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Nos coffee shops préférés qui ont ouvert en 2016

Écrit par
Emmanuel Chirache
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Pas un mois n'est passé cette année sans l'ouverture d'un ou deux coffee shops. Au fil du temps, Paris se recouvre donc d'un grand manteau caféiné, de quoi ravir tous les passionnés de cette boisson enfin libérée de la tutelle des industriels. Désormais, c'est le marché du café dit « de spécialité » qui a le vent en poupe. Du coup, nous avons écumé la ville à la recherche d'un cappuccino avec un dessin de tulipe ou d'une pâtisserie maison. Un plaisir un peu précieux, certes, mais qui se plaindra de ne pas avoir mal au bide après son expresso ?

• La Fontaine de Belleville (Colonel Fabien)

On y fait quoi ? On y boit du café de la Brûlerie de Belleville, bien sûr, puisqu'il s'agit de la même équipe aux manettes. Après la torréfaction, Thomas Lehoux réinvente le bistrot parisien en respectant ses traditions. Pas vraiment un coffee shop, donc, mais encore mieux. Le café filtre est à 3 €, un luxe à Paris. 

La cuisine ? Un sandwich jambon-beurre imparable. 

L'ambiance ? Ensoleillée en terrasse, studieuse en salle, chaleureuse au comptoir.

Pour en savoir plus, notre critique.


• La Chouette (République)

On y fait quoi ? Entre deux cafés signés la Brûlerie, on vient faire réparer son vélo ou en acheter un retapé par l'équipe. En effet, La Chouette est un « repair coffee » qui tourne autour de la bicyclette et ça marche comme sur des roulettes.

La cuisine ? Des pâtisseries de chez Rachel's.

L'ambiance ? Véloce, avec du cambouis sur les mains. 

Pour en savoir plus, notre critique.

Réparation de vélos chez La Chouette

• Fringe (Filles du Calvaire)

On y fait quoi ? On y boit du café de spécialité torréfié par le danois Coffee Collective, mais aussi par des torréfacteurs parisiens. Le patron fait de la photo et encourage les expos sur ses murs. 

La cuisine ? De magnifiques « open sandwichs » à la scandinave.

L'ambiance ? Un peu scandinave, un peu américaine, très bio. 

Pour en savoir plus, notre critique.



• La Compagnie du café (Saint-Georges)

On y fait quoi ? Ici, on souhaite retrouver la vocation sociable du café d'autrefois. Grands espaces, presse disponible, tables hautes et patron affable, vous ne resterez pas longtemps dans votre coin. A noter que le café est torréfié sur place.

La cuisine ? Le plat du jour est bon, la formule petit déjeuner un peu décevante pour son prix. 

L'ambiance ? Conviviale. 

Pour en savoir plus, notre critique.


• République of Coffee (République)

On y fait quoi ? On vient boire du café de chez The Beans On Fire dans un cadre agréable. Ceux qui le veulent peuvent se lancer dans un combat de Street Fighter 2 sur la Super NES installée dans un coin. 

La cuisine ? A tendance mexicaine. Ancien du Chilango et de la Chambre noire, le chef Mario Flores concocte guacamole, quesadillas, burritos et bowls savoureux.

L'ambiance ? Cosy et sympa.

Pour en savoir plus, notre critique.


• Café Marlette (Cadet)

On y fait quoi ? On vient y déjeuner pendant le boulot, ou bien y travailler sur son ordinateur portable dans l'après-midi, histoire d'avoir un peu de tranquillité. Le café provient de chez Coutume. 

La cuisine ? Les trois "S" : soupes, salades, sandwichs. Mais surtout, Marlette s'est fait un nom avec ses préparations bio pour gâteaux et pâtisseries. Ici, elles sont déclinées à l'envi et délicieuses.

L'ambiance ? Feutrée l'après-midi, studieuse le matin, davantage bruyante pendant le déjeuner. 

Pour en savoir plus, notre critique.

• The Hood (Couronnes)

On y fait quoi ? Le week-end, on se réfugie dans ce café à la berlinoise parce que le Café Oberkampf est blindé de monde. On y travaille la semaine si on a la chance de bosser à la maison.

La cuisine ? Sandwichs et salades concoctés par la chef franco-vietnamienne Khân-Ly. Café en provenance de la Brûlerie de Belleville.

L'ambiance ? Pour vivre heureux, vivons cachés ! Difficile d'apercevoir The Hood, caché dans un coin de rue isolé et derrière une façade qui garde encore les traces de l'ancien bazar qui occupait les lieux.

Pour en savoir plus, notre critique.

• Delirio (Chemin Vert)

On y fait quoi ? On apprend à fabriquer soi-même son café avec les machines des baristas, qui vous expliquent l'art du cappucino, de l'affogato ou d'un filtre Chemex. Le café est torréfié sur place.

La cuisine ? Fusion de cuisine française et latino-américaine, à l'image du couple franco-colombien qui a ouvert Delirio. Empanadas, soupes, et salades le midi, planches de charcuterie le soir pour accompagner le vin bio.

L'ambiance ? Jardin d'hiver et papier peint automnale vous donneront l'impression de boire votre café en plein air. 

• Cuillier (Sentier)

On y fait quoi ? On bouquine et on boit son café en écoutant Haddaway (oui la playlist des baristas est un peu curieuse).

La cuisine ? Salades simples, sandwichs efficaces. Le café est un assemblage réalisé spécialement par Cuillier et torréfié par la Brûlerie de Belleville.

L'ambiance ? Cool comme les prix. Et bibliophile : on déniche dans les étagères des chouettes revues et des ouvrages dédiés au café.

Pour en savoir plus, lire notre article.




Lire aussi : Notre entretien avec Cake Boy, le super héros américain de la pâtisserie à Paris

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