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Expositions • Dernières critiques
Notre point de vue sur les expos du moment

Frida Kahlo par Lucienne Bloch
La galerie de l’Instant présente derrière sa flamboyante façade une expo autour du monosourcil le plus connu de l’histoire : Frida Khalo. Pour l’occasion, la galerie a décidé de se concentrer sur une série de portraits en noir et blanc – rares, magnifiques – shooté par Lucienne Bloch, artiste américaine d’origine suisse et assistante de Diego Rivera, autre monstre sacré de l’art mexicain connu (notamment) pour sa relation (tumultueuse) avec Frida. De quoi découvrir Frida Kahlo comme vous ne l'avez jamais vue : rieuse, joueuse, affaissée sur un siège, cigarette à la main au Barbizon-Plaza Hotel à New York ou au milieu des cactus mexicains. “Des portraits si simples et si puissants, de cette immense artiste, de ce personnage véritablement extraordinaire qu’était Frida Kahlo”, dixit Julia Gragnon (à la tête de la galerie). On n'aurait pas dit mieux.
Cindy Sherman
La photographe fait l’objet d’une giga-rétrospective à la Fondation Louis Vuitton. Présentant plus de 300 œuvres, l’expo consacre l’artiste de 66 ans et célèbre un parcours dont la longévité force le respect. Qu’elle soit grimée en héroïne ringarde de soap opéra ou en meurtrière flippante, son discours met en lumière, avec humour, la pesante soumission des corps féminins dans le cinéma, les médias et, plus globalement, dans la société. Un univers entre trash et glamour quasi exclusivement féminin, ne comportant qu’une petite série Men, réalisée entre 2019 et 2020, où l’artiste apparaît sous des traits masculins, à la manière d’un drag king chevronné.
Joan Cornellà : Paris Solo Show
Ames sensibles, s’abstenir. Joan Cornellà, figure de proue de la BD 2.0 - 39 piges dans les pattes et 2,9 millions de followers Insta au compteur -, débarque dans la galerie Arts Factory pour y piétiner sur quatre étages le politiquement correct. Son modus operandi ? Toujours le même : à coup de peintures ultra-colorées et de strips muets version WTF, il déploie tout son sens du gore et de la malice en mettant en scène des personnages béats et souriants. Mais au destin cruel. N’allez pas pour autant croire que le bédéiste catalan s’en amuse gratuitement. A travers l’humour darkos et l’atrocité des gags, le dessinateur satirique joue - non sans tabou - à peindre les maux contemporains : violence et armes, sexe et solitude, drogues et réseaux sociaux… Tout est extrêmement gore et hilarant, comme cette perche à selfies reconfigurée en machine à suicide. Ou cette femme qui se scinde en deux pour se créer une amie. En bref, jouissif qu’inquiétant.
Erwin Wurm, Photographs
La Maison européenne de la photographie ? Un lieu de résidence inhabituel pour un sculpteur. Oui mais voilà. Au fil de ses divagations, l’Autrichien, qui désigne ses œuvres comme des « sculptures photographiques », expérimente divers médiums, de façon à figer dans le temps ses œuvres éphémères. Vidéo, photographie, performance, peinture et sculpture se confondent, permettant à l’artiste d’atteindre un art quasi-total. La MEP rassemble ainsi 200 images réalisées par Erwin Wurm sur les quarante dernières années, dont certaines spécialement pour l’événement. Complètement barrée, cette expo nous propose un aller simple pour un univers absurde et onirique.
Harper’s Bazaar au MAD
Le « fashion month » est terminé, mais pas question de troquer ses ensembles les plus stylés pour un jogging et une tasse de thé ! Pour prolonger cette période de strass et paillettes, le MAD s’est refait une beauté et inaugure ses galeries mode avec une expo consacrée à une institution de la presse spécialisée : Harper’s Bazaar. À travers un parcours chronologique, l’expo propose un voyage dans le temps des plus glamour.
Monet, Renoir… Chagall. Voyages en Méditerranée
Atelier des Lumières, saison 3. Après une giga-rétrospective des œuvres de Van Gogh, l’établissement nous ressert du cultissime avec une nouvelle expo 2.0. Jusqu’au 31 décembre, plusieurs monstres sacrés de l’art se retrouvent sous le feu des (140) projecteurs (laser) pour une création à la fois sonore et visuelle. Leurs p’tits noms ? Buvez une gorgée d’eau et cramponnez-vous : Monet, Renoir, Chagall, Bonnard, Matisse, Signac, Derain et Dufy apparaissent tour à tour sur les écrans, autour d’un thème commun, « les voyages en Méditerranée ».
Ulla von Brandenburg
On entre dans l’exposition d’Ulla von Brandenburg comme dans la focale d’un immense appareil coloré ; c’est le début d’une caressante traversée. Scénographe de formation et passionnée de théâtre, l’artiste allemande fait le pari d’assouplir l’architecture bétonnée du Palais de Tokyo pour y installer son monde de tentures et sa petite communauté de poupées. Pari réussi. Chaque samedi à partir de 14h, l’installation et les poupées qui l’habitent prend vie, animée par cinq performeurs. Pendant tout un après-midi, ils s’emparent des objets et instruments qui jonchent le parquet pour initier des moments de danse, de chant et de déambulation sous le regard fasciné du public.
Pierre et Gilles - La Fabrique des idoles
Quel meilleur endroit pour leur rendre hommage que la Philharmonie de Paris ? Le spot de la Villette réunit pour l’occasion 110 œuvres acidulées, articulées dans un parcours chronologique. Ponctuée de deux installations immersives – La Chambre de Sylvie et L’Autel de la musique –, cette première monographie sur le thème de la musique met en scène des clips vidéo et des pochettes d’album avec une playlist pour rythmer la déambulation. A l’image du duo, l’expo est ludique et électrique, et explore chacun des pans de leur travail, de leurs inspirations chrétiennes et mythologiques à leur humour et leur goût prononcé pour la pop.
Marche et démarche, une histoire de la chaussure au MAD
En cette période de soldes, il y a sûrement une paire de pompes à -70 % qui vous a fait craquer. Mais savez-vous qu’en plus de mettre en valeur vos fringues, la chaussure raconte une histoire vieille de plusieurs siècles ? Pour conjuguer amour du style et de l’Histoire, rendez-vous au MAD qui poursuit sa programmation axée sur le rapport au corps et à la mode à travers cette expo consacrée à la chaussure. Petit plus de l’expo ? On peut essayer certaines pièces en fin de parcours ! De quoi prolonger un peu la Paris Fashion Week…
Ursula Schulz-Dornburg : Zone grise / The Land in Between
Qu’on se le dise : la saison culturelle ne sera pas des plus fun en ce début d’année. Entre les 50 nuances de noir de Soulages au Louvre et à Beaubourg et les œuvres ultra-profondes de Boltanski au Centre Pompidou, c’est tout naturellement que la photographe allemande Ursula Schulz-Dornburg trouve sa place, à l’occasion d’une rétrospective organisée par la MEP. Noir et blanc, guerres et no-go zones, pas moins de 250 œuvres nous plongent dans l’univers critique et architectural de l’artiste.
Christian Boltanski, faire son temps
Rares sont les artistes qui peuvent se payer le luxe d’organiser eux-mêmes leur rétrospective au Centre Pompidou. Et trente-cinq ans après sa première expo dédiée à Beaubourg, c’est Christian Boltanski himself qui invite les amateurs d’art contemporain à (re)découvrir son travail à travers 50 œuvres sélectionnées par le plasticien parisien de 75 ans. Sous le commissariat de Bernard Blistène – oui, oui, le directeur de Pompidou –, le plus gros centre d’art contemporain de la capitale met les petits plats dans les grands pour clôturer la décennie.
J.R.R. Tolkien à la BNF
L’exposition rassemble une collection maousse de plus de 300 pièces qui semblent tout juste sorties du tiroir de l’auteur, avec un corpus divers et impressionnant : lettres, manuscrits, cartes géographiques, illustrations et aquarelles…
Degas à l'Opéra
Pour qui ? Les romantiques et les historiens en herbeVoir quoi ? Des danseuses hautes en couleur Les températures baissent, quelques flocons sont même tombés sur les toits de Paris. L’automne fait doucement place à l’hiver, et quelle plus belle façon de clôturer cette année culturelle de dingue que de faire un petit tour à l’opéra ? Si les premiers rangs du palais Garnier peuvent faire mal au portefeuille, le musée d’Orsay nous invite à pénétrer dans les coulisses d’un monde à part, largement capturé par Edgar Degas qui en fera son obsession. Comment dissocier Degas de ses danseuses ? La thématique choisie par Orsay semble tellement évidente qu’on se rend presque à reculons à l’expo, de peur de voir ce que l’on a déjà vu cent fois : un corpus de qualité mais beaucoup trop exploité par les institutions du monde entier. On avait tout faux. Le musée réussit le tour de force d’élever un sujet prévisible au rang d’événement iconique. L’expo, archi-complète, traite de la passion du peintre pour l’opéra à travers pas moins de dix chapitres, s’attardant sur chaque détail de la pratique et de la vie de l’artiste pour qui l’anatomie, le travail des couleurs et la poésie n’ont aucun secret. Le spectateur est immergé dans un monde où les paillettes cachent rigueur et douleur, comme en témoignent avec puissance les corps torturés des modèles de Degas. Plus que le peintre des petits rats, Degas apparaît ici comme un historien de la modernité. Car, en plus de donner à voir un corpus imp
Le monde selon Roger Ballen
Expo parfaite dans une ambiance post-Halloween, on conseille cependant aux spectateurs d’avoir le cœur bien accroché. Car tout chez Roger Ballen évoque l’horreur, de ses peintures cauchemardesques à ses photos en noir et blanc glauques à souhait, en passant par son mobilier souillé par des animaux morts ou des corps ensevelis sous des cordes.
L’Œil et la nuit
Entre les contes insomniaques de Shéhérazade et le calendrier lunaire, le monde arabe a toujours entretenu un rapport particulier à la nuit. Un rapport presque lyrique qu’exploite l’Institut des cultures d’islam le temps de son expo L’Œil et la nuit, une ode imaginative à l’obscurité et à la lune.
Peter Hujar, Speed of Life
Moins célèbre que Robert Mapplethorpe, Peter Hujar capture lui aussi un underground new-yorkais en noir en blanc. Mais alors que l’ex de Patti Smith misait sur une esthétique très porno chic, c’est une vérité sans fard que Hujar photographie. Si ses contemporains sublimaient la teuf, l’artiste timide célébré au Jeu de Paume s’attarde sur un after un peu fatigué, quand les noctambules se démaquillent et que les lumières se rallument. Moins séduisant, certes, mais tellement saisissant.
The World of Banksy
Faire une expo sur Bansky, c’est risqué. D’abord parce que l’artiste se situe dans une zone juridique floue, ne signant jamais ses œuvres et ne montrant jamais son visage. Ensuite parce que ça relance l’éternel débat du street art au musée. Les œuvres doivent-elles rester dans la rue ou ont-elles leur place dans un cube blanc ? C’est avec ces questions en tête qu’on s’est rendu à l’expo The World of Banksy, présentée comme une “rétrospective” à l’Espace Lafayette-Drouot.
Toulouse-Lautrec - Résolument moderne
Plus de vingt ans que Paris n’avait pas célébré en aussi grande pompe le peintre le plus famous de Montmartre ! Connu pour ses représentations d’un quartier qui, « en ce temps-là, accrochait ses lilas jusque sous nos fenêtres », Toulouse-Lautrec fait (enfin) l’objet d’une rétrospective à la hauteur de son art aux nombreux aspects méconnus.
Les infamies photographiques de Sigmar Polke
De Sigmar Polke, on connaît surtout les peintures électriques inclassables. Mais en ce Mois de la photo, c’est un autre aspect de la pratique de l’artiste allemand que nous propose d’explorer le BAL. Spot de la photo alternative de la place de Clichy, la plateforme indépendante constitue un corpus à partir d’une caisse poussiéreuse pleine de clichés trouvée chez Georg, le fils Polke.
Mondrian figuratif, une histoire inconnue
On le connaît surtout pour ses compositions géométriques réinterprétées par Yves Saint Laurent et déclinées sur les agendas des lycéens. Mais grâce au musée Marmottan Monet, on a enfin l’occasion de découvrir un « Mondrian avant Mondrian », soit un artiste figuratif très influencé par Van Gogh. Une expo pleine de promesses, mais qui ne les tient pas toutes.
Hans Hartung. La fabrique du geste
Lorsque l’on évoque les musées dédiés à l’art contemporain à Paris, on pense tout de suite au centre Georges-Pompidou ou au Palais de Tokyo. S’il est plus discret, le musée d’Art moderne n’en est pas moins stylé et revendique aussi sa place dans le paysage artistique de la capitale. Après un lifting d’un peu plus d’un an, le MAM revient dans le game avec une rétrospective dédiée au peintre allemand Hans Hartung (1904-1989), qui n’avait pas été mis à l’honneur à Paname depuis 1969. De grosses promesses donc, mais qu’en est-il vraiment ?
Le Monde nouveau de Charlotte Perriand
Libre et brillante, spontanée et solaire, Charlotte Perriand était surtout dotée d’un œil sans égal pour dessiner le présent, toujours un peu en avance sur son temps. Celle qui disait qu’il fallait « vivre son siècle et anticiper » a longtemps été dans l’ombre des mecs et reprend aujourd’hui sa place dans le domaine du design, vingt ans après sa mort. Et quel meilleur endroit pour découvrir son “nouveau monde” que l’ovni archi réalisé par Frank Gehry ?
Francis Bacon, en toutes lettres
Après une programmation estivale un peu plate, la rentrée démarre fort dans nos musées parisiens : le peintre britannique Francis Bacon fait l’objet d’une expo événement au centre Pompidou. Savamment menée par Didier Ottinger, elle présente l’un des artistes les plus torturés du XXe siècle à travers le prisme inédit de la littérature.
Du Douanier Rousseau à Séraphine, les grands maîtres de l’art naïf
A la désignation « peintres du dimanche », le musée Maillol préfère « naïfs » pour qualifier les sept peintres français mis à l’honneur jusqu’au 19 janvier 2020. Loin de la fame des artistes de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, les naïfs sont tour à tour douanier, imprimeur ou femme de ménage, et n’ont squatté ni les bancs de l’université, ni ceux des académies de peinture. Et pourtant, lorsqu’on se déplace dans l’espace dédié du musée Maillol, on est frappé par la modernité qui caractérise ces indisciplinés.
Collection Alana
Si les mannequins du défilé Balmain agitent leurs strass sur le catwalk parisien pour la Fashion Week, côté art, c’est au musée Jacquemart-André que dorures et clinquant prennent place. Mettant à l’honneur les chefs-d’œuvre de la Renaissance italienne issus de la collection Alana, le musée présente un florilège de trésors comprenant aussi bien des triptyques bibliques tout de feuilles d’or vêtus que des clairs-obscurs caravagesques mystiques.
Moderne Maharajah, un mécène des années 30 au MAD
Exit Kim et Kanye, Beyoncé et Jay-Z et autres Harry et Meghan. Un nouveau power couple nous vient du passé et de la contrée lointaine d’Indore. Yeshwant Rao Holkar et Sanyogita Devi, soit le maharajah et la maharani d’Indore, sont les stars d’une expo pluridisciplinaire au MAD entre photo, design et sens du style.
Berthe Morisot (1841-1895)
Souvent moins valorisée que ses contemporains Renoir ou Monet, Berthe Morisot (1841-1895) est aujourd’hui mise à l’honneur au musée d’Orsay jusqu’au 22 septembre. L’occasion de découvrir une artiste à la modernité précoce et au girl power assumé.
Sur la route du Tokaido
C’est une traversée japonaise d’anthologie, longeant l’océan et reliant Edo à Kyoto. La route du Tōkaidō, parcours de 500 kilomètres traversant des paysages d’exception, a inspiré un grand nombre d’artistes de l’ère Edo (1603-1868) et continue aujourd’hui de fasciner les amoureux d’art nippon, à commencer par les conservateurs du musée Guimet, qui consacrent jusqu’au 7 octobre une expo autour de cet itinéraire de légende, sorte de Route 66 de l’archipel du Pacifique.
Wright Morris - L’essence du visible
Jusqu’au 28 septembre, le photographe/écrivain américain Wright Morris fait l’objet d’une grande rétrospective organisée par la Fondation Henri Cartier-Bresson. Incapable de choisir entre littérature et prises de vues, l’artiste embrasse les deux disciplines et imagine des « livres photo-textes », concept hybride, poétique et avant-gardiste.
Back Side/Dos à la mode
Feuilletez les magazines ou baladez-vous sur Insta : des milliers de visages et de corps de face, mais point de dos. Grande oubliée de la mode, cette partie du corps est aujourd’hui la vedette de la nouvelle expo hors les murs du palais Galliera, Back Side/Dos à la mode, à découvrir au musée Bourdelle jusqu’au 17 novembre. Traînes, décolletés plongeants, silhouettes raffinées, sexy ou politiques, le centre d’art le plus fashion de Paris nous emmène dans le verso de la mode.
Sally Mann, Mille et un passages
Vous vous souvenez de ce portrait d’une jeune fille blonde, cigarette (au chocolat) à la main, au regard bien trop profond pour une gamine de 8 ans ? La photo, Candy Cigarette, – qui a peuplé bien des Skyblogs et autres Tumblr – est issue de la série At Twelve signée Sally Mann, artiste américaine et figure incontournable du monde de la photographie. Elle fait, jusqu’au 22 septembre, l’objet d’une importante rétrospective au Jeu de Paume, haut lieu de la discipline qui nous plonge dans son univers aussi glauque qu’hypnotisant.
Swoon, Time Capsule
Nouveau spot dédié au street art, Fluctuart a pris ses quartiers près du pont Alexandre III, s’assurant ainsi l’une des plus belles vues du fleuve parisien. Gratuite et ouverte 7 jours sur 7, cette galerie d’un nouveau genre prône une démocratisation de l’art contemporain bienvenue. Pour son inauguration, la péniche accueille Swoon, artiste américaine « pionnière et combattante pour les droits sociaux », qui présente ses fresques colorées et poignantes jusqu’au 22 septembre.
Erwin Olaf, Palm Springs
Palm Springs : ses palmiers, sa chaleur et son mystère typique des banlieues californiennes, digne d’un thriller des 60’s. Une ambiance très particulière que le photographe néerlandais Erwin Olaf saisit dans sa série Palm Springs, exposée jusqu’au 27 juillet à la galerie Rabouan Moussion, qui conclut un triptyque sur les villes en mutation traduisant le changement climatique dans une esthétique très WASP, non sans rappeler les œuvres de David Hockney.
Come together, right now. Over me.
L’artiste autrichienne Jakob Lena Knebl bouscule depuis déjà quelque temps la conception binaire de l’art, croisant les pratiques sans jamais se prendre la tête, décloisonnant les disciplines avec humour et dédramatisation. Son expo Come together, right now. Over me, présentée à la galerie Loevenbruck jusqu’au 31 juillet, est un véritable hommage à la pop (on sait que vous avez lu le titre avec la voix de John Lennon dans la tête), rassemblant des compositions uniques, entre art plastique, mode et design.
Le Mobilier d’architectes, 1960-2020
Remballez votre catalogue Ikea : jusqu’au 30 septembre prochain, la Cité de l’architecture rassemble la crème de la crème des architectes qui se sont essayés au design à travers les âges, de l’Art déco à la période contemporaine. Conçu comme une déambulation, l’événement permet aux visiteurs de découvrir la totalité de cette aile du palais de Chaillot, dont les voûtes romanes dialoguent avec le mobilier des 125 vedettes du premier art exposées. De quoi regarder notre fauteuil en kit suédois d’un autre œil.