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© Sushi-B
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Les meilleurs sushis et makis de Paris

Monomaniaque du poisson cru ou fondu du Japon ? Découvrez notre sélection ultime pour dévorer sushis, sashimis et makis comme à Tokyo !

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Peu de spécialités ont connu une telle explosion de popularité. En trente ans, le nombre de restaurants proposant des sushis à la carte a explosé. La France est même devenue le plus grand consommateur de sushis d’Europe ! Désormais, on trouve sushis et makis sous plastique au supermarché, dans des adresses qui font aussi pizzas et burgers. Fatalement, des restaurateurs opportunistes s’improvisent shokunin et proposent des nigiri flasques où un mince film de poisson recouvre à peine une boule de billard de riz froid.

Le sushi, un plat de luxe

Au Japon, le sushi, inventé au XIXe siècle mais dérivé d’une technique asiatique ancestrale, est un mets sophistiqué où la technique du cuisinier, acquise après des années d’apprentissage, ne sert qu’à magnifier la qualité du produit. Alors, où manger les meilleurs sushis et makis de Paris ? Nous vous proposons nos adresses les plus authentiques de la ville, où la fraîcheur et la qualité du poisson ou des fruits de mer ne font aucun doute, mais aussi où le riz est servi à la bonne température et où la découpe est d’une précision chirurgicale. Attention, tout cela a un prix : un bon restaurant de sushis n’est jamais bon marché !

Les meilleurs sushis et makis de Paris

Sushi B
  • Restaurants
  • Japonais
  • 2e arrondissement

Impassible derrière le comptoir béton de cette petite salle minimaliste, devant un public de huit convives baguettes aux aguets, Isao Horai, qui prend la relève du légendaire Masayoshi Hanada, compose une formidable symphonie nipponne aux notes toujours justes : sushis préparés minute (barbue, encornet-yuzu, trio de thon…) ; makis thon-caviar ; suaves encornets enlaçant un raisin blanc. A escorter de sakés dûment sélectionnés.

Où ? 5 rue Rameau, Paris 2e.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Ne vous fiez pas à ses lambris style Leroy-Merlin et à sa clim’ volumineuse à l’étage bas de plafond : cette cantine japonaise est le véritable coffre aux trésors de Little Tokyo ! Toyofumi Ôzuru y découpe d’opulentes bouchées délicieusement imparfaites au calamar, à la langoustine ou à l’oursin… Et bonne nouvelle : quand on va à Ryô, les prix ne montent pas là-haut !

Où ? 7 rue des Moulins, Paris 1er.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • 12e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Nanyo Kurihashi et Terutaka Izumi, passés par Issé et par là, ont planté leurs couteaux aux abords de la place d’Aligre et c’est une bonne nouvelle pour les amateurs de sushis qui ne veulent pas faire seppuku leur PEL. Au déjeuner, leur frais bento de sashimi et nigiri de thon, daurade, maquereau, crevette, saumon et riz, avec wasabi et gingembre laminé ne nous mène pas en bateau. Totto, c’est pas de la blague.

Où ? 6 rue Théophile-Roussel, Paris 12e.

Izumi
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • Europe
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Dans un espace poli et pocket, on trouve des tables à touche-touche pour une quinzaine de paires de fesses, quelques luminaires à filaments et, en guise de déco, deux trois bouteilles de saké. Depuis le petit comptoir en bois blond, le docteur ès sushis au sourire malicieux nous débite une douzaine de nigiri plutôt bien troussés : riz en bonne quantité, à juste température et délicatement enrobé. Parmi les meilleurs : l’anguille laquée à la chair épaisse, la seiche subtilement griffée pour une meilleure mâche, la doucereuse crevette crue ou encore le toro encerclé de feuille nori, là encore texture septième ciel. 

Où ? 55 boulevard des Batignolles, Paris 8e.

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • Abbesses
  • prix 4 sur 4
  • Recommandé

Suite au tragique décès de son créateur Shunei Kimura en juin 2022, cette adresse au design nordique reprend du service sous l’égide de Chizuko Kimura, sa veuve, et de la fine lame Takeshi Morooka. Celui-ci délivre, dans un silence de cathédrale, de graciles merveilles, à prix fort : makis de thon et radis à la sauce ponzu, morceaux de bonite marinés dans une sauce sucrée-salée à la texture magistrale, sashimis de sériole… On admire la dextérité et la précision chirurgicale employées pour envoyer les neuf nigiri à la sériole, au maquereau, au thon gras, à l'anguille mariné…

Où ? 3 rue Audran, Paris 18e.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • Louvre
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

1958, c’est la date de naissance de Takara, nippon ni moins le plus vieux restaurant japonais de Paris ! A la carte pléthorique de cette adresse mythique, déposée par des serveurs en kimono, les amateurs de poissons crus pourront baguetter un magnifique plateau de sashimis (thon gras, seiche, bulots… 140 € pour deux trois personnes), des sushis de maquereau mariné ou de bœuf wagyu fondant sous la langue.

Où ? 14 rue Molière Paris 1er.

 

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Un comptoir de marbre dans une salle inox où Takuya Watanabe, maître sushi à l'origine de l’inoubliable Jin, propose des hand rolls, ces makis XXL qui plient la concurrence. Si l’on n’était pas déjà debout pour manger, on se lèverait pour applaudir ces produits en or : grains nacrés de riz tiède, soja maison et surtout du poisson de première bourre ciselé, tel le thon rouge bluefin ou le maigre de ligne. Parmi les signatures, c'est le Kaïto maki, sirène deux thons (ventrèche et akumi, thon rouge taillé à la verticale), courge marinée, shiso et sésame, qui remporte le titre de Monsieur bien roulé ! 

Où ? 71 rue de Seine, Paris 6e.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • Champs-Elysées
  • prix 4 sur 4
  • Recommandé

Dans une solennité d’église et une déco de musée d’art contemporain, l’adresse nipponne du paquebot Alleno impressionne. Le chef Yasunari Okazaki y tranche des nigiri et sashimis au sommet :  chaque lamelle iodée fond sur la langue, le riz est d’une texture et tiédeur sensuelles à vous cramoisir, chaque liquide s’accorde comme s’il avait été créé pour envelopper chaque bouchée… Forcément, tout cela a un prix (comptez minimum 100 euros par personne à l’heure du dej).

Où ? 8 avenue Dutuit, Paris 8e.

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Komatsubaki
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • 8e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Dans cette adresse ultra-nipponne qui transpire la classe, chantournée en bois de cyprès japonais, l’inoxydable Yoichi Kino régale midi et soir douze couverts au comptoir et huit dans la pièce isolée par des fusuma coulissants. Au programme, des sushis dans la pure tradition : toro de thon rouge fondant comme les stocks halieutiques, bar de ligne topé d’algue salée, succulence de maquereau et barbue au vinaigre de yuzu… Un régal en VO !

Où ? 3 rue d'Artois, Paris 8e.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à tapas
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Un crépusculaire comptoir d’inspi nippone à la sauce Lignac. La déco chicos signée Studio KO invente l’izakaya de luxe avec ses tables marbrées, ses luminaires en osier et ses banquettes à motifs paon, tandis que la cuisine envoie les blockbusters du chef : galette de chair de tourteau et avocat et les sushis parfaitement exécutés (à la ventrèche de thon gras, anguille laquée et Saint-Jacques). A hydrater de cocktails bien troussés. 

Où ? 25 rue du Dragon, Paris 6e.

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Blueberry
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Au cœur de Saint-Germain, un spot à sushis et makis décalé casse la baraque avec ses délices roses, orange, verts… Des makis arc-en-ciel tout sauf conventionnels comme le Trublion (tartare de saumon, grenade et sauce explosive au tobiko) ; graphique Transsibérien (crabe des neiges, gambas, pomme, pamplemousse, mayonnaise, avocat, aneth, œufs de saumon, nori) ; ou mythique Rackham le Rouge (tempuras de gambas, thon mariné, carpaccio de truffe, concombre, sauce épicée, tobiko, nori… notre préféré). Etonnant !

Où ? 6 rue du Sabot, Paris 6e.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • Les Halles
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

La nouvelle fantaisie de Romain Taieb et de Thomas Moreau est un bar à rolls, ces maxi-makis. Sous une structure géométrique de verre et de bois et la houlette du chef colombiano-japonais Andres Ramirez, la jeune équipe fourre la croustillante algue nori de riz rond à peine tiédi, et de saumon, yellowtail, ventrèche de thon ou de chair charnue d’un gros crabe flambé. Une carte réduite mais tenue sans dérapages exotiques. Une réussite.

Où ? 59 rue Jean-Jacques-Rousseau, Paris 1er.

 

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  • Restaurants
  • Poisson et fruits de mer

En attendant que la calotte du Groenland ne fonde et fasse monter les eaux de plusieurs mètres, Paris est encore loin du bord de mer. Pas grave, la capitale a toujours su faire venir les meilleurs fruits de mer et les poissons les plus frais, accompagnés d’ingrédients ultra-fins à déguster bruts dans une cambuse ou travaillés par les meilleur(e)s dans des adresses à nappe blanche. Enfilez votre marinière, on part en croisière pour écumer les meilleures adresses où savourer coquillages, poiscaille et crustacés.

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Où slurper les meilleurs ramens, udon et soba de Paris ?
  • Restaurants
  • Japonais

Aux côtés des sushis, l’autre star de l’export dans la gastronomie japonaise est une spécialité popu, pas chère et roborative : les nouilles. Elles sont mangées chaudes ou froides, accompagnées (ou pas) de bouillons très variés et escortées de tranches de viande, de tempura, d’œufs… Rien à voir avec les versions italiennes ou chinoises. Les Japonais les slurpent en toutes saisons, par exemple pour éponger une saké soirée. Et à Paris, on trouve désormais d'excellents comptoirs où se régaler des trois types de nouilles nippones.

Udons et sobas

Ce sont des recettes japonaises anciennes et tradis. Les udons sont à base de farine de froment, blanches, épaisses et à la consistance élastique tandis que les sobas, fabriquées avec du sarrasin, sont plus fines et fermes. Dans les restaurants, on peut en général choisir l’une ou l’autre pour composer son bol.

Ramens

A l’origine, les ramens – prononcez « lamen » pour ne pas avoir l’air nouille au resto – désignent des pâtes de froment, similaires aux udons mais plus fines. Au XIXe siècle, elles étaient consommées dans un bouillon gras au bœuf par les immigrants chinois vivant à Yokohama. Par métonymie, ramen désigne maintenant ce plat hyper populaire, à savoir les nouilles, les accompagnements et le bouillon. La recette dessine quatre grandes familles de ramens : bouillon de sauce soja (shoyu ramen), d'os de porc (tonkotsu ramen), de sel (shio ramen) ou de miso (miso ramen) mais quasiment chaque adresse possède sa spécialité. Pour toucher de la baguette l’importance du ramen au Japon, il faut absolument voir Tampopo, le « western ramen » déglingué et génial de Jūzō Itami. 

Vous voilà au jus sur les bouillons. Prêts à découvrir où manger les meilleurs ramens de Paris ?

Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !

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