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Les meilleurs restaurants israéliens à Paris

Le meilleur de la cuisine juive à Paris ! Casher ou non, découvrez les meilleurs restaurants israéliens de Paris selon nos journalistes.

Tina Meyer
Écrit par
Tina Meyer
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DISCLAIMER : Time Out est un guide de sorties culturelles et de bons plans. Loin de nous toute tentative de géopolitiser l'assiette ! On sait, le houmous, la pita, le zaatar ne sont pas le monopole de la cuisine israélienne. On en trouve aussi au Liban, en Syrie, en Palestine...

C'est qu'Israël, pays jeune né en 1948, est constitué d'une diaspora venue des quatre coins du monde. Et qui ne compte pas que des ressortissants de confession juive bien sûr, mais aussi des Musulmans et Chrétiens d'Orient, qui eux aussi ont apporté les plats de leur pays.

Autre chose, qu'on oublie trop souvent : la cuisine juive ne se cantonne pas aux sépharades (juifs originaires d'Orient) ou ashkénazes (originaires d'Europe de l'Est). Elle inclut aussi les falashas (juifs d'origine ethiopienne), les juifs égyptiens ou irakiens, etc etc. Tout ce petit monde se regroupe sous l'entité volontairement vague et ouverte de cuisine israélienne, très souvent veggie voire vegan compatible. 

Ce dossier vise donc simplement à vous indiquer nos meilleures adresses parisiennes, nos coups de cœur, nos reviens-y. Des restos rejouant les folles nuits de Tel Aviv (Shabour, Balagan), des cantines redonnant au schnitzel ses lettre de noblesse (Salatim), ou vous faisant plonger dans la culture du Deli (Saul's). De quoi se régaler, et rappeler que la cuisine est avant tout un acte d'amour et de partage ! 

Les meilleurs restaurants israéliens de Paris

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Turc
  • Le Marais

Quelle vibe ? En planque depuis 2013 à deux pas de la rue des Rosiers, ce spot décline la pita à toutes les sauces, dans une ambiance bordélicool calquée sur l'adresse-mère de Tel Aviv. Même cookstar (Eyal Shani), même ambiance survoltée, avec grande cuisine ouverte, sono à fond, fruits et légumes pendouillant de-ci de-là (les cuistots n'ont qu'à tendre le bras pour se servir)... Yallah pour la pita kebab d'agneau et celle au poisson doré, flanquée du fameux chou-fleur rôti ! A noter deux autres adresses à Paris (Canal Saint-Martin et Grands Boulevards)

Pour ceux qui veulent s'éclater (et faire chauffer la CB) : Shabour
  • Restaurants
  • Israélien
  • Réaumur
  • prix 3 sur 4

Quelle vibe ? Chez Shabour, plus que les plats (chiches, brouillons, chèrement facturés), c’est le lieu, le service (exceptionnel) et l’ambiance qu’on retient. Comptoir central en marbre sexy-chicos (28 couverts), éclairé à la bougie, n’ouvrant que le soir et à l'ambiance survoltée sur fond de playlist déchaînée… Les assiettes, imaginées ici par un quatuor (Assaf Granit, Uri Navon, Dan Yosha et Tomer Lanzman) sont parfois bancales, mais qu'importe ! On se marre et on se mate.

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Pour ceux qui visent la meilleure shakshouka de Paris : Saul's
  • Restaurants
  • Israélien
  • Pigalle
  • prix 1 sur 4

Quelle vibe ? Saul’s n’est pas un resto facile : pas de téléphone, pas de site Web pour ausculter la carte, pas de réservation possible. Il faut y aller et prier le ciel pour qu’il reste quelques places assises sur la vingtaine de chaises hautes que compte le restaurant. Rassurez-vous : c’est souvent le cas. Et tant mieux. Parce que Saul’s, c’est le resto israélien dont vous rêviez : carte vaste mais pas trop, assiettes sexy et généreuses, le tout à prix très réduits et sur fond de G-funk. Tout est à tomber !

Pour les amoureux de la Mère Méditerranée : Adar
  • Restaurants
  • Méditerranéen
  • Grands Boulevards
  • prix 2 sur 4

Quelle vibe ? Tamir Nahmias, Israélien passé par Fulgurances est au piano de ce resto-traiteur ancré passage des Panoramas. L’idée ? Proposer à la fois des plats frais et colorés à emporter tout au long de la journée, et permettre aussi de les boulotter sur place au déj' (une quinzaine de places assises), moyennant un billet de 20 balles pour une entrée et un plat. De quoi faire entrer le soleil dans l’assiette (coucou Julien Clerc) ! 

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Pour les bruncheurs invétérés du dimanche : Maafim
  • Restaurants
  • Israélien
  • Sentier
  • prix 1 sur 4

Quelle vibe ? Mazaaal toooov ! Après nous avoir régalés en salades et cultissimes sandwichs fourrés au schnitzel chez Salatim, Yariv Berreby voit double et remet le couvert de son orgasmique popote israélienne. A deux encablures de là, dans sa mignonnette cantine à façade rose pastel designée par le studio Goldy (poutres apparentes, lattes en bois clair et carrelage moucheté), le bonhomme au sourire Colgate nous balance le dimanche un brunch d’anthologie aux allures de démon de midi.

 

  • Restaurants
  • Hoummous
  • Strasbourg-Saint-Denis
  • prix 1 sur 4

Quelle vibe ? Menu rédigé à la craie, pop israélienne, chou-fleur rôti à 5 €… On se croirait chez Miznon, précurseur de la popote israélienne à Paris. A la différence qu’ici, la star ce n’est pas la pita garnie mais le houmous, une recette à base de tahini (purée de sésame) et de pois chiches dont tous les pays du Levant se disputent la paternité. Dans cet établissement de la rue du Château d’Eau, la purée est directement importée d’Israël tandis que la légumineuse est achetée dans le Sud-Ouest et labellisée bio.

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Pour rejouer les folles nuits de Tel Aviv : Balagan
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Israélien
  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4

Quelle vibe ? Carnet de résa plein, presse dithyrambique, combo de “branchefs” israéliens (Assaf Granit/Uri Navon/Dan Yosha)… Squattant le rez-de-chaussée de l’hôtel Renaissance Paris-Vendôme, à deux enjambées de feu Colette, le dernier blockbuster de l’Experimental Group rejoue ses gimmicks : déco branchic signée Dorothée Meilichzon, cocktails précis et jolies filles. Dans la cuisine ouverte, la brigade est déchaînée et ambiance le client. Vas-y que je trinque à l’arak, que je chante sur un remix de La Bohême

 

Pour les amateurs de mezze et bons cafés : Ima Cantine
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Végétarien
  • République
  • prix 2 sur 4

Quelle vibe ? Sur fond de techno, disco, variété française, un brunch veggie-végan qui déboîte, en semaine comme le week-end ! Joe Elliott et Victoria Werlé (feu le coffee shop Cream à Belleville) ont lancé cette cantine bonne vibe dans un ancien magasin de carrelage et plomberie. A la carte : pâtisseries sans gluten ET véganes (brownies, cookies et tutti quanti), café filtre de la brûlerie anglaise Hasbean, chakchouka de maboul, pancakes ultra-fluffy, gorgés de ricotta et de sirop d’érable… Comptez 15-25 € par personne.

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  • Restaurants
  • Israélien
  • Gare du Nord
  • prix 3 sur 4

Quelle vibe ? Après Zurich, Berlin, Hambourg, Munich et Cologne, la chaîne familiale autrichienne squatte depuis janvier 2019 l’hôtel Terminus Nord, repris par le groupe allemand 25hours. Un bistrosouk décadent de 100 couverts, alignant murs rose pastel, faux palmier géant en plastoc, délire de luminaires en verre soufflé… Avec, à la carte, le meilleur de la diaspora feuj (cuisines arabe, russe, roumaine et espagnole). Tout ça sur fond de playlist déjantée – Mabrouk du génial Samir Shukry ou le bon vieux jazz éthiopien de Mahmoud Ahmed (Aynotché Tèrabu).

Pour les fadas de street food levantine : Mulko
  • Restaurants
  • Israélien
  • Poissonnière
  • prix 1 sur 4

Quelle vibe ? Et un nouveau spot méditerranéen, un ! Cette fois-ci, c’est Mulko qui délivre une popote « feuj » du côté du 10e arrondissement, entre murs bruts, comptoir carrelé et siège en velours vert olive sur fond de musique israélienne. Dans cette micro-cantine, on propose un macro-bon plan avec une carte qui fleure bon la street food et les faubourgs de Jaffa. Constatez vous-même : crush kebab, méorav qui nous fait de l’œil, shawarma maquereau ou shawarma à base d’agneau… Que des recettes qui voient double puisqu’elles sont proposées tant en plat qu’en déclinaison sandwich.

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  • Restaurants
  • Juif et yiddish
  • Sentier
  • prix 2 sur 4

Quelle vibe ? Grosse dalle rue des Jeûneurs ? Faites escale comme nous au numéro 15, devant cette façade jaune soleil, pour combler ventre et rétine. Coussins, banquettes, inscriptions en hébreu et tableaux hommages à Tel-Aviv sur les murs... Elaborée par le chef et taulier du lieu, Yariv Berreby, la carte pousse aussi à fond le curseur du voyage gustatif israélien. Notre péché mignon ? Le schnitzel ! Une des grandes spécialités ashké (une escalope de poulet panée). Il existe aussi dans un sandwich XXL, débordant de concombre, chou rouge, carottes crues… Dinguerie ! 

  • Restaurants
  • Israélien
  • Poissonnière

Quelle vibe ? Lotan Lahmi, ex-Prince de Galles (le gastronomique du 8e, pas le monarque !), a mis sur orbite cette petite cantine carrelée de blanc. Un cool spot, monomaniaque du houmous, idéal faim de mois. Les pois chiches entrant dans la préparation de la sacro-sainte purée (servie tiède) viennent du sud de la France, et la tahina, de Nazareth, comme Jésus ! Chaque bol vient avec un pain pita. Au choix : classique houmous + œuf dur (8 €); topping veggie du jour (9,50 €) ou viandard (10,50 €), à l'instar de ce juteux poulet au miso et citrons confits.

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  • Restaurants
  • Juif et yiddish
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4

Quelle vibe ? Impossible de rater ce spot : suffit de remonter la longue file d'attente rue des Rosiers, pour tomber sur la célèbre façade verte. Un staff de rabatteurs monté sur ressorts cavale dans la queue de personne en personne, envoyant en cuisine les commandes au talkie-walkie, encaissant puis distribuant des tickets à présenter ensuite au comptoir"Recommended by Lenny Kravitz" peut-on lire au-dessus de la porte d'entrée. Le rockeur, tout comme Natalie Portman et son danseur de mari, y ont leurs habitudes. A grailler ? Comme le nom l'indique, des boulettes de pois chiches, ail, oignons, et épices... Aériennes, savoureuses et tout sauf mollassonnes.

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