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Les temples de l'art contemporain
Ces lieux qui disent « amen » à la création actuelle
La Fondation Cartier a posé la première pierre en 1994, en inaugurant son palais de verre et de fer voué à l'art contemporain. Dix-huit ans plus tard, Paris et sa proche banlieue grouillent de nouvelles institutions publiques et privées dédiées à la création actuelle. Après le Palais de Tokyo (2002), la Maison Rouge (2004) ; après le MAC/VAL (2005), le BAL (2006), suivi du 104 (2008). Et enfin est arrivée la Gaîté Lyrique (2011), venue consacrer l'ère numérique. En quelques années seulement, ces sites, ni galeries, ni musées, ont transfiguré le paysage culturel francilien, poussant l'art d'aujourd'hui sur le devant de la scène. Peintures, photographies, sculptures, installations et vidéos brillent derrière ces emballages monumentaux, qui rivalisent d'audace et de prestige. Vouées à ériger des ponts entre la création contemporaine et son public, les nouvelles cathédrales de la culture sont venues rattraper le retard de Paris (par rapport à New York, Londres ou Berlin) en matière de diffusion des arts. Etat des lieux.
Plus d'art contemporain
Guide des musées
On nous répète toujours que Paris est une ville d'art et de culture, une ville musée, LA ville musée, mais on oublie parfois à quel point c'est vrai. Si la capitale n'est plus toujours en tête de gondole en matière de jeune création et de marché artistique (enfin, il paraît), côté conservation, patrimoine, organisation muséale, anciennes demeures d'artistes, Paris reste la reine des grandes métropoles historiques qui ont su conserver une trace de leur histoire. Et aussi un peu de celle des autres (merci au recel, hum pardon, « emprunt » de momies). Aujourd'hui, plus de cent musées (soutenus de près ou de loin par l'Etat pour la plupart) témoignent de cette obstination pour le catalogage, la vulgarisation et le partage de l'héritage collectif - pour la muséification accélérée de la chose fraîche et la congélation à long terme de la chose passée. Et pourtant nous sommes toujours plus nombreux à nous précipiter aux portes du Louvre, du Grand Palais, du Centre Pompidou ou du musée d'Orsay ; beaucoup moins à nous aventurer vers des institutions plus intimistes, plus obscures - plus audacieuses aussi parfois. En occultant toute considération de notoriété, de popularité ou de taille, nous avons voulu nous pencher sur cette offre culturelle colossale. En mettant les petits plats dans les grands, et vice-versa.
50 oeuvres d'art incontournables à Paris
Lichtenstein à Beaubourg, Braque au Grand Palais, 'Masculin/Masculin' au musée d'Orsay... On ne compte plus les expositions que tout Paris a vues, que tout le monde a vues, qu'il faut avoir vues. Au risque, parfois, d'occulter les autres trésors que renferment les musées parisiens, notamment au sein de leurs collections permanentes. La rédaction a voulu se pencher sur ces œuvres, toujours fidèles au poste, qui s'exposent du matin au soir au Louvre, à Orsay, au Centre Pompidou ou au Quai Branly, mais aussi dans des lieux moins connus. En choisissant 50 pièces (avec parfois l'aide précieuse de conservateurs), le but n'était pas d'être exhaustif, ni de cataloguer les chefs-d'œuvre les plus célèbres de la capitale. D'ailleurs, au fil de cette expédition artistique, nous n'avons croisé ni 'La Joconde', ni 'La Victoire de Samothrace', ni 'La Dame à la Licorne', dont il nous paraissait presque superflu de souligner l'écrasante célébrité. Et puis l'exercice l'ordonnait : il a fallu faire des choix, guidés par la curiosité qui nous a parfois poussés à aller chercher l'inattendu, l'improbable, l'oublié.Si nous avons essayé de nous limiter à des œuvres qui restent constamment présentes dans les collections parisiennes, difficile de le garantir : l'une aura pu être prêtée à un musée à l'autre bout du monde, tandis qu'une autre sera peut-être partie se refaire une beauté dans le labo d'un restaurateur.Bref, tout cela est parti d'une envie très simple : faire découvrir ou redécouvrir des œ