Quelle vibe ? En planque depuis 2013 à deux pas de la rue des Rosiers, ce spot décline la pita à toutes les sauces, dans une ambiance bordélicool calquée sur l'adresse-mère de Tel Aviv. Même cookstar (Eyal Shani), même ambiance survoltée, avec grande cuisine ouverte, sono à fond, fruits et légumes pendouillant de-ci de-là (les cuistots n'ont qu'à tendre le bras pour se servir)... Yallah pour la pita kebab d'agneau et celle au poisson doré, flanquée du fameux chou-fleur rôti ! A noter deux autres adresses à Paris (Canal Saint-Martin et Grands Boulevards)
DISCLAIMER : Time Out est un guide de sorties culturelles et de bons plans. Loin de nous toute tentative de géopolitiser l'assiette ! On sait, le houmous, la pita, le zaatar ne sont pas le monopole de la cuisine israélienne. On en trouve aussi au Liban, en Syrie, en Palestine...
C'est qu'Israël, pays jeune né en 1948, est constitué d'une diaspora venue des quatre coins du monde. Et qui ne compte pas que des ressortissants de confession juive bien sûr, mais aussi des Musulmans et Chrétiens d'Orient, qui eux aussi ont apporté les plats de leur pays.
Autre chose, qu'on oublie trop souvent : la cuisine juive ne se cantonne pas aux sépharades (juifs originaires d'Orient) ou ashkénazes (originaires d'Europe de l'Est). Elle inclut aussi les falashas (juifs d'origine ethiopienne), les juifs égyptiens ou irakiens, etc etc. Tout ce petit monde se regroupe sous l'entité volontairement vague et ouverte de cuisine israélienne, très souvent veggie voire vegan compatible.
Ce dossier vise donc simplement à vous indiquer nos meilleures adresses parisiennes, nos coups de cœur, nos reviens-y. Des restos rejouant les folles nuits de Tel Aviv (Shabour, Balagan), des cantines redonnant au schnitzel ses lettre de noblesse (Salatim), ou vous faisant plonger dans la culture du Deli (Saul's). De quoi se régaler, et rappeler que la cuisine est avant tout un acte d'amour et de partage !