Pour qui ? Les pressés de la pause déj'
Plat culte ? Les kushiage : de petites brochettes panées et frites, à la viande, au poisson ou aux légumes
Sortie de l'œuf en 2014, dans ce bout de Pigalle nipponisé (Momoka, Ito, Tsubame...), cette cantine résiste au temps. Pour cause : le chef Kenji Hoori (ex-Ze Kitchen Galerie) propose des formules midi aussi malines que sa cuisine. On déboule au déjeuner, pour avaler l'un des trois donburi (bols de riz garnis) à la carte. Pour 10 balles, vous avez le choix entre celui à la viande, un au poisson ou un aux légumes. Testés et approuvés : celui au saumon, shiitaké, œuf et pois gourmands, et ce bœuf sucré/salé, roquette et gingembre, gourmand en diable. Un mochi glacé à la vanille (4 €) pour la touche sucrée, et on retourne au taf, le bidon rempli.
Le soir, c’est tapas : coques au saké, parfumées de coriandre (9 €); croustillants gyozas (8 €); buta no kakuni (cochon braisé, 10 €)... Et puis ces kushiage : de petites brochettes panées et frites, à la viande, au poisson ou aux légumes (8-10 €), que l’on accompagne d’edamames, de saladettes, etc.
A boire ? Des jus minute (5 €), de la binouze belge (IPA Delta, 6 € les 33 cl), quelques sakés Shirataki ou Urakasumi (6 € le verre). Le lieu n’est pas très grand, un peu ébréché à première vue (chaises de récup', pierre grattée), mais on aime la cuisine qui occupe un bon tiers de l’espace et cette dizaine de tables qui jouent chaleureusement des coudes. Un joli repaire pour les amateurs de street food qui lorgnent vers d’autres horizons.