Hasard Ludique
© Charlotte Béja / Hasard Ludique
© Charlotte Béja / Hasard Ludique

Que faire à Paris ce week-end du 25 au 27 avril 2025 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire ce week-end à Paris !

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Les Parisiens l’attendent tel le (Leo) Messie. Tous les jeudis, les groupes d’amis échafaudent leurs plans d’attaque, entre nuits sans fin, expos à gogo ou restos tout chauds. Vous l’avez reconnu : le week-end est en approche ! Comme d’habitude, chez Time Out Paris, on a trié notre caddie de bons plans au tamis pour vous savoir quoi faire à Paris ce week-end du 25 au 27 avril 2025 et avoir plein d’anecdotes à raconter lundi.

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Les meilleurs plans du week-end du 25 au 27 avril 2025

  • Chinois
  • Roquette
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Avec SENsation, voici un bistrot nouveau d’influence chinoise qui porte beau ses murs de pierre grattés, tout juste sinisés de panneaux de bois laqués et de quelques luminaires en forme de pagode. Le chef hongkongais Samuel Lee (Sen, de son prénom chinois) a quitté les cuisines cossues du Shangri-La pour le pavé de la rue Saint-Maur, où il interprète les grands classiques de la gastronomie de Canton et du Sichuan avec une maestria toute mandarinale et sans minauderie. Les bouchées vapeur siu mai, si souvent galvaudées, sont ici totalement maîtrisées avec leur farce porc-crevette dense et juteuse (9 € les deux pièces) ; le poulet frit et épicé kung pao est rendu à son rang impérial (22 €) ; le porc laqué, succulent de minimalisme, est magnifié au cognac (22 €) – à écoper d’un bol de riz (4 €) ; et le mapo tofu végétarien (relevé mais pas incendiaire) est parmi les tout meilleurs goûtés en cette année du Serpent de Bois (20 €). À boire, des vins naturels français comme ce délice de blanc savoyard des Ardoisières (12 € le verre), plus minéral en bouche qu’une sucette de schiste, des thés pu’er et des alcools chinois encore méconnus comme ce Kweichow Moutai, eau-de-vie de céréales qui fait se pâmer les connaisseurs (12 € les 4 cl). Bref, un sino-bistrot sensass !

  • Art
  • 7e arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Chef de file de la photographie humaniste, Robert Doisneau est très probablement le photographe français le plus connu au monde : selon sa fille Francine, l’Atelier Robert Doisneau et son fonds de 450 000 négatifs ont contribué à 158 expositions depuis son décès en 1994. Un chiffre impressionnant qui témoigne d’une appréciation quasi universelle, mais qui sous-entendrait presque que tout a été vu et dit sur l’auteur de l’incontournable Baiser de l’Hôtel de Ville. Pourtant, la nouvelle exposition que l’on peut voir au musée Maillol jusqu’au 12 octobre – après deux ans de préparation et l’aide de ses deux filles, Francine Deroudille et Annette Doisneau – a pour ambition de faire passer quelque chose au-delà des images : “une manière de regarder les autres”.

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3. Célébrer le patrimoine et la culture du Brésil à la Galerie “Visit Brasil”

C’est un bout d’Amazonie, une pincée de Cerrado, une goutte d’Atlantique et une sacrée dose de culture qui s’installent à Paris du 26 au 30 avril. L’espace Wilde (11 rue du Helder, 9e) célébre l’Année du Brésil en France avec une expo grand format, pensée par Embratur et le Sebrae, qui vous embarque gratuitement pour un tour du Brésil via ses 32 sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ici, pas de clichés carte postale, mais un vrai voyage sensoriel à travers tout un pays : de la démesure des chutes d’Iguaçu à la délicatesse des fêtes religieuses afro-brésiliennes, en passant par les cités coloniales, les sanctuaires écologiques, les dunes des Lençóis Maranhenses ou encore les forêts millénaires, tout est là. Et présenté comme une œuvre d’art. 

4. Voir le sacre du printemps le temps d'une journée gratuite à la Station

La Station format primavera ! Il y a quelques années, le club/salle de concerts embrassait le début de la belle saison avec une grande fête célébrant la réouverture de son espace extérieur. Après quelques années sans, la Stass renouera le samedi 26 avril avec cette glorieuse tradition, le temps d’une longue journée (de 11h30 à 20h) en accès libre total. Un samedi à l’allure de kermesse, avec mille et une choses à faire, et dont l’orga a été pensée par des assos du quartier et des résident(e)s du lieu. On viendra autant y jongler lors de matchs de foot, chiner dans les étals du marché de résident(e)s, faire une perf lors de l’open mic que s’empiffrer pendant le goûter et le barbecue (avec option végé) à prix d’ami. La Station, terminus de vos nuits et de vos journées.

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  • Musique
  • Musique

"On aura essayé, résisté, lutté coûte que coûte, mais malheureusement, aucun miracle n'a eu lieu." Alors qu’ils s’échinaient depuis deux mois à lui imaginer un avenir, les sept membres de l’équipe de la salle de concert/club/bar L'International, rue Moret dans le 11e arrondissement de Paris, ont annoncé, mercredi 16 avril, sa fermeture définitive le 26 avril au soir. Passée la chialade, il reste désormais une semaine pour faire sa « (dé)fête » à l’International, en allant y enquiller les godets et gigoter devant les DJ sets. Et le samedi 26, y re-pogoter, puisque des concerts (!) seront de nouveau organisés ce soir-là. Il paraît même qu’une tournée générale sera offerte à la fin.

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7. Découvrir en avant-première les futures stars du milieu de la mode au Palais Galliera

Les 25 et 26 avril, le musée de la Mode de Paris, en collab avec le Campus Mode, Métiers d’Art & Design, déplie Fashion Z, son nouveau festival chargé de mettre un coup de projo sur la jeune création. Sur le patron de l’événement ? Une conf inaugurale réalisée par le dirlo des collections du musée, Alexandre Samson, et la créatrice au top de la hype – derrière la tenue de la cavalière de la cérémonie des JO – Jeanne Friot ; des tables rondes aux thématiques engagées dont l’une questionnera « le design vêtement au prisme des études décoloniales » ; des performances artistiques dans la cour d’honneur ; cinq ateliers dont un « T-shirts, du standard à l’étendard » organisé par la designeuse Chloé Bourhis ; et une soirée clubbing pas fâchée avec l’avant-garde électronique lancée par l’artiste Lou Fauroux. Fa-fa-fa Fashion Z.

8. Vivre sans fin la réouverture des espaces extérieurs du Sample

Ça fait un peu disque rayé mais on ne cesse de répéter qu’on adore le Sample, cette friche mi-dedans mi-dehors située à Bagnolet. Alors c’est avec un plaisir non dissimulé qu’on vous annonce le lancement de sa cinquième saison “estivale”. A partir du samedi 26 avril, vous aurez à nouveau la possibilité de gambader dans les 2 000 mètres carrés d’espaces extérieurs. La prog s’articulera entre concerts et DJ sets d’artistes (toujours de haut vol) à apprécier à l’air libre, marchés, ateliers en tout genre et expos.

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  • Gastronomique
  • Invalides
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Voilà donc Romain Meder (vraiment) en ses terres. Déjà, le nom Prévelle vient d’un lieu-dit près de Neurey-lès-la-Demie, son village natal en Franche-Comté. Ensuite, il devient enfin chef-propriétaire, totalement libre de continuer d’explorer sa cuisine empreinte de naturalité. Une gastronomie où le zéro déchet n’est pas une posture (le premier amuse-bouche ? Une umamiesque tuile d’épluchures !), et le local de saison une évidence. On découvre – étonné – que les asperges blanches, plus fondantes que les neiges du Kilimandjaro et iodées d’un condiment au caviar, se marient parfaitement avec la modeste mais puissante ortie (en tartare et en velouté). Puis, un homard parfaitement nacré arrive, escorté d’une émulsion de son corail, d’un prodigieux croustillant fait avec sa tête et de petits pois croquants à la menthe. Les vins, aux tarifs à la hauteur des frais de bouche d’un député, explorent logiquement la biodynamie. En dessert légumier inclassable, l’acide de la rhubarbe en plusieurs façons convole avec un sorbet livèche au goût de céleri et un granité de bourgeon boisé. Oui, on est vraiment bien chez Romain Meder.

  • Musique
  • Musique

Classique du début du printemps, l’anniversaire du tiers-lieu logé dans l’ancienne gare de l’avenue de Saint-Ouen aura lieu cette année le samedi 26 avril. Et ses affidés seront ravis de retrouver la même aguichante formule pile ou face, entre extérieur et intérieur. Dans un premier temps, de midi à 22 h, un open air gratuit sera organisé sur les 2 000 mètres de rails et de quais de la Petite Ceinture. Pendant dix heures, on pourra danser devant les DJ sets de Marc O10C et Erna pour des ambiances teintées de tech-house et de break sous perfusion afro, mais aussi assister à une création aérienne du Collectif Georges Lakhdar et à des « performances enflammées ». Pour la suite (et fin) de l’anniv, à partir de 23 h, direction le club contre un délestage compris entre 13 et 17 €. En ce qui concerne la bande-son, elle sera confiée aux DJ Azo, Vitaline et Bluetoof pour un brasero sonore qui mêlera bass music, house ou acid. On vous laisse apporter les bougies.

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  • Théâtre

Un théâtre à l’italienne, des moulures baroques, un velours rouge qui fleure bon l’académisme... et, au centre, une rampe de skate. OLLIE débarque au Théâtre du Châtelet du 25 au 27 avril pour cinq représentations, et autant dire que ça va secouer les lustres. Conçu comme une collision maîtrisée entre skate, parkour et danse contemporaine, le spectacle, mis en scène par Nicolas Musin, joue sur l’instinct brut et la précision du geste. Un ballet urbain qui sent le bitume et la prise de risque, porté par Pedro Winter, chef d’orchestre de la bande-son, où se mêleront les textes de Kae Tempest, Mark Gonzales et Matt Lloyd, et piques électroniques. Pour façonner ces dernières, le chef d’Ed Banger a autant convié Tatyana Jane pour des flips breakés, le ponte local de la techno Bambounou que les bidouilleurs de synthés et consoles Ouai Stéphane, s8jfou et Paul Prier.

  • Art
  • Textile
  • Le Marais
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Même chez les amateurs de mode les plus avertis, peu savent qu’Azzedine Alaïa a un jour signé des vêtements pour Thierry Mugler. C’est pourtant bien cette affinité créative qui a provoqué la rencontre entre les deux grands couturiers — point de départ d’une amitié, d’un respect mutuel, d’une entraide et d’un dialogue qui perdureront malgré des styles et des personnalités très différents. C’est aussi ce lien qui inspire l’exposition Azzedine Alaïa, Thierry Mugler – 1980-1990, Deux décennies de connivences artistiques, visible jusqu’au 29 juin à la Fondation Azzedine Alaïa. Un événement qui réunit une quarantaine de pièces signées Mugler, issues de la collection personnelle d’Alaïa (il en a conservé plus de 200), mises en regard de ses propres créations. Plutôt qu’une rétrospective, l’exposition propose ainsi le regard du couturier franco-tunisien sur le travail de celui qui se faisait aussi appeler Manfred Thierry Mugler.

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  • Que faire
  • Évènements & festivals

L’Egg Fest. Rien que pour ce nom de génie, on a envie d'aller passer au Point Éphémère cette journée du 27 avril entièrement dédiée aux œufs. Mais attention, cette dernière cache bien plus qu’un calembour. Déjà, côté cuisine, des spécialistes du sujet ont été conviés : Croûte que croûte va proposer des œufs en gelée, Project Sausage des scotch eggs bien panés, Canelas leurs souples pasteis de nata (qui sont bien plus que des flans aux œufs), et le chocolatier Denver Williams s’occupera, lui, des œufs en chocolat. L’art ne sera pas oublié puisque vous allez pouvoir réaliser un coquetier coloré lors d’un atelier de céramique de la Maison Mic Mac ou assister à la peinture en direct d’un tableau d’œuf au plat par Robin Panfili, journaliste gastronomique chez Konbini et monomaniaque du sujet. Côté musique, vous aurez droit au récital queer Omelette du Fromage mené par la drag Sacha Kills, et, pour remuer vos (œufs) mollets, à un DJ set signé Basse Cour. Sans oublier une chasse aux œufs, car il n’y a Pâques la danse dans la vie.

14. Célébrer en grand les banlieues au musée de l’Histoire de l’immigration

Honnie sur les plateaux télé, la banlieue est célébrée dans les musées. Dans le sillage de l’expo Trésors de banlieues à Gennevilliers, le Musée de l’Histoire de l’Immigration accueillera du 11 avril au 17 août, la rétrospective Banlieues chéries. À l’aide de 200 documents d’archives (photos, témoignages, peintures, design…), il s’agira de montrer les banlieues sans fard et sans fantasme, notamment à travers le regard de celles et ceux qui y vivent, tout en pointant leur rôle pionnier d’un point de vue architectural et leur pouvoir d’attraction pour les artistes – coucou les grands ensembles, Monet ou Doisneau. Des banlieues, terres d’accueil des diasporas du monde entier, qui, depuis des décennies, portent en elles les engagements politiques pour plus de droits et d’égalité. Très bons points : la mention d’un bureau de presse pour mettre en avant des médias comme le Bondy Blog et des événements hors les murs, directement en banlieue.

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  • Bistrot
  • 20e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ouvert depuis 2023 par la sommelière Tess Duteil et le chef Geoffrey Belin, Paulownia éclot de nouveau en 2025 après un hiver de rénovation. En cuisine, c’est du solide avec aussi bien des classiques du bistrot que des assiettes végétariennes inventives et pas ramenardes. La formule du midi à 28 € s’ouvre ainsi sur une splendeur de brocoli travaillé comme un risotto avec noisettes et fines tranches de poire et douillette émulsion de beurre blanc au savagnin. Gourmand et puissant ! Puis un chou farci au milieu d'une palette de légumes-racines s’éloigne des rivages viandards avec sa garniture de lentilles et de champignons, sans que le carnivore ne se sente lésé. L’épaisse carte des vins ciselée par Tess Duteil ne convoque que des vins propres. Le soir, les prix se cabrent nettement et on galope dans une bistronomie plus bourgeoise : canard à l’orange, ris de veau au sautoir et coques… Paulownia est du bois dont on fait les grandes tables.

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