Le Doyenné
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Que faire à Paris ce week-end du 25 au 27 octobre 2024 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire ce week-end à Paris !

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Les Parisiens l’attendent tel le (Leo) Messie. Tous les jeudis, les groupes d’amis échafaudent leurs plans d’attaque, entre nuits sans fin, expos à gogo ou restos tout chauds. Vous l’avez reconnu : le week-end est en approche ! Comme d’habitude, chez Time Out Paris, on a trié notre caddie de bons plans au tamis pour vous savoir quoi faire à Paris ce week-end du 25 au 27 octobre 2024 et avoir plein d’anecdotes à raconter lundi.

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Les meilleurs plans du week-end du 25 au 27 octobre 2024

  • Musique
  • Musique

Parmi les plateformes musicales les plus léchées de l’époque avec ses clips minimalistes d’artistes qui chantent devant un micro suspendu sur un fond monochrome, COLORS s’apprête à déteindre sa formule en festival. Après une session à New York, le studio berlinois poursuit sa série d’événements Tones à la Seine Musicale du 21 au 27 octobre, déclinant une affiche pluriartistique entre mode, art, conférences et, climax de la semaine, concerts. Pour la BO, COLORS en met plein les yeux en réunissant des noms ronflants bien souvent passés sur sa chaîne les 26 et 27 octobre. En tête de flyer le vendredi : une date rare au piano du Brit esthète des fréquences électroniques James Blake, (qui vient de lancer son label CMYK, sans doute pas un hasard). Avec lui : l’artiste palestinien Saint Levant ou le groupe polyphonique sud-af The Joy et ses titres qui mettent les poils. Et le samedi, une bien belle brochette rap nouvelle génération avec Tif, rappeur algérien parmi les plus beaux formats live du moment ou le furibard Jolagreen23.

  • Art
  • 8e arrondissement
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Alors que la célèbre Galerie Borghèse de Rome s’apprête à retaper ses tentures, à Paris, le musée Jacquemart-André, cherchait lui des trésors à exposer. Botticelli, Le Caravage, Véronèse ou Le Bernin ont donc fait le voyage jusqu’à Paris, eux qui ne quittent que très rarement les murs de la Ville Éternelle. Choisies avec soin par le cardinal Scipion Borghèse (1577-1633), ces œuvres, comptent parmi les plus admirées au monde. Pas besoin de s'attarder sur la qualité des pièces : elles sont toutes exceptionnelles. Du fameux Garçon avec un panier de fruits du Caravage au buste du pape Grégoire XV du Bernin en passant par la Dame à la Licorne de Raphaël, c’est un plongeon au cœur de la Renaissance italienne que nous propose le musée Jacquemart-André. Le parcours, didactique et complet, revient sur la personnalité sulfureuse de Scipion Borghèse, un esthète voyou qui n’hésitait pas à couvrir les crimes du Caravage ou détourner des fonds de l’Église pour s'emparer de la collection d’un rival. Seul bémol : la scénographie ultra-kitsch, qui contraste avec le goût raffiné du cardinal.

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  • Bistrot
  • Folie-Méricourt
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après être passée en coup de vent au Mermoz, la cheffe Alice Arnoux pointe désormais à l’usine en s’installant dans le flambant neuf Café de l’Usine, ancienne cantine de la mythique usine de chaussures Spring Court qui n’a plus vu un bleu de travail depuis 1984. Depuis la cuisine pas ouverte (dingue !), la cheffe propose ce midi une carte réduite, deux entrée, deux plats, deux desserts pour une totale à 25 balles. La cheffe Arnoux y déploie tout à son aise des assiettes à la rassurante rusticité mais à la précision de machine-outil germanique : fraiches rillettes de poisson enroulée dans des feuilles de blettes et réveillée par condiment citron à la subtile acidité, chaleureuse assiette de coco de Paimpol dans un bouillon de légume, émoustillée par un pesto et de la tomate fumée. Le soir, on retrouve les plats du midi dans un repas en 4 temps (45€). A noter que le lieu ouvrant sans discontinuer de midi à 23h, il est possible de squatter la calme mezzanine en sirotant un café.

  • Art
  • 1er arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

L’exposition Traveling, véritable prolongement de sa carrière, met en lumière l’aspect expérimental de ses travaux. Condensé d'une grande monographie célébrée aux Beaux-Arts de Bruxelles, cette rétrospective au Jeu de Paume, construite autour de trois institutions belges majeures, se veut le point final d’une carrière dense et prolifique. Sa voix, si reconnaissable, nous guide à travers les écrans conçus comme des installations artistiques, où chaque vidéo dialogue avec l’espace. Là où d’autres expositions cinéma se contentent de projections dans des white cubes inadaptés, Traveling propose une mise en scène qui fait honneur à Akerman, qui s’est toujours considérée comme artiste avant d’être cinéaste.

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  • Dans nos Verres

Le fort beau Yard vous offre un passe-partout pour la régalade. En effet, la cave à manger du 11e remet le couvert avec une deuxième édition de son festival ! Cette cool ambassade du vin vivant et de la bonne bouffe investit de nouveau le studio Le Petit Oiseau Va Sortir de l’autre côté de la rue pour y installer 25 viticulteurs et producteurs de bonnes choses à (re)découvrir le dimanche 27 octobre. Armé du verre floqué offert avec l’entrée, vous allez pouvoir découvrir les nectars nature de Sous le Végétal de Jason Ligas et Patrick Bouju, le pape du beaujo Nicolas Chemarin, le vigneron de l’Etna Frank Cornelissen, le catalan Clos Lentiscus… Les solides ne sont pas en reste avec les charcuteries de Jérémie Crauser (double vice-champion du monde de pâté en croûte, pardon), les conserves iodées artisanales de Pirate Cannerie et les pétulantes petites assiettes du chef colombien Juan Pablo Rojas Pineda, invité pour l’occasion. Après 20h, la fête se rapatrie chez Yard pour dîner des plats de ce dernier et s’ambiancer du DJ set signé xxx. Le lundi s’annonce bien.

  • Art
  • 1er arrondissement
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pour démarrer sa nouvelle saison, le Jeu de Paume célèbre Tina Barney, star incontestée de la photo aux États-Unis qui, étrangement, n’avait jamais eu droit à une grosse rétrospective en Europe. Là où les Européens préfèrent l’épure, la New-Yorkaise mise sur le bling façon soap-opéra, capturant la bourgeoisie américaine comme dans un épisode des Feux de l’amour. En 55 clichés, Tina Barney met en scène l’intimité des WASP qu’elle connaît si bien, ayant elle-même grandi dans ce milieu privilégié. Sa photographie, en apparence sincère, cache une mise en scène hyper-étudiée, presque cinématographique, où chaque détail est soigneusement pensé selon les canons de l’histoire de l’art. Family Commission with Snake (2007) renvoie ainsi à La Famille de Velasquez de Juan Bautista Martínez del Mazo (1664), tandis que Jill and Polly in the Bathroom réinvente La Vénus au miroir de Rubens (1615) grâce à une utilisation savante du miroir, cher à la peinture flamande. Derrière les poses figées et le glamour, Barney dévoile une critique subtile, parfois affectueuse, de l’élite américaine.

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  • Gastronomique
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Youyouyou ! Sonnez gasba, résonnez darbouka, un chef a enfin osé se saisir du terroir du Maghreb sans pour autant mettre à sa carte un couscous ou un tajine ! L’auteur de ce petit miracle culinaire se nomme Youssef Marzouk, parti piocher dans les souvenirs de ses grands-parents tunisiens pour créer son menu dégustation à l’aveugle servi le soir. Sept étapes délicates démontrant une maîtrise brillante des sauces et des jus comme dans cette dubarry twistée par un ras el-hanout floral autour d’un dôme de mousse de chou-fleur. Mais la réussite du repas tient dans ces fulgurances tunisiennes, subtiles et abouties : kémia devenue aérienne mousse de carotte au cumin, nuage de méchouia en espuma accompagnant une splendeur d’agneau en deux façons. La surface modeste du lieu limite l’épaisseur de la carte des vins mais on y trouve de belles choses à prix raisonnable. En résumé, Aldéhyde c'est du solide.

  • Art
  • Art

Des ouvriers rabotant un parquet, un ami rêvassant à son balcon, un inconnu qui fait sa toilette… Gustave Caillebotte, contrairement à ses amis impressionnistes, aimait représenter des hommes dans la banalité de leur existence. A l’occasion des 130 ans de sa mort, le musée d’Orsay propose une rétrospective originale de l’œuvre de ce peintre et mécène. Un témoignage exceptionnel et puissant de la vie quotidienne du Paris du XIXe et déjà un questionnement de la place du masculin dans ce siècle où tout est bouleversé (les transports, les communications, les villes…). C’est aussi l’occasion d’admirer Partie de bateau, récemment acquis par Orsay, ou le rare Rue de Paris, temps de pluie (1877), un tableau XXL exposé d'habitude à l’Art Institute de Chicago.

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  • Dans nos Assiettes

S’il y avait un Time Out Food & Drink Award de la rencontre de l’année, on aurait là un gagnant indiscutable ! Le 27 octobre, Manon Fleury, Laurène Barjhoux et toute la fine équipe de Datil (Time Out Food & Drink Award de la meilleure table 2024) partent — pour un soir seulement — cuisiner chez James Edward Henry et Shaun Kelly du Doyenné (Time Out Food & Drink Award de la meilleure table 2023) ! Cette adresse, nichée au fond de l’Essonne, installée dans les anciennes écuries du château de Saint-Vrain, se trouve bien loin du Marais parisien où s’est installée Manon Fleury mais apparaît comme un écrin évident pour sa cuisine végétale et sensible. La cheffe va pouvoir piocher dans le potager qui entoure le resto (cultivé par James lui-même) pour réaliser ses recettes. Difficile de faire plus court comme circuit ! Comptez 135 € — et une bonne heure de trajet — pour ce moment de grâce.

  • Pizza
  • 15 arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans le 15e, Piennolo s'est posté en face du bistrot Grand Pan en lieu et place du Petit Pan. Les beautés qu’il enfourne sont, elles, nettement napolitaines avec des bordures bien dessinées mais une pâte légère comme une bulle papale (grâce dit-on à l’utilisation de farines italiennes). La carte en propose 13 recettes originales et aux ingrédients venus de la Botte (pistache de Bronte, fior di latte d’Agerola, andouille de Spilinga…). En ce dimanche soir, on se jette sur une plaisante « zucchi » à la crème de courgette (en guise de base), provola (fromage fumé), ricotta et puissantes olives séchées. Si la faim vous tenaille, harponnez en préambule une boule de burrata habillée d’un filet d’huile d’olive ou de pancetta grillée. La cave flâne dans les régions d’Italie en une douzaine d’étiquettes : nero d’avola bio du domaine Musita en Sicile,  domaine Marco Carpineti du Latium… Benvenuti ai quindici !

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  • Comédie
  • Scènes

Paul Mirabel peut faire le beau. Pendant plus de deux ans, son premier one-man-show, Zèbre, s’est joué dans toute la France à guichets fermés (des semaines à l’avance). Dans ce nouveau spectacle, le comédien tchimide veut parler d’amour. Le sujet par lequel tout a commencé pour lui, puisque le sketch qui l’a fait connaître en 2018 au Campus Comedy Tour (dont il est sorti vainqueur) évoquait un premier rendez-vous raté. Avant de repartir pour une tournée d’une année dans la France entière en 2025, le comédien posera son micro pendant plus de trois mois à Paname, de septembre à décembre 2024, au Théâtre des Variétés.

  • Bars à cocktails
  • Chaillot
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Margot Lecarpentier (Combat) ouvre Midi-Minuit, son premier bar en dur en tant que cheffe cocktail pour le groupe Ducasse. L’adresse en jette : la Maison Baccarat, immense hôtel particulier du XIXe au cœur du 16e qui héberge aussi une boutique de cristallerie. La carte propose neuf créations, dont trois sans alcool, hyper-travaillées et servies dans une verrerie Baccarat splendide à l’image de l’Épinal, cocktail culotté et verre asymétrique qui mélange gin infusé au pignon et au parmesan, vermouth, olive et petit-lait. Comme un pesto à boire ! On l’accompagne d’un efficace sandwich au bœuf mariné et sauce tartare (28 €, ouch). A voir aussi, un tellurique Negroni au champignon ou un Expresso Martini(que) au rhum et liqueur de gomme. Attention : si le lieu est bien ouvert en continu de midi à minuit, avant 18h, on doit se contenter de trois « prémix » comme ce Negroni au (très) discret distillat d’olive ou un twist de Cosmopolitan, bons mais qui ne méritent pas de traverser Paris.

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  • Art
  • Art

On finit l’année en beauté à la Bourse de Commerce qui retrace la naissance d’un mouvement révolutionnaire : l’Arte povera. Apparu en Italie au milieu des années 1960, l’Arte povera se positionne en détracteur de la société de consommation et devient rapidement le mouvement anti-pop art, préférant les matériaux naturels ou de récupération à l’ostentation américaine. Le commissariat de l’expo, assuré par la grande théoricienne du mouvement, Carolyn Christov-Bakargiev, s’appuie sur l’important fonds de la Collection Pinault, mais aussi sur de grands prêts italiens, pour présenter au public les œuvres des protagonistes du mouvement, de Jannis Kounellis à Giuseppe Penone en passant par Giovanni Anselmo.

  • Japonais
  • Strasbourg-Saint-Denis
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Slurpant le savoir à la source, c’est à Yokohama que s’est formé le Parisien Alain Pok, pour devenir, après de très longues heures de mijotage, ceinture noire de tonkotsu – la version au bouillon d’os de porc – dans sa guérite à carrelage blanc et bois blond. Dans les bols ? Un consommé dense à l’aspect laiteux relevé d’algue kombu où le rāmenologue du faubourg plonge des nouilles de blé maison, une feuille de nori, deux tranches de poitrine de porc passées au chalumeau, des pousses de bambou, des oignons verts et des épinards, le tout aromatisé à l’huile secrète (soupe tonsio, 15 €). Visuellement, ça évoque un adorable bassin d’apparat, et en bouche, ça donne un bouillon plus confortable qu’un peignoir de satin. On peut grailler quelques gyozas en appoint (3,50 € les trois pièces), des domburi (6,50 €) et des glaces de chez JJ Hings en dessert (5 € une boule). A boire, des vins nat’ au verre (3,50 €) ou des thés japonais (3 €).

En vrac :

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Les 50 meilleurs restaurants de Paris
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