Photo de l'entrée du musée du Luxembourg
© Camille Berger | Photo de l'entrée du musée du Luxembourg

Musée du Luxembourg

Au musée du Luxembourg, expos blockbusters à gogo
  • Musées | Art et design
  • Odéon
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Time Out dit

C'est la première galerie d’art qu’ait connu le grand public français. Ouvert en 1750, le musée du Luxembourg fut longtemps dédié à l'art contemporain du XIXe siècle, avant de déménager dans son espace actuel en 1884, toujours dans l’enceinte du jardin du Luxembourg, pour devenir le showroom d’art moderne de Paris. Lorsqu’il passe sous la tutelle du Sénat en 2000, le Luxembourg, après s'être longtemps cherché, trouve la recette du succès : des expositions blockbusters, toutes périodes artistiques confondues.

Des collages de Matisse aux portraits végétalisés d’Arcimboldo, du Titien à Véronèse, les têtes d’affiche n’ont rien à envier au Louvre, au Centre Pompidou ou au Grand Palais. En 2010, la qualité et l’ampleur des événements montent d’un cran lorsque la Réunion des musées nationaux prend la relève, se chargeant désormais de cultiver ce terrain fertile d’expositions à sensation : Cranach ouvre le bal, suivi de Cézanne, de Man Ray ou Vivian Maier. Seul bémol : les tarifs, bien trop élevés au vu de l’exiguïté de l’espace. Et ces files d’attente qui n’en finissent pas (pensez à réserver en amont)…

Infos

Adresse
19 rue de Vaugirard
Paris
75006
Transport
Métro : Saint-Sulpice et Mabillon
Prix
De 9 à 13 €
Heures d'ouverture
Du lundi au dimanche, de 10h30 à 19h. Nocturne le lundi, jusqu'à 22h. Le musée du Luxembourg est fermé entre deux expositions.
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Programme

Soulages, une autre lumière. Peintures sur papier

5 sur 5 étoiles
« Une autre lumière », l’exposition que le Musée du Luxembourg consacre à l’œuvre sur papier de Pierre Soulages – la première jamais organisée dans un musée parisien – entend révéler une facette moins connue de l’inventeur de « l’outrenoir ». Car si Soulages, né à Rodez en 1919, est surtout associé à la toile, c’est pourtant sur le papier que son œuvre s’enracine, un support qu’il n’a cessé d’explorer tout au long de sa carrière, en parallèle de la peinture, tout en s’aventurant parfois vers d’autres médiums. Jusqu’au 11 janvier 2026, un parcours chronologique permet de découvrir 130 œuvres, dont plus d’une trentaine d’inédits issus de l’atelier de l’artiste. De salle en salle, de décennie en décennie, se matérialise l’évolution de sa recherche artistique. Dans un extrait vidéo projeté dans l’exposition, Soulages raconte avoir choisi la peinture après la visite, dans sa jeunesse, de l’abbaye de Conques – monument historique pour lequel il réalisera des vitraux en 1994. Une autre interview, des documents, des citations et même une expérience en réalité virtuelle permettent aux visiteurs de mieux comprendre la vie et l’œuvre du peintre, même si l’essentiel de sa production – les peintures sur toile – reste absente de cette rétrospective. Néanmoins, la diversité des formats, des motifs et des techniques témoigne d’une vraie amplitude, toujours mise au service de sa quête de lumière. Soulages délaisse parfois les reflets des monochromes de l’outrenoir pour explorer le...
  • Peinture
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