Quelle vibe ? En 2011, Bertrand Grébaut déboule avec cette table gastronomique dépoussiérée. Révolution ! Cet ancien de Passard et Robuchon (et du collectif Kourtrajmé !) ose le service en Stan Smith, dans un décor brut de chez brut. Depuis ? Septime a (enfin) décroché l’étoile au guide du pneu. On y a croisé Jay-Z, Beyoncé et François Hollande. Et l’imbattable menu midi (5 plats) est passé de 42 € à 60 €. Mais p****n : c’est toujours aussi bon !
Plat culte ? La volaille, qu’il maîtrise comme jamais !
Comme à chaque fin d’année, notre iconoclassement revient mettre le bordel dans la galaxie étoilée (et bien-pensante). Grandes tables, bouis-bouis, bistrots ou spots branchés… L’émotion peut surgir d’un bao à 5 € comme d’un plat sophistiqué à une centaine d’euros. Parce qu’on peut aimer picorer sur le zinc d’un comptoir sans chaises, kiffer s’attabler comme un prince autour d’une nappe amidonnée ou se faire tutoyer par le taulier… Et parce que tout dépend du moment et de l’endroit, pourvu qu’on ait l’ivresse ! Alors oui, la prochaine fois qu’on vous posera LA question existentielle (« on mange où ? ») vous saurez quoi répondre !
Update 2019 : Plusieurs nouveaux restaurants font une entrée fracassante dans notre classement. Parmi eux ? Cuisine (20e), un blaze normcore pour des assiettes tout sauf convenues, à mi-chemin entre le bistrot dépoussiéré et l’izakaya japonais. Adar (28e), le génial resto-traiteur ancré passage des Panoramas et cornaqué par Tamir Nahmias, toque israélienne passée par Fulgurances. Enfin Cheval d’Or, le 2e opus du chef nippon Taku Sekine, qui mêle petites assiettes Asie-mutées sur fond de vins (et bientôt sakés) naturels. Normal de le voir galoper à la 39e place.
Méthodologie - Comment a-t-on procédé chez Time Out Paris pour élire ces 50 meilleurs restos ?