez qui Christophe Louie s’est formé en Italie – produit toujours des merveilles de panettone. De la classique grosse “brioche” filante, humide et moelleuse criblée de fruits confits, aux déclinaisons au chocolat ou à la fleur d’oranger, il y a là de quoi se relever la nuit, et même ramener la part restante dans son lit en faisant fi des miettes ... et des prix, autour de 45 € le kilo. Mais pour que la boutique vive tout au long de l’année, il fallait élargir son horizon, et Christophe Louie a donc ouvert une vraie boulange de quartier, avec des pains de caractère – levain, blés anciens –, dont la croûte bien brunie et craquante allèche irrémédiablement. A noter aussi, un flan feuilleté parfait qui sait se faire remarquer dans un “flan game” parisien arrivé à saturation, des madeleines à la fleur d’oranger bien dodues, un baba joufflu beau bébé, et du salé simple mais fait avec raffinement, simili-pizza en tête. Une aubaine dans ce quartier pas encore trusté par les boulangeries de haut...
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  • Décoration d'intérieur
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
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Nordik Market
Nordik Market
C’est Guillaume Deroy qui vous reçoit dans sa boutique du 13 rue Charlot, créée début 2011. Tombé amoureux du design scandinave lors de voyages, le fondateur a décidé d’ouvrir son propre espace il y a cinq ans. Un impressionnant trophée de renne (d’une valeur de 285 €) trône à l’entrée du magasin où l’on retrouve du mobilier (tables, chaises, rangements, canapés…), une panoplie de luminaires et de suspensions ainsi que de la décoration (vases, coussins, bougies, miroirs…). Nordik Market propose en majorité du mobilier scandinave vintage des années soixante. A l’aide d’artisans du quartier, certains meubles sont remis au goût du jour, comme ce secrétaire en teck ou ce chevet, restaurés avec du plaquage en formica neuf (1 100 € et 230 €). Le résultat, moderne et élégant, se révèle tout à fait séduisant. La matière reine des meubles reste, sans surprise, le bois (teck, bouleau, chêne, acajou…).  L’endroit présente aussi de nouveaux créateurs et du design contemporain scandinave, avec des coussins et créations de Johanna Gullichsen, des bougies Skandinavisk, des carafes Markku Salo et des verreries Holmegaard, ou encore des miniatures en bois Bojesen. Une belle variété de miroirs s’expose aux murs ainsi que des luminaires aux formes diverses, à l’image de cette suspension en bouleau dans l’espace central. Sobre mais bien rempli, l’espace de Nordik Market offre une agréable sensation de confort et de raffinement. Niveau budget, comptez moins de 100 € pour de la décoration,...
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  • prix 3 sur 4
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Beaubien
Beaubien
Depuis la devanture, le pull Babar x Soulland exposé en vitrine intrigue le passant. A la fois incongru et looké, il impose sa patte et annonce sans ambiguïté l’esprit de la boutique. Un vestiaire restreint, sélectionné avec soin par le propriétaire des lieux Julien Bouzereau, autrefois chez Carven et Maison Kitsuné. « Beaubien, c’est un clin d’œil à mon temps passé à Montréal. C’est le nom d’une station de métro là-bas. J’ai toujours été fasciné par la ville dans son ensemble et par les marques japonaises qui mixaient des mots français entre eux pour baptiser leurs griffes. » Ligne épurée, sportswear sophistiqué, matériaux nobles : la garde-robe Beaubien se veut à la fois élégante, subtile et robuste. Toile Oxford, coton peigné et maille fine s’imposent dans une déco sobre rehaussée de portants en cuivre. « Les vêtements ont beau être fonctionnels, ils s’agrémentent ici et là de détails. Une petite poche sur le cœur, un revers imprimé ou un bouton dépareillé sont autant de rappels presque invisibles de l’identité des marques choisies. » Ces dernières, peu représentées ailleurs dans la capitale, viennent pour la plupart des pays scandinaves, du Japon ou des Etats-Unis. On notera tout de même une accointance particulière avec le Danemark, largement représenté par les créateurs Libertine-Libertine, Peter Jensen ou encore Andersen-Andersen. Pulls en laine ultra-graphiques Mont Saint-Michel, pantalons en coton brut Dana Lee (180 €) et parkas bien chaudes pour l’hiver. Côté...
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  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Le saviez-vous ? Les Taïwanais sont des tueurs en pain ! Pas besoin de lever un sourcil, hein: c’est leur équipe nationale qui a remporté la très sérieuse Coupe du monde de la boulangerie 2022 organisée en France. Alors on ramasse les miettes de son chauvinisme et on file dans ce consulat panaire de Taipei à Paname où Gia Ongtsia et Poh Suan jouent du pétrin en mie majeure.  Derrière la façade de bois clair se love un apaisant décor de mur gratté et vieux papier peint marqué d’une tache (involontaire nous dit le patron) qui a exactement la forme de la petite île asiatique – troublant hasard…  Et sur les étagères, on repère une belle baguette tradition (1,20 €), une torsade brune à l’épeautre dingo (2,50 €), un délice de boule blanche rebondie, à la mie humide et acidulée par une fermentation de 72 heures (3,50 €). Car les pâtons, ici, mettent plus de temps à monter que la MD au mariage de votre cousin.  Les deux insulaires sont aussi des fins touriers et sortent des petits pains taïwanais fourrés au beurre et lait (nature ou aux abricots secs), une briochette chocolatée, un pain han-gi à la crème de patate douce et compote de pomme et des viennoiseries qui claquent comme ce croissant aux graines de lin à dégommer avec un excellent café filtre coulant d’une Marzocco rutilante. Ils garnissent même des jambon-beurre qui ont bien de la gueule et des petits pains salés – toutes ces coquineries vont de 2 à 6 €. Une pépite, on vous dit !
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