Quoi ? Viens tâter d’la broche ! Ici, la poitrine de veau mélangée à de la dinde marine de longues heures avant d’être embrochée le lendemain puis grillée. S'ajoute des oignons rouges émincés, une pointe de sumac – épice au goût délicatement acidulé – du piment, du persil, une sauce légère à la tomate… Enroulez le tout et vous obtenez la Rolls du döner kebab ! La viande ? Parfaitement assaisonnée, avec morceaux tantôt croustillants, tantôt ultramoelleux mais surtout hypersavoureux.
Où ? 57 rue des Petites-Ecuries, 10e
Quand ? Du lundi au samedi, de 12h à 16h30 (le vendredi, de 18h30 à 23h).
Une viande goûteuse, fondante et en quatité, un pain un peu croustillant, un soupçon de salatomatognon pour la fraîcheur… Le kebab, champion international de street food dans la catégorie calories, peut se transformer en un vrai bon moment de dégustation. Histoire de vous éviter de mauvaises surprises dans des établissements douteux, lisez donc (et partagez) ce dossier aux pépites triées sur le volet.
Pour rappel, ni libanais, ni grec, ce sandwich à base de barbaque grillée à la broche nous vient d'Anatolie, où le processus de cuisson a été inventé au XVe siècle (kebap signifie “viande grillée” en turc). Au XIXe siècle, la technique évolue avec le döner kebap (littéralement : “viande grillée qui tourne”) et sa broche verticale tournante mise au point – il semblerait – par un certain Iskender Efendi.
Kebab, gyros ou shawarma ?
Après la Deuxième Guerre mondiale, l’invention se répand dans le monde comme une traînée de sauce blanche, à commencer par la Grèce où le nom est hellénisé en gyros. Le sandwich déboule à Paris via les restaurateurs d’origine grecque implantés dans le Quartier latin. Depuis, les Parisiens ont pris la mauvaise habitude de parler de “sandwich grec” puis de ”grec”… Y compris pour qualifier un établissement turc ! On trouve également un autre terme arabe, chawarma, employé davantage au Moyen-Orient, qui signifie, comme gyros, “mouvement rotatif”.