Les meilleurs restaurants portugais de Paris

Quelle vibe ? Une rôtisserie portugaise revue au goût du jour : design épuré, folklore savamment distillé par touches (coqs colorés, grilles en fer forgé). A la carte ? Des churrascos (“grillades”) bien sûr : poulet, travers de porc, poulpe rôti... A accompagner de frites et sauce piri-piri maison. Mais aussi : punheta de bacalhau, morue froide effilochée, pommes de terre, pois chiches croquants… Bon vin Quinta da Pacheca 2016, blanc sec et très vert. Et ils ont les pasteis de la fameuse Pastelaria Belem, rue Boursault !
Où ? 67 rue des Dames, 17e

Quelle vibe ? Une jolie petite cantine d’une quinzaine de couverts au sol pavé et aux étagères fournies en sardines, huile d’olive et carreaux de ciment azurés. Le genre de lieu qui vous rappelle au bon souvenir du soleil et à vos dernières vacances dans l’Algarve. Elaborée par une équipe franco-portugaise, la carte de Nossa (« notre » en portugais) sent bon l’odeur du bacalhau et du poulet grillé.
Où ? 1 rue de l'Ecole Polytechnique, 5e 

Quelle vibe ? En portugais, « pássarito » signifie « petit oiseau ». Rien d'étonnant donc à croiser des hirondelles sur les murs recouverts d’azulejos de ce nouveau petit bar à vins lusophone. Les fameux carrés de faïence bleue (véritable fierté du pays après Cristiano) tapissent d’ailleurs le lieu jusque dans les « commodités ». 
Où ? 10 rue des Goncourt, 11e

Quelle vibe ? Super Bock au frais, azulejos aux murs et café Delta dans le percolateur : à la Pastelaria Belém, au cœur des Batignolles, fief historique de la communauté portugaise, on essaye de tuer la saudade. Installé à quelques minutes du métro Rome, ce petit café à la façade bleue et blanche rappelle la célèbre pâtisserie portugaise de la rue Belém à Lisbonne, à laquelle elle emprunte son nom. Une poignée de tables en marbre, de la cannelle en poudre, un couple de clientes lusophones et un adorable serveur à moustache suffisent à planter le décor ; on se croirait presque à Alfama, le soleil en moins.
Où ? 47 rue Boursault, 17e

Quelle vibe ? C'est comme une cachette secrète : on passerait devant mille fois sans le voir. A deux pas des grands magasins parisiens, au milieu d'une kyrielle de restos chinois (le merveilleux Miam Miam Cool, quelques numéros plus loin), un rideau à lanières en épais PVC. Il faut soulever ce dernier pour découvrir un comptoir en enfilade sur lequel tiennent à tout casser cinq couverts. Au mur, un semainier décline les trois ou quatre plats du jour (10 balles chaque), du lundi au samedi midi. Obrigada à Celestina, la taulière, également à la tête d'une 2e adresse rue Richer !
Où ? 69 rue de Provence, 9e

Quelle vibe ? Ne dites surtout pas à Julien Dos Santos que le Porto est un vin cuit qui vient de Porto, car vous aurez tout faux. Les idées reçues sur ce vin muté cultivé dans la vallée du Douro sont encore légion, c'est pourquoi cet ancien conseiller marketing chez Quinta da Pacheca, un petit producteur local, a ouvert Portologia à Paris. Un lieu rustique, à la fois épicerie fine, école de Porto et cave, où l'on s'assoit à l'ombre du soleil sur une table en liège ou en terrasse.
Où ? 42 rue Chapon, 3e

Quelle vibe ? « C’est dans les plus petites boîtes que l’on range les plus fines épices... » Et ce n’est pas ce coffee-shop, ouvert par le joyeux barista Victor Silveira, qui viendra contredire le proverbe. Installé dans un recoin chic du Marais, Comme à Lisbonne a beau être minuscule, il ne désemplit pas depuis son ouverture, fort d’un succès bien mérité, à la hauteur de ses délicieuses pâtisseries, les pasteis de nata, et de son excellent café. Les pasteis, succulents petits flans, sont préparés selon la recette secrète de la mère du patron.
Où ? 37 rue du Roi de Sicile, 4e

Quelle vibe ? CD de Carlos Neto et vinho verde sur l’étagère, faïence immaculée au mur... A l'heure de la pause déj, mais aussi dès potron-minet (p'tit déj à 5 €), le microresto de Celestina fait les délices des cols blancs. Trois tabourets en bois clair au comptoir, trois autres contre le mur autour d’un mange-debout, deux tables de six couverts : le repaire lusophone se remplit vite.  ​Les plats changent en fonction de la semaine, avec une alléchante formule à 11 balles. Mais surtout : des pasteis de nata de compète, à saupoudrer allègrement de cannelle.
Où ? 58 rue Richer, 9e

Quelle vibe ? Fier du succès de Comme à Lisbonne, l’adorable moustachu Victor Silveira a ouvert A Tasca (« la taverne » en portugais). Un petit resto-épicerie d’une douzaine de couverts. Des azulejos qui grimpent sur les murs, un coin épicerie truffé d’huiles d’olive ou de conserves de la célèbre Conserveiria de Lisboa et du vinho verde dans la carte des vins. Dans cette mini-cantine, on croque des toastas (sortes de croque-monsieur portugais) de sardine fumée agrémentée de tomate, de fromage et de quelques rondelles d’oignon rouge 
Où ? 37 rue du Roi de Sicile, 4e