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Le Sample
© Abel Llavall-UbachLe jardin exterieur et le bar du Sample à Bagnolet en juin 2023

Que faire à Paris cette semaine du 22 avril 2024 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire cette semaine du 22 avril 2024.

Écrit par
La Rédaction
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Ce qu’on aime à Paris, c’est que chaque semaine, il y’a du nouveau à faire. Un bar où les cocktails coulent à flot, un petit bistro de quartier ou une expo pour remplir sa caisse à culture. Chez Time Out, on sait que vous n’avez pas toujours le temps de vous rencarder sur les bons plans parisiens. Ça tombe bien, nous, si. Voici un petit paquet d’idées pour savoir où sortir cette semaine du 22 avril 2024 à Paris et ainsi donner du coffre à votre vie sociale. Cadeau.

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Que faire à Paris cette semaine du 22 avril 2024 ?

  • Cinéma
  • Cinéma

C’est un peu comme si le film La Piscine de Jacques Deray trouvait sa forme bon plan Time Out. Après une projo dans le bassin extérieur de la piscine de la Butte-aux-Cailles l’an dernier, le festival de court-métrage de haute volée Silhouette a annoncé une nouvelle longueur filmique pour le samedi 27 avril, dans la tout aussi belle (et même classée monument historique) piscine Art déco Alice-Milliat de Pantin. Organisée dans le cadre de l’Olympiade culturelle, la projection – prévue dans le bassin de 25 mètres  en sous-sol – durera une heure et demie. Et Silhouette oblige, ce sont plusieurs courts-métrages déjà vus au festival qui seront projetés à la suite sur l’écran de 10 mètres de large, tous sur « le thème du sport, et même du sport aquatique », nous disent les orgas. Côté pratique, le tarif de la séance sera celui d’une entrée à la piscine – comptez 5,80 € –, permettant aux spectateurs de bénéficier d’une bouée.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Italien
  • Sentier
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Finito les burgers. A la place de FTG (Frenchie To Go), voilà la trattoria Altro Frenchie de Greg Marchand qui arrive dans le game du déjeuner de « sa » rue du Nil, là où il possède déjà Frenchie et Frenchie Bar à Vins. Si Marchand n'est pas de Venise (lol), il a su déployer une convaincante carte panitalienne : artichauts à la juive ; raviolo garni de pecorino et partageant son beurre avec des petits pois croquants et des feuilles de menthe ; tartelette crostata garnie de frangipane… Voilà un Altro vraiment bueno.

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Aux Bouffes du Nord, la revisite du mythe d'Orphée par Jean Bellorini
Le Jeu des Ombres - Jean Bellorini © Christophe Raynaud de Lage

3. Aux Bouffes du Nord, la revisite du mythe d'Orphée par Jean Bellorini

Poésie ! Le metteur en scène esthète Jean Bellorini rencontre le mythe d’Orphée, très librement revisité à travers la langue virtuose de Valère Novarina. Tout est beau dans ce jeu, étonnamment joyeux vu le propos de départ, et tout brille d’un magnétique éclat : les costumes, les forêts de lumières, les pianos renversés, jusqu’au feu des enfers. Sur scène, des comédiens, musiciens et chanteurs se partagent le verbe dense de Novarina et des airs de Monteverdi, dans un melting-pot plus chaotique que narratif qui ne nous perd pourtant jamais. Présenté à Avignon en 2020 pendant la crise sanitaire, le spectacle retrouvera son public aux Bouffes du Nord cette année, et on en sera !

  • Shopping
  • Mode & shopping

L’intersyndicale du bon plan est formelle : cette union du rail et du microsillon va secouer le 18e arrondissement. Les samedi 27 et dimanche 28 avril, après plusieurs éditions à Pantin, le disquaire majeur du Nord parisien Dizonord délocalise sa grande vente de vinyles sur les 300 mètres de quais de la Petite Ceinture du Hasard Ludique. Pendant deux jours,  ce sont 5 000 skeuds qui seront à dégoter entre six stands de vendeurs indés (encore à annoncer) et celui de Dizonord, qui représentera la majorité du stock. Chez ce dernier, on peut déjà annoncer qu’on trouvera tous les styles et toutes les époques – avec un penchant pour le rap, la techno et la house –, mais ce sont surtout les tarifs qui aguichent. Car oui, tout le week-end, les vinyles seront au prix unitaire de 5 € avec une grosse promo sur les lots : comptez 50 balles pour les 15 disques le samedi et 20 le dimanche.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Pierre Touitou, qui manquait cruellement aux foodies, ouvre enfin son enseigne à lui, bien loin de l’Est parisien. L’endroit porte beau : bois sombre et anguleux, comptoir inox, carrelage noir et blanc au sol… Une âme de bistrot sous un costume italien des années 80. Sur la carte, on retrouve le style du chef : net, minimaliste et stylisé. Des entrées, on retient les incisives asperges blanches au gingembre et ajo blanco verdoyant. Les plats arrivent escortés d’une assiette satellite, comme chez Gagnaire où Touitou fit ses armes : impeccable lotte-artichauts-tamarin avec un side de riz noir aux oursins et foie de lotte qui lui vole la vedette. En dessert, la crème anglaise de l’île flottante est habilement relevée de piment fumé (12 €) tandis que la forêt-noire s’avère aussi satisfaisante qu’une rediff de Columbo (14 €). Tout est lisible, jamais plus de trois éléments dans l’assiette ; mais à force d’épure bien ordonnée, certaines propositions nous ont paru manquer un peu de chien ce soir-là…

  • Théâtre
  • Théâtre

Dans la scène ballroom, les waackers sont ceux qui savent le mieux jouer des coudes. Caractérisée par un déploiement frénétique de mouvements de bras entrecoupés de poses sculpturales, la danse waack fera bientôt ses premiers pas au musée d’Orsay. Josepha Madoki, figure tutélaire du mouvement en France, y présentera une version courte de son dernier spectacle les 26 et 27 avril prochains, en featuring avec les statues de l’allée centrale du musée. En guise de bouquet final, un énorme battle de waacking aura lieu le dimanche 28 avril dans la salle des fêtes du musée. Haut les mains ! 

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  • Musique
  • Musique

Ce Sample, on l’avait bien senti chez Time Out. On avait été les premiers à causer de cette friche mi-dedans mi-dehors installée dans d'anciens ateliers de matériel de son à Bagnolet, et après y avoir zoné quelques aprèms depuis, nous voilà bien heureux d’apprendre le lancement le 27 avril de sa saison 4. Le temps d’une longue journée intitulée « Sous les sunlights du périph », les visiteurs pourront tester – à prix libre – un échantillon de la prog du Sample cet été. Le pinacle du jour, ce sera bien sûr la réouverture du jardin et ses 2 000 mètres carrés d’espaces extérieurs, avec concerts et DJ sets (on attend les noms mais c’est souvent de très bon goût) à apprécier sous le soleil puis les étoiles. Entre deux entrechats, vous pourrez mater une expo collective pluridisciplinaire avec les travaux de tous les résidents, plonger dans une « installation sonore immersive », profiter d’un marché de créateurs et prendre part à des ateliers. 

  • Restaurants
  • Dans nos Verres

Dans la valise d’Alain Ducasse, il y a des restaurants, des étoiles, des hôtels, des chocolats, des glaces, du café… Mais il lui manquait encore une chose : des cocktails. Pour pallier ce manque criant, il a proposé à Margot Lecarpentier une vaste collab. C'est ainsi que, chaque jeudi à partir du 18 avril, et jusqu'en juillet, on la retrouvera au Margot Combat Cocktail Club du Meurice. « Pour la première fois, un comptoir va être installé dans la salle du Dalí, le restaurant du Meurice. Là, avec Raphaël Blanc, le chef barman du groupe, je vais proposer une carte à la fois très lisible pour les visiteurs internationaux et très personnelle : des relectures de cocktails des années 90 mal-aimés à l’image du Pornstar Martini. Des verres à la limite du kitsch remis en selle avec des ingrédients d’exception piochés chez les producteurs d’Alain Ducasse. » Dans la lignée des salonnières du siècle précédent comme Anna de Noailles ou Solange de La Baume, Margot jouera l’hôtesse de ce club en passant à table avec un chariot à cocktails, pour servir et échanger avec les buveurs.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Art
  • Chaillot
  • Recommandé

Mohamed Bourouissa transforme le Palais de Tokyo en un champ de mimosas géant pour son expo Signal. Ici, tout son talent se déploie : photo, sculpture, dessin, installation… L’artiste ne saurait visiblement se contenter d’un médium unique via un fil rouge pas vraiment habituel dans les établissements culturels parisiens : le seum. Le seum postcolonial, le seum d’une jeune génération que les plus grands n’écoutent pas, le seum des impuissants face aux drames de Gaza ou à la condition des Afro-Américains. Mohamed Bourouissa signe ici une expo intimiste, l’une des plus intéressantes de la saison. Elle n’est pas parfaite, non, et l’on arrive même à lui trouver un petit côté snob, en rupture avec le discours universaliste tenu par l’artiste, en raison de son absence de limites et de médiation claire. Mais Signal a le mérite de rendre concret le pouvoir de la culture : celui de renverser l’ordre établi et ne jamais être prisonnier d’un seum éternel.

  • Musique
  • Arts et Métiers

Dans la profusion de groupes anglais revivalistes du post-punk, Dry Cleaning est un cas à part. Si les instrus, tapissés de guitares flagellantes et de basse/batterie galopantes, concordent avec les codes du genre, c’est la chanteuse Florence Shaw, avec ses lignes de voix déclamées comme des incantations, qui fait la diff’. Un contraste encore plus marquant sur scène où son immobilisme physique – la distance parcourue se compte en centimètres – est inversement proportionnel à son magnétisme.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Fast-foods, snacks et sandwicheries
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Sandwichette, renfoncement damier et inox ouvert en décembre 2023 par la doublette Dalva Winkler et Mathilde Godement qui envoie des sandwichs bien pensés aux déjeuneurs de la rue Saint-Maur. Lors de notre visite, on a profité d’un égrillard grilled cheese au cheddar et comté filant, garni de paleron et carotte tout droit sorti d’une marmite de bœuf bourguignon au bon goût de vin. En l’accompagnant d’une salade de concombre à l’ail plutôt que de patates, les cheffes sauvent l’après-midi ! Mais sur la carte, on avise aussi des versions végé au kimchi ou au millefeuille de radis. Un original (et léger) cookie chocolat blanc et citron conclut cette pause déj perchée sur un tabouret. On peut s’hydrater avec un kombucha Loven (4,50 €) ou un verre de vin nat’ sélectionné par Les Vins du Matin. A noter que vous pouvez boulotter votre sandwich en feuilletant – les doigts propres – des magazines food pas courants (Midnite SnackPicnic…) collectionnés avec passion par Mathilde.

Au 104, Circulation(s), le festival de la jeune photographie européenne
Forgotten in the Dark © Tom Kleinberg

12. Au 104, Circulation(s), le festival de la jeune photographie européenne

C’est l’un de nos rendez-vous préférés chaque année. Depuis 14 éditions, le festival Circulation(s) esquisse une cartographie de la création photographique européenne à travers les regards d’une vingtaine d’artistes émergents. Si le médium principal est la photographie, l’expérimentation et l’hybridation des pratiques sont au cœur du projet. Parmi les artistes exposés cette année, certains s’approprient l’intelligence artificielle, d’autres constituent des archives à partir de captures d’écran, d’autres encore réemploient des images de caméras de surveillance… En parallèle, un focus sur l’Ukraine présente des séries de quatre jeunes photographes issus de ce territoire (toujours au 104), et une expo hors les murs de Tom Kleinberg met un coup de projo sur la communauté ballroom de Séoul à la Bibliothèque Claude Lévi-Strauss. Bonus : un studio-photo pour vous faire tirer le portrait par des pros est aussi mis en place chaque année !

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  • Théâtre
  • Théâtre

Angelin Preljocaj, Giorgio Mancini, Philip Glass et Franz Schubert sont sur un plateau… Sapés comme jamais. La maison Dior présente conjointement deux ballets à Paris, interprétés par les danseurs de l’Opéra de Rome. Le temps de trois soirs, du 26 au 28 avril, le Palais des congrès jouera des pièces inédites d’Angelin Preljocaj et de Giorgio Mancini, Nuit romaine et Nuit dansée. Un double spectacle à la mesure des ambitions de Maria Grazia Chiuri, directrice artistique de Dior, à l’origine du projet et des sublimes costumes qui l’habillent. Nuit romaine, le ballet de Preljocaj qui sera présenté au Palais des congrès, est né à l’occasion de la Journée internationale de la danse en 2022. Le chorégraphe et la directrice artistique de Dior avaient réalisé un sublime film de danse, tourné dans les salles et couloirs désertés du palais Farnèse à Rome.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • 2e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Dans la famille des reconversions radicales, on demande Thomas de Coninck, ancien ingé-son, et Jérôme Thomas, ex-directeur de clinique, qui ont tout lâché pour se jeter dans ce drôle de projet hybride ouvert fin 2023 : un resto/bar à vin/cocon à sieste et salle d’écoute audiophile. Ne cherchez pas, ça n’existe pas ailleurs en Europe. 5 mètres sous plafond, un immense miroir, des murs bleu nuit, des canap 70’s, des platines. C’est là, entre deux enceintes hORNS prêtes à rugir, qu’on peut siroter du vin nature pioché dans une petite carte bien dans ses classiques (Bouju, Chemarin mais aussi les quilles vinifiées à Paris par les Vignerons Parisiens) à prix raisonnables. Mais l’atout du lieu reste son incroyable salle d’écoute en sous-sol. Elle se loue à l’heure (100 €) pour redécouvrir en bande (12 max) – mais pas forcément – ses morceaux fétiches sur un matériel de zinzin : ampli chypriote Aries Cerat de 120 kg, enceintes grecques Tune Audio Anima hautes comme un homme, mythique platine française JC Verdier… Une sorte d’IMAX des oreilles. Et on peut picoler ! A tester une fois dans sa vie…

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Troisième saison de Virage, l'incontournable friche électronique
© Mercredi Soir / Virage

15. Troisième saison de Virage, l'incontournable friche électronique

Vroum vroum, Virage est de retour ! La friche électronique plantée sous le périph dans le 17e, lieu phare des derniers deux étés festifs, fera ses premiers drifts sur la piste à partir du vendredi 12 avril. Parmi les premiers pilotes invités, on repère avec joie le B2B réunissant la Parisienne Belaria et la Suissesse Audrey Danza, le passage du furibard berlinois MCR-T, le set de Chloé pour une nuit sous les rayons de son label Lumière Noire, ainsi que le retour à Paris du Mexicain Miguel de Bois, charpentier du banger.

A Aubervilliers, la nouvelle saison des ateliers POUSH
© Axel Dahl

16. A Aubervilliers, la nouvelle saison des ateliers POUSH

A Paris, le fort de la jeune création est installé à Aubervilliers. Dans les ateliers de POUSH, des artistes venus du monde entier créent au quotidien et forment une riche communauté. Mais c’est à travers les expositions conçues par Yvannoé Kruger, directeur de l’espace, et d’autres commissaires invités, que leurs travaux trouvent un sensible terrain d’entente. Ce printemps, trois nouvelles expos seront à découvrir dès le 5 avril. La plus intrigante, à nos yeux, s’intitule Nord-Est et veut témoigner de l’effervescence artistique en Seine-Saint-Denis, mêlant des résidents de POUSH à des propositions d’artistes et lieux culturels bien identifiés de ce territoire, comme le 6B. On a hâte d’y retrouver les travaux de certains de nos artistes-résidents préférés, dont la photographe Lucile Boiron et le peintre Louis Verret. 

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