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Musée de la Chasse et de la Nature

20 musées insolites

Une sélection d'adresses originales avec de véritables ovnis muséaux dedans.

Écrit par
Clotilde Gaillard
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Quel est le point commun entre le vin, le phonographe et la Préfecture de Police ? Il possède tous leur musée ! Etonnant, singulier, mais toujours instructif...

  • Musique
  • Musique
Un lieu étonnant, niché derrière une discrète devanture du boulevard Rochechouart, à Pigalle, qui ne laisse rien filtrer de ce qui s’y cache. A l’intérieur du Phono Museum, ou musée du son enregistré, Jalal Aro a pourtant rassemblé des dizaines de trésors anciens accumulés en vingt-cinq ans de recherche et de collaboration avec d’autres collectionneurs. Ainsi, le musée épouse cette diversité inépuisable de gramophones, qui lui donne cet aspect surréaliste de jardin aux corolles géantes. De quoi retracer l’évolution fulgurante d’une technique qui ne s’est pas tout de suite focalisée sur la musique. Puisque les premiers phonographes à cylindres en étain fonctionnaient à la main et permettaient d’enregistrer sa propre voix, ce qui leur donnait plutôt un usage de dictaphone.
  • Musées
  • Saint-Ambroise
Situé dans un appartement qu'Edith Piaf occupait à l’âge de 18 ans, à l’époque où elle chantait dans les rues de Ménilmontant, ce petit musée est composé de deux salles peintes en rouge vif, bourrées de lettres, de photos, de disques, de tableaux, d’affiches et de robes de soirées. Diluée dans ce magma de souvenirs, la vie de Piaf se mêle avec confusion aux fables qui ont nourri son mythe au fil des années. Seuls un ours en peluche et deux lettres – l’une, bavarde, écrite le jour de ses 28 ans, l’autre, passionnée, adressée à l’acteur Robert Dalban – laissent entrevoir, derrière le cliché, la vraie Edith. Si l’on n'en apprend, au fond, que très peu sur la Môme, le parcours ravira tout de même les fans du personnage et, pourquoi pas, les amateurs du film oscarisé d’Olivier Dahan.
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  • Musées
  • Spécialisés
  • Bercy
  • prix 2 sur 4
Cette magnifique collection d’attractions de fête foraine datant du début du XXe siècle est présentée dans un ancien entrepôt à vins de l’ère Eiffel. Des trois halls, le Salon de la Musique se démarque avec la sculpture de Jacques Rémus qui carillonne et s’illumine en même temps qu’un orgue Mortier de 1934 et un piano à queue moderne jouent 'Le Crime de l’Orient-Express'. Dans le Salon de Venise vous tournerez en rond en voguant sur une des gondoles du carrousel tandis que, dans le Salon des Arts forains, vous pourrez jouer à « la Course des garçons de café » dont le but est de lancer des balles pour faire courir des serveurs moustachus. A découvrir aussi : une belle garde-robe de costumes et d'accessoires de music-hall, récemment débarquée dans les collections du musée.
  • Musées
  • Histoire naturelle
  • Le Marais

En 2007, le musée de la Chasse et de la Nature, situé dans un splendide hôtel particulier du Marais, a fait peau neuve après de longs travaux. Les deux années de lifting auront suffi à transformer cette institution, qui fleurait la vieillerie et le renfermé, en quelque chose d’à nouveau désirable et fringant. Voire de véritablement unique.
Des squelettes de hiboux, de loups, de sangliers et de cerfs, fraîchement ravigotés, figurent parmi les vedettes d’un parcours étonnant, qui traverse l’histoire de la chasse tout en examinant le rapport entre l’Homme et son environnement. On peut également ouvrir des tiroirs pour découvrir des moulages d’empreintes et des excréments, ou bien regarder par une lorgnette des vidéos montrant les animaux en action dans leur milieu naturel.

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Après avoir rendu hommage à Vincent van Gogh sur sa tombe, à Auvers-sur-Oise, partez à la rencontre de celle qui fut à l’origine de son suicide : l’absinthe. Dans le seul musée au monde dédié à cette boisson spiritueuse, dérivée du pastis, on découvre en effet la folie à laquelle peut mener celle que l’on surnomme « la fée verte ». Si le premier étage est consacré à l’aspect récréatif et légendaire de l’absinthe, au travers de publicités et de réclames originales datant d’avant 1915, le second palier démontre les ravages liés à sa consommation. Des allégories réalistes de M.G. Darré, montrant la déchéance due à l’alcoolisme, aux compressions de cuillères à absinthe de César, on en apprend un peu plus sur cet élixir aussi inspirant que pernicieux. Mais sans toutefois le connaître par cœur : l’absinthe a cette particularité singulière de savoir, malgré tout, garder une part de mystère. Ce qui n’empêche pas d’assister avec fascination au rituel de son service ni de la déguster avec modération. 
  • Musées
  • Histoire
  • 5e arrondissement
C'est à proximité du Val de Grâce, dans la paisible rue Flatters, que brille Lumière de l’œil. Derrière une devanture simple mais débordant de lampes à huile, à gaz, à pétrole, d'abat-jour à franges ou de quinquets en cuivre, se cache un magasin qui fait également atelier de réparation et musée de l'éclairage ancien. Un antre unique dans lequel monsieur Ara accueille les curieux avec passion, anecdotes et démonstrations. Aidé d’une perche en bois, il allume les lampes à gaz suspendues au plafond et là, sous la lueur incandescente des flambeaux en verre magnifiquement bousillés, on l'écoute parler des heures durant de cinéma, fasciné. Car monsieur Ara a souvent joué les accessoiristes pour le 7e art, prêtant pas moins de vingt-cinq lampes à gaz pour le tournage d’'Adèle Blanc-Sec' notamment. En somme, vous ressortirez tout illuminé et le cœur réchauffé de ce lieu magique, à la beauté quasi mystique. Véritable machine à remonter le temps.
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Musée de l'Eventail
  • Musées
  • Art et design
  • Strasbourg-Saint-Denis
  • prix 2 sur 4
Anne Hoguet perpétue religieusement la tradition de ses ancêtres au cœur de ce musée insolite, qui abrite un atelier d’éventailliste depuis 1805. La première salle dévoile les ficelles du métier et les techniques de fabrication d’une monture d’éventail. Les outils des artisans y sont exposés auprès des matières premières privilégiées par cette discipline méconnue : nacre, écaille, os, bois… Dans une pièce attenante, Madame Hoguet s’atèle à la tâche dans sa loge, où elle confectionne des éventails pour la mode et la scène. La seconde salle d’exposition, conçue en 1893, abrite la collection de la maison, riche de plus de 1 000 pièces. Des centaines d’éventails des XVIIIe, XIXe et XXe siècles s’y pavanent derrière des vitrines, déployant leurs robes de papier, de plumes ou de soie, sur fond de murs brodés au fil d'or. Pendant ce temps dans les fonds de tiroirs, d’autres modèles, tout aussi finement travaillés ou richement illustrés, attendent patiemment le roulement de l’exposition pour se remettre à faire les paons.
Mundolingua
  • 4 sur 5 étoiles
  • Musées
  • Spécialisés
  • Odéon
  • Recommandé
Niché dans une rue pavée, entre le jardin du Luxembourg et l'église Saint-Sulpice, se trouve Mundolingua, un charmant musée entièrement dédié aux langues. Etabli au cœur du quartier le plus érudit de Paris (à seulement dix minutes de la Sorbonne), ce temple de la pédagogie linguistique ne pouvait donc pas rêver meilleur emplacement. Mais avant de penser qu’il faut forcément avoir Bac+5 pour visiter ce musée, sachez que ce dernier est extrêmement interactif. Ainsi, des écrans tactiles délivrent nombre d’informations ludiques et chaque visiteur reçoit, à l’entrée, une paire d'écouteurs lui permettant de profiter des vidéos enrichissant l'exposition. 
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  • Musées
  • Art et design
  • Paris et sa banlieue
  • prix 1 sur 4
On oublie parfois que l’on doit la belle gueule de 'Pierrot le Fou' aux ébats d’un célèbre sculpteur français, Paul Belmondo (1898-1982). Ce n’est pas à l’itinéraire du fils, l’enfant gâté du cinéma, qu’est consacré ce musée, mais bien à celui de Belmondo père, l’illustre statuaire des années 1930. Pétries de formes harmonieuses, de lignes épurées et de surfaces lisses, quelques-unes de ses lubies néoclassiques taillées dans la pierre ou fondues dans le bronze trônent sur Paris : 'La Danse' du Palais de Chaillot, 'Apollon' et 'Jeannette' au Jardin des Tuileries, etc. Au premier étage, une galerie tactile encourage même les visiteurs à tâter les œuvres, tandis qu’une reproduction de l’atelier de l’artiste permet à quelques bustes de respirer quelques bouffées d'air créatif d'autrefois. Le parcours s’achève dans les jardins, parsemés de sculptures réalisées par les contemporains de Belmondo. Pour le plus grand plaisir des nostalgiques de l’Art déco.
  • Musées
  • Sciences et techniques
  • Arts et Métiers
  • prix 1 sur 4

Les murs des Arts et Métiers ont abrité le plus vieux musée des sciences d’Europe. Fondée en 1794 par l’évêque Henri Grégoire, l’institution a d’abord pour mission de cultiver la France industrielle en matière de techniques scientifiques. Ce n’est qu’en 1819 que l’établissement, installé dans l’ancien prieuré bénédictin de Saint-Martin-des-Champs, devient un musée à proprement parler : une vaste et fascinante collection d'inventions en tous genres. Parmi un arsenal d’astrolabes, de sphères célestes, de baromètres, d’horloges et de balances se distinguent quelques-uns des instruments de calcul de Pascal. Le parcours renferme aussi de superbes maquettes d’édifices et de machines, impressionnantes de complexité. 

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  • Art
  • Art
A Noël 2016, la capitale a connu un événement culturel sans précédent : l'avènement du Grand Musée du Parfum. Un royaume des senteurs sans chichis Discret, établi au fond d’une cour sans autre faste qu’un tapis rouge et une marquise en fer forgé, le Grand Musée du Parfum entend jouer la carte de la sobriété. Que ce soit dans sa scénographie architecturale, conjuguant harmonieusement design et courbes modernes avec l’élégance rectiligne de l’hôtel particulier (ex-siège de la Maison Christian-Lacroix) où il loge, comme dans l’approche historique et scientifique de son sujet, l’établissement n’en fait jamais trop. 
  • Musées
  • Chaillot
  • prix 1 sur 4
Le célèbre designer Philippe Starck a créé un univers ultra néo-rococo dans l’ancienne demeure de la vicomtesse de Noailles. Eblouissement garanti, du tapis rouge qui vous accueille à l’entrée au chandelier dans un aquarium, en passant par la salle « Alchimie » peinte par Gérard Darouste. Même si ce n’est pas votre tasse de thé, le cristal de Baccarat est mis en scène d’une telle manière, en jouant avec les lumières et le mouvement, que vous ressortirez forcément avec des étoiles plein les yeux. Ne ratez pas les objets conçus par Georges Chevalier et Ettore Sottsass, les services destinés aux princes et maharajahs, ainsi que les œuvres monumentales réalisées pour les Grandes expositions de 1800. Si vous rêvez de déjeuner dans le luxueux restaurant Cristal Room, pensez à réserver (01.40.22.11.10) car la liste d’attente est longue.
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Musées
  • Spécialisés
  • 16e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé
« Le bon vin fortifie le corps de l’homme. » Telle est la devise du Conseil des Echansons, confrérie qui chante sa passion pour le jus de Bacchus depuis 1954. Son engagement : promouvoir le vin français dans le monde tout en protégeant le savoir-faire et les appellations spéciales de la production viticole hexagonale. C’est dans le cadre de ce serment que ses membres fondent le musée du Vin en 1984, dans des galeries souterraines du quartier de Passy datant du XIVe siècle. Ces caves voûtées abritaient autrefois les carrières de calcaire qui fournissaient la capitale en pierres de taille, avant d’être adoptées, aux XVIe et XVIIe siècles, par les celliers du couvent des Minimes. Le site recèle aujourd’hui le vaste caveau des Echansons et explore l’histoire de la viticulture et de l’art de la table à travers les pratiques et les outils ayant participé à l’élaboration des grands crus français au fil des siècles.
  • Musées
  • Necker
  • prix 1 sur 4

Entre deux uniformes de facteur, une carriole postale, des décrets officiels et une paire de bottes de sept lieues, quelques bribes d’histoire sociale émergent des collections permanentes de ce vaste musée, posté en face de la gare Montparnasse. On y apprend notamment que, pendant la Commune de 1871, montgolfières et pigeons voyageurs furent utilisés pour expédier le courrier de la capitale, tandis que les Parisiens attendaient en bord de Seine, souvent en vain, les réponses qui leur parvenaient (ou pas) dans des « boules de Moulins » remplies de lettres, lâchées sur le fleuve depuis la province. 

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  • Musées
  • Necker
  • prix 1 sur 4
L’appartement du 15e arrondissement dans lequel le savant vécut, de 1888 à 1895, les dernières années de sa vie auprès de son épouse Marie Laurent, est resté intact. Mobilier Empire, objets personnels, photographies et instruments de physique-chimie rendent compte de la vie et de l’œuvre de Louis Pasteur, au cœur même de l’Institut de recherche scientifique (spécialisé en maladies infectieuses) et à deux pas de la station de métro qui portent son nom. Au rez-de-chaussée de la fondation, une chapelle funéraire de style néo-byzantin arbore des mosaïques extravagantes représentant les grandes réussites de Pasteur. Elle abrite le tombeau de celui qui a mis au point le premier vaccin contre la rage et demeure l’un des pionniers les plus estimés de la microbiologie.
Musée d'histoire de la Médecine
  • Musées
  • Saint-Michel
  • prix 1 sur 4
Situé dans l’enceinte de l’université Paris-Descartes, le musée de la Médecine ausculte l’histoire et l’évolution des pratiques médicales de l’Antiquité au XXe siècle. Les collections recèlent toutes sortes d’instruments thérapeutiques plus ou moins notoires, comme les ustensiles d’embaumement dont se servaient les « blouses blanches » de l’Egypte des pharaons ou le scalpel du docteur Félix, l’un des rares bistouris ayant goûté au « sang bleu » (de  Louis XIV). Les outils employés par le docteur Antommarchi pour l’autopsie de Napoléon lui font concurrence, non loin d’un électrocardiographe des années 1960, fier d’être, comparativement, à la pointe de la technologie. Une panoplie effroyable de scies utilisées au fil des siècles pour les amputations vient aussi trifouiller dans cette histoire du bloc opératoire. Ou comment se réjouir d’être né bien après l’invention des anesthésiques et de l’électricité.
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  • Musées
  • Louvre
  • prix 2 sur 4
Situé dans le pavillon Marsan du palais du Louvre, le musée de la Publicité, rattaché aux Arts décoratifs, ne présente, en raison de la fragilité de ses collections, que des expositions temporaires. Résultat : une programmation originale, riche et éclectique. Selon la saison, la pub se met au service de la révolution hippie de San Francisco, défend les grandes causes de l’humanité ou s’amuse à recycler l’Histoire. Toulouse-Lautrec et Jules Chéret sont passés par-là, de même que les publicitaires français des glorieuses années 1950 et 1960, qui s’inspiraient de l’intoxication (dans tous les sens du terme) expérimentale des « Mad Men » de New York. Chaque exposition nourrit une réflexion sur les astuces, les formes ou l’histoire de l’art de la tentation. Sans jamais oublier que la publicité demeure, avant et par-dessus tout, un outil de manipulation des consciences.
Musée de Minéralogie
  • Musées
  • Quartier latin

Amoureux des pierres précieuses et de cailloux rares, ce musée est fait pour vous. Que vous soyez plutôt aragonite coralloïde ou carrément octaèdre de franklinite noire. Quant à ceux pour qui la minéralogie reste une science obscure, il est temps de soulever quelques mystères. Fondée en 1783, l'Ecole royale des mines a investi l’ancien Hôtel de Vendôme, il y a près de deux cents ans. Sous le regard attentif de sa conservatrice Lydie Touret, le musée expose derrière de larges vitrines des dizaines de milliers de minéraux provenant du monde entier : thorianite de Madagascar, brazilianites du Brésil ou encore francevillite du Gabon. Roches, minerais, gemmes et autres météorites sont ainsi classés selon leur origine magmatique, scientifique ou encore chimique. Un musée au parquet grinçant dont la galerie principale offre une vue verdoyante sur le jardin du Luxembourg.

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Musée des Lettres et Manuscrits
  • Musées
  • Histoire
  • 6e arrondissement
  • prix 2 sur 4
Plus de 2 000 lettres et manuscrits pour s’immiscer au cœur de la vie des grands de ce monde : de Magritte à Mozart, les trésors épistolaires abrités par ce musée offrent un témoignage riche du gratin des arts, des sciences et de la littérature, signant une relecture édifiante de l’Histoire (sous le prisme de l’expérience subjective). Les écrits en disent long sur les personnages qui ont changé le cours des temps, révélant le plus souvent des facettes méconnues (et parfois banales) de leur existence.
Musée de la Préfecture de Police
  • Musées
  • Spécialisés
  • Quartier latin
On aura tôt fait de pousser la porte de ce musée, indemne (et sans menottes), car sa visite insolite en vaut le coup. Du moins pour qui s’intéresse un tant soit peu à la criminologie. Elle commence au début du XVIIe siècle, traverse la création de la préfecture de Police par Napoléon, en 1800, et s’achève sous l’Occupation. En chemin, on tombe sur un registre de prison ouvert à la page de Ravaillac, l’assassin de Henry IV, et sur une étude des attentats anarchistes des années 1890. Les tueurs en série Landru et Petiot sont également évoqués, aux côtés d’une collection terrifiante d’armes de crimes. Parmi ces pièces à conviction : le pistolet responsable du meurtre du président Doumer. Mais aussi des haches, des pics à glace, des couteaux, et même une pince servant à rafler les billets du fond des poches des commerçants.

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