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Après le Beaujolais nouveau, le saké nouveau débarque à Paris !

Tina Meyer
Écrit par
Tina Meyer
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Non le saké ne se résume pas à ce tord-boyaux infâme, servi en fin des repas dans de pseudo restos japonais ! Si en France l'image de cet alcool de riz fermenté s'améliore petit à petit, il reste encore tout un travail d'éducation à faire auprès des Parisiens et Parisiennes, plus habitués à glouglouter du vin.

C'est précisément l'ambition du festival « Saké Nouveau », dont la deuxième édition commence le 7 février prochain. Youlin Ly, fondateur de la Maison du Saké à Paris et détenteur depuis 2015 du titre de Saké Samouraï, a eu l’idée de créer, sur le modèle du beaujolais nouveau, un nouveau rituel annuel.

Non, ce n'est pas de l'eau. © Saké Nouveau 2019
Le saké nouveau, kezako ?

Comme les vins primeurs, c'est le premier saké de l'année. Traditionnellement au Japon, il faut savoir que le saké est produit pendant l’hiver, lorsque le climat est frais, ce qui assure un meilleur contrôle de la fermentation du riz. Les premiers tirages et mises en bouteilles sont effectués à partir de la fin janvier. Ce « premier » saké est ainsi qualifié de « saké nouveau » (shinshu en japonais). Un produit ultra-frais en bouche, avec plus de corps qu’un saké classique, car encore vif de son élaboration récente. Il dégage aussi un caractère très vivant, dû notamment au fait qu’il est embouteillé sans avoir été pasteurisé. Autrement dit, sans méthode de conservation qui viendrait bloquer toute reprise de fermentation. Un peu comme un vin naturel, ce saké nouveau doit être consommé dans les six semaines suivant son tirage, et plus vite encore après ouverture d’une bouteille !

Pairing mets/saké
Restaurants, bars, cavistes… Du petit bistrot à la grande table gastronomique (Les Enfants du MarchéVirtus, Kitchen Ter...), ils sont nombreux à avoir accepté d'offrir ce soir-là à leurs clients un verre de saké nouveau, en accord avec un plat ou une mise en bouche de leur carte.* 

Essayez (avec l'amie modération bien sûr) : vous verrez qu'un saké digne de ce nom n'est pas si différent d'un bon pinard, titrant entre 14 et 16°C, et présentant une palette de variations complexe. Car chaque maison de saké, de par la pureté de l’eau qu’elle utilise, la qualité du riz et le polissage de ce dernier, possède sa propre « recette » unique. 

Quoi ? Festival Saké Nouveau 2019
Quand ? Jeudi 7 février 2019
Où ? Liste exhaustive des établissements participant et informations ici 

* Sakés issus de la production des marques participant (Akabu, Dassai, Komatsu et Takeno)

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