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Cancan
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9e arrondissement : les boutiques

Du shopping pour toutes les bourses

Écrit par
La Rédaction
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • Saint-Georges
  • prix 1 sur 4
Chez Peco Peco, izakaya format cabine, aucun rigorisme nippon à l’horizon. Dans une ambiance plus bruyante qu’un jour de marché à Osaka, le lieu envoie chaque midi des domburi plein pot, soit des bols de riz garnis avec option poisson, viande ou végé. Pour nous ce jour-là : une aile de raie panée, pickles de radis et concombres, salade de chou, mâche, chou-fleur au pesto, chaperonnés par un brillant quatuor de gyozas aux légumes à bassiner dans une sauce ponzu. Mais aussi un tendre hiyayakko (tofu lové dans un tartare d’algues) et quelques edamames encore tièdes un brin mous du genou.  Le soir, la cuisine ouverte bascule en tapas nocturnes dressées cash et envoyées fissa : joufflus inari (petits sacs de tofu fourrés de riz et pickles) se déplaçant en escadron de six ; délicieuse soupe miso maison en version poulet ; plantureuse poitrine de porc braisée mais dispensables brochettes chèvre-miel en embuscade. Dans les verres, un jus de shiso pour l’exotisme, une fidèle bière Kirin (5,50 €), quelques sakés (à partir de 6,50 € le verre et 33 € la quille), et une sélection de vins populo-nature à prix d’onigiri (blanc de la coopérative des Vignerons d’Estézargues à 6 € le verre, rouge du Beaujolais de Jean Foillard à 32 € la bouteille). Peco Peco toujours au pinacle du cool ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Faubourg Montmartre
  • prix 2 sur 4
Damien Richardot, ex-ingé muté en serial restaurateur (Chez Vous, Le Métropolitain, Café Pinson) est allé chercher dans ses montagnes hautes-savoyardes le jovial et talentueux Pierre Gay, MOF fromager 2001. Résultat, une fromagerie-resto-lieu de vie de 300 m2, bien ancrée dans son époque : chaises en cuir, bois clair, beaux bouquets de fleurs séchés de Miyoko Yasumoto (Une Maison dans les Arbres). Au rez-de-chaussée, pas moins d’une centaine de références de saison (spécialité sur les Pays de Savoie et le Jura), à dévorer sur place ou emporter. Chèvre fumé à la baie de genièvre, comté 36 mois exceptionnel, ou trop bonne tomme fermière des Aravis... Miam. Et puis ces 80 références de vins naturel / bio / en biodynamie (à prix caviste). Ce jour-là, le chef Franck envoie un feuilleté au Bleu de Laqueuille (14 €) suivi d’un porn cheeseburger au morbier, assorti de pommes grenaille et saladette (17 €). Petit bémol au dessert sur le moelleux au choco et copeaux de vieux gouda, lourdingue (7 €). Pouce en l’air pour le galopin offert au comptoir chaque midi (ce jour-là, une Pills tchèque à la pression), la formule déj à 16,50 €, et ce Happy Kids Hour (de 16 à 18h, en semaine) offrant aux bambins des mamans venues boire un thé une tartine fourrée de chocolat. Brunch dominical avec toujours autant de bons fromages fermiers, plein d'options salées et sucrées (pancakes épicés aux épinards, œufs brouillés au bacon...) La vraie bonne idée? Jouer la carte du pairing, en mixant le cheese au
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Le Rouge
  • 4 sur 5 étoiles
  • Clubbing
  • Saint-Georges
  • prix 3 sur 4
Rouge : un nom taillé pour ce club au cœur de Pigalle, coincé au milieu des néons aguicheurs du Sexodrome voisin et autres peep-shows qui se font concurrence sur le trottoir. Depuis son ouverture, la queue ne désemplit pas, malgré le prix d'entrée à 15 euros et le tarif des consos (13 euros le gin tonic ou la vodka pomme). Mais la clientèle du Rouge a les moyens : ici se presse une jeunesse parisienne dorée et branchée tous les week-ends, pour y danser, draguer, être vu, et quelquefois y voir des shows d'exception comme les after-shows de Metronomy et Gossip ou le live de Zombie Zombie en 2012. La programmation, orientée deep house et techno minimale, est consultable sur leur site (ici, il faut liker la page pour y accéder) ou sur leur page Facebook ici. Pour la petite histoire, ce club est resté fermé pendant dix-neuf ans, tenu dans le secret des initiés qui l'ont connu avant sa fermeture en 1994. La propriétaire du Folie's Pigalle (devenu le Pigallion), une petite dame qui habite juste au-dessus, voulait garder sa tranquillité le week-end jusqu'à ce qu'elle change d'avis l'année dernière. Hormis quelques aménagements minimes (un coup de peinture, l'ajout de canapés et d'un sound system puissant, de spots rouges), ce cabaret canaille des Années folles, le Pigall's, a miraculeusement conservé son décor d'origine depuis les années 1930, tout de velours rouges, miroirs, boiseries, et dorures rococo. Fréquenté par la faune du quartier rouge durant soixante ans, il a retrouvé sa
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Burgers
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 1 sur 4
Ma mission : mordre dans le burger le moins cher de la ville chez "Mangez et Cassez-vous !". Il y a évidemment une file d’attente longue comme les CGU d’Instagram devant la deuxième adresse ouverte par le sympatoche Aniss Messadek, posée dans la chic rue Taitbout. Attention, le stock de pains préparés le matin pour le midi est limité (environ 200) – il est donc possible d’attendre et de s’entendre dire qu’il n’y a plus rien ! Une fois dedans, pas de dépaysement pour les habitués du resto du 11e ouvert en 2018 : même déco avec murs lambrissés et mobilier en palette ; mêmes blagues affichées ( « soupe : 2 500 € ») mais surtout, toujours le même menu aux prix venus des années pré-Facebook : cinq recettes de burger à 3,60€, cinq nuances de frites (nature, au curry, au bacon de boeuf...) les soda à 1,50 €… On attaque le Ericophrène (sauce roquefort, oignons, poivrons et laitue) : pain maison aérien, vrai steak bien cuit, petite touche de roquefort. Franchement, c’est bon, même sans le ruineux supplément cheddar à 90 cents (on est moins fan du Tom Mouzay au munster qui manque de punch). Les frites, dorées comme un influenceur revenant de Saint-Barth et baignant dans du cheddar peuvent faire un repas à elles seules. Et la crème brûlée (1,50 €) pourrait en remontrer à bien des brasseries. Quand on demande comment ils font pour avoir des prix aussi serrés, la réponse fuse : « On fait tout maison, sauf le ketchup, et surtout on rogne sur nos marges. » Fin de la leçon d’économie, vous p
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Chinois
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 2 sur 4
On était les premiers à sortir l’adresse en juin 2018. En 2023, le boui-boui grand comme un timbre, posté à deux coups de pédale des grands magasins, n’a rien perdu de son feu sacré : bois blond, fresque graphique et trois tablées de six où l’on nous cale, bol à bol, avec les amateurs d’une cuisine sichuanaise authentique.  Miam miam collé serré serait plus juste comme nom. Signe qui ne trompe pas sur la qualité de l’ensemble, la petite salle palabre très largement en VO, l’adresse se refilant manifestement dans la commu. A la carte ultra ramassée, des soupes de nouilles de blé ou de vermicelles de riz (10 à 13 €) garnies de viande ou de raviolis et évidemment pimentées de zinzin – force réglable de 0 à 3 « chili »… Pas de fierté déplacée, à 1 ça envoie déjà bien. La version où les nouilles et morceaux de macreuse nagent dans un bouillon finaud (et surtout pas trop gras, contrairement à certaines adresses qui camouflent des plats lourdingues derrière le piment) enflamme joyeusement la langue. On picore aussi une assiette de raviolis à la farce soyeuse et à la sauce secrète volcanique (combo poivre et piment bam bam). On a le nez qui coule et les yeux qui pleurent mais que c’est bon !  Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
Le Carmen
  • 4 sur 5 étoiles
  • Clubbing
  • Hip hop and R&B
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
Pour qui ? Les amateurs de gin, les fans de L’Apollonide de Bonello, les noceurs de tous poils ! Boire quoi ? Un gin infusé maison C’est dans cet écrin rococo des plus décadent que Georges Bizet aurait composé, dit-on, son célèbre opéra. Causeuses Empire, tentures velours carmin, large cage dorée, miroirs gigantesques : le lieu a surtout gardé son passé sulfureux de maison close, qui n’échappe pas au visiteur errant dans les petits salons libertins. L’intérêt, outre ces sublimes moulures classées aux monuments historiques ? La quarantaine de gins infusés maison trônant sur les étagères du bar : classiques (poivre, citron ou pamplemousse) ou plus originaux (safran, maté, romarin). Gaffe : passé minuit, la citrouille redevient carrosse, et les verres prennent 5 € de plus. Surtout, le spot mute en club, réunissant beautiful pipole, mannequins, branchés et autres noceurs VIP. Tout ce microcosme s’ambiance sur les sons hip-hop d’Adnane (DJ résident). Encore faut-il réussir à passer le physio (un conseil, évitez les ballerines). Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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Abri Soba
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • Faubourg Montmartre
  • prix 3 sur 4
Abri, l’adresse atomique de Katsuaki Okiyama, n’est plus. Mais séchez vos larmes car on peut toujours profiter des japonités réconfortantes du chef chez Abri Soba, son izakaya plus vrai que nature qui demeure parmi nos adresses préférées. Accoudé au comptoir boisé entre deux salariés du coin, face à la cuisine ouverte où s’activent six mains, on plonge la tête la première dans un bol de bouillon d’exception (huit recettes chaudes et autant de froides) parfaitement épicé où s’ébrouent soba (à partir de 9 €) qui tabassent et protéines bien choisies comme cette version aux tranches de canard ( il y a aussi une version œuf mollet, tofu ou beignets de crevette). Katsuaki, toujours redevable à la France de l’avoir accueilli en cuisine (c’est lui qui le dit), s’échine à proposer une formule déj imbattable où, pour 6 € en plus du bol, on avale deux gros makis au riz souples comme une joue de sumotori, une salade bien relevée et le fameux poulet karaage à la panure crousti et la chair juteuse. De quoi affronter, bien lesté, la réu de 14h.Le soir, les soba se débinent pour laisser la place à des assiettes nippones à partager (comme dans les izakayas en fait) : toujours le poulet karaage (oui, on fait une fixette) mais aussi beignets de poulpe, couteaux grillés, huître frite… A faire couler avec des vins naturophiles comme ce vouvray Le Chenin de Catherine et Pierre Breton (7 € le verre) ou des sakés entre 45 et 75 € la bouteille. On espère que ce dernier Abri va durer encore longtemps
  • Shopping
  • Grands magasins
  • Chaussée-d'Antin
Véritable labyrinthe de marques, les Galeries Lafayette rayonnent bien au-delà des Grands Boulevards. Temple de la mode par excellence, le magasin au look art nouveau s’ouvre sur le rayon parfumerie. Un choix pléthorique de soins, fragrances et autres élixirs sous une massive coupole en vitraux. Un bel échantillon des plus prestigieuses marques rivalisent ici, que vous cherchiez le dernier-né de Givenchy ou le best-seller de chez Clinique. Après un vaste programme de rénovation en 2008, le rayon VO (destiné alors aux jeunes) s’est vu transformé en un lieu de prédilection pour les amateurs de chaussures. Côté vêtements, le prêt-à-porter de luxe et les créateurs pointus se partagent le premier étage pour les femmes et le dernier pour les hommes. Les « Galafs » sont définitivement à visiter en début de mois et de préférence muni de plusieurs cartes de crédit !
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Saint-Georges
  • prix 3 sur 4
Avec qui ? Votre date du moment, féru de fringues vintage et de 78 tours de Billie Holiday Boire quoi ? Le Lulu White (gin, pisco, génépi, falernum) Le plus court chemin de SoPi à NoLa (New Orleans, Louisiana) ? Pousser la porte noire de cet élégant drinking club… Derrière la discrète façade se cache un bar joliment passéiste : comptoir en marbre surmonté d’une couronne d’ampoules à filament, appliques à pampille, bartenders en chemise… Amateurs de cocktails anti-bling, welcome ! Lulu White, mythique mère maquerelle du quartier chaud de Storyville, dans l’ancienne colonie française, vous immerge direct dans la Belle Epoque canaille, quand le jazz commençait tout juste à faire ses gammes aux Etats-Unis. Depuis l’ouverture en 2015, les tauliers (également aux manettes du Little Red Door et de Bonhomie) ont gardé leur ligne de shaker : remettre au goût du jour des alcools anciens grâce à des recettes pointues, tout en équilibre. La carte collégiale version été 2019 laisse de côté l’absinthe (c’était la spécialité du lieu auparavant et on peut toujours la déguster « à l’eau » pour 9 €) pour proposer neuf recettes surfant sur l’amer, présentées comme une galerie de portraits. Démarrage en douceur terreuse avec un Mr Pinion (vodka infusée au fenugrec, Cynar, Bénédictine), avant d’attaquer la souple puissance du Doc Hawthorne (eau-de-vie Bourgoin Raisin, madère, amaro, bitter Peychaud’s, absinthe Amer). On sirote ces breuvages intemporels, bercé par une bande-son jazzy, alors que l’
  • 5 sur 5 étoiles
  • Santé et beauté
  • Salon de massage
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
Créé par deux jeunes infirmières, ce nouveau lieu dédié à la femme par des praticiennes féminines a une vocation annoncée : “accompagner les femmes pour les aider à s’épanouir à chaque étape de leur vie, de la puberté à la maternité sans oublier la ménopause.” Son nom ? Gynécée, soit le terme qui désignait dans les antiquités grecques et romaines l’appartement des femmes situé à l’arrière d’une maison. Ici aussi, c’est dans une maisonnette cachée dans une cour du 9e arrondissement, proche du musée de la Vie romantique, que se regroupent psychologues, sages-femmes, profs de yoga et praticiennes de soins. Des groupes de parole y sont organisés sur des sujets aussi variés que l’endométriose, la PMA ou la préménopause – une agora bienvenue pour contrer l’anxiogène Doctissimo ! On teste ce jour-là un massage à quatre mains pour notre plus grand plaisir : Charlotte pour la partie énergie et Camille pour la partie physiologique. Elles se sont donné pour mission de nous ancrer (car oui, nous, c’est comme ça, on flotte sur un pied les jours de déprime) par le toucher autant que par le son (celui de la musique mais aussi des claquements de doigts de Charlotte, passionnée par les “soins énergétiques et quantiques”). A noter que ces dernières années, de nouveaux soins sont nés pour se reconnecter à la nature. Si certains renient la science et nourrissent les complots, d’autres s’intéressent à l’infiniment petit pour se guérir. Comme Charlotte, qui lie la physique quantique et le bien-êtr
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