Cancan
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9e arrondissement : les boutiques

Du shopping pour toutes les bourses

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  • Bars à cocktails
  • Pigalle
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Quelle bonne idée d’avoir doté l’hôtel Rochechouart, établissement quasi centenaire, d’un toit-terrasse de jeune premier après la rénovation de 2020 ! Si son nom vient de changer (c’est le Maggie Rooftop maintenant), sa vue demeure une valeur sûre pour faire crari sur votre Insta. A peine débarqué de l’ascenseur, on se retrouve nez à coupole avec le Sacré-Cœur. Là-bas, la tour Eiffel, et partout, l’océan de zinc de Paname. Une vue à 360 que Maurice Chevalier, habitué de l’hôtel, aurait pu qualifier de drôlement bath. Et sinon, on boit quoi quand on a fini le tour de Maggie (lol) ? Des cocktails de belle facture inventés par Fabien Hideux, passé par le Collectionneur, comme ce Maggie (gin, hibiscus, liqueur de bergamote, aquafaba) où le piment respecte le fruit, ou l’étonnant Truffle Drop, un Martini à l’huile de truffe adouci par de la bergamote. Les influences sudistes de Gianmarco Gorni, qui s’est attelé à la carte du restaurant du rez-de-chaussée, se retrouvent dans les assiettes proposées par Emine Jaidene : gambas grillées au chimichurri, chipirons farcis de feta et olive… Bref, Maggie ne boit pas le bouillon et malgré sa déco de terrasse niçoise (fer forgé, coussins vert amande, store rayé et plantes en pot) s’impose comme un apéro à faire à Paris. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
  • Fast-foods, snacks et sandwicheries
  • Saint-Georges
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Ce petit comptoir coloré et sonorisé par de la pop de Caracas se spécialise dans le roi de la street food vénézuélienne : l'arepa. Un pain de maïs rond (maison !) garni ras la gueule de viande et de divers légumes. Il en existe aussi une version végé. On ne sait pas si l’existentialisme est un humanisme mais à coup sûr, l’arepa est un repas. On part sur la version poulet effiloché et avocat carrément bonne et débordante de jus (et donc impossible à manger dans la rue sans un ensemble en toile cirée). L’ardoise réserve d’autres curiosités rarement croisées sous nos latitudes : des tequeños, des sortes de beignets au fromage en forme de cigare, ou des tostones (4,90€), des galettes de plantain frites ultra crousti servies sous un buisson de fromage frais, à tremper dans des sauces maison (avocat, piment ou ail, notre pref). Des frites ? Pour quoi faire ? Les liquides dépaysent pas mal aussi comme ce papelón (4,90€), mélange tout en fraîcheur de jus de citron vert et de canne à sucre, étonnamment moins sucré que le bizarre soda local, le maltin à base de malt. Si la flemme de grimper jusqu'à Pigalle vous gagne, sachez que les tauliers ont aussi un food truck qui tourne. Guettez-le sur leur Insta ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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  • Bars à cocktails
  • Pigalle
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Pas de lumière, une enseigne trompeuse Otis Club, aucun bruit… Faut-il avoir confiance dans les réseaux sociaux (et les actus Time Out) pour se diriger confiant vers l’anonyme porte de l’Harmony à 3 heures du matin un samedi. Car voilà une espèce rare dans le Paris de 2025 ; un lieu à la fois bar de nuit (il ferme à 6h), bar dansant et bar à cocktails. Il occupe l’espace troglodytique d’un ancien resto créole comprenant un vaste fumoir carrelé (d’où le calme dans la rue), deux comptoirs (un seul utilisé actuellement) et une petite piste de danse.  Tel est le nouveau royaume nimbé de néon rose d’Arnaud Scotty (ex du Syndicat), un endroit très personnel et assez attachant où il marie ses passions pour l’insomnie et la musique des années 2000 (hip-hop et R&B). D’ailleurs, il a troqué le shaker pour les potards de sa table de mix d’où il enjaille une petite foule ravie (beaucoup de bartenders des alentours) à coups de Kalash ou de Rihanna. Derrière le comptoir cuivré officie Océane Périé, exfiltrée de Cognac qui délivre minute des cocktails étonnamment bons pour cette heure de la nuit : coquin Expresso Martini au beurre de cacahuète, Julep au cognac infusé à la menthe, Old Fashioned carré… Comme quoi, on peut clubber et bien boire ! Le taulier projette une ouverture un peu moins nocturne mais ce sera après un aménagement plus cosy de son Harmony. En attendant, un vrai bon plan de nuit. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en...
  • Musique
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Carmen
Le Carmen
Ce bar/club/boudoir installé depuis fin 2010 à une position centrale – à la jonction entre la rue de Douai et la rue Pierre-Fontaine, vous voyez le dawa –, attire immanquablement les fêtards après la sonnerie de 2h du matin dans les bars de Pigalle. Mais rentrer dans cet ancien hôtel particulier (et ancienne maison close) à la déco fastueuse se mérite. C’est dans cet écrin rococo des plus décadent que Georges Bizet aurait composé, dit-on, son célèbre opéra. Causeuses Empire, tentures velours carmin, large cage dorée, miroirs gigantesques : le lieu a surtout gardé son passé sulfureux de maison close, qui n’échappe pas au visiteur errant dans les petits salons libertins. Un bar aussi garni que les plafonds L’intérêt, outre ces sublimes moulures classées aux monuments historiques ? La quarantaine de gins infusés maison trônant sur les étagères du bar : classiques (poivre, citron ou pamplemousse) ou plus originaux (safran, maté, romarin). Gaffe : passé minuit, la citrouille redevient carrosse, et les verres prennent 5 € de plus.  Une entrée sous réserve Surtout, le spot mute en club (entrée gratuite), réunissant beautiful pipole, mannequins, branchés et autres noceurs VIP dans une ambiance de house party effervescente. Et c’est là que ça commence à se corser devant la porte, où le physio, débordé, doit vite trancher. Donc votre meilleure chance d’entrer, c’est de se pointer avec un peu de style et votre meilleure vibe avant le rush de 2h.
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  • Clubbing
  • Saint-Georges
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Rouge
Le Rouge
Rouge : un nom taillé pour ce club au cœur de Pigalle, coincé au milieu des néons aguicheurs du Sexodrome voisin et autres peep-shows qui se font concurrence sur le trottoir. Depuis son ouverture, la queue ne désemplit pas, malgré le prix d'entrée à 15 euros et le tarif des consos (13 euros le gin tonic ou la vodka pomme). Mais la clientèle du Rouge a les moyens : ici se presse une jeunesse parisienne dorée et branchée tous les week-ends, pour y danser, draguer, être vu, et quelquefois y voir des shows d'exception comme les after-shows de Metronomy et Gossip ou le live de Zombie Zombie en 2012. La programmation, orientée deep house et techno minimale, est consultable sur leur site (ici, il faut liker la page pour y accéder) ou sur leur page Facebook ici. Pour la petite histoire, ce club est resté fermé pendant dix-neuf ans, tenu dans le secret des initiés qui l'ont connu avant sa fermeture en 1994. La propriétaire du Folie's Pigalle (devenu le Pigallion), une petite dame qui habite juste au-dessus, voulait garder sa tranquillité le week-end jusqu'à ce qu'elle change d'avis l'année dernière. Hormis quelques aménagements minimes (un coup de peinture, l'ajout de canapés et d'un sound system puissant, de spots rouges), ce cabaret canaille des Années folles, le Pigall's, a miraculeusement conservé son décor d'origine depuis les années 1930, tout de velours rouges, miroirs, boiseries, et dorures rococo. Fréquenté par la faune du quartier rouge durant soixante ans, il a retrouvé...
  • Chinois
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
On était les premiers à sortir l’adresse en juin 2018. En 2023, le boui-boui grand comme un timbre, posté à deux coups de pédale des grands magasins, n’a rien perdu de son feu sacré : bois blond, fresque graphique et trois tablées de six où l’on nous cale, bol à bol, avec les amateurs d’une cuisine sichuanaise authentique.  Miam miam collé serré serait plus juste comme nom. Signe qui ne trompe pas sur la qualité de l’ensemble, la petite salle palabre très largement en VO, l’adresse se refilant manifestement dans la commu. A la carte ultra ramassée, des soupes de nouilles de blé ou de vermicelles de riz (10 à 13 €) garnies de viande ou de raviolis et évidemment pimentées de zinzin – force réglable de 0 à 3 « chili »… Pas de fierté déplacée, à 1 ça envoie déjà bien. La version où les nouilles et morceaux de macreuse nagent dans un bouillon finaud (et surtout pas trop gras, contrairement à certaines adresses qui camouflent des plats lourdingues derrière le piment) enflamme joyeusement la langue. On picore aussi une assiette de raviolis à la farce soyeuse et à la sauce secrète volcanique (combo poivre et piment bam bam). On a le nez qui coule et les yeux qui pleurent mais que c’est bon !  Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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  • Musique
  • Salle de concert
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Olympia
Olympia
Pas la peine de chercher bien longtemps, c’est au 28 boulevard des Capucines que se planque la plus iconique salle de spectacle de la capitale. Véritable temple de la musique et du divertissement, l'Olympia a vu défiler des stars de toutes les générations depuis son inauguration le 11 avril 1893 avec un spectacle de la danseuse de cancan La Goulue, la Beyoncé du moment, devenant la toute première à accueillir des artistes internationaux à Paris. Celles et ceux qui ont « fait l’Olympia » Après avoir été l’un des hauts lieux du music-hall, l’Olympia est montée dans le wagon du 7e art en devenant en 1928 une salle de cinéma. Mais c'est en 1954 que la salle bifurque vers le strass et la gloire avec la reprise par Bruno Coquatrix. A la volée, parmi les artistes ayant vu leur nom en lettres de néon rouge illuminer la façade ces 70 dernières années, on repère Edith Piaf, Charles Aznavour, Nina Simone, Johnny Hallyday, mais aussi Bob Dylan, David Bowie, les Beatles, The Cure, Madonna… Toutes et tous ont « fait l'Olympia ». Si la disparition de son illustre directeur en 1979 a été un coup dur, la salle a rapidement été protégée, classée et restaurée. La programmation d’aujourd’hui         Propriété du groupe Vivendi depuis 2001, la salle, dont la capacité toise les 2 000 places entre fosse et mezzanine, accueille à longueur d'année des concerts tous genres confondus ainsi que des spectacles grand public. En vrac, on y a vu des icônes internationales (Patti Smith, George Benson), le...
  • Japonais
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
On dira ce qu’on voudra mais les restaurants japonais de Paris savent y faire quand il s’agit de cérémonial prandial. Il y avait le fascinant office du matcha de Chakaiseki Akiyoshi, la chorégraphie millimétrée de la découpe du poisson chez Hakuba, il va désormais falloir compter avec le rite carné de ce Marie Akaneya, premier sumibiyaki (barbecue) nippon à Paris, ouvert par Chiho Murata et Ignasi Elias. Une porte coulisse, une hôtesse en kimono nous mène à notre table-barbecue dans une salle boisée crépusculaire baignée de jazz. Dépaysement ? Check. Les menus proposés par la cheffe Froulyne Dubouzet (ex du Café Constant) alignent une quantité conséquente d’étapes – six plats très copieux – qui font du repas un exercice de modération autant qu’une partie de dînette. Le ballet des serveurs débute avec l’installation des braises, puis arrive un bol d’un sapide bouillon de canard qu’on se retient de finir, de gyozas à la démente farce au Kobe (ça aide), deux maousses gambas à faire tiédir sur la grille à accompagner de nouilles yakisoba au bœuf haché et œuf (soit assez de protéines pour la semaine). La viande arrive enfin en tranches millimétriques de la taille d’une demi-CB. On fait shabu-shabu avec les tranches de poitrine dans un puissant hotpot de champignons, du rumsteck cuit dans un caquelon de miso et ponzu (excellent !) et on jette de la surcôte minute sur le grill avant de la faire fondre sur la langue. En clôture, on nous présente le morceau de Kobe, dont le...
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  • Shopping
  • Boutiques
  • Saint-Georges
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Debeaulieu
Debeaulieu
Voilà cinq ans que c'est notre fleuriste chouchou, notre adresse reviens-y, notre monde merveilleux façon Tinki Winki. Shop élégant et épuré, Debeaulieu jongle parfaitement entre le pastel des fleurs des champs et les couleurs vives de plantes plus classiques. C’est en novembre 2013 que Pierre, trentenaire fraîchement sorti de l’école des fleuristes de Paris, lance son business. Cet ancien chasseur de têtes issu de l’industrie pharmaceutique aura choisi les plantes pour exprimer son goût pour la déco d’intérieur, le design, la mode et plus généralement le monde de l’art. L’homme croit au retour de la couleur, à la beauté rassurante des lignes et à l’ancrage de la plante dans un contexte très urbain. Et le résultat est complètement dingue ! La boutique recèle plus d’un spécimen bizarroïde, et s’amuse à casser les codes (dans les couleurs avant tout). Pas de palette respectant les dégradés camaïeux chers aux fleuristes. Ici, les regroupements de fleurs sont autant de touches sur une palette ouverte à tous les possibles, une approche sous forme de tentatives qui se transforment vite en tentations... L’occasion de s’essayer à la composition florale, guidé par un fleuriste aussi novice qu’inspiré. Debeaulieu propose, invite et revisite également quelques conventions, et se plaît notamment à allier des variétés aux connotations funestes, chrysanthèmes et œillets en tête, avec de joyeux proteas d’Afrique du Sud ou de très kitsch gerberas à l’esthétique 70’s. La boutique met...
  • Bars à cocktails
  • Pigalle
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Regarder en boucle des TikTok de teckels ou aller cuisiner des soupes de carottes sauvages dans un stage de survie périgourdin ? Chacun sa recette pour traverser cette époque. Nous, on vous conseille d’aller tester les délicieuses potions concoctées au Classique, joli bar à la dégaine d'apothicaire ouvert par Hugo Combe (ex du Fifty Fifty) et Benjamin Le Seigneur (passé par l’Hôtel national des Arts et Métiers). Une mignonne terrasse arborée à l’écart de Pigalle, une façade bleu-vert flanquée de deux croix vertes héritées de l’ancienne pharmacie et un intérieur très rétro avec carreaux d’époque, luminaires en verre ciselé et armoires en bois sombre remplies de mystérieux bocaux ambrés… Le lieu a une bonne gueule d’atmosphère !  Derrière le long comptoir en marbre, le préposé prépare ses mélanges magiques (11 à la carte, entre 12-13 €) comme cet ample Hipster II (vodka infusée au cacao et cardamome, vin orange, cordial de citron) ou le malin et rafraîchissant Petit Apéritif (Aperol, noix de coco, queue de cerise, citron et poivre de Kampot). Pour l’apéro, l’ordonnance se complète de chouettes petites assiettes (11-16 €) : burrata à partager, crab roll au curry doux… Et le soir, ça pousse les tables pour un réveil musculaire.  En cas de besoin de réanimation matinale, l’officine est ouverte à partir 8h30 pour délivrer un café et un cake maison (4,50 €), mais aussi pour le réconfortant brunch dominical (formule à 20 €). Santé ! Chez Time Out, tous les établissements sont...
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