Terrasse parisienne
© Antoine Besse
© Antoine Besse

Que faire à Paris ce week-end du 13 au 15 juin 2025 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire ce week-end à Paris !

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Tous les jeudis, les groupes d’amis échafaudent leurs plans d’attaque, entre nuits sans fin, expos à gogo, restaurants tout chauds, rooftops en ébullition, guinguettes qui chaloupent, restos tout chauds ou nouvelles friperies à explorer. Vous l’avez reconnu : le week-end est en approche ! Et pas n’importe lequel : celui du 13 au 15 juin 2025, avec une météo (normalement) clémente et un Paris à nouveau prêt à vibrer. Comme chaque semaine, chez Time Out Paris, on a passé la capitale au peigne fin, des grandes institutions culturelles aux petits spots bien planqués, pour dénicher les meilleures idées de sorties à Paris ce week-end. 

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Les meilleurs plans du week-end du 13 au 15 juin 2025

  • Musique
  • Musique

Ça fait quelques semaines qu’on sait qu’on prendra pour la dernière fois le Macki cette année. À l'affiche cette “Last Dance”, prévue les 14 et 15 juin dans le parc de la Bergère à Bobigny ? Une prog en forme de manifeste d’une décennie de festivals qui auront arpenté toutes les crêtes stylistiques, privilégiant les noms téméraires (et un peu hype) aux blazes rutilants. Cela donne un panorama où se côtoient le DJ GREG et ses beats synco(u)pés de mille influences ; le rock psyché made in 60’s du trio Collignon ; les éclectiques (mais toujours sous percus) selectas de la DJ Saari ; Sandy B, pionnier du kwaito, cette house downtempo sud-af apparue dans les années 1990 ; ou la DJ Jeune Pouce, dont les sets hip-hop (au sens large) ont le pouvoir de ravager les fosses. En before, les Boat Parties seront animées par les collectifs Vénus Club, Bavardages et Fase (fka Club Theory), tandis que le soundsystem Rhizome posera ses caissons pour l’after dans un lieu encore secret, avec les DJ Blanca Brusci, EGNA et Trae Joly. Après ça, ce sera définitivement fini pour le Macki, il sera alors temps de sortir la boîte à souvenirs.

  • Nation
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

En 2025, le bar du trio Karen Mounier, Hélène Jenny et Esther Poryles a non seulement survécu au harcèlement policier mais semble même sorti d’affaire après les épreuves successives du Covid et de la préfecture. Ce vendredi soir en tout cas, c’est plein comme un œuf dans ce drôle de local un peu branquignol où l’on peut boire un coup au comptoir mais aussi sous la hotte de la cuisine de l'ancien restaurant restée en place. Si vous vous demandez si vous êtes vraiment dans un bar lesbien militant, il suffit de jeter un œil autour de vous : un drapeau LGBTQIA+ punaisé, un poster Abadarmanin et une ardoise qui propose, contre 7 €, un “Gin Tonique Le Patriarcat”, une “Margayrita” ou un “Bloody Monthly”.  Sous une sage BO variétoche, une faune largement queer en tous genres et de toutes origines rigole et trinque et personne ne regarde de travers un homme hétéro blanc (s’il ne la ramène pas). Outre sa vie de bar de quartier/safe place du coin, le Bonjour Madame propose une foisonnante programmation. Merci Madame !

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  • Bistrot
  • Quartier latin
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le Petit Bal perdu, posté en plein 5e, bénéficie – sans exagérer – d’un des plus beaux emplacements de restaurant de la ville : perché au-dessus des pavés, perdu au milieu des arbres avec une terrasse en or dominant la placette Lucien-Herr, sonorisé par une fontaine et la cour de récré de l’école voisine… Reprenant une adresse tenue par la famille Noyer depuis le siècle dernier, Jean-François Roux associé à Tiffany Mas l’a remplacée par un lumineux bistrot plus français qu’un camembert accordéoniste. On y mange une honnête cuisine de brasserie d’inspiration sudiste, comme cette peu commune assiette de moules gratinées, suivie d’un bon demi-coquelet et ses pommes de terre sautées, escorté d’un beau jus à l’estragon. A faire couler avec une ardoise de vins plus ou moins bio à tarifs tempérés. Une adresse qui impressionne certes plus par son emplacement que par sa cuisine, mais vous en connaissez beaucoup des restos qui vous emmènent en pause méridienne dans un village de Provence ?

  • Italien
  • Strasbourg-Saint-Denis
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ni une trattoria, ni un comptoir à burger, un “red sauce joint” est une institution états-unienne – encore inédite chez nous – où s’est forgée une cuisine italo-américaine rouge tomate. Grosso modo : là où mangent les Soprano… Un concept de comfort food que les associés Guillaume Nivet et Lucas Fauroux ont voulu pour ce restaurant qui brouille les pistes entre US indus’ et festin italien. Sauf que, France oblige, le chef Falco vient d'Italie et ne rigole ni avec les produits, ni avec les sauces. A suivre : les spaghettoni all’assassina, des pâtes mi-cramées mi-al dente, longuement cuites à la poêle dans une sauce incendiaire et coiffées d’un peu de mozza crémeuse. Et la pizza ? Une margherita comme à Detroit avec une pâte haute et mafflue bordée de cheese gratiné et au ventre moelleux garni de mozza fior di latte, pesto maison divino et red sauce. Côté glouglou ? Le Crodino, spritz sans alcool, et sa bouille rétro ne tient pas la comparaison face au pét’nat’ d’altitude Alpino et aux rouges italiens naturels.

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  • Dans nos Assiettes

Quand ils n’organisent pas Vini di Vignaioli, le plus grand salon des vins nature italiens (en novembre), Alberto Busto et Claudia Galterio, les tauliers du site Vini Mariani, profitent des beaux jours pour sortir les canons et organiser le Mariani Wine Fest, une fête coolissima avec des copains chefs. Cette année, ils passent à l’abordage de la barge Le Mazette. Riccardo Ferrante (Jones) va prendre la barre du barbecue avec, pour napper la viande, une sauce spéciale préparée par Simone Tondo de Racines ! Vous salivez déjà ? Attendez, ce n’est pas fini, puisqu’en plus des viandes grillées, il y aura aussi des pizzelle fritte à la montanara dont la garniture va être signée Giovanni Passerini ! Et le pain ? Celui d'Adriano Farano au blé dur ancien de Sicile sur levain naturel de 138 ans ! Tout cela s’accompagnera de vins sans sulfites mais pleins d’amour, importés de la Botte par Vini Mariani. Et comme une fête sans musique, c’est aussi impensable que des pâtes sans sauce, on va trouver derrière les platines Janf et Hervé Carvalho (moitié d’Acid Arab). Buonissima !

6. Rembobiner la carrière de Michel Gondry à la Cinémathèque

Ancien prodige du clip (« Around the World », c’est lui) devenu réalisateur inclassable, Michel Gondry a droit du 15 au 27 juin à une rétrospective plantureuse à la Cinémathèque. L’occasion de découvrir l’intégrale des films de ce cinéaste aussi sensible qu’inventif, qui a fait carrière entre Hollywood (« Eternal Sunshine of the Spotless Mind », « Human Nature ») et la France (« La Science des rêves », « L’Écume des jours »). À noter que Michel Gondry, en chair et en bouclettes, va venir présenter la séance du « Livre des solutions » et -en avant-première- son dernier film d’animation : « Maya, donne-moi un autre titre »

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  • Bars à cocktails
  • Epinettes
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après s’était échauffé à l’Harmony en s’occupant des soirées du dimanche plutôt réservées aux femmes, aux POC (people of color) et au shatta, le duo de vingtenaires Mya Plunket et Rio Salmon a ouvert le Bunker. Sur les plans ? Une salle tropicool, lumineuse et ornée d’une grande fresque naïve et d’une BO entre afrobeats et R&B des 90’s. Bref, plus paillotte que blockhaus ! A la carte ? Des classiques du cocktail (Old Fashioned, Expresso Martini) à côté de cinq créas comme cet honnête Marsha au rhum infusé à la cannelle, fruit de la passion et blanc d’œuf. Mais avouons qu’on ne vient pas ici pour s’ébaudir de la technicité des verres mais plutôt pour se retrouver dans un chaleureux rendez-vous intersectionnel de la communauté queer/LGBT/racisée (qui manquait salement dans l’arrondissement). Un vrai bon plan notamment en before de soirées plus centrales. Cœur sur le Bunker !

  • Belleville
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Rue montante pour cuisine afro-descendante : c’est sur ce tronçon pentu de la très cool rue de Belleville que le chef Diadié Diombana (aka Freddy's Kitchen) a accroché son bout de bistrot indus’ à tables métalliques, murs de brique et verrière ouverte comme un grand sourire sur le dawa du quartier. Sur la carte, la cuisine “nwaar” – comme dirait Damso – se taille un petit royaume panafricain : satisfaisantes brochettes suya nigéro-camerounaises de filet de bœuf mariné, laqué et épicé et grillé au barbecue (13 €) ; croquants gombos à la vapeur à maculer de crèmes d’arachide et de mangue piquante (9 €) ; suivi d’un fameux mafé d’agneau, le plat roi du Mali, dont la sauce ocre à base d’arachide, dense et salivante, est la véritable souveraine (21 €) ! On a fini de faire twerker les muscles de la mâchoire avec une pimpante tartelette de brick à la poire pochée et hibiscus (10 €). Et à bwaar, aucun alcool mais des softs recommandables comme le mocktail bissap acidulé (8 €), le jus de gingembre frais (4 €) ou la bière caribéenne 0 % (3 €). Une adresse bouyonnante où Diadié Diombana met son joli tour de main exercé à Paris (Buffet, Chéri Coco) au service de cette nouvelle afronomie.

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9. Traverser le Parc des Princes en tyrolienne

Qui aurait cru un jour que le Parc des Princes se transformerait (un peu) en parcours d'accrobranche ? Du 14 juin au 17 août, la pelouse sera en effet coiffée d'un bout à l'autre du toit du stade par la tyrolienne “Zippin’ Paris”. Compris dans le pack “Stadium Tour”, ce plan volant sera l’occasion de finir sa visite du stade avec une touche d’adrénaline.

  • Quartier de la Gare
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Scoop : il existe des coffee shops en dehors du Marais ! La preuve avec ce Café Cayo installé à la frange du néo-quartier du 13e qui n’en finit pas de se construire. La partie café est assurée par Drew McInerney qui a casé la torréfaction dans l’arrière-boutique. Ici, les grains proviennent de petits producteurs du Honduras (ferme Don Joaquín), d’Ouganda (Norman Mukuru) ou du Pérou (Henrri Chavez). Ils ont dû faire la traversée en classe affaires puisqu’il faut compter entre 11 et 19 € le paquet de 250 grammes (gloups) ou en expresso « découverte » à… 3,50 € la tasse ! (re-gloups). Heureusement, la partie restaurant montée par Daniel Aguirre se montre plus abordable. Le chef Oscar Arvide y propose une formule midi aux assiettes de saison carrément bien troussées : asperges blanches sous un doux sabayon de petit pois ; bun au porc effiloché qui s’offre un détour par le Mexique avec son écrasé d’avocat, sa confiture de tomate et sa démoniaque mayo au chipotle. Si le vin à la pause déj ne vous fait pas peur, la cave se montre assez fournie en étiquettes propres. Plus qu’un coffee shop, voilà surtout une bonne table pas bégueule pour un déjeuner dans le coin.

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  • Dans nos Assiettes

Un an déjà que Touki Bouki déploie sa cuisine fusion afro-kiffante sur les hauteurs de Belleville. Pour fêter ça dignement, Étienne Biloa, ancien agent de chefs devenu restaurateur, ouvre les cuisines de son bistrot voyageur à quatre représentants saute-frontières de la nouvelle garde culinaire. On commence le voyage par les Amériques. Du 4 au 8 juin, Robert Mendoza, le chef californien (passé par Vivant 2), va travailler le ndolé et le plantain avec des épices mexicaines. Puis, du 11 au 15 juin, la cheffe Khloé prend le relais avec son projet Nzoto et sa cuisine d’Afrique centrale, avant une étape méditerranéenne autour des assiettes ensoleillées de la cheffe Khouloude. On repique vers l’Afrique de l’Ouest avec un dîner unique le 23 juin, proposé par le Jollof Club du chef amstellodamois Nicolas Aquaa. Le grand tour se conclut du 24 au 28 juin avec Christ Bikouedi, ce chef propose une fusion thaïlando-africaine assez unique. Et pour s’hydrater ? Outre les vins nature bien castés, vous pourrez compter sur les cocktails tropicools créés par Léa Colla (ex-Syndicat). Bon anni, Bouki !

  • Dans nos Assiettes

La place Monge passe en mode Mékong samedi 14 juin ! Pour sa 5e édition, le festival Ici Vietnam, toujours organisé par l’Union générale des Vietnamiens de France (en collaboration avec le Foyer Vietnam voisin), va faire découvrir la culture du pays par le prisme de la littérature et de la gastronomie. Le food court convoque ainsi une trentaine de stands et autant de spécialités. Vous allez pouvoir découvrir les recettes de cafés signées Caphette ou d’Hanoi Corner, les banh-mi de Nonette, les grillades jetées sur les braises par Minh-Tri Tran Dinh, le roulé au pandan d’Anthony Nguyên, les chè colorés (des desserts à base de fruits, de gelées et de sirop) de Marie Ke… Et pour se nourrir également l’esprit, ce festival propose des stands de livres, des dédicaces et des débats sur des sujets aussi divers que la transmission, l’identité vietnamienne ou les récits de la guerre. Ultime bonne nouvelle : l’accès au festival ne vous coûtera pas un dong.

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  • Art
  • Peinture
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Jusqu’au 24 août 2025, le musée d’Art moderne de Paris consacre une exposition inédite à la relation entre Henri Matisse et sa fille Marguerite, muse discrète mais essentielle de son œuvre. Plus d’une centaine de portraits, dessins, sculptures et archives personnelles révèlent un lien artistique et intime rarement mis en lumière.

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