Petit Bain
© Petit Bain

Que faire à Paris ce week-end du 26 au 28 juillet 2024 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire ce week-end à Paris !

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Les Parisiens l’attendent tel le (Leo) Messie. Tous les jeudis, les groupes d’amis échafaudent leurs plans d’attaque, entre nuits sans fin, expos à gogo ou restos tout chauds. Vous l’avez reconnu : le week-end est en approche ! Comme d’habitude, chez Time Out Paris, on a trié notre caddie de bons plans au tamis pour vous savoir quoi faire à Paris ce week-end du 26 au 28 juillet 2024 et avoir plein d’anecdotes à raconter lundi.

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Les meilleurs plans du week-end du 26 au 28 juillet 2024

  • Sport

Le 26 juillet 2024, à 20h24 pétantes (habile), la cérémonie d’ouverture des JO de Paris fera basculer la capitale dans la frénésie olympique qui rythmera son quotidien pendant plus de 15 jours. L’objectif : “casser les codes” et les murs, en organisant la plus grande cérémonie olympique de l’histoire en itinérance et en plein air. Orchestré par Thomas Jolly, le show promet d’être une vraie aventure ; allons-y par étapes. Au programme : 600 000 spectateurs dispersés sur les 6 km parcourus par la cérémonie, qui commencera par une traversée fluviale sur la Seine avant de s’installer au Trocadéro. Une première dans l’histoire des Jeux d’été, dont les cérémonies s’étaient jusqu’à présent tenues dans des stades, la Seine, seront ensuite mis à disposition.

  • Musique
  • Musique

Tous ces athlètes qui courent, sautent et se dépassent, ça donne envie de s’agiter à son tour, non ? Saviez-vous qu’on pouvait perdre entre 200 et 400 calories par heure rien qu’en dansant “modérément” ? Imaginez en ajoutant des DJ motivants, du soleil, et un verre plein à porter avec un seul bras sans renverser : on ne serait plus très loin de la forme olympique. Et voici justement nos 12 meilleurs plans pour danser durant cette quinzaine !

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  • Art
  • Art

Pour les abonnés absents des salles de fitness, il est désormais temps d’aller célébrer l’olympisme en activant le seul membre qui vaille la peine d’être musclé : le regard. Pour cette saison olympique, les musées parisiens se sont tous mis au sport ces derniers temps pour préparer leur olympic body. Voici les six expos sur le thème du sport et des corps qu’il faut voir durant cette quinzaine.

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  • Sport
  • Sport

Plus que quelques heures avant l’horodatage officiel des JO de Paris ! Si 300 000 personnes assisteront à la cérémonie fluviale, et que l’orga fanfaronne avec son record de plus de 8,3 millions de tickets vendus (il en reste encore 600 000 à pourvoir), les tarifs ont fait décamper une bonne partie des intéressés. Heureusement, quelques épreuves seront visibles IRL gratuitement par tout le monde. Approchez-vous de la barrière, on vous les a toutes listées.

  • Art
  • Art

Jusqu’au 28 juillet, l’antre du magasin des plus bas prix connaît une nouvelle démarque avec District 23, un lieu culturel et sportif pluriartistique façonné par Jordan Brand et Youssouf Fofana, créateur de la marque Maison Château Rouge. Pendant un mois, les deux premiers étages accueilleront des cours d’été de design ou de marketing, une expo curatée par Youssouf Fofana et Easy Otabor, proprio de la galerie Anthony de Chicago qui célébrera les connexions entre les différentes diasporas, une bibli où feuilleter des bouquins, mais aussi un café/resto avec des plats mitonnés par des adresses et habitants du 18e. Quant aux sneakerheads, ils ont rendez-vous dans la première échoppe collab Foot Locker x Jordan ouverte à l’angle du Tati. District 23 déclinera également un programme sportif dans tout le quartier avec la mise en accessibilité facilitée à des terrains comme celui du square Léon, qui accueillera des tournois 1v1 ainsi que des jeux tout l’été. Avec tous ces Français draftés en NBA, c’est clairement le moment de bosser son crossover.

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  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

C’est donc Hugo Gallou et Hyacinthe Lescoët du Cambridge Public House qui ont récupéré les clés de la petite porte rouge (qui ne s’ouvre toujours pas) depuis le 1er juillet 2024. Même ambiance cosy de bar new-yorkais, même personnel anglophone et même clientèle internationale. Histoire de marquer le coup, la nouvelle équipe a quand même ciselé une nouvelle carte pour l’été, une variation sur les miroirs : en face d’un classique des shakers (Negroni, Margarita) on trouve une version twistée avec rien que des produits français sous le radar. Bilan : une transition périlleuse mais réussie qui ne fera pas sortir de ses gonds l’amateur de cocktails bien travaillés. En attendant la vraie nouvelle version du bar début 2025 !

  • Espagnol
  • Odéon
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

C'est en face du palais du Luxembourg que Cristina et Pierre Chomet ont ouvert Tina, un bar à tapas plus ibère qu’un film d’Almodovar projeté sur un plat à paella. Le petit menu affiche des classiques de l’exercice (guildas de boqueron, pan con tomate, pata negra…) et aussi des créas comme ce croque au brie et sobrasada. Les réussites s’enchaînent : édredonesque tortilla accompagnée d’une purée de poivron (6,50 €) ; gaspacho d’amande doux et graphique avec ses gouttes d’huile pimentée et ses miettes de maïs frit (7 €), rassurantes croquetas au poulet (8 €) … Le bémol ? L’assiette de pain à la tomate, facturée à 4 € les quatre petites tartines, plus adaptée au salaire de Gérard Larcher qu’à son appétit. On picole avec moderación et les trentenaires dorés du quartier des bières ibères, des vins blancs franco-espagnols (coteaux-du-lyonnais de Rostaing-Tayard, galicien Mixtura 2022…), des vermouths de la péninsule… Au final, ça fait plaisir de voir une adresse qui se rappelle que les tapas viennent d’Espagne.

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  • Musique
  • Musique

Oui, les JO vont monopoliser le devant de la Seine, mais sur les quais, les péniches continueront d’agiter l’été. Sur le quart sud-est de la capitale, c’est Petit Bain, notre barge sûre amarrée quai de la Gare, qui s’occupera d’ambiancer le quartier avec un programme entre terre et mer, avec plein d’espaces et d’ambiances différentes. Dans le sens d’arrivée, sur le quai, dès 18h les jours d’ouverture, vous profiterez de la grande terrasse pour enfiler les canons après une journée de labeur. La suite, c’est sur le rooftop, avec plusieurs DJ sets entièrement gratuits, dont un avec le centre culturel latino de Paris Bellacoso, entre disco, house et flirts tropicalistes le 2 août. Mais c’est à l'intercalaire du club qu’on trouve le plus de matière avec quelques concerts gratuits et surtout les Hyperboum, ces soirées clubbing du week-end à 6 €.

  • Belleville
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Chez Cendrillon, dans le 20e, un esprit “junk deluxe” règne sur le menu, avec des inspi street food pleines de punch et de piment : joaillières huîtres perlées de cassis blanc et huile de verveine (8 € les trois) ; deliciosa tostada mexicaine sous un tertre d’ail frit, d’herbes, d’avocat et de crevettes crues (9 €). Sans parler de la barbue grillée à la sauce au crabe épicée, plus caliente que le déhanché de Rosalía (14 €). Et en dessert, une glace à la framboise maquillée de vermicelles arc-en-ciel (5 €). Il était une soif aussi, alors ces Cendrillon du bitume préparent une dangereuse frozen mezcalita à la mangue (9 €) ou des Negroni (10 €), débouchent des vins naturels (dès 7 € le verre) et ont la bonne idée d’ouvrir en continu pour une sorte de boozie brunch le dimanche et le lundi (on a déjeuné à 15h). Dans ce bouclard queer-friendly, on sent un gros potentiel de bamboche certains soirs, à l’heure où les carrosses deviennent citrouilles…

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  • Musique
  • Musique

Silenciolympique ! Il a beau être l’un des clubs parisiens qui fait le plus câbler les branchés, le Silencio s’apprête lui aussi à tomber dans la frénésie olympique. Car oui, du 26 juillet au 11 août, la piste du club crayonné par David Lynch sera secouée chaque nuit par un DJ, qui sera à chaque fois d’une nationalité différente. Une fois les fourches caudines de la porte passées (et délestage de 15 €), les athlètes de la nuit se dépasseront sur une prog qui aligne les gros blazes – plutôt tendance minimal et house. Alors que la cérémonie d’ouverture sera assurée par la Suissesse Sonja Moonear, on croisera ensuite le duo germano-mexicain Pachanga Boys, le pape de la house US Derrick Carter, le Batave sous infrabasses Tom Trago ou le sorcier nippon bien plus techno DJ Nobu. Quant à la hampe du drapeau tricolore, elle a été confiée à ce bon vieux DJ Deep.

  • Bars à vins
  • SoPi (South Pigalle)
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Sublimés au début des années 2000, les bars à vins accueillent à bars ouverts les appétits volages en proposant bien plus que la planche mixte de survie. Certains vont très au-delà de la simple buvette : on y cuisine vraiment, on y met la gastronomie en bouteille. C’est le cas de ce Trouble, cornaqué par le chef très habile Stefano De Carli (ex-Passerini), en assemblage avec le sommelier Nicolas Phillips (de Fulgurances). Le cuistot italien miniaturise des grands plats, savants mais décontractés, comme une loquace langue de bœuf snackée avec champignons enoki frits et tarama au fenouil sauvage ; ou, en dessert, un coquinissime « tiramichou », chimère au jeu de mots aussi onctueux que son mascarpone. Mais le banger des lieux, c’est la milanaise de la mer : une fine escalope panée de seiche couleur porcelaine, version Super Saiyan du calamar à la romaine, énergisé d’un kaméhaméha d’aïoli au piment et poutargue. Et comme la soif est enfant de Bohème qui n’a jamais connu de loi, papillonnez de verre en verre parmi les pifs de Nicolas. Bref, un barav qui compte double, voire triple – qui compte trouble.

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  • Sport
  • Sport

Prêt à rider sur une œuvre d’art ? A l’occasion des JO, le Centre Pompidou s’est associé avec l'artiste contemporain Raphaël Zarka et l'architecte Jean-Benoît Vétillard pour installer, jusqu’au 15 septembre, Cycloïde Piazza, un skatepark éphémère sur le parvis du musée, chantourné en partenariat avec la marque Nike. Cette sculpture, magnifique et tout en couleur, à mi-chemin entre l’installation artistique et le skatepark, est inspirée du travail d'Alessandro Mendini, architecte, designer et théoricien italien de renom, reconnu comme l'une des figures clés du design postmoderne. 

Vous y trouverez ainsi tout le nécessaire pour les adeptes de la pratique, avec notamment une (mini-)rampe pour réaliser des tailslides, un half-pipe tout de jaune vêtu pour s’en mettre plein les yeux ainsi que des marches qui rappellent celles d’un amphithéâtre.

Ce n’est pas la première fois que le monument tout en tubes signés Rogers et Piano invite des artistes sur son parvis. On se rappelle du pouce en bronze de César, du Stabile-Mobile de Calder ou du coup de boule de Zizou. Rien de plus logique que d’y voir aujourd’hui un artiste qui a consacré une partie de son travail au skate, devenu une discipline olympique depuis 2020.

Quand ? jusqu’au 15 septembre 2024, de 11h à 20h, tous les jours sauf le mardi.
Où ? sur le parvis du Centre Pompidou, Paris 4e.

  • Britannique
  • Epinettes
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après les tourtes du Public House et les snacks de Project Sausage, voilà la pub grub bien roulée du Blossom Arms. Gros comptoir, plancher sombre, murs vert bouteille : cette adresse joue la dégaine classique du pub où les Clash et les Prodigy font vibrer la mousse de la Guinness. Au menu des solides façonné par Alexandre Chapier, taulier plus tatoué qu’un virage de supporters mancuniens, des assiettes offrant assez de calories pour traverser la Manche à la nage, comme ce maousse et déjà mythique fish & chips. Deux morceaux d’églefin à la panure méga-crousti escortés d’un demi-mètre cube de frites double cuisson (la bouteille de vinaigre est évidemment à dispo sur la table). En légumes ? Un ramequin de sauce tartare et un de purée de brocolis ! Parfait pour un lendemain de GDB. Repoussant les limites du journalisme et de notre ceinture, on finit avec une coupe d’une épaisse mousse choco/Guinness plus anglaise qu’une défaite en finale. En bref, une popote simple et plaisante où il ne faut pas trop se préoccuper de ses triglycérides.

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  • Dans nos Assiettes

Le Coca-Cola Food Fest, installé jusqu'au 8 septembre 2024 propose, sept jours sur sept et de 11h à minuit, dix comptoirs de street food dans un décor brut, dont les menus ont été confectionnés par une belle brochette de chef(fe)s du monde. Au générique, on croise ainsi Gloria Kabé, qui propose des tamales de maïs végé, Lucas Campos (Brutos), avec une brochette de bœuf picanha à la brésilienne, Erica Paredes (Reyna) pour un burger asiatisant, ou encore Sertaç Dirik et sa pide au maquereau (une sorte de pizza turque), tous placés sous la supervision du chef des chefs Julien Dumas (ex-Saint James), qui propose lui un fish & chips à la béarnaise à la tomate. Du sérieux. Dans les verres, ce sera évidemment les boissons du groupe (Coca, Fuze Tea, Tropico, Sprite…), en version nature ou en cocktail. Et si vous vous sentez malgré tout en hypoglycémie, la pâtissière Claire Heitzler, ancienne de Ladurée, a imaginé six desserts (fraisier, sablé à l’amande…). Le programme de cette boustifoire se complète d’une série de concerts et DJ sets, et bien sûr de la diffusion des événements sportifs.

  • Shopping
  • République
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Du turbin monotone à la turbine exaltante, il n’y a qu’un pas que Chloé Novat et Elyse Castaing ont allègrement franchi avec cette reconversion givrée. Les anciennes consultantes se sont installées dans cette boutique minimale (de la faïence de métro blanche, un mini-comptoir boisé et deux machines à glace) et n’y proposent que de la « glace à l’italienne » (en fait inventée aux Etats-Unis dans les années 1930 où elles sont appelées soft serves) à la texture aérienne. Chez Combine, on ne plaisante pas avec la qualité : tout est réalisé sur place avec du lait (ou de l’eau), du sucre, des fruits bio et basta. Le menu, inscrit sur un Velleda, change chaque semaine et se montre plus lapidaire qu’un Corse avec une angine. Quatre parfums servis en doublette et c’est tout : sorbet fraise associé à une glace aux baies de Timut ou un duo caramel et fleur de lait. Les parfums sont subtils mais bien dessinés et surtout pas trop sucrés. Un petit plaisir à déguster à la fraîche sur le quai du canal voisin.

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  • Ménilmontant
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après dix ans de rénovation en profondeur et la construction d’un impressionnant escalier métallique, la Bellevilloise ouvre le Toit de la Bellevilloise avec un panorama cossu. Si vous avez la chance de harponner les transats le long de la rambarde, vous bénéficierez de la vue classieuse avec le clocher de Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant au premier plan, et les tours Eiffel et Montparnasse qui surgissent de l’étendue des toits. Pas de doute, c’est beau. Dans les verres, ne vous attendez pas à une mixologie de haute volée. Il faut se contenter d’honnêtes créations (qui auraient mérité de meilleurs glaçons pour limiter la dilution) comme ce paisible Hibiscus Heat Margarita à la tequila, mezcal infusé à l’hibiscus, triple sec et pamplemousse. La carte des vins ne propose que des bouteilles bio : côteaux-du-vendômois du domaine Brazilier, vin de France de la coopérative Joyons… Lors de notre visite, la cuisine avait été dévalisée de ses planches de fromages et de charcuterie mais on nous a promis des assiettes plus élaborées bientôt ! Réservation très conseillée.

  • Dans nos Assiettes

La période des JO de Paris commence  par une terrible nouvelle (en plus de la chanson d’Arielle Dombasle) : le Petit Keller, notre bistro nippon bien-aimé, ferme ses portes. Avant une reprise à rentrée, l’adresse se transforme jusqu’à fin août en El Taco Olimpico, une taqueria cornaquée par le chef volant Emmanuel Peña Treviño. Ce Mozart de la galette de maïs (il est passé entre autres par El Nopal) va proposer des spécialités muy mexicaines : tomates, frijoles refritos et huile de piment morita ; salade avocat/concombre ; tacos de champi… Comptez 17€ par assiette. Pas de résa, premier arrivé premier servi, et pour les vins, le ravito se fait chez Giclette à côté mais il y aussi du clamato cette version mexicaine du bloody Mary à la bière, tomate et bouillon de palourde.

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  • Strasbourg-Saint-Denis
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ici, on sert des pâtes. Maison, de saison et aux sauces toujours 100 % végés. Les recettes twistent les classiques de l’Italie en retirant l’animal décédé : bolognaise de champignon, poutargue de jaune d’œuf… Lors de notre passage, on a foncé sur une revisite des « raviolis Buitoni », appâtés par le bon goût de nostalgie. Sauce tomate épaisse, farce au champignon et miso bien plus sapide que notre souvenir de l’équivalent en boîte. C’est oui ! Seul bémol, avec six agnolotti dans l’assiette, aucune chance que les gros appétits soient rassasiés d’un seul service. Ils peuvent doubler la mise ou opter pour un des desserts plutôt bien faits, comme cet impeccable affogato à la glace praliné et noisette. Bilan : une cool et bruissante adresse – ouverte toute la semaine – pour amener sans en avoir l’air les carnivores vers les offres végétariennes (personne ne plaint d’une assiette de pâtes sans viande). La planète dit grazie.

  • Javel
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le chef/taulier Matthias Bosgiraud a ouvert au printemps 2024 dans le 15e ce petit cocon pop à faïences vieux rose, banquettes bisque et collec’ de moules aux murs. Les candidates pour le déjeuner attendent sous cloche sur le comptoir : quatre en version salée et trois sucrées, toutes carénées pour apporter une part de glam à votre Insta. A côté d’une classique quiche au lard fumé et comté 18 mois, les recettes osent l’exploration : courgette basilic au chèvre frais, tarte abricot romarin ou encore cette kefta aubergine qui atterrit dans notre assiette. Les vrais vous le diront, la moitié de la réussite d’une tarte tient dans sa pâte. Elle est ici brisée, beurrée mais ferme et pleine de goûts avec ce mélange de blé semi-complet et de seigle. En dessert, ça joue avec les appareils, avec ce rassurant clafoutis à la cerise servi entre une pâte sablée au maïs et une couche de pistache. Par manque de licence IV, on s’hydrate avec jus de fruits bio ou des latte quand Taart devient salon de thé. Voilà une bonne adresse pour une pause déjeuner originale – voire un goûter – dans cet arrondissement qui ne croule pas sous les possibilités.

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  • Que faire
  • Insolite

Vert l’infini et au-delà ! Jusqu’au 7 septembre, l’Association française d’astronomie revient dans les parcs et jardins parisiens pour 21 soirées gratuites d’observation à l’occasion de son événement Paris sous les étoiles. Le principe est toujours le même : à chaque étape, les visiteurs sont invités à regarder le ciel de 21h à minuit ou 1h à l’aide du matériel fourni (lunettes et télescopes) et des conseils des pros de l’association. Vous pouvez aussi venir avec votre propre matos. Cette édition 2024 s’arrête dans 17 jardins et parcs de la capitale avec un premier passage dans le bois de Charonne dans le 20e. A signaler un retour à Belleville ! 

  • Gastronomique
  • Paris et sa banlieue
  • prix 4 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Les jeudis et vendredis toutes les deux semaines, l’ex-Top Chef Justine Piluso, en compagnie de son Camille d’époux, ouvre sa table commune à 15 dîneurs. Pas de résa classique, il faut laisser son mail sur le site et croiser les doigts pour être pris. Le soir venu, nous voilà donc dans cette jolie salle, au coude à coude avec des inconnus – une experte-comptable, un dentiste, un fonctionnaire de la Culture… – pour partager un repas mystère en sept temps qui pioche dans les marottes de la cheffe : la Méditerranée, les pâtes, les abats… Il y a de vraies réussites (la belle simplicité de la chiffonnade de poulpe à la ligure avec pomme de terre et câpres ; la puissance de la langue et de la queue de bœuf aux épices, confites et grillées) et des moments plus en deçà (la bonite rayée et aubergine au soja assez fade). Mais en fait, on oublie vite les généreuses assiettes, pris dans les discussions avec ses voisins, les concours d’anecdotes et les avis sur l’IA… A moins de 100 €, on tenait là une super expérience culinaro-sociale, mais avec une cuenta à 150 € minimum (soit une très bonne table parisienne), ça fait cher le club de discussion.

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23. L'artiste Eva Jospin va tisser une broderie de 105 mètres long au Château de Versailles

L’été 2024 signe le retour des grosses expositions contemporaines à Versailles. Connue pour avoir abrité quelques-unes des expos les plus subversives de la décennie passée (Anish Kapoor, Joana Vasconcelos…), la demeure du Roi-Soleil accueille cette fois-ci Eva Jospin, qui investira l’orangerie du château avec une broderie monumentale de 350 mètres carrés et 105 mètres long ! Intitulée la Chambre de soie, l’œuvre réalisée en collaboration avec la Chanakya School of Craft à Mumbai s’inspire aussi bien des bosquets des jardins à la française avoisinants que du manifeste féministe de Virginia Woolf. Une véritable invitation à la flânerie qui montre une nouvelle fois toute l’étendue du talent d’Eva Jospin et qui fera probablement un carton.

  • Pizza
  • Folie-Méricourt
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après Slice Pizza Club ou Jay’s Pizza, voici donc Rori, lancé par Angela Kong et Antoine Bernardin (déjà à la tête de Bouche). Habitués à renifler l’air du temps, ils proposent ici une petite salle néo-70’s avec murs crépi, tables laquées rouges et lampes chromées. Au fond, le chef Florent Peineau garnit les pâtons géants selon cinq recettes maison : tomate, pepperoni, fior di latte, margherita aux poivrons, pomme de terre.  On attaque avec cette dernière : la pâte fine se montre moins goûtue que chez Oobatz et un peu trop cuite pour la plier mais le mix fines tranches de patate / mozza / parmesan râpé fait carrément le taf. A noter une super idée : une cuillère de sauce blanche et aneth pour finir son trottoir. On veut ça partout ! La pepperoni généreusement garnie sait trouver le bon équilibre de piment grâce à quelques traits de miel aux épices. Bien joué. Rori ne fait pas crari : voilà une bonne adresse de pizza.

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  • Japonais
  • Louvre
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans ce cocon boisé au calme de temple shaolin, Arnaud Donckele et Maxime Frédéric viennent franciser l’omakase de Takuya Watanabe. Le résultat ? Une incroyable épopée iodée où les plats s’assemblent devant nous dans une chorégraphie millimétrée. Les classiques nippons se retrouvent magnifiés par bouillons, accords et desserts élaborés par les deux Français. La colonne vertébrale de ce repas en 17 étapes reste évidemment les sushis. Prestement modelés, ils campent au sommet du game parisien : poisson d’une qualité indécente, riz à la mâche et température idéale pour des saveurs d’une pureté qui fait monter les larmes aux yeux. Et là où le Japon aurait lâché l’affaire sur les desserts, Maxime Frédéric réussit à adapter la cérémonialité nipponne au sucré avec ce « maki » à la fraise et génoise jasmin ou ce bol de riz en quatre façons. Il faut souligner le travail d’Emmanuel Cadieu autour de la carte des boissons, où une soixantaine de sakés côtoient les plus grands crus.

  • Que faire
  • Vivre en Ville

L’événement phare de la belle saison vient de dévoiler les contours de sa 17e édition, qui se dépliera du 6 juillet au 11 août le long des canaux du nord-est parisien, avec comme d’habitude des événements gratuits ou à prix riquiqui. Cette cuvée 2024 sera teintée d’olympisme, avec des canaux voisins de plusieurs sites olympiques dyonisiens. Sur les rives germeront des lieux festifs accessibles à l’œil animés de bals avec concerts et DJ, des pique-niques et battles de danse, des activités sur des bases nautiques, ou encore des initiations sportives et des retransmissions des meilleures petites finales des athlètes français (on rigole). Dans le reste du programme, si les puristes seront bien heureux de la relance des nombreux circuits thématiques, on remarque avec intérêt le cycle Au fil de l’autre. Pour cette création photographique, l’artiste Hugues Anhès a pioché des documents dans le fonds Rouchon et Astre qu’il a décalqués en format gargantuesque sur des façades, terrasses ou usines limitrophes du canal de l’Ourcq.

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  • Musique
  • Musique

Voilà Slice, la brute friche ascendant festive de Cracki de 1 800 mètres carrés – la jauge toise 900 péquins. Sorte de trait d’union entre les métros Saint-Mandé et Porte de Montreuil, cette Slice sera ouverte du mercredi au dimanche avec une découpe journalière d’ores et déjà faite : concerts les mercredi et jeudi ; « rendez-vous musicaux le vendredi » ; open air le samedi ; et des dimanches plus éclectiques avec roller disco ou marché de créateurs. Stylistiquement, la BO s’annonce très élastique, avec, nous dit-on, de la pop, du rap, du dub ou de la techno. Bref, suffit de regarder ce qu’il a pu se passer lors des dernières éditions mackisardes pour se dire que tout le monde aura de quoi grailler. Question panse d’ailleurs, Cracki s’est maqué avec Bang Bang, bicoque bellevilloise connue pour envoyer de bien bonnes assiettes pimentées. Pour le moment, seul le tract de la noce d’ouverture a été ronéotypé avec derrière les decks le Haut-Savoyard DJ Physical, aux beats tantôt sur la corde break que techno rebondissante, l’ultra-électique Vanille ou la queen queer Pepiita.

  • Folie-Méricourt
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

C'est rue Saint-Maur que Priscilla Trâm, passée chez Yard, a ouvert sa première adresse à elle. La promesse de Trâm 130 ? Une cuisine d’Asie, plutôt du Sud-Est, en habit de bistronomie dans un cadre bruissant très 11e. Et c’est une réussite. L’exploration en profondeur des entrées ne nous a réservé que des bonnes surprises, gentiment régressives et aux saveurs tranchées : croquettes super-craquantes garnies d’aubergines marinées et comté filant ; toute simple tomate dans son eau au dashi électrisée de pickles, ou, en assiette maîtresse, un crudo de dorade relevé aux épices thaïes à piocher sur des éclats de tuile de riz. Face à cet étalage de bangers, le plat, des ris de veau lustrés à la sauce bbq chinoise sur un toast brioché, se révèle un peu en retrait (surtout facturé 35 €). On y boit des vins nature à piocher dans une courte carte sans risque à tarif réglo. Une jolie adresse pour un dîner en bande à refaire le monde et se battre pour la dernière bouchée.

En vrac :

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Les 50 meilleurs restaurants de Paris
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