18e arrondissement : les boutiques

Les bonnes adresses du 18e

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  • Shopping
  • Décoration d'intérieur
  • 18e arrondissement

Ce n’est pas un marché, c’est un monde, avec une densité de population et d’objets apparemment inépuisable. Il n’y a d’ailleurs pas un mais douze marchés couverts et cinq rues commerçantes sur les sept hectares que couvrent les puces, chacun ayant sa propre ambiance et identité. Le plus grand, le marché Dauphine, est aussi le plus photogénique et le plus éclectique : un bon point de départ si vous ne savez pas tout à fait ce que vous cherchez. Pour le trouver, mettez-vous en quête de l’immense soucoupe volante orange (la Maison Futuro) sous la verrière de la halle principale. Nous, on aime aussi se promener dans les petites allées bien chargées du marché Vernaison, peut-être le plus authentique de Saint-Ouen, ou entre les librairies anciennes débordantes de pages du Passage. Ouvert du vendredi au lundi et jusqu’à 18h les weekends, prévoyez d’y passer la journée. 

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  • Pâtisserie
  • 18e arrondissement
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Si vous êtes fada de sud et de sucré, vous connaissez sans doute Julien Dugourd, dont les créations virtuoses font baver tout Instagram. Ce natif des Vosges, passé par le Plaza Athénée ou La Chèvre d'Or à Èze-Village, a ouvert à la toute fin 2023 une pâtisserie parisienne avec le moins médiatique Nicolas Crenier, au cœur du 18e arrondissement. Au programme, une boutique d’un blanc immaculé et une offre resserrée de pâtisseries plus que fines. Hormis le déjà célèbre citron signature – un trompe-l’œil disponible uniquement le samedi – et la tartelette pomme et caramel au dressage à la minutie d’horloger, on trouve aussi une excellente tarte à la vanille, intense et franche, qui cache un caramel épais. Ou ce délicieux paris-brest à la belle crème pralinée ni trop lourde ni trop sucrée, relevé d’une pointe de fève de tonka – mais à la pâte à choux un brin sèche. Et un flan absolument irrésistible, massif et rassurant, au crémeux indéniable où la vanille ne fait pas de la figuration. Attention, si les prix vous rebutent (Montmartre), sachez que le simple croissant au feuilleté aérien vaut à lui seul le déplacement. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !  

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  • Marchés et foires
  • 18e arrondissement
  • prix 1 sur 4
Marché aux puces de Clignancourt
Marché aux puces de Clignancourt

Le marché aux puces de Clignancourt a beau être situé à côté de celui de Saint-Ouen, c’est la seule similarité qu’on relèvera entre les deux. D’envergure beaucoup plus restreinte, ce marché n’a de « puces » guère que le nom. Les marchands, du reste fort sympathiques, n’y vendent en général que de la babiole et de la fringue bon marché. Parmi eux des stands de souvenirs typiquement parisiens (de ceux où l’on peut acheter la plaque d’une vieille réclame ou des tasses à l’effigie du Chat noir), plusieurs vendeurs de chaussures à prix bradés, des t-shirts imprimés, du petit électronique, des disques de rap, soul et r’n’b français, des narguilés, de l’art africain sous forme de masques ou de statuettes… Un stand de sacs en cuir a retenu notre attention : différents modèles et coloris pour ces cartables, sacoches et sacs à main de belle facture. Ici, même son de cloche qu’à Montreuil : une unique buvette pour toute la place du marché.

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  • Créateurs
  • Goutte d'Or
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans l’océan de marques et créateurs qui proposent des pièces actuelles en wax, Maison Château Rouge fait figure d’exception. Youssouf Fofana a grandi à Château rouge (le quartier africain de Paris, pour ceux qui vivraient dans une yourte) ; il lui rend hommage en inscrivant ces sacro-saints tissus imprimés dans la plus grande contemporanéité et y a ouvert sa boutique. Maison Château Rouge a pris d’un coup. Soudain détonnaient des imprimés vibrants sur bitume badant dans les quartiers les plus branchés de Paris, les jeunes gens dans le vent arborant sur le dos des t-shirts en wax floqués comme les maillots de sport américains. L’engouement pour Maison Château Rouge, encouragé par de nombreux grands magasins de la capitale, n’allait pas s’essouffler, et sa boutique, ouverte en 2016, en est une merveilleuse vitrine. Rendez-vous au 40 bis de la rue Myrha, en plein cœur de la Goutte d’Or. Multicolore et multiculturel, cet espace de 40 mètres carrés propose toutes les créations de la griffe (hauts, sweats, robes, combis, blousons…), quelques capsules inédites mais aussi une sélection de magazines étrangers et de beaux livres. Sorte de concept store african friendly, c’est une joie d’y dénicher une pièce coup de soleil aussi tendance qu’atypique planquée dans un décor vibrant… et d’y discuter avec l’équipe de Maison Château Rouge, toujours détente. Si l’on ne devait emporter qu’une pièce : Un top iconique imprimé « hirondelle », symbole de réunification, à 110 €.  

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  • Marchés et foires
  • Abbesses
Brocante des Abbesses
Brocante des Abbesses

C'est l'occasion de chiner en famille ou bien avec des amis, dans une ambiance idyllique sur la butte Montmartre. Cette brocante est surtout le rendez-vous des amateurs du brunch du dimanche, qui profitent de leur temps libre pour jeter un coup d'œil à la place des Abbesses. Minuscule, elle n’en est pas moins charmante, et l’on y croise autant d’artistes ou curieux du quartier que de touristes. Vous y trouverez des vieux tableaux et bibelots, des lampes et accessoires art déco, des cartes postales vintage, des bijoux de jeunes créateurs... Profitez-en pour vous accorder une pause, avec un bon chocolat chaud au café Coquelicot, à deux pas de la brocante.

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  • Musique
  • Montmartre
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Changement de face pour Balades Sonores ! Classique du vinyle parisien depuis 2012, la boutique a déménagé à l’été 2023 de ses deux planques de l’avenue Trudaine pour un local de 100 mètres carrés situé à deux mètres (de tissu) du marché Saint-Pierre dans le 18e. Une nouvelle balade bien plus spacieuse au milieu d’un stock mastoc de 50 000 disques - pour l’heure majoritairement du neuf - où il y en a autant pour les habitués que pour les novices. A l’entrée, sur les flancs de la caisse, quatre bacs font office de boussole du shop : « All Favorites » ; « Coups de cœur du moment » ; « Personnes ayant été en showcase » ; « Ce qu’ils emmènent dans leur voiture ». Les vaporeux Spacemen 3 côtoient la post-postiste russe Kate NV tandis que les Beastie Boys font la bise aux étoiles australiennes Jagwar Ma et Nathan Roche. Ensuite, on va se paumer dans ce nouveau dédale où tous les genres ont, à plus ou moins grande échelle, droit à leur moment. Après les nouveautés en premier rideau, la division pop-rock indé internationale, où se côtoient toutes les époques, labels et sous-chapelles, est particulièrement gaulée et classée par ordre alphabétique – on y a vu des disques de Brian Jonestown Massacre, Molly Nilsson, Alex Cameron ou du label Captured Track.En s’enfonçant dans l’échoppe, on tombe sur un rayon BO de films, un pour l’ambient, un pour les musiques électroniques – les bacs jazz et hip-hop ne sont pas en reste ! Isaac Hayes dit bonjour à Varnish La Piscine mais aussi aux italo-

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  • Boutiques
  • 18e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
C'est extra
C'est extra

Nouvelle venue dans le 18e, la boutique C’est Extra détonne par sa devanture pop. Une fois le seuil franchi, c’est avec délice qu’on découvre un espace hybride tenu par un binôme de choc, Catherine et Rodrigo. Tous deux issus du milieu de l’art, ce « power couple » au taf comme à la ville a imaginé C’est Extra pour valoriser le travail d’artisans locaux (Paris + petite ceinture), avec une nette préférence pour ceux à l’identité très prononcée.  Dans une boutique à la déco inspirée du brutalisme se retrouvent, côté pile, de la céramique moderne signée Vincent Lévy, des sacs et bananes en python et veau coloré AW Atelier Paris (à partir de 180 €), les créations hypercool de Betty Meissonnier, celle qui tague « Garce » ou « Nique la police » au pochoir sur des sacs et des toiles en canevas (100 € le sac, 200 € la toile), ou encore les bijoux « bouche » d’Alice Hubert (validés par Madonna, s’il vous plaît).  Côté face, il y a de la fringasse. Dans une petite pièce au fond du magasin se trouve une alcôve à la lumière tamisée. Là, Catherine dévoile sa sélection d’obsessions vintage, un portant de trouvailles pour femmes où, entre les pépites Courrèges, Guy Laroche et Mugler se trouvent de nombreuses combi-pantalons spéciales fashionistas (80 euros environ) que s’arrachent déjà toutes les meufs branchées des environs. Si l’on ne devait emporter qu’une pièce : On ne part pas sans l’une des combis de travail graffée « Kebab » au pochoir dans le dos, fruit de la collab Betty Meissonnie

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  • Epiceries
  • Montmartre
  • 5 sur 5 étoiles
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Après un passage chez Yves Billot et une rencontre avec Yves-Marie Le Bourdonnec, révélation : Timothée Sautereau quitte son job dans la com et le marketing et se reconvertit en boucher. Il reprend en 2013 cette boutique aux faïences rétro du 18e arrondissement, à quelques coups de pédale du Sacré-Cœur. Notre œil est immédiatement attiré par la fenêtre de la chambre de maturation, où la barbaque mature entre 0 et 3 °C pendant 50 à 100 jours selon la race. L’ambiance y est détendue et propice à l’échange entre clients, des passionnés qui ont l’habitude de causer éleveurs et élevages.  Et dans les étals, alors ? Que du lourd : bœuf longhorn de Tim Wilson, limousine de la ferme de Saint-Maurice, bœuf wagyu de la ferme de Santa Rosalia à Burgos (Espagne)… Faut dire que le bonhomme choisit toutes ses viandes avec goût, et aime faire tourner les éleveurs selon les semaines et les bêtes. Sa pièce maîtresse : la côte de bœuf limousine, maturée 75 jours (80 €/kg). Une chair au muscle détendu et au gras parfaitement réparti. Mais aussi ce porc cul noir limousin, entier, travaillé sur le billot – une race qui se fait rare sur les étals car considérée comme grasse dans une époque qui prône le light (alors que Timothée, lui, prône le BON gras).  On salive enfin devant la côte et l’échine de cochon de la Sarthe (15 €/kg), et on se pâme face au joli choix de ventrèche de cochon noir de Bigorre (50 €/kg), de lardo di Colonnata (50 €/kg), et la poitrine fumée et pancetta (35 €/kg)… Incontesta

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  • Français
  • 18e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
BOULOM
BOULOM

A première vue, l’endroit a tout d’une boulangerie de quartier tradi, si ce n’est qu’ici tous les pains sont réalisés à base de blés anciens. Mais B.O.U.L.O.M. est une « boulangerie où l’on mange »… Et pas qu’un peu ! Il suffit d’avancer le museau pour atterrir dans la caverne d’Ali Baba de Julien Duboué, le Landais déjà à la tête d’A Noste. Pour y entrer, on choisit son pain parmi les miches bio au levain naturel de Matthieu Dalmais, qu’on embarque dans une petite corbeille. Au milieu de la grande pièce lumineuse trône un buffet gargantuesque, autour duquel sont disposées de longues tablées où installer les copains, sous un plafond végétalisé. Buffet à volonté à 29 € au déj, 39 € au dîner (et brunch à 49 € le week-end). Chacun prend son assiette et picore selon son appétit bulots/mayo maison, terrine de boudin, salade de chou-fleur au kale, butternut crue finement tranchée assaisonnée aux agrumes et à la coriandre ou encore œuf mimosa et tartare au couteau de maboul ! Du côté des plats chauds, des marmites réconfortantes et revigorantes, à l’image des ribs de bœufs ultra-fondantes à accompagner d’une patate douce rôtie au four… Sans oublier le stand des desserts où l’on retrouve tous les classiques du genre : mousse au chocolat décadente, crème brûlée à la pistache goûtue, et profiteroles à monter soi-même. Attention à la crise de boulomie !A noter pour les parents : le prix est de 1,50 € seulement pour les enfants de moins de 14 ans… A multiplier par l’âge du bambin. Ce lie

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  • Musique
  • Mairie du 18e
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

On pourrait rester là des heures à bavarder avec Larry, perdu entre fuzz et réverb’ parmi des milliers de vinyles et à peine moins de compacts. Ca n’est pas un hasard si cette boutique de la rue du Mont-Cenis, à deux pas de la mairie du 18e, résiste aux hypers et autres supermarchés en ligne. Ici tout est affaire de passion, celle qui a poussé Dominique, l’épouse de Larry, à monter son affaire il y a plus de trente ans. Ils continuent aujourd’hui, avec l’enthousiasme et la curiosité de leurs 15 ans, à proposer des disques qu’ils jugent bons d’écouter avant de les vendre, histoire de savoir de quoi ils parlent. La sélection s’en ressent : d’un album de krautrock incontournable (cherchez Can, Ash Ra Tempel ou Cluster) aux récents chefs-d’œuvre de Wooden Shjips ou Death In Vegas, en passant par le meilleur de la black music, les deux disquaires défendent la musique à travers toutes ses déclinaisons. Et, surtout, tentent d’éveiller la curiosité de leurs clients en provoquant des rencontres parfois inattendues, tels des passeurs conscients du pouvoir des notes. Bon OK, on s’emballe, alors surtout n’hésitez pas à aller vérifier par vous-même ; et surtout prévoyez quelques heures, car si l’on est bien sûr d’une chose, c’est d’avoir trouvé l’accès de la plus large faille spatio-temporelle du 18e. On vous redonne l’adresse ?

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