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Chercheminippes
© EP / Time Out Paris

Le 6e arrondissement : les boutiques

Direction le centre de Paris pour rhabiller sa penderie de la tête aux pieds

Écrit par
La Rédaction
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Toutes nos (bonnes) adresses dans le quartier

Le Labo
  • Shopping
  • Parfumeries
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 3 sur 4
Imaginé par Edouard Roschi et Fabrice Penot en 2006, Le Labo s’inscrit dans un désir d’expertise et d’exclusivité, dans une volonté de proposer des parfums frais, unisexes, complexes et faits main. Si on compte quatre boutiques parisiennes, la marque ne recense que vingt-deux boutiques dans le monde et une quarantaine de corners. Le Labo a fait du chemin depuis son entrée chez Colette. « Nous travaillons sans stock, explique Agatha, responsable des boutiques parisiennes. Pour garder un maximum de fraîcheur, les parfums sont mis en flacon sur place devant les clients. » Un processus expliqué avec pédagogie, fiole à la main. « Les clients ont parfois une idée erronée des senteurs qu’ils aiment parce qu’elles sont associées à des parfums qu’ils portent ou qu’ils apprécient. » L’orgue à parfums situé derrière le comptoir devrait étouffer quelques idées reçues sur le patchouli, la bergamote ou le vétiver. Flacon minute Ce n’est qu’après avoir sélectionné la fragrance de votre choix parmi les quinze propositions (de la plus légère Ambrette 9 à la plus puissante Patchouli 24), que le technicien procède au mélange d’alcool, d’eau et d’huiles dans le coin labo. Le cœur du parfum – les huiles maturées – est conçu au préalable par un nez (Annick Menardo, Maurice Roucel, Daphné Bugey…) et ensuite élaboré par des laborantins. Le numéro accolé au nom correspond au nombre d’ingrédients qui composent le parfum et le rendent si complexe, 31 pour la Rose, 17 pour le Jasmin. Une quinzaine d’uni
Un Regard Moderne
  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Librairies
  • Saint-Michel
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé
Vous vous rappelez des géniales idées de rangement de livres de Gaston Lagaffe ? Eh bien le Regard Moderne, c'est pareil... en mieux. Des piles de bouquins hautes de plusieurs mètres, des étagères inaccessibles cachées derrière des colonnes et des colonnes de papiers, des couloirs où l'on ne peut passer qu'en rentrant le ventre, qu'en y progressant lentement de peur de faire bouger un livre qui ferait s'écrouler tout ce précaire édifice. C'est Jacques Noël qui a imaginé cet endroit, avant de laisser à sa mort son successeur prendre l'échelle pour ranger immuablement ces précieux volumes, qu'il s'agisse de beaux ouvrages sur Duchamp, des fascicules immenses de Blanquet et de United Dead Artists, des recueils de poésie surréaliste, des romans beat en VO et autres trucs SM bizarres. Libraire depuis les années 1960, longtemps aux Yeux fertiles à quelques mètres de là, Jacques a ouvert ce magma d'encre et de papier en 1991, entretenant l'héritage de la Beat Generation : on ne dirait pas aujourd'hui, en regardant les luxueux hôtels pour touristes qui encadrent l'angle de la rue Saint-André-des-Arts, mais c'est bien ici qu'échouèrent Ginsberg, Burroughs & Co, il y a plusieurs décennies de cela. Vous l'aurez compris, Un Regard Moderne, dont le nom évoque évidemment le supplément de Libé que pilotaient les graphistes de Bazooka à la fin des années 1970, ne propose pas que du neuf. Ici, il y a absolument tout : de la musique à la BD, des brochures autoproduites aux petits romans érotiq
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La pâtisserie de Cyril Lignac
  • 4 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Pâtisserie
  • Rennes-Sèvres
  • Recommandé
Pour qui ? Les gourmands amateurs de télé-réalité.Le gâteau culte ? L'Equinoxe et sa mystérieuse robe grise. Faut-il encore présenter Cyril Lignac ? Médiatisé depuis 2005 grâce à l’émission "Oui Chef !", le chef-pâtissier traîne depuis son petit accent de l’Aveyron sur tous les plateaux télé, de "Top Chef" au "Meilleur Pâtissier".  Le Ruthénois ne colonise pas seulement le petit écran. A Paris, il est aussi à la tête du bistrot Chardenoux rue Jean Vallès, d’une chocolaterie et évidemment d’une pâtisserie. Inutile de traverser tout Paris, Cyril Lignac possède aujourd’hui cinq boutiques aux quatre coins de la capitale : dans les 6e, 11e, 15e, 16e et 17e arrondissements de Paris. Des petits espaces à la décoration sommaire et où l’on déguste pains et friandises. Baguette tradition ou aux céréales, pain au levain naturel ou pain de campagne : chaque miette de ces pains – façonnés à la farine de la minoterie de Viron et au beurre de Charentes Poitou – sont estampillés Agriculture Biologique. Comptez 1,20 € pour une tradition finement dorée. Côté pâtisserie, Cyril Lignac s’est associé à Benoît Couvrand (ex-Fauchon) pour offrir une petite ribambelle de créations classiques, gourmandes et régressives. Pour preuve l’Equinoxe, LA pâtisserie signature du lieu proposée à 6,50 € la part individuelle. Un gâteau (gris !) tout en rondeur confectionné à partir de crème légère à la vanille Bourbon, de caramel beurre salé et d’un croustillant praliné au spéculoos. Le tout enrobé d’une texture c
  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Rennes-Sèvres
  • prix 1 sur 4
  • Recommandé
Alerte institution : Chercheminippes met un coup de pression aux dépôts-ventes de Paris depuis plus de cinquante ans. Rue du Cherche-Midi (on vient de comprendre le jeu de mots) trônent fièrement les sept magasins de l’enseigne et son resto italien (tant qu’à faire). Chercheminippes, c’est un magasin pour les dépôts, un espace déco/maison (au 106), un espace femme prêt-à-porter et créateurs (au 109), une boutique homme dédiée (au 111), le luxe femme (au 114), les accessoires (au 110) et l’espace mode enfant (au 124). Oui Madame, tout ça à la fois. Rendez-vous est pris dans la boutique prêt-à-porter et créateurs femme et c’est avec surprise qu’on découvre des pièces pleines de cachets à des prix carrément cool. Le moins : l’endroit est sans grande personnalité. Le plus : ce sont ces dizaines de portants sur lesquels les plus belles fringues des jeunes filles bien nées du 6e arrondissement nous tendent les bras, à prix cassés. Chercheminippes revend les dépôts de ses clientes à 50 % du prix neuf en magasin, voire plus. Résultat, du pull cachemire en veux-tu en voilà, du chemisier, de la blouse, de la jupe crayon, du pantalon de working girl, du manteau BCBG, du agnès b., Paul & Joe et Sonia Rykiel comme s’il en pleuvait tout comme, ô joie, des pépites ultrabranchées qu’on ne s’attendait pas à voir. Allez là, le sweat Yazbukey à 49,90 euros, yolo le top JOUR/NÉ à 29,90 euros, oh oui le blazer en laine gris Givenchy à 136,50 euros et j’en passe. Sans parler des superbes basiques
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Saint-Germain-des-Prés
  • Recommandé
Les Deux Magots, le Café de Flore, la Brasserie Lipp… Avec des voisins aux historiques aussi encombrants, l’Ecume des Pages devait trouver son créneau. Ce sera les horaires à rallonge ! Lancée au début des années 1980, cette librairie – rachetée par Bolloré à l’été 2023 mais bénéficiant d’une charte d’indépendance qu’on n’espère pas fictionnelle – est aujourd’hui le marque-page des lecteurs membres de la branche CGT Insomnie, les accueillant tous les soirs (sauf le dimanche) jusqu’à minuit.   Premier conseil de visite (éprouvé) : venir tard. Vous allez voir, l’ambiance y est un peu particulière, entre pas feutrés, regards en coin et bons conseils des libraires glissés à voix (presque) basse. Comme les horaires, le fonds, garni de plus de 40 000 ouvrages, amadoue le plus grand nombre, entre généralités et refs plus pointues. L’alcôve dédiée aux livres d’art est abondamment fournie, idem pour le rayon jeunesse. Il y a aussi de quoi faire côté littérature étrangère, en sciences humaines ou en poche tout au bout de l’échoppe. En passant à la douloureuse, vous tomberez sur un mur entier réservé aux volumes de la Pléiade. En parallèle des rencontres, des focus réguliers sur des auteurs et éditeurs animent les étals. Bref, une librairie à recommander… Mais pas trop fort, les voisins, vous savez comment ils sont.
Arnaud Larher
  • 4 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Pâtisserie
  • Odéon
  • prix 1 sur 4
  • Recommandé
Produit culte ? Le baba, le kouign-amannBien vu ? Un MOF à prix maîtrisé, youpi ! Arnaud Larher, c’est le pâtissier intemporel, le MOF loin des modes, installé à Paname depuis presque... vingt ans ! Alors on va réviser nos classiques avec lui. Et pour ça, autant choisir la boutique paisible de la rue de Seine, à l’écart du fief montmartrois. Espace propret, accueil aimable : premier bon point ! Vu que le sieur Larher est breton, impossible de ne pas tester le kouign-amman (2,90 €). Et WAOUH, il est bon comme dans le Finistère : feuilleté, caramélisé et beurré (bon ok, peut-être pas autant que là-bas quand même). On continue avec la tarte tatin orange comme l'auto-bronzage de Trump (5,90 €). Les pommes sont fondantes et scellées dans une gelée bien caramélisée. Attaque acidulée et finale douce amère... La partition est fort sucrée, mais s’équilibre avec le petit nuage de chantilly. La base crunchy titille bien les chicots. Ça passe crème ! Double shot de praliné ensuite avec le Paris-Brest (6,10 €) et le mille-feuille (5,90 €). Les deux sont gourmands et régressifs. La surprise vient encore des textures, mais on ne vous en dit pas plus !  Le meilleur pour la fin avec le Baba du Chef (6,10 €) : une belle éponge imbibée d’un excellent rhum agricole martiniquais vieilli en fûts de chêne, punché par un sirop d’agrumes. Généreux et décadent ! À noter aussi : la belle gamme de chocolats et macarons.Autres adresses parisiennes : - 53 rue Caulaincourt, 18e (du mardi au samedi de 10h à
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Boulangeries
  • Rennes-Sèvres
  • prix 4 sur 4
  • Recommandé
Les habitants du 9e arrondissement connaissaient peut-être l’excellent travail de Seo Yongsang, resté pendant une dizaine d’années au Grenier à Pain. Aujourd’hui à la tête de son propre lieu – pâtisserie, boulangerie et salon de thé –, il mérite sans mal que l’on traverse la Seine pour lui ! On peut fréquenter Mille & Un comme une boulange de quartier classique et repartir avec une baguette, un flan à la vanille et un croissant. Mais ce serait passer à côté de la raison d’être des lieux.  C’est dans la fusion – le gros mot est lâché ! –  que Mille & Un séduit, le cul entre deux chaises séparées par quelques milliers de kilomètres, de la France à la Corée. Il faut absolument goûter le “pat pain”, une petite brioche ronde fourrée à la confiture de haricots rouges et à la chantilly. Le flan au sésame noir – un des tout meilleurs de Paris –, la madeleine au matcha avec sa très fine coque craquante de chocolat blanc parfumé, ou les différents roulés, légers comme tout, tout ça est absolument divin.  Sur place, on en profite pour s’essayer au bingsu, cousin coréen du kakigori japonais, un bol de glace râpée servie avec des fruits, de la pâte de haricots rouges et autres toppings savants. Si ce n’est une fâcheuse tendance à oublier toute saisonnalité, ce Mille & Un frôle la perfection sucrée voyageuse. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !  
Sabbia Rosa
  • Shopping
  • Lingerie
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 4 sur 4
Lorsque l’on pénètre au 73 de la rue des Saints-Pères, nos narines sont chatouillées par le parfum poudré qui en émane. Si cette boutique de lingerie évoque un Paname des années 1970, c’est qu’elle a effectivement ouvert ses portes vers la fin de ces eaux-là, il y a plus de 35 ans. Un repaire coquin et follement chic, un endroit où hommes et femmes sont accueillis avec révérence. Sabbia Rosa se consacre aux matières naturelles, ne donnant que dans la soie. Et quelle soie ! Des myriades de couleurs (trente coloris et douze motifs créés par an) soyeuses aguichent les pupilles, parées de leurs dentelles assorties. « Ici on fait dans le dessus et dans le dessous », nous souffle la maîtresse des lieux. Ainsi, les différents modèles, déclinés en quatre tailles (taille, mi-cuisse, genou et cheville), peuvent pour les plus téméraires, se porter dessus. Une robe de chambre se transformant en manteau, une chemise de nuit s’improvisant robe du soir, une combinaison imitant une robe de jour... Et à celles-ci, correspondent des cardigans en cachemire (20 coloris) et des sous-vêtements : soutien-gorges et petites culottes jouant sur les mêmes tons. Une petite boutique de petites mains s’appliquant dans des ateliers installés à Lyon : les teintures, tout comme la couture sont exclusivement françaises. Si les tailles 38 à 44 sont disponibles sur place, il est toutefois possible de se faire confectionner du sur mesure sans surcoût (heureusement, les prix oscillent déjà entre 180 € pour un top
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Milk on the Rocks
  • Shopping
  • Maternité
  • Rennes-Sèvres
  • prix 2 sur 4
Elles ont du chien, les stylistes de Milk on the Rocks ! La marque américaine de vêtements pour enfants a inauguré en 2005 à Paris son unique boutique. Habillant les enfants de 0 à 14 ans, les sept créatrices et mamans ramènent du peps et des couleurs dans les armoires. Jouant beaucoup sur l’humour et l’originalité avec de très jolis dessins, les habits se voient agrémentés de relief avec du crochet et autres matières étonnantes. Les designs, modernes, ont à l’origine été pensés pour vêtir surtout les garçons qui, un peu comme leurs aînés, sont en général moins bien lotis en ce qui concerne le choix, que leurs homologues féminines. Puis progressivement, la marque a commencé à s’occuper aussi des petites filles. Pratiques, les vêtements en maille se lavent à la machine. Pour leur nouvelle collection, une trentaine de graphismes différents se déclinent sur bodies, t-shirts, manteaux, etc. Les prix ne sont pas encore exorbitants (39 € pour un body, t-shirts entre 33 et 44 €...) mais comme les bambins changent constamment de taille, ça demande quand même un certain investissement. On ne les habillera donc pas de la tête au pied là-bas, mais pourquoi pas un petit pull dinosaure par ci ou un manteau lapin par là... Le plus : jouets et gadgets rigolos en provenance du Japon et des Pays-Bas y sont également en vente.
Sauvage
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Rennes-Sèvres
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé
« Tu devrais vraiment aller chez Sauvage, ils ont du super vin. Puis leurs assiettes c’est fou. Niveau d’un étoilé j’te dis. Y a toujours des vignerons qui viennent déjeuner. C’est bon signe ça. Les produits sont incroyables. Non vraiment. Moi j’y vais. Deux fois par semaine. Au moins. » La lubie de notre ami Hugo devenant quasi obsessionnelle, nous finissons par franchir, un soir, la porte de Sauvage, cave-restaurant de la rue du Cherche-Midi. Des bouteilles de vin au mur, une quinzaine de couverts, une minuscule cuisine dans le fond et d’entrée un sentiment de familiarité et l'intuition que nous allons bien manger. Sur la courte carte du jour les plats s’inscrivent comme des promesses de découvertes gastro intenses : palourdes / citron / cidre – foie gras / rhubarbe / céleri – Saint-Jacques / mélilot / brioche – merlu / betterave / poire – ris de veau / carotte / flouve. Impossible de choisir, ce sera le serveur qui s’en chargera pour nous, comme pour le vin : un blanc nature de l’Hérault 2012, La Sorga, minéral et beurré, voyage liquide, dont les notes ne cesseront de se déployer tout au long de la soirée. Les assiettes sont parfois tranchantes comme ce beau morceau de foie gras parfaitement fondant, vivifié par un assaisonnement rhubarbe-céleri, parfois étonnantes comme ces Saint-Jacques trois noix dodues, cuites au chalumeau (pas de four ici) dans un beurre au mélilot (trèfle jaune) et accompagnées d’une émulsion de brioche aux spéculoos, quasi un dessert. Toujours franc
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