Sucre Glace
Sucre Glace : Le Glacier du Canal Saint-Martin
Sucre Glace : Le Glacier du Canal Saint-Martin

Que faire à Paris cette semaine du 14 juillet 2025 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire cette semaine du 14 juillet 2025.

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Ce qu’on aime à Paris, c’est que chaque semaine, il y’a du nouveau à faire. Un bar où les cocktails coulent à flot, un petit bistrot de quartier ou une expo pour remplir sa caisse à culture. Chez Time Out, on sait que vous n’avez pas toujours le temps de vous rencarder sur les bons plans parisiens. Ça tombe bien, nous, si. Voici un petit paquet d’idées pour savoir où sortir cette semaine du 14 juillet 2025 à Paris et ainsi donner du coffre à votre vie sociale. Cadeau.

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Que faire à Paris cette semaine du 14 juillet 2025 ?

  • Musique
  • Musique

C’est (au moins) le concert de l’année : quelques mois après avoir chanté deux morceaux à la mi-temps du Super Bowl, Kendrick Lamar et SZA, deux des plus grosses stars de la galaxie musicale, seront de passage dans la salle de Paris La Défense Arena pour deux dates communes les 15 et 16 juillet. Pour situer l'événement sur l’échelle de la pop, c’est un peu comme si Tupac avait décidé de partir en tournée avec Mariah Carey. Leur tournée commune Grand National Tour vient couronner une décennie de compagnonnage artistique, eux qui ont été signés au début des années 2010 par le label californien Top Dawg (SZA l'est toujours). Pour vous aider à gérer votre impatience, on vous a listé tout ce qu’on sait déjà sur l’événement - attention spoiler ! 

  • Art
  • Art

Dans le cadre du festival Paris l’été et de la saison France-Brésil, le jardin des Tuileries – ce sera précisément à côté du bassin – va abriter du 15 au 25 juillet l’expo photo “Kwir Nou Éxist” des artistes Raya Martigny et Édouard Richard. Une série qui retrace cinq ans d’un projet durant lequel le couple d’artistes a cherché à documenter et célébrer la jeunesse queer réunionnaise, île dont est originaire Raya. « Ça me rend fière pour mon histoire, mon enfance, et les pièces du puzzle que je retrouve aujourd’hui et que je peux transmettre à la jeunesse de l’île », nous confiait-elle à l’occasion de notre Une sur les personnes trans qui font Paris. Majoritairement pris en extérieur, les clichés laissent voir une jeunesse à la vivifiante beauté et diversité, dont l’intensité des regards et la fierté des poses deviennent des poings levés face aux violences subies.

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  • Cinéma
  • Cinéma

Après le Louvre, le Cinema Paradiso continue son itinérance en installant son cinéma en plein air sur le vaste parvis de la Seine Musicale. Pour cette sixième édition prévue du 15 au 18 juillet, la programmation met en vedette des films à la bande originale mythique. Vous allez ainsi pouvoir vous trémousser dans votre transat, selon les soirs, devant Grand Budapest Hotel de Wes Anderson, fable rythmée par la partition d’Alexandre Desplat, Oscar de la meilleure bande originale (mardi) ; The Blues Brothers de John Landis, ode à la soul, au rhythm and blues et aux tôles froissées (mercredi) ; Eden de Mia Hansen-Løve sur la musique électronique des années 1990 (jeudi) ; et Saturday Night Fever de John Badham, dont la BO muy disco des Bee Gees reste encore dans le top 3 des plus vendues de tous les temps (vendredi. Oui ça aurait été mieux le samedi mais c'est comme ça) ! La musique ne commence pas avec les films, puisqu’en apéritif vous aurez droit à des DJ sets signés du Fip Squad. Comme toujours, l'entrée est gratuite mais sur tirage au sort.

  • Art
  • Champs-Elysées
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après une rétrospective en 2014, Niki de Saint Phalle est de retour au Grand Palais jusqu’au 10 janvier 2026, et bien accompagnée ! Loin de la monographie classique, l’exposition Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten retrace les interactions entre ces trois figures de l’art du XXe siècle partageant une vision révolutionnaire du monde : le couple d’artistes formé par Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely et leur ami Pontus Hulten, premier directeur du Centre Pompidou, lequel a prêté plein d’œuvres au Grand Palais avant ses travaux. Une dizaine de salles/chapitres montrent habilement l’influence de Pontus Hulten mais aussi la dynamique du couple artistique qui s’est rencontré et a partagé un atelier dans l’impasse Ronsin à Paris à la fin des années 50. Nombre de documents – photos, vidéos, ou même correspondances – permettent de montrer en action des machines trop fragiles aujourd’hui, et d’évoquer certaines œuvres volontairement éphémères à l’instar de Hon/Elle, gigantesque sculpture pénétrable présentée au Moderna Museet de Stockholm en 1966.

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  • Bars à vins
  • Strasbourg-Saint-Denis
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

On avait bien aimé le premier Mishmish, éphémère et pétaradant bar à vin qui avait agité la rue des Petites-Ecuries en 2024. Curieusement, les voisins avaient modérément apprécié son positionnement anti-sulfites et pro-grosses basses, et il avait rapidement fermé. Le revoilà réincarné en 2025  dans une nouvelle adresse qui en jette, juste en face de l’Hôtel Amour. Cette nouvelle version du Mishmish s’avère une franche réussite dans le genre, assez pointu,  barav minimal berlinois. Accoudé au comptoir inox juste à côté des platines, on retrouve à la carte des vins plus d’une quarantaine de références avec les usual suspects du nature (Bouju ou Chemarin) mais aussi des cuvées maison dans toutes les couleurs réalisées avec Pépin, carrément buvables et plus abordables (25 € le pichet). Besoin d’un peu de solide ? Les parts de pizza de Jay’s venues de la boutique à 600 mètres peuvent vous sauver ! On ne peut que saluer la volonté de Zacharie Rabehi, le taulier, d’offrir un lieu à bamboche où lèver le coude et onduler du boule avec une plantureuse programmation de DJ. On espère juste que le double vitrage anti-bruit tiendra le coup.

  • Italien
  • 10e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

L’Osteria Paradiso, c'est la nouvelle vie du bistrot Candide d’Alessandro Candido et Camille Guillaud. Assumant un retour total à ses racines calabraises, le chef met le cap sur des recettes familiales transalpines. La courte carte en italien connaît ses classiques (mortadelle Favola, rigatoni à la carbonara, tiramisu…) mais sait aussi étonner comme avec ces polpete d’aubergine frites, beautés croquantes et moelleuses aux touches de menthe escortées d’une impeccable sauce tomate douce-amère. La saucisse calabraise maison, proposée en plat, se retrouve aussi dans le ragu qui nappe les grosses mezzi pacheri parfaitement al dente. Une cucina povera prometteuse qui gagnerait à être plus tranchée. Avec une viande plus pimentée ? Pour s’hydrater, une jolie sélection de vins italiens (mais pas que) à tarifs tenus. Ayant les yeux beaucoup plus grands que le ventre, on déclare forfait à la moitié de la maousse (et bonne) coupe de glace fior di latte et griottes au sirop ! Avec sa grande terrasse face à un parc et ses tarifs raisonnables, l’Osteria Paradiso a tout pour se faire une place dans un Belleville où l’Italie se fait discrète.

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  • Gastronomique
  • Opéra
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ça fait vingt ans tout juste que Jean-François Rouquette est à la tête de Pur’, la table gastronomique nichée dans le vaste Park Hyatt Paris-Vendôme. Et ça fait à peine six mois que l’architecte star Hugo Toro a redessiné cette salle circulaire. Habitué des palaces, le chef aveyronnais a su faire de sa table d’hôtel une destination à part entière. Les amateurs savent qu’ils y retrouveront la constance et l’inventivité de plats signatures (le wagyu aux sarments, les ormeaux…) issus d’une cuisine ardente défenseuse des terroirs. Le menu en cinq services (250 €) exhale sa tranquille assurance dès les amuse-bouche. Tacos de carotte comme un bonbon, sphère de tomate qui explose en bouche, raviole de tourteau et crème de stracciatella… Cela continue avec des assiettes limpides aux saveurs très lisibles portées par un ingrédient en majesté comme dans ce crudo de thon, avocat, riz soufflé et eau de concombre ; cette promenade en forêt offerte par d’incroyables morilles et leur sabayon de noix ou dans l’agneau de lait (de l’Aveyron évidemment) et son jus diabolique. Certes, tout n’est pas exempt de reproche – le bar confit manque un peu de relief –, mais ça n’empêche pas de ressortir ravi de ce moment !

  • Cinéma
  • Cinéma

Freud avait son surmoi, la Machine a son ciné sur le toit ! Le ciné en plein air de la Machine du Moulin Rouge (ça se passe sur la terrasse du Bar à Bulles) revient chaque mercredi du 9 juillet au 10 septembre. Toujours pensée en collaboration avec So Film et paritaire, cette sixième édition aligne une liste de dix films sur la thématique de la fête. Une noce qui sera traitée sous toutes ses (boules à) facettes, avec une célébration ministérielle qui dérape dans The Party de Sally Potter ; une fresque émancipatrice en Inde avec La Saison des femmes de Leena Yadav ; les coulisses d’une fête de mariage dans Le Sens de la fête d’Olivier Nakache et Eric Tolédano ; une dernière et tendre fête familiale en Chine avec The Farewell de Lulu Wang ; ou la plongée hallucinatoire dans les rites suédois de Midsommar d’Ari Aster. Côté pratique, notez que les réservations se font chaque jeudi midi précédant la séance. Soyez vifs et ponctuels, ça part toujours très vite.

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  • Art
  • Installation
  • Champs-Elysées
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Originaire de Rio de Janeiro, l’artiste contemporain Ernesto Neto est connu pour ses installations immersives, que le public français a pu découvrir en 2006 au Panthéon ou plus récemment, début 2025, au Bon Marché. Il déploie ici l’une de ses plus grandes sculptures, déjà exposée l’an dernier au MAAT de Lisbonne. Cette structure en crochets multicolores, composée de 5 735 mètres de chintz brésilien imprimé, découpé à la main et noué, représenterait donc un navire, mais aussi une bête primitive et une forêt. On y entre après avoir retiré ses chaussures, comme pour mieux faire corps avec le sol recouvert d’écorce et de terre et les épices qui viennent chatouiller le nez. Si le spectacle visuel est impressionnant, l’ouïe joue ici un rôle central : des dizaines d’instruments de musique venus du monde entier sont intégrés à la structure, suspendus par du tissu ou amarrés au sol.

10. Boxer (et se faire masser) sur le ring du Ritz

Une heure à cogner dans un sac connecté, une autre à se faire masser dans les règles de l’art : le Ritz Paris, monument place Vendôme où Coco Chanel avait ses habitudes et où Hemingway buvait des cocktails, lance une nouvelle offre pour les corps qui carburent à l’effort. Au programme : boxe connectée avec coach et sac I-percut (comprendre : intelligent) qui trace chacun de vos enchaînements, avant un massage sportif imaginé pour relâcher les tensions. C’est probablement le cours de boxe le plus cher que vous prendrez de votre vie…

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  • Art
  • Photographie
  • 4e arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Premier photographe à remporter le Turner Prize en 2000, l’Allemand Wolfgang Tillmans a reçu carte blanche du Centre Pompidou pour sa dernière expo avant cinq ans de travaux. Faisant écho à cette période de “métamorphose”, comme dit l’équipe du musée, l’Allemand a transformé en galerie l’espace qu’occupait la Bpi. Etalée sur 6 000 m2, cette expo retraçant près de 40 ans de carrière avec pas moins de 3 000 œuvres est tout simplement “l’exposition la plus vaste jamais produite au Centre Pompidou”. Souvent crédité pour avoir révolutionné l’accrochage dans ses expositions, Wolfgang Tillmans met ici en dialogue son travail avec l’architecture de Beaubourg et surtout avec la vocation d’un lieu comme la Bpi qui donne gratuitement accès au savoir. Très attaché aux livres, l’artiste a conservé quelques tables, rayonnages et ordinateurs de la bibliothèque, qui deviennent des présentoirs. Il faudra aussi avoir l’œil pour repérer des œuvres exposées horizontalement ou verticalement, à des hauteurs et dans des formats qui varient radicalement. Une façon de se mettre dans la peau d’un artiste à la pensée foisonnante qui n’a jamais cessé de scruter le monde sous de nouveaux angles.

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