Recevez Time Out dans votre boite mail

Recherche
Luka Luna
© LRD / Time Out Paris

4e arrondissement : les boutiques

Le centre de Paris fait des emplettes

Écrit par
La Rédaction
Publicité
  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Pâtisserie
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
Et de deux pour Yann Couvreur, qui après l’ouverture de sa première pâtisserie à Goncourt en mai 2016 (rappelez-vous, on vous en parlait ici) lance sa petite sœur dans la très touristique rue des Rosiers. Soit une boutique en longueur à la déco à la fois soignée et discrète, faite de bois et de plantes vertes, qui laisse les œuvres sucrées mettre leurs charmes bien en avant. Et dans la vitrine, il y a de quoi se régaler les pupilles avant de faire vibrer nos papilles : tartes aux framboises, éclairs, tarte au citron meringuée, baba, cheesecake… C’est en tout huit pâtisseries qui sont proposées tout au long de l’année, dont la carte change selon les saisons et les envies du chef. Huit pâtisseries pour autant de petites pièces de design, et de saveurs aussi justes que gourmandes. Car Yann Couvreur développe un art à la fois simple et subtil : celui de mettre en valeur les produits qu’il utilise, et de sublimer par des associations la nature d’un fruit, d’une chantilly, d’une meringue, d’un sorbet. Parfois, ça en devient presque émouvant, comme lorsque votre cuillère plonge dans un Pavlova (l’une des cinq Fugues proposées à 10 €), emportant avec elle un peu de chantilly, de fraise, de compotée de fruits, d’aromate et de meringue dans un délicieux arc-en-ciel, sans jamais buter sur un ingrédient revêche. Comble du plaisir : ici, rien n’est trop sucré ou excessivement gras, en témoignent le cheesecake abricot-coriandre aérien (5,90 €) ou la brioche toastée minute, devant nos yeux
Fleux'
  • Shopping
  • Décoration d'intérieur
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
La morosité de votre commode Hemmes vous déprime ? Le minimalisme strict de votre armoire ELGÅ vous glace ? Pas de panique, il y a une vie après la Suède. Dépliée sur quatre adresses, toutes rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, la boutique Fleux' offre aux désespérés de la déco une profusion d’objets décalés et colorés pour réveiller leur intérieur de 5 à 7000€. Ouverte en 2005, l'antre de Luc Moulin et Gaétan Aucher concentre en son sein deux avatars contemporains : le superflu et le luxe (d’où le mot-valise Fleux'). Il n’est donc pas étonnant d’y trouver, jonchés ici ou là, des hiboux en céramique, des têtes de cerf vertes et des lampions en papier… Mais tout n’y est pas futile ! Si le maître-mot est la dérision, de nombreux objets exposés pourraient vous être fortement utiles, comme ces patères-oiseaux (15,50 € les deux), ces lampes agencées dans de vieux bocaux ou encore ces serre-livres en forme de mains (24,90 €). Une adresse qui pourrait vous rendre de grands services en matière de décoration d'intérieur. 
Publicité
Luka Luna
  • Shopping
  • Boutiques
  • 4e arrondissement
  • prix 2 sur 4
Technique de séduction ? Luka Luna garde sa part de mystère. On a pourtant mené l'enquête. S'agit-il d'un concept-store ? « Je n'aime pas ce mot, puisqu'il n'y a pas de concept », a répondu sa propriétaire. Que signifie « Luka Luna » ? « Rien », a-t-elle encore soutenu. Ah... « Oui, tous les autres noms étaient déjà pris. » Bon. De surréaliste, cette adresse située à la lisière du quartier des Halles et du Marais n'a pas que le blason. Parmi les centaines de cadeaux et objets de décoration qui peuplent cet endroit, on trouve vraiment d'incroyables bibelots, et à prix très variés. De quoi plaire à tout le monde... Ou à personne. Safari. On décide d'avancer prudemment, en commençant par des articles assez classiques. Cartes du monde à colorier, cadres, corbeilles rigolotes et tabourets en forme de bâtiments... Jusqu'ici, tout va bien. Mais une seconde d'inattention et nous voilà dans une zone marécageuse, où se battent en duel figurines de nourrissons et bols en forme de visage humain. On s'éloigne bien vite de ce drôle de rayon anthropologique, direction les accessoires pour Homo Sapiens. On souffle un peu entre de sympathiques sacs à dos ou en bandoulière colorés (environ 100 €), des chaussons pour enfants et adultes (de 22 à 29 €), des bijoux et des montres (plus de 150 €).  Retour en pleine nature avec un faux arbre découpé (299 €), des horloges clair de lune (142 €), un banc en paille (de 665 à 1 310 €, selon la taille) et une armée de papillons encadrés. C'est la faune to
Opéra BD
  • Shopping
  • Boutiques
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
On est dimanche soir, le film de TF1 vous botte moyen et une envie soudaine de lire une BD vous obsède. Pas la peine de tourner autour du pot (de crayons), c’est à Bastille, à Opéra BD (vous suivez ?), que vous allez trouver de quoi assouvir votre lubie de lectures graphiques. Ouverte 7 jours sur 7 de 11h à minuit, cette librairie de quartier, spécialisée dans la BD, est aussi généraliste. Tout le monde peut y trouver son bonheur, des amateurs de blockbusters aux passionnés d’éditeurs indépendants en passant par les écoliers fans de mangas, le choix est vaste et l’accueil sympathique. On est libre ici de contempler sans pression, de flâner en zieutant les couvertures, pour peut-être se faire happer par un titre ou une image. Mais si l’aléatoire ne vous dit rien et que vous êtes pressé d’en découdre avec des cases et des bulles, n’hésitez pas à demander conseil au maître des lieux, il se fera un plaisir de vous recommander une lecture sur mesure.
Publicité
  • Shopping
  • Fripes et vintage
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
Derrière sa vitrine d’origine portant encore l’ancienne inscription « Coiffeur », Vintage Désir constitue la friperie vintage par excellence. Dans une légère odeur de poussière se niche la caverne d’Ali Baba des pièces d’occasion, dans un espace exigu et tout en longueur : des portants pleins à craquer de robes, jupes, chemises à carreaux, vestes en jeans, perfectos, manteaux, pantalons, ainsi que de nombreux accessoires disposés aux quatre coins de la boutique (chaussures, ceintures, sacs à mains et une belle collection de chapeaux).  Se définissant comme des « antiquaires de mode », Aki et Medad gèrent l’établissement qu’ils ont fondé en 2006, après plusieurs décennies dans le milieu du rétro et d’autres boutiques dans Paris. Grand bien leur en a pris car Vintage Désir, prisé des « modeuses » et des visiteurs dans ce quartier touristique, est très souvent bondé. La sélection, mêlant à la fois vintage et quelques coupes tendance, ainsi que le large choix y sont pour quelque chose, tout comme les petits prix : 5 € pour un chapeau ou une jupe, 10 € pour une robe, 15 € pour une chemise et 20/25 € pour une veste en cuir. De quoi se faire plaisir de façon tout à fait raisonnable. D’autant plus que les arrivages quasi quotidiens enrichissent et renouvellent l’offre en permanence. Passez plutôt en semaine si vous voulez vous frayer un chemin dans les rayons et dénicher des trouvailles. D’ailleurs, on vous lance le défi : réussirez-vous à en ressortir les mains vides ?
  • 4 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Boutiques
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
Dans la rue des Archives et ses boutiques de luxe en enfilade (Valentino, Givenchy), plusieurs flèches nous guident vers un jardin urbain, où une invasion végétale sous forme de « minimondes » et de créations japonaises aimantées nous transporte loin de l’asphalte parisien. Après avoir tapé un kawa dans le café tout en bois de l’enseigne, on bourlingue dans le concept store et sa verrière démesurée : une énorme serre citadine cornaquée par Séverine Lahyani (Ly Adams), où se côtoient trenchs typés, chemises et t-shirts de créateurs.  Ce n’est pas tout : Archive 18-20 abrite également une galerie qui ne se contente pas de plaquer quelques photos sur les murs. Dans un espace imposant, l’art prend ses aises en donnant carte blanche à des artistes. Bien pensé pour compenser la concurrence du Web, le lieu donne envie de se déplacer et se renouvelle chaque mois dans plusieurs espaces. Lors de notre dernière visite, on apercevait pêle-mêle du mobilier vintage, des luminaires à 70 €, des petits plats émaillés, des jeans A.P.C., une expo sur la boxe anglaise, des fragrances et vinyles signés Lola James Harper, des livres sur Mario Testino et du whisky japonais Nikka… Comme un petit musée de l’Homme d’aujourd’hui, Archive 18-20 collectionne les produits qui séduisent le Parisien branché, du casque Monster au vélo design Shinola, une marque de Detroit qui produit aussi des battes de baseball (pour décorer, de préférence) ou d’élégants carnets à personnaliser (11 €). Finissons avec logiqu
Publicité
  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Epiceries fines
  • 4e arrondissement
  • prix 3 sur 4
Dans Sully - Morland, on entend “mort” et “lent”… La faute sans doute au Mordor de béton qui trônait là depuis des décennies : la préfecture de la Seine, bâtiment burocratico-punitif où l’on venait jadis payer ses contraventions… Pourtant, ce joli coin délaissé de Paris, battant pavillon de l’Arsenal, mérite qu’on s’y attarde, lui qui a la tête à la Bastille et les pieds dans la Seine. C’est ce qu’a bien compris le promoteur privé Emerige qui a remporté le concours visant à réenchanter le quartier et à y parachuter un peu de joie (très instagrammable), sous la houlette de l'architecte britannique David Chipperfield, du paysagiste Michel Desvigne et de l'artiste Olafur Eliasson. Adieu la froide préfecture et bonjour bonjour la Félicité, nouveau nom de cet ensemble de 45 000 mètres carrés à usages multiples avec crèche, bureaux, logements sociaux, galerie d’art, hôtel chic, auberge de jeunesse 2.0 (avec joli bar coloriste)… Et un marché en dur, nouveau projet de Terroirs d’Avenir. Les pionniers du sourcing de bons produits durables en direct de chez les producteurs ont essaimé ces dernières années. Depuis leur rue du Nil historique, les étals du turfu créés en 2008 par Alexandre Drouard et Samuel Nahon ont pris place rue Jean-Pierre-Timbaud, rue des Dames ou rue Paul-Bert. Au sein de la Félicité, toutes les boutiques Terroirs d’Avenir se pelotonnent sous une majestueuse halle de béton et de verre : poissonnerie, boucherie, primeur et crémerie à l’intérieur, et, aux abords du ma
Aux Comptoirs du Chineur
  • Shopping
  • Fripes et vintage
  • Le Marais
« Bonjour, j‘ai perdu un bouton de chemise… Ne bougez pas, je vais vous trouver ça avec une aiguille et du fil. » Des scènes comme celle-là, vous en verrez souvent dans l’inclassable boutique Aux Comptoirs du Chineur en plein cœur du Marais. Quelque part entre la friperie, le disquaire et la boutique vintage, vous voici au cœur d’un joyeux bordel rempli de curiosités datant des années 1940 aux années 1990. Et il y en a pour tous les goûts : vinyles, robes d’époque, skates, mobilier, machines à écrire, rétro-gaming et autres babioles. Laurent (le patron et excellent chineur) brasse de tout et sa conception du commerce ne s’arrête pas là. Ici, on achète, on vend ou on échange. Intéressé par un tee-shirt ? Plutôt que de faire chauffer la carte, vous pouvez aussi bien tomber le vôtre et l’échanger directement (ça marche aussi avec un ticket resto !). Certaines pièces valent leur pesant d’or. Derrière ce foutoir organisé, se cache un véritable nid à trésors. Une planche Dogtown de 1987, la légendaire platine de DJ Tekniks MK2, une sublime guitare Ecomaster 400 de 1961 ou un magazine Lui imprimé en 1965. Des raretés qui se négocient et qui font de ce lieu un endroit particulièrement apprécié des collectionneurs et des nostalgiques, à condition d’aimer fouiller. 
Publicité
  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Le Marais
  • prix 1 sur 4
En cette rentrée des glaces, une nouvelle venue est bien partie pour devenir notre chouchoute ! Zélikha Dinga, aka @carodiarioparis sur Insta, cuistote et designer culinaire, nous avait habitués à ses gâteaux à la beauté imparfaite et à ses compos au charme minimaliste. Depuis, elle a mis le turbo sur la turbine en allant apprendre l’art du gelato italien chez Mara dei Boschi à Turin. Et la voilà qui campe un pop-up frigorifique pendant un mois (jusqu’au 25 juillet) dans la majestueuse cour de l’hôtel de Coulanges.  Un décor Grand Siècle en pierre de taille au fond duquel le modeste stand à rayures de la glacière paraît tout petit. La carte, pas plus ramenarde, affiche quatre parfums, c’est tout. Ce jour-là, sorbet fraise, sorbet chocolat noir, glace pistache, glace fior di latte… Mais quel grand moment de succion ! Des glaces à la texture dense et onctueuse dont ce sorbet au chocolat extra-noir, puissant et profond : on en a goûté des hectolitres et celui-ci monte directement dans le top 3 de notre glassement ! En sus, la fraise envoie du très bon fruit, la pistache est gourmande et pure, et la fior di latte nous rappelle que crémer, c’est ce qu’il y a de plus beau. Bon plan ultime, vous pouvez galocher votre cornet dans le délicieux petit parc caché derrière le bâtiment, un coin de verdure pour happy few dans ce Marais surbondé. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel clie
Dollhouse
  • Shopping
  • Boutiques
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
Créé en 2005 et exclusivement tenu par des femmes, Dollhouse est un vrai boudoir dédié à l’érotisme féminin. Avec sa vitrine colorée et son rez-de-chaussée tout rose, cette boutique du Marais lève le tabou qui règne souvent sur les sex-shops parisiens (avouons qu'ils font parfois un peu peur). Du soutien-gorge au corset en passant par le porte-jarretelles ou encore les nippies (petits bijoux de peau conçus pour masquer les tétons), tous les accessoires nécessaires à une nuit chaude sont là. Si vous êtes hésitante, demandez conseil auprès des Dolls (les vendeuses) qui sauront vous aiguiller en toute discrétion parmi les nombreux produits proposés. Notez que Dollhouse ne fait pas uniquement dans la dentelle. La boutique décline le plaisir féminin sous toutes ses formes : boules de geisha (de 18 à 130 €), vibromasseurs (de 45 à 149 €), menottes en métal (16 €) ou encore collier de soumission (55 €). On y trouve également des accessoires de jeux comme les célèbres dés (de 5 à 18 €), des DVD ou  des livres – du guide pratique à l'étude sur le changement de sexe. Et comme tous les plaisirs sont permis, ces messieurs y trouveront également leur bonheur : cockring (7 €), masturbateur (30 €), sextoys en acier chirurgical (365 €), etc. Chez Dollhouse, les mini prix côtoient le luxueux dans un seul but : la quête du plaisir. Seul point noir, l’absence de choix pour les homosexuels (même si certains produits comme les DVD sont proposés pour les lesbiennes). Mesdames, n’hésitez pas : ici,
Recommandé
    Vous aimerez aussi
    Vous aimerez aussi
    Publicité