The Oscillation
Iona Hodgson
Iona Hodgson

Concerts : notre sélection

Les meilleurs concerts à venir, choisis par la rédaction.

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  • Musique
  • Musique du monde
  • Recommandé
Ça y est, le printemps (puis l'été), le Graal niveau festivals, sont bel et bien là. Après avoir joué les fins limiers et épluché toutes les progs, on a réuni que la crème, en piochant dans toutes les chapelles stylistiques (rock, rap, musique électronique…) et toutes les dimensions. A propos de la mise à jour de la sélection Les festivals annonçant régulièrement de nouveaux noms, ce dossier sera régulièrement mis à jour. Il se peut aussi que certains plans se retrouvent vite complets. Un conseil : tentez les sites de revente légaux, ça marche souvent. Pour découvrir toutes nos actus sur la musique à Paris, c'est par ici que ça se passe.
  • Musique
  • Sentier
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Sculpté par David Lynch, Le Silencio, qui tient son blaze du rade fétiche où les personnages de Mulholland Drive viennent chercher de quoi irriguer leurs veines, se targue d’être l’un des clubs les plus selects et les plus convoités de la capitale. C’est un peu vrai, avec sa carte de membre qui n’est délivrée qu’à ceux dont le CV présente des qualités artistiques et financières satisfaisantes. Et aux veinards qui ont un « nom-sur-la-liste ». Après minuit, tout est possible Ce qui ne veut pas dire que les autres sont forcément condamnés à rester à la porte. A partir de minuit, le Silencio fait quelques efforts pour se transformer en citrouille en accueillant un public méchamment sapé, ravi de scruter un peu de faune VIP et d’éplucher le décor de cette terrière voûtée avec ses murs en feuilles d’or et son mobilier rétrofuturiste.  Si vous avez réussi à convaincre Vassili, le physio, vous gagnez le droit d’aller déambuler dans ce dédale souterrain composé d’un cinéma, d’une galerie d’art, d’un bar à cocktails (plus que correct pour un club) et d’une scène où jouent les DJ les plus branchés du moment dans la capitale, du mercredi au samedi de 23h à 6h. La programmation oscille entre avant-premières de films, performances, expositions, book club, concerts (Blood Orange, Yves Tumor…), mais on y va souvent sans but pour passer une nuit dans un décor de cinéma.  Côté billetterie Pour vous assurer une place dans le club confidentiel de Lynch, il faudra faire une demande de carte de...
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  • Musique
  • Salle de concert
  • La Villette
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Avez-vous déjà désiré quelque chose pendant plus de trente ans ? Les amateurs de Bach et Strauss, eux, oui. Pendant presque quatre décennies, ils ont attendu, en rang serré derrière Pierre Boulez, une salle parisienne digne de la musique classique, à l'acoustique soignée et à la capacité augmentée. Elle a finalement ouvert ses portes en janvier 2015, du côté de la porte de Pantin, loin des quartiers où soufflent habituellement les vents de l’orchestre. L’Orchestre de Paris comme hôte  La Philharmonie, avec sa grande salle de 2 400 places, associée à la déjà très attirante Cité de la Musique, propose une programmation faste et foisonnante menée notamment par les musiciens résidents de l’Orchestre de Paris, qui se font plaisir en invitant de prestigieux chefs étrangers comme Esa-Pekka Salonen. Le paquebot de Jean Nouvel – dont le budget faramineux a charrié foule de critiques – accueille aussi quelques dates des festivals Days Off début juillet et Jazz à la Villette à la fin du mois d’août. Et ses 1 100 mètres carrés d'espace d'exposition ont présenté des expos saluées par le public (consacrées au hip-hop, à la musique électronique et bientôt au metal), et un pôle éducatif de 1 750 mètres carrés.  Désireuse de trouver de nouveaux adeptes, la Philharmonie a fait un pas vers le grand public. Outre les noms à l'affiche – Oxmo Puccino y fête ses 50 ans avec une résidence de trois jours –, l'auditorium peut également compter sur la place centrale accordée au public : la distance...
  • Musique
  • Salle de concert
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Olympia
Olympia
Pas la peine de chercher bien longtemps, c’est au 28 boulevard des Capucines que se planque la plus iconique salle de spectacle de la capitale. Véritable temple de la musique et du divertissement, l'Olympia a vu défiler des stars de toutes les générations depuis son inauguration le 11 avril 1893 avec un spectacle de la danseuse de cancan La Goulue, la Beyoncé du moment, devenant la toute première à accueillir des artistes internationaux à Paris. Celles et ceux qui ont « fait l’Olympia » Après avoir été l’un des hauts lieux du music-hall, l’Olympia est montée dans le wagon du 7e art en devenant en 1928 une salle de cinéma. Mais c'est en 1954 que la salle bifurque vers le strass et la gloire avec la reprise par Bruno Coquatrix. A la volée, parmi les artistes ayant vu leur nom en lettres de néon rouge illuminer la façade ces 70 dernières années, on repère Edith Piaf, Charles Aznavour, Nina Simone, Johnny Hallyday, mais aussi Bob Dylan, David Bowie, les Beatles, The Cure, Madonna… Toutes et tous ont « fait l'Olympia ». Si la disparition de son illustre directeur en 1979 a été un coup dur, la salle a rapidement été protégée, classée et restaurée. La programmation d’aujourd’hui         Propriété du groupe Vivendi depuis 2001, la salle, dont la capacité toise les 2 000 places entre fosse et mezzanine, accueille à longueur d'année des concerts tous genres confondus ainsi que des spectacles grand public. En vrac, on y a vu des icônes internationales (Patti Smith, George Benson), le...
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  • Musique
  • Musique du monde
  • Recommandé
Ensemencé pour la première fois en 2011, We Love Green est depuis devenu l’un des festivals majeurs de la belle saison parisienne, mixant positionnement écologique, artistes au sommet de toutes les hypes stylistiques et proposition gastronomique unique. Pour sa cuvée 2025, We Love Green sera de retour du vendredi 6 au dimanche 8 juin dans son fief du bois de Vincennes. On vous dit tout. Les premiers noms Sur le plan de vol, un nom en vert fluo éclipse tous les autres : celui de Charli XCX, pas encore venue en France présenter son iconique album « Brat ». Ça aurait pu suffire à faire causer, mais ils ajoutent à cela une trentaine de compères toutes chapelles stylistiques confondues : FKA Twigs, Vald, Sampha, Zamdane, Tiakola, Ezra Collective, Parcels, SDM, AIR, Gesaffelstein, Marcel Dettman, Theodora, Yseult, Clara Luciani, Amelie Lens, Kavinsky, Magdalena Bay, Horsegirl, Jolagreen23, Spill Tab... Côté infos pratiques Quand ? Du vendredi 6 au dimanche 8 juin 2025.Où ? au bois de Vincennes, Paris 12e.Combien ? à partir de 65 € (billetterie ici).
  • Musique
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Carmen
Le Carmen
Ce bar/club/boudoir installé depuis fin 2010 à une position centrale – à la jonction entre la rue de Douai et la rue Pierre-Fontaine, vous voyez le dawa –, attire immanquablement les fêtards après la sonnerie de 2h du matin dans les bars de Pigalle. Mais rentrer dans cet ancien hôtel particulier (et ancienne maison close) à la déco fastueuse se mérite. C’est dans cet écrin rococo des plus décadent que Georges Bizet aurait composé, dit-on, son célèbre opéra. Causeuses Empire, tentures velours carmin, large cage dorée, miroirs gigantesques : le lieu a surtout gardé son passé sulfureux de maison close, qui n’échappe pas au visiteur errant dans les petits salons libertins. Un bar aussi garni que les plafonds L’intérêt, outre ces sublimes moulures classées aux monuments historiques ? La quarantaine de gins infusés maison trônant sur les étagères du bar : classiques (poivre, citron ou pamplemousse) ou plus originaux (safran, maté, romarin). Gaffe : passé minuit, la citrouille redevient carrosse, et les verres prennent 5 € de plus.  Une entrée sous réserve Surtout, le spot mute en club (entrée gratuite), réunissant beautiful pipole, mannequins, branchés et autres noceurs VIP dans une ambiance de house party effervescente. Et c’est là que ça commence à se corser devant la porte, où le physio, débordé, doit vite trancher. Donc votre meilleure chance d’entrer, c’est de se pointer avec un peu de style et votre meilleure vibe avant le rush de 2h.
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  • Musique
  • Salle de concert
  • 13e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
2011 fut une sacrée année dans l’histoire des péniches de l’Est parisien. Tandis que le club techno Concrete s’installait sur le port de la Rapée, Petit Bain prenait ses quartiers sur l’autre rive, au pied de la Bibliothèque nationale de France. Construite au printemps 2011 par un collectif d’architectes, cette barge a une sacrée tronche avec ses 45 mètres de long, 11 de large et 6 de hauteur, où se déplient un resto, un rooftop avec vue sur la Seine et une salle de concerts de 450 places. En haut des plus belles vagues stylistiques Pour la salle de concerts, vous pouvez y aller les yeux fermés, la prog est parmi les plus qualitatives sur la place de Paris. Si le tropisme rock indé (au sens très large) des programmateurs successifs est évident, la ligne n’a cessé de s’ouvrir, tant en styles qu’en fuseaux horaires – les soirées clubbing de Petit Bain sont de haute volée, tout en restant défricheuses et pointues quel que soit le style mis en avant. En une semaine, il est possible d’assister à un concert des Anglais post-punkistes de Cool Greenhouse, vous faire assaisonner par les hérauts de la pop sous Lexomil de Bruit Noir, enchaîner avec une cuvée du label défricheur Professeur Promesses ; passer une tête à une soirée du festival mi-musique mi-graille Delight ; ou être secoué pendant les soirées reggaeton Jet Lag ou drag de Kindergarten. Enfin, détail important : le système-son est d’une qualité qui régale autant le public que les artistes. Une île dans la ville L'autre...
  • Musique
  • Salle de concert
  • Ménilmontant
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
La Maroquinerie est-elle l’une des meilleures salles de concerts de Paris ? La question mérite d'être posée tant la salle planquée sur les hauteurs de Ménilmontant possède des atouts à faire pleurer un joueur de belote. Avec son acoustique de qualité et sa configuration en amphithéâtre pouvant accueillir jusqu'à 500 personnes avec une vision bien dégagée même au fond, les concerts ici ont ce petit truc en plus, avec cette scène au ras des pâquerettes qui vous met presque en contact physique avec les musiciens. Le spot pour voir les stars de demain Qu'est-ce qu'on en a laissé des litres de sueur dans la fosse de la Maroq’ ! Car si la salle, ouverte en 2003 comme un café littéraire, est belle, la prog l’est encore plus. Vous y verrez aussi bien des groupes confirmés que les stars de la scène internationale de demain, un vrai privilège (sachez par exemple que Bruno Mars ou Ed Sheeran y sont passés à leurs débuts). La programmation est avant-gardiste, éclectique, plutôt pop et rock indé, mais aussi rap, funk, folk, hip-hop, soul, jazz, et parfois hardcore, metal et punk.  Si vous avez une petite faim, il y a un resto dans la cour, pour grailler sur la terrasse option patio dès que les beaux jours pointent le bout de leur nez. Mais c'est bien toute l'année qu'on vous conseille de venir à la Maroq’ ! Côté billetterie Le prix des places reste modéré à la Maroquinerie (entre 15 et 25 euros), surtout au vu d’une affiche toujours de qualité. Immanquables du lieu pendant des années,...
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  • Musique
  • Musique électronique
  • 18e arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Un soir, les historiens de la fête se pencheront sur les premières années de ce troisième millénaire. Le chapitre Concrete achevé, ils s’attaqueront à celui de la Station – Gare des Mines et disserteront sur la façon dont ce lieu en CDD de six mois à l’été 2016 est devenu, sous l’égide du Collectif Mu, un espace artistique inclusif unique où s’épanouissent les musiques – du punk aux musiques électroniques – les aventureuses de l’époque. Une prog pointue, éclectique, parfois déroutante mais jamais molle Après avoir buriné sa légende dans la désormais Station Sud, le Collectif Mu l’entretient depuis 2020 dans le pharaonique espace en face, toujours designé par leurs compères de l’Atelier Craft : 5 000 mètres carrés dispatchés entre les extérieurs – avec resto –, un blockhaus avec 8 mètres de hauteur sous plafond, des enceintes modulables et une jauge toisant les 750 personnes. C’est ici que, chaque weekend, s'anime une faune mi-hype mi-schlague attirée par une prog artistique pointue, éclectique, parfois déroutante mais jamais molle. On y a vu les vétérans du post-punk français Frustration, le festival alternatif Ideal Trouble ou les intestables événements queers de La Culottée, Spectrum et les résidences dominicales Dimanches périphériques. Le terminus parfait de vos soirées Une Station 2.0 qui héberge aussi des résidences d’artistes tous genres confondus (archis, plasticiens, vidéastes…), un espace d’accueil de jour pour les personnes exilées (oui oui) et un restaurant...
  • Musique
  • Salle de concert
  • Abbesses
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Avec sa forme de fer à cheval, ses balcons filants moulurés coiffés de liserés rouges et ce dôme théâtral,  la Cigale est une des plus belles et réputées salles de la capitale. Sortie de terre en 1887, elle occupe l’ancienne salle de bal de la Boule Noire, la salle mitoyenne, plus intimiste et concentrée sur la scène émergente. Mille et une vi(c)es D’abord lieu de spectacles de vaudeville, de variété et de cabaret, la Cigale prend un tour plus acrobatique dans les années 1940, se transformant en salle de cinéma spécialisée dans les films de kung-fu, puis dans les films classés X – Pigalle oblige. Ce n'est qu'en 1987 que le lieu, redécoré par Philippe Starck et inauguré par les Rita Mitsouko, devient la place forte des concerts parisiens qu’on connaît aujourd’hui, avec sa jauge de plus 1 400 places dispatchées entre fosse et balcon et son système-son charnel qui englobe les esgourdes du public. Une prog touche-à-tout Aujourd’hui, la Cigale continue de chanter en proposant une programmation variée entre artistes de rap français en instance d’explosion, têtes d'affiche internationales de la scène rock indépendante, concerts de jazz ou de chanson française. Pour les jeunes artistes, un passage à la Cigale a souvent valeur de test, et blinder la salle est généralement synonyme de décollage dans les mois qui suivent. Enfin, la Cigale accueille aussi de nombreux humoristes (pour le meilleur et pour le pire), notamment pendant les fêtes de fin d’année. Côté billetterie Qui dit...
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