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9e arrondissement : les boutiques

Du shopping pour toutes les bourses

Écrit par
La Rédaction
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Café
  • Saint-Georges
  • prix 1 sur 4
Norma Bakery ? Pas vraiment une boulangerie (on n’y vend pas de pain !), ni une pâtisserie ou un coffee shop mais une charmante hybridation des trois, sauce anglo-saxonne et comme il en fleurit un peu partout dans la capitale. Tel est le pari de la franco-british Abigail Munier, ancienne cuistote aux Arlots. Lorsque sonne le tocsin de midi, on franchit la porte de cette nano-bakery boisée pour piocher (à emporter uniquement) parmi la demi-dizaine de sandwichs à base de miche maison. Le nôtre ? Un roboratif Queen Chicken que l’on fait glisser d'un kombucha Vivant (5 € les 25 cl), renfermant dans un pain épais comme une focaccia du poulet rôti, quelques feuilles de kale pour garder bonne conscience et des choux de Bruxelles crus (dont il faudra assumer le coût social en phase de digestion), le tout relevé d’une pointe de sauce aïoli-curry. Egalement au menu, un grill cheese à la tomme fondante et moutarde ou eggbun au cheddar flanqué de quelques gouttes de brexitante sauce HP. Sinon, de 8h30 à 17h, il est possible de s’y envoyer un kawa extrait à la Marzocco de chez Fève (2,50 € l’espresso) ou un thé Christine Dattner (4,50 €) escorté de divines pâtisseries mitonnées par Mimi Quesnel (ex-Maison Plisson). Au hasard de cet après-midi : un coussin café-cannelle crousti dehors fondant dedans (3,80 €), ou un roll pécan-cardamome au feuilletage parfaitement doré (3,70 €). Pas besoin de sept ans de réflexion, Norma Bakery est un bon plan pour grignoter. Chez Time Out, tous les établis
  • Shopping
  • Grands magasins
  • Chaussée-d'Antin
Véritable labyrinthe de marques, les Galeries Lafayette rayonnent bien au-delà des Grands Boulevards. Temple de la mode par excellence, le magasin au look art nouveau s’ouvre sur le rayon parfumerie. Un choix pléthorique de soins, fragrances et autres élixirs sous une massive coupole en vitraux. Un bel échantillon des plus prestigieuses marques rivalisent ici, que vous cherchiez le dernier-né de Givenchy ou le best-seller de chez Clinique. Après un vaste programme de rénovation en 2008, le rayon VO (destiné alors aux jeunes) s’est vu transformé en un lieu de prédilection pour les amateurs de chaussures. Côté vêtements, le prêt-à-porter de luxe et les créateurs pointus se partagent le premier étage pour les femmes et le dernier pour les hommes. Les « Galafs » sont définitivement à visiter en début de mois et de préférence muni de plusieurs cartes de crédit !
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Pigalle
  • prix 3 sur 4
Avec qui ? Avec votre crush à qui vous voulez en mettre plein les yeuxBoire quoi ? Un Marguerite (gin, romarin, miel, lavande, fleur d’oranger et verjus) bien floral en admirant la jungle minérale parisienne Le vénérable hôtel Rochechouart, qui règne sur le bas de la butte depuis 1929, a pris un bon coup de jeune en 2020 et se retrouve aujourd’hui doté d’un toit-terrasse au sommet. A peine débarqué de l’ascenseur, on se retrouve nez à coupole avec le Sacré-Cœur. Là, la tour Eiffel, et partout l’océan de zinc de Paname. Faites chauffer votre Insta ! Et sinon, une fois installé sur une chaise en fer forgé, on boit quoi pour se remettre de ce pano de dingo ? Des bons cocktails (14-16 €) inventés par Agathe Potel, la cheffe de bar, comme ce Sauge d’été (vodka, cardamome, litchi, passion, sauge, Angostura bitters) tout en équilibre fruité. Ou un puissant Tonka (calvados, tonka, Campari et liqueur de poire).  Pour la grignote, on vole bien au-dessus du bol de cahuètes avec des gambas grillées à la braise (14 €), des gyozas au poulet (10 €) ou des pickles de légumes (8 €). Finalement, seule la bande-son électro mollassonne n’est pas à la hauteur du lieu.
Le Rouge
  • 4 sur 5 étoiles
  • Clubbing
  • Saint-Georges
  • prix 3 sur 4
Rouge : un nom taillé pour ce club au cœur de Pigalle, coincé au milieu des néons aguicheurs du Sexodrome voisin et autres peep-shows qui se font concurrence sur le trottoir. Depuis son ouverture, la queue ne désemplit pas, malgré le prix d'entrée à 15 euros et le tarif des consos (13 euros le gin tonic ou la vodka pomme). Mais la clientèle du Rouge a les moyens : ici se presse une jeunesse parisienne dorée et branchée tous les week-ends, pour y danser, draguer, être vu, et quelquefois y voir des shows d'exception comme les after-shows de Metronomy et Gossip ou le live de Zombie Zombie en 2012. La programmation, orientée deep house et techno minimale, est consultable sur leur site (ici, il faut liker la page pour y accéder) ou sur leur page Facebook ici. Pour la petite histoire, ce club est resté fermé pendant dix-neuf ans, tenu dans le secret des initiés qui l'ont connu avant sa fermeture en 1994. La propriétaire du Folie's Pigalle (devenu le Pigallion), une petite dame qui habite juste au-dessus, voulait garder sa tranquillité le week-end jusqu'à ce qu'elle change d'avis l'année dernière. Hormis quelques aménagements minimes (un coup de peinture, l'ajout de canapés et d'un sound system puissant, de spots rouges), ce cabaret canaille des Années folles, le Pigall's, a miraculeusement conservé son décor d'origine depuis les années 1930, tout de velours rouges, miroirs, boiseries, et dorures rococo. Fréquenté par la faune du quartier rouge durant soixante ans, il a retrouvé sa
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Maison Souquet
  • 5 sur 5 étoiles
  • Hôtels
  • Saint-Georges
Hôtel 5 étoiles Prix de la chambre : Autour de 450 € Le petit plus : La carte au bar et ses cocktails franchement shakés. Services : Spa avec piscine privatisable, minibar, Internet gratuit, produits Hermès et buffet petit déj à volonté (26 €) Ex-lupanar ressuscité en hôtel très secret, cette planque sulfureuse façon L’Apollonide de Bonello prolonge parfaitement l’idée qu’on se fait du Pigalle d’antan. Pimpée par l’indéboulonnable Jacques Garcia, la déco marie Belle Epoque et orientalisme avec cet empilage de salons au rez-de-chaussée dans lequel tout est d’origine : le cuir de Cordoue de 1895 sur les murs, les faïences mauresques, la porcelaine, le cuivre et le mobilier chiné autour de la maousse bibliothèque… En un mot : ma-gni-fique ! Et l’ambiance, alors ? Ultra-coquine des narines (parfums sensuels dans tout l’espace) au palais, avec les cocktails très floraux du bar dont les noms renvoient à d’anciennes courtisanes. Sans oublier ce hot spa avec piscine et table de massage privatisable pour deux (demandez la clé !) où ce qui s’y passe, comme diraient les Inconnus, ne nous regarde pas… A l’étage, les 20 chambres et six suites sont à prix bonbon (à partir de 450 €) mais définissent parfaitement l’idée qu’on se fait du chic. Chacune porte aussi le nom d’une courtisane et jouit de son propre univers (japonais, indien, chinois…) Enfin, les produits de soin sont signés Hermès et le buffet petit déj (26 €) est à volonté. Parfait pour reprendre des forces entre deux parties de j
Le Carmen
  • 4 sur 5 étoiles
  • Clubbing
  • Hip hop and R&B
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
Pour qui ? Les amateurs de gin, les fans de L’Apollonide de Bonello, les noceurs de tous poils ! Boire quoi ? Un gin infusé maison C’est dans cet écrin rococo des plus décadent que Georges Bizet aurait composé, dit-on, son célèbre opéra. Causeuses Empire, tentures velours carmin, large cage dorée, miroirs gigantesques : le lieu a surtout gardé son passé sulfureux de maison close, qui n’échappe pas au visiteur errant dans les petits salons libertins. L’intérêt, outre ces sublimes moulures classées aux monuments historiques ? La quarantaine de gins infusés maison trônant sur les étagères du bar : classiques (poivre, citron ou pamplemousse) ou plus originaux (safran, maté, romarin). Gaffe : passé minuit, la citrouille redevient carrosse, et les verres prennent 5 € de plus. Surtout, le spot mute en club, réunissant beautiful pipole, mannequins, branchés et autres noceurs VIP. Tout ce microcosme s’ambiance sur les sons hip-hop d’Adnane (DJ résident). Encore faut-il réussir à passer le physio (un conseil, évitez les ballerines). Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Poissonnière
  • prix 2 sur 4
Katsuaki Okiyama est un génie. Pour avoir su imposer (dès 2012 !) ce non-décor radical : façade raclée jusqu’à l’os, absence de nom au fronton, tuyau d'extraction rafistolé au gros Scotch alu, murs lézardés… Bien trop keupon à l'époque pour le Guide Michelin, qui aura attendu 2019 pour se décoincer et lui décerner (enfin) l'étoile tant méritée. Pour ce vrai parti pris en cuisine – notamment sur l’amertume, l’acidité – que le maître zen distille avec une précision chirurgicale… Et pour les prix, encore tenus en laisse : depuis qu'elle a rejoint la galaxie étoilée, cette grande toque, disciple de Robuchon et de Taillevent, n'a pas pris la grosse tête. Son menu unique (6 étapes) est passé de 52 à 65 € le soir (mais de 26 à 45 € le midi…) Arigato gozaimasu ! Les yeux rivés sur le comptoir central, on zieute le chef japonais s’affairer sans piper mot. Ce midi-là, pour 45 boules donc, on commence avec deux sashimis de thon rouge, topés de fines tranches de pamplemousse rose et d'œufs de truite, recouvrant un mix de tapenade, pignons de pin et feuille de shiso. Complexe et intense comme un parfum de Serge Lutens, l'acidité et l'iode étant arrondies par une crème crue. Puis vient cette soupe umamiesque : des coques en émulsion nageant dans une rouille extra, et tout au fond du bol, des quenelles de pomme de terre et deux trois noisettes. Au poil avec un Poil de Lièvre 2018 de Bobinet, en jolie tension (8 € le ballon). Le plat principal est un peu plus attendu : un dos de cabillaud ém
Abri Soba
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • Faubourg Montmartre
  • prix 3 sur 4
Abri, l’adresse atomique de Katsuaki Okiyama, n’est plus. Mais séchez vos larmes car on peut toujours profiter des japonités réconfortantes du chef chez Abri Soba, son izakaya plus vrai que nature qui demeure parmi nos adresses préférées. Accoudé au comptoir boisé entre deux salariés du coin, face à la cuisine ouverte où s’activent six mains, on plonge la tête la première dans un bol de bouillon d’exception (huit recettes chaudes et autant de froides) parfaitement épicé où s’ébrouent soba (à partir de 9 €) qui tabassent et protéines bien choisies comme cette version aux tranches de canard ( il y a aussi une version œuf mollet, tofu ou beignets de crevette). Katsuaki, toujours redevable à la France de l’avoir accueilli en cuisine (c’est lui qui le dit), s’échine à proposer une formule déj imbattable où, pour 6 € en plus du bol, on avale deux gros makis au riz souples comme une joue de sumotori, une salade bien relevée et le fameux poulet karaage à la panure crousti et la chair juteuse. De quoi affronter, bien lesté, la réu de 14h.Le soir, les soba se débinent pour laisser la place à des assiettes nippones à partager (comme dans les izakayas en fait) : toujours le poulet karaage (oui, on fait une fixette) mais aussi beignets de poulpe, couteaux grillés, huître frite… A faire couler avec des vins naturophiles comme ce vouvray Le Chenin de Catherine et Pierre Breton (7 € le verre) ou des sakés entre 45 et 75 € la bouteille. On espère que ce dernier Abri va durer encore longtemps
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  • Musées
  • Art et design
  • Saint-Georges
  • prix 0 sur 4
Au fond d’une allée pavée, on découvre un hôtel particulier transformé en musée dont l’accès aux collections permanentes est gratuit. Il abrite surtout une vision, un climat : celui de l’époque romantique et de ses rêveries bourgeoises embuées de spleen et de néoclassicisme. L’ancienne demeure du peintre hollandais Ary Scheffer était, au XIXe siècle, le repaire de la société des arts et des lettres, au cœur du quartier foisonnant de la Nouvelle Athènes. Delacroix, Chopin et George Sand passaient des soirées à discuter autour du piano Pleyel, alors que Liszt et Dickens s’affalaient dans de profonds fauteuils Louis XVI, en attendant une fournée d’amuse-gueules. Aujourd’hui, le musée exhale le parfum de cette époque fascinante. Ses collections rendent hommage à Scheffer, dont les toiles sont exposées à l’étage, et à George Sand, dont les souvenirs occupent le rez-de-chaussée. Pas sûr qu’une poignée de bijoux, d’aquarelles ou de médaillons lui ayant appartenu en disent bien long sur le personnage et les idées de l’écrivain – pas plus, d’ailleurs, qu’un moulage en plâtre de son bras droit. Mais qu’importe. La visite de ces jardins et de ces appartements éblouissants se laisse savourer par qui veut respirer un bon bol de romantisme ; tandis que des expositions temporaires viennent, à l’occasion, étoffer la programmation des lieux. Bonus : Rose Bakery s’occupe de la partie salon de thé, ce qui est encore une bonne raison de passer une tête.
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 3 sur 4
Un nom d’aïeule pour un resto qui a de la gueule ! Nichée en face d’un mur aveugle de Notre-Dame de Lorette, la vaste adresse bistronomique de Sylvain Parisot (passé par l’Astrance) et de son épouse Keiko en met plein les yeux : béton ciré et lumière zénithale, jardin intérieur et murs terracotta, grande table de bois brut et mobilier nordique. Associé au duo Éric Delbart et Dan Humphris de l’épicerie Humphris et de la ferme bio d’Heurteloup (91), le chef n’a pas à chercher bien loin pour ciseler des produits ultra-locaux dans une formule dej très travaillée (35 €) que tous les cadres du coin s’arrachent.  Ce midi-là, on y pioche des tranches de céleri et tahini au parmesan, attisées d’allumettes de maquereau fumé et d’une belle vinaigrette à l’huile de laurier. Enchaînement hivernal et pas banal avec une épaule de cochon aussi confite que fondante, mouillée d’un vigoureux jus de viande et escortée d’un vibrant diptyque salsifis grillés-mousseline de topinambour douce comme un labrador. On fait couler avec une carte des polyphénols pas branquignoles : sept vins au verre comme cet ardèche rouge Tous Cousins de La Vrille et le Papillon (11 €) et une sélection nature qui se tient : domaine de la Pépière en loire blanc (28 €), domaine Guillot-Broux dans le Macônnais (64 €)… En conclusion étonnante, un dessert à la mousse d’avocat (corse !) caché sous un éboulement de tuiles au thym et une glace au pain au bon goût toasté. Le soir, Jeanne-Aimé quitte ses habits de cantine de CSP+
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