Vitrine de café
© Kim Shin Akrich
© Kim Shin Akrich

Que faire à Paris cette semaine du 30 septembre 2024 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire cette semaine du 30 septembre 2024.

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Ce qu’on aime à Paris, c’est que chaque semaine, il y’a du nouveau à faire. Un bar où les cocktails coulent à flot, un petit bistro de quartier ou une expo pour remplir sa caisse à culture. Chez Time Out, on sait que vous n’avez pas toujours le temps de vous rencarder sur les bons plans parisiens. Ça tombe bien, nous, si. Voici un petit paquet d’idées pour savoir où sortir cette semaine du 30 septembre 2024 à Paris et ainsi donner du coffre à votre vie sociale. Cadeau.

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Que faire à Paris cette semaine du 30 septembre 2024 ?

  • Gastronomique
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Youyouyou ! Sonnez gasba, résonnez darbouka, un chef a enfin osé se saisir du terroir du Maghreb sans pour autant mettre à sa carte un couscous ou un tajine ! L’auteur de ce petit miracle culinaire se nomme Youssef Marzouk, parti piocher dans les souvenirs de ses grands-parents tunisiens pour créer son menu dégustation à l’aveugle servi le soir. Sept étapes délicates démontrant une maîtrise brillante des sauces et des jus comme dans cette dubarry twistée par un ras el-hanout floral autour d’un dôme de mousse de chou-fleur. Mais la réussite du repas tient dans ces fulgurances tunisiennes, subtiles et abouties : kémia devenue aérienne mousse de carotte au cumin, nuage de méchouia en espuma accompagnant une splendeur d’agneau en deux façons. La surface modeste du lieu limite l’épaisseur de la carte des vins mais on y trouve de belles choses à prix raisonnable. En résumé, Aldéhyde c'est du solide.

  • Café
  • Poissonnière
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Une élégante halte franco-coréenne dans le quartier de la porte Saint-Denis décorée par le studio Uchronia avec mobilier massif, cuisine dans une fausse maison tradi et drôle d’alcôve carrelée évoquant un hammam. On y croise du café Lomi, des boissons lactées coréennes mais surtout des bonnes pâtisseries et kimbap fabriqués par Eun Jung Shin Akrich.

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  • Comédie
  • Scènes

Paul Mirabel peut faire le beau. Pendant plus de deux ans, son premier one-man-show, Zèbre, s’est joué dans toute la France à guichets fermés (des semaines à l’avance). Dans ce nouveau spectacle, le comédien tchimide veut parler d’amour. Le sujet par lequel tout a commencé pour lui, puisque le sketch qui l’a fait connaître en 2018 au Campus Comedy Tour (dont il est sorti vainqueur) évoquait un premier rendez-vous raté. Avant de repartir pour une tournée d’une année dans la France entière en 2025, le comédien posera son micro pendant plus de trois mois à Paname, de septembre à décembre 2024, au Théâtre des Variétés. 

  • Art
  • Art

Chantal Akerman a connu l’une des trajectoires les plus curieuses et engagées du cinéma belge (et bien au-delà). Pour célébrer la cinéaste décédée en 2015, le Jeu de Paume, en collab avec trois institutions du Plat Pays, offre un brillant travelling – l’une de ses spécialités – sur ses 60 ans de carrière avec des installations, des films mais aussi des archives inédites. Une œuvre qui aura été une suite ininterrompue d’expérimentations formelles et de questionnements sur l’identité, le féminisme et les relations familiales. Son film le plus connu, Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles (1975), qui raconte l’aliénation au féminin, a été élu “plus grand film de tous les temps” par Sight & Sound, l’équivalent des Cahiers du cinéma en Angleterre.

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  • Japonais
  • Strasbourg-Saint-Denis
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Slurpant le savoir à la source, c’est à Yokohama que s’est formé le Parisien Alain Pok, pour devenir, après de très longues heures de mijotage, ceinture noire de tonkotsu – la version au bouillon d’os de porc – dans sa guérite à carrelage blanc et bois blond. Dans les bols ? Un consommé dense à l’aspect laiteux relevé d’algue kombu où le rāmenologue du faubourg plonge des nouilles de blé maison, une feuille de nori, deux tranches de poitrine de porc passées au chalumeau, des pousses de bambou, des oignons verts et des épinards, le tout aromatisé à l’huile secrète (soupe tonsio, 15 €). Visuellement, ça évoque un adorable bassin d’apparat, et en bouche, ça donne un bouillon plus confortable qu’un peignoir de satin. On peut grailler quelques gyozas en appoint (3,50 € les trois pièces), des domburi (6,50 €) et des glaces de chez JJ Hings en dessert (5 € une boule). A boire, des vins nat’ au verre (3,50 €) ou des thés japonais (3 €).

  • Café
  • Abbesses
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A Montmartre, ce coffee shop a de l’allure avec ses alcôves en alu brossé dessinées par le studio Mur.Mur. En plus, il propose de succulents cafés de spécialité sélectionnés avec soin et des bonnes pâtisseries qui changent, le tout à des prix abordables (2,50 € l’expresso). Un bon plan si vous vous êtes ruiné sur Vinted.

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  • Israélien
  • Sentier
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le pastrami à Paris fait un peu crari. Mais ça, c’était avant Will’s Deli. Cette petite boutique familiale à côté du Rex, montée par les parents William et Isabelle Benitah avec les fistons Sacha et Simon derrière le comptoir, fume sa viande et la concurrence. Coupée en fines tranches, la viande de bœuf saumurée est ici glissée entre deux tranches de pain au levain en compagnie de chou fermenté, d’oignons en pickles et de cheddar fondu pour un solide et sapide sandwich Reuben qui coche toutes les cases de la régalade. La bonne idée de Will ? Conserver la ligne deli dans tout le menu. Au lieu de banales frites, on croque des latkes (des paillassons de pomme de terre) bien crousti sous une tuerie de sauce sésame et miel ou des légumes rôtis. Même sillon tradi pour les desserts avec ce dense cheesecake pas très photogénique mais tellement nourrissant.

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  • Café
  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pour leur troisième adresse parisienne, le couple Yuichiro Sugiyama et Yui Matsuzaki s’installe dans le 1er, au cœur du réacteur fashion. L’intérieur soigneusement décati où se mélangent vieux meubles chinés et énormes tronçons d’arbre mériterait de faire la couverture d’un magazine. En attendant, on y sirote des cafés avec des gens bien mieux sapés que nous.

  • Bars à cocktails
  • Chaillot
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Margot Lecarpentier (Combat) ouvre Midi-Minuit, son premier bar en dur en tant que cheffe cocktail pour le groupe Ducasse. L’adresse en jette : la Maison Baccarat, immense hôtel particulier du XIXe au cœur du 16e qui héberge aussi une boutique de cristallerie. La carte propose neuf créations, dont trois sans alcool, hyper-travaillées et servies dans une verrerie Baccarat splendide à l’image de l’Épinal, cocktail culotté et verre asymétrique qui mélange gin infusé au pignon et au parmesan, vermouth, olive et petit-lait. Comme un pesto à boire ! On l’accompagne d’un efficace sandwich au bœuf mariné et sauce tartare (28 €, ouch). A voir aussi, un tellurique Negroni au champignon ou un Expresso Martini(que) au rhum et liqueur de gomme. Attention : si le lieu est bien ouvert en continu de midi à minuit, avant 18h, on doit se contenter de trois « prémix » comme ce Negroni au (très) discret distillat d’olive ou un twist de Cosmopolitan, bons mais qui ne méritent pas de traverser Paris.

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  • Bistrot
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ce lumineux bistrot, à un jet d’espadrille de la rue Saint-Maur, surfe sur une bistronomie de bon aloi qui puise ses inspirations au sud de la Loire. Au déjeuner, on harponne la formule midi (29 € la totale) ramassée autour de deux propositions en entrée, plat (mais, déception, pas de végé) et dessert. On entame brillamment avec des gnocchis de ricotta et brocoli, au moelleux de joue de bébé, barbotant dans une sauce au basilic qu’on finit jusqu’à la dernière goutte. Le lieu noir poêlé s’emmêle un peu dans sa sauce au vin blanc très présente mais la mousseline (une spécialité du chef) de céleri se montre légère comme une condamnation de col blanc. En honnête dessert, une glace à la verveine cernée de crumble au thym et d’une pêche au poché pas assez poussé. A la carte des vins, des étiquettes nature convolent avec des méthodes tradis, et le soir, pas de petites assiettes à partager mais un classique combo entrée, plat, dessert à la carte – autant dire une révolution dans le quartier !

12. A Beaubourg, une expo pour le centenaire du surréalisme

Le saviez-vous ? Cette année, le mouvement surréaliste fête ses cent ans ! Qui d’autre pour célébrer cet anniversaire que le Centre Pompidou, qui signe une expo blockbuster consacrée à ce courant délirant. Initié et théorisé par le poète André Breton, le surréalisme explore l’onirisme, l’inconscient, la déraison. Bref, il met le bazar dans la très rationnelle histoire de l’art. Le Centre Pompidou fait la promesse de dépasser l’habituel boys club Magritte-Man Ray-Dalí et de mettre les femmes sur le devant de la scène. L’occasion de découvrir la poésie de Toyen, Leonora Carrington ou encore Dora Maar, qui nous enverront elles aussi au pays des rêves. 

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  • Israélien
  • Réaumur
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Tekés, c'est l'adresse grège et terracotta d’Assaf Granit (Shosh, Shabour) postée à l’entrée du Klay, la chicos salle de sport de Montorgueil. Ici, le chef israélien ne facilite pas la modération tant son maousse brunch à volonté (100 % végétarien) enquille les réussites levantines : croustillants feuilletés à la feta, impériale salade Cléopâtre (une César sans viande), simple et brillant brocoli à la harissa, fattoush tomates et courgettes tout en fraîcheur, pesto yéménite vert Hulk ou houmous à tartiner sur du msemen ou du pain hallah… La formule à 60 € (ouille) comprend aussi une shakshuka cuite au feu parmi trois variations possibles. Nous avons fourchetté la version à la courgette jaune, poivron et curcuma qui manque un peu de relief par rapport aux autres plats. Le sucré, lui, ne fait pas tapisserie avec ananas grillé à la flamme, fruits frais, choux à la crème et une étonnante chantilly au mascarpone et basilic… On fait couler avec des expressos, latte, matcha ou, en sortant de la formule, un thé biodynamique ou un cocktail classique.

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