We Love Green
© Anthony Ghnassia
© Anthony Ghnassia

Que faire à Paris ce week-end du 6 au 8 juin 2025 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire ce week-end à Paris !

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Tous les jeudis, les groupes d’amis échafaudent leurs plans d’attaque, entre nuits sans fin, expos à gogo, restaurants tout chauds, rooftops en ébullition, guinguettes qui chaloupent, restos tout chauds ou nouvelles friperies à explorer. Vous l’avez reconnu : le week-end est en approche ! Et pas n’importe lequel : celui du 6 au 8 juin 2025, niché après le dernier pont du mois, avec une météo (normalement) clémente et un Paris à nouveau prêt à vibrer. Comme chaque semaine, chez Time Out Paris, on a passé la capitale au peigne fin, des grandes institutions culturelles aux petits spots bien planqués, pour dénicher les meilleures idées de sorties à Paris ce week-end. 

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Les meilleurs plans du week-end du 6 au 8 juin 2025

  • Musique
  • Musique du monde
  • Recommandé

Pour sa cuvée 2025, We Love Green sera de retour du vendredi 6 au dimanche 8 juin dans son fief du bois de Vincennes. Sur le plan de vol, un nom en vert fluo éclipse tous les autres : celui de Charli XCX, pas encore venue en France présenter son iconique album « Brat ». Ça aurait pu suffire à faire causer, mais ils ajoutent à cela une trentaine de compères toutes chapelles stylistiques confondues : FKA Twigs, Vald, Sampha, Zamdane, Tiakola, Ezra Collective, Parcels, SDM, AIR, Gesaffelstein, Marcel Dettman, Theodora, Yseult, Clara Luciani, Amelie Lens, Kavinsky, Magdalena Bay, Horsegirl, Jolagreen23, Spill Tab...

  • Gay & lesbien
  • LGBT

C’est le rappel salutaire de l’année, à rebours des clichés servis en boucle à longueur d’antenne : oui, il existe une jeunesse queer dans les quartiers populaires – notamment en Seine-Saint-Denis – et non, elle ne compte pas se taire ! Le 7 juin signe le retour de la Pride des Banlieues. Le cortège reliera la gare RER de La Courneuve au village associatif installé au parc de la Liberté. Le thème de cette année ?  Le droit à la santé pour toutes et tous, face aux reculs en cours. Après ces 1 500 mètres de défilé et un tour des stands associatifs, vous serez chaud·e pour l’after organisée au Dock B, de 19h à 00h30. Au programme : Noam Sinseau en MC, et une grosse dose de hip-hop et d’hyperpop avec Jahlys, Lalla Rami, Diana Kelly ou encore la DJ Kali Kalité. Envie de prolonger ? l’After d’After, signé le Bunker prend le relai au même endroit avec 8 DJs (DJ Cheetah, Lola Ondi Kwa, Parisienne Gyal, Watrfall…) pour un shoot de bouyon, dancehall et afrohouse jusqu’à 6h du mat. Danser, c’est résister.

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  • Nation
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

En 2025, le bar du trio Karen Mounier, Hélène Jenny et Esther Poryles a non seulement survécu au harcèlement policier mais semble même sorti d’affaire après les épreuves successives du Covid et de la préfecture. Ce vendredi soir en tout cas, c’est plein comme un œuf dans ce drôle de local un peu branquignol où l’on peut boire un coup au comptoir mais aussi sous la hotte de la cuisine de l'ancien restaurant restée en place. Si vous vous demandez si vous êtes vraiment dans un bar lesbien militant, il suffit de jeter un œil autour de vous : un drapeau LGBTQIA+ punaisé, un poster Abadarmanin et une ardoise qui propose, contre 7 €, un “Gin Tonique Le Patriarcat”, une “Margayrita” ou un “Bloody Monthly”.  Sous une sage BO variétoche, une faune largement queer en tous genres et de toutes origines rigole et trinque et personne ne regarde de travers un homme hétéro blanc (s’il ne la ramène pas). Outre sa vie de bar de quartier/safe place du coin, le Bonjour Madame propose une foisonnante programmation. Merci Madame !

  • Art
  • Art

Cette année, la Nuit Blanche se fait l’after officieux du Festival de Cannes. Programmé le samedi 7 juin, l’événement (gratuit) prend le 7e art pour fil conducteur, et l’actrice, scénariste et réalisatrice Valérie Donzelli (La guerre est déclarée, L’Amour et les forêts) pour directrice artistique. Alors qu’elle travaille à son prochain long-métrage, la réalisatrice s’empare du festival pour raconter une nouvelle histoire, et fait de Paris un immense plateau de cinéma. On vous le fait découvrir en six étapes particulièrement cinégéniques. 

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  • Belleville
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Rue montante pour cuisine afro-descendante : c’est sur ce tronçon pentu de la très cool rue de Belleville que le chef Diadié Diombana (aka Freddy's Kitchen) a accroché son bout de bistrot indus’ à tables métalliques, murs de brique et verrière ouverte comme un grand sourire sur le dawa du quartier. Sur la carte, la cuisine “nwaar” – comme dirait Damso – se taille un petit royaume panafricain : satisfaisantes brochettes suya nigéro-camerounaises de filet de bœuf mariné, laqué et épicé et grillé au barbecue (13 €) ; croquants gombos à la vapeur à maculer de crèmes d’arachide et de mangue piquante (9 €) ; suivi d’un fameux mafé d’agneau, le plat roi du Mali, dont la sauce ocre à base d’arachide, dense et salivante, est la véritable souveraine (21 €) ! On a fini de faire twerker les muscles de la mâchoire avec une pimpante tartelette de brick à la poire pochée et hibiscus (10 €). Et à bwaar, aucun alcool mais des softs recommandables comme le mocktail bissap acidulé (8 €), le jus de gingembre frais (4 €) ou la bière caribéenne 0 % (3 €). Une adresse bouyonnante où Diadié Diombana met son joli tour de main exercé à Paris (Buffet, Chéri Coco) au service de cette nouvelle afronomie.

6. Soutenir le cinéma du peuple palestinien lors du festival Ciné-Palestine

Dans le contexte des massacres en cours à Gaza, le festival Ciné-Palestine continue de se battre pour que vivent le cinéma (et la mémoire) du peuple palestinien. Cette 11e édition se focalise sur la permission de narrer (selon l’expression du cinéaste Edward Said), avec une sélection de six longs-métrages de résistance, mais aussi des courts-métrages, des rencontres, des inédits. Le festival a débuté à Marseille la semaine dernière avec une série de projections et de rencontres, avant de rallier le Luminor à Paris du 29 mai au 1er juin, puis de continuer dans plusieurs ciné en Île-de-France jusqu’au 8 juin.

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  • Quartier de la Gare
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Scoop : il existe des coffee shops en dehors du Marais ! La preuve avec ce Café Cayo installé à la frange du néo-quartier du 13e qui n’en finit pas de se construire. La partie café est assurée par Drew McInerney qui a casé la torréfaction dans l’arrière-boutique. Ici, les grains proviennent de petits producteurs du Honduras (ferme Don Joaquín), d’Ouganda (Norman Mukuru) ou du Pérou (Henrri Chavez). Ils ont dû faire la traversée en classe affaires puisqu’il faut compter entre 11 et 19 € le paquet de 250 grammes (gloups) ou en expresso « découverte » à… 3,50 € la tasse ! (re-gloups). Heureusement, la partie restaurant montée par Daniel Aguirre se montre plus abordable. Le chef Oscar Arvide y propose une formule midi aux assiettes de saison carrément bien troussées : asperges blanches sous un doux sabayon de petit pois ; bun au porc effiloché qui s’offre un détour par le Mexique avec son écrasé d’avocat, sa confiture de tomate et sa démoniaque mayo au chipotle. Si le vin à la pause déj ne vous fait pas peur, la cave se montre assez fournie en étiquettes propres. Plus qu’un coffee shop, voilà surtout une bonne table pas bégueule pour un déjeuner dans le coin.

  • Bistrot
  • Buttes-Chaumont
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Gilou, c'est la nouvelle planque de l’ancien épicier Dan Humphris et du chef anglais bourlingueur Chris Woolard (ex-Verre Volé), située dans une ancienne boucherie sur deux niveaux avec poutres apparentes, jolies frises de céramiques des années 70 et curieuse terrasse à l’étage aux abords des Buttes-Chaumont. Le duo y soigne des assiettes sincères aux orientations paneuropéennes dignes d’un voyage en InterRail. Top départ à la britannique avec deux palets d’agneau panés dans une mayo aux câpres (8 €) qui roulent sans transition vers une consolante vignarola, ce concentré de printemps à base d’artichauts, fèves, petits pois servis magnifiquement tièdes comme à Rome (10 €) ! Pour la suite, on reste en première classe avec un lingot de sébaste (un poisson rouge) rôti au cordeau sur une purée à l’huile d’olive légère comme une soirée d’été (27 €), puis on prend la direction d’un plat d’agnolotti (ces raviolis rectangulaires) fourrés de ricotta dans une crème aux morilles – impeccable (28 €). Au terminus de ce repas, il y avait une glace au lait et cerises confites (6 €) aussi réussie et modeste que le reste.  On y écluse des vins naturels de soif (dès 7 € au verre, 34 € la bouteille de rouge de Loire) ou des verticales de contemplation (jurassien domaine Labet à 90 €).

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9. Revivre au Grand Palais l'histoire d'amour artistique entre Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely

2025 marque le lancement (progressif) des travaux au Centre Pompidou, qui va fermer pour cinq ans. Pas de panique : l’âme du musée continuera de vivre ailleurs, notamment au Grand Palais, à travers différentes expos en coproduction. À commencer par une riche rétrospective autour du couple Niki de Saint Phalle - Jean Tinguely, vue à travers le prisme du premier directeur du Centre Pompidou, Pontus Hultén. Entre histoire d’amour et histoire de l’art, l’expo présentera des œuvres emblématiques des deux artistes pendant plus de six mois.

  • Dans nos Assiettes

Un an déjà que Touki Bouki déploie sa cuisine fusion afro-kiffante sur les hauteurs de Belleville. Pour fêter ça dignement, Étienne Biloa, ancien agent de chefs devenu restaurateur, ouvre les cuisines de son bistrot voyageur à quatre représentants saute-frontières de la nouvelle garde culinaire. On commence le voyage par les Amériques. Du 4 au 8 juin, Robert Mendoza, le chef californien (passé par Vivant 2), va travailler le ndolé et le plantain avec des épices mexicaines. Puis, du 11 au 15 juin, la cheffe Khloé prend le relais avec son projet Nzoto et sa cuisine d’Afrique centrale, avant une étape méditerranéenne autour des assiettes ensoleillées de la cheffe Khouloude. On repique vers l’Afrique de l’Ouest avec un dîner unique le 23 juin, proposé par le Jollof Club du chef amstellodamois Nicolas Aquaa. Le grand tour se conclut du 24 au 28 juin avec Christ Bikouedi, ce chef propose une fusion thaïlando-africaine assez unique. Et pour s’hydrater ? Outre les vins nature bien castés, vous pourrez compter sur les cocktails tropicools créés par Léa Colla (ex-Syndicat). Bon anni, Bouki !

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  • Bars à cocktails
  • Epinettes
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après s’était échauffé à l’Harmony en s’occupant des soirées du dimanche plutôt réservées aux femmes, aux POC (people of color) et au shatta, le duo de vingtenaires Mya Plunket et Rio Salmon a ouvert le Bunker. Sur les plans ? Une salle tropicool, lumineuse et ornée d’une grande fresque naïve et d’une BO entre afrobeats et R&B des 90’s. Bref, plus paillotte que blockhaus ! A la carte ? Des classiques du cocktail (Old Fashioned, Expresso Martini) à côté de cinq créas comme cet honnête Marsha au rhum infusé à la cannelle, fruit de la passion et blanc d’œuf. Mais avouons qu’on ne vient pas ici pour s’ébaudir de la technicité des verres mais plutôt pour se retrouver dans un chaleureux rendez-vous intersectionnel de la communauté queer/LGBT/racisée (qui manquait salement dans l’arrondissement). Un vrai bon plan notamment en before de soirées plus centrales. Cœur sur le Bunker !

Paris, c'était mieux avant ! Bon, pas vraiment concernant la pollution aux particules fines ou les places en crèche, mais pour manger la nuit, ça ne fait pas de doute. En 1987, on trouvait en effet au moins six restaurants ouverts 24/24 et des dizaines jusqu’à 6h, ils accommodaient les travailleurs des Halles, les ouvriers du livre ou les bambocheurs de Pigalle. Aujourd’hui, dans une ville aux mains des cadres, on mange sagement dans les clous afin d’être en forme pour la visio du lendemain, et les restos s’adaptent. Alors, où manger après minuit en 2025 ? Où se sustenter en sortant de club ou avant l’after ? Rassurez-vous, il reste quelques adresses qui résistent et proposent de vous nourrir la nuit quand le besoin de calories supplante celui de sommeil. Cette sélection a fait l’impasse sur le classique kebab pour vous proposer d’autres cuisines, asiatiques, françaises et majoritairement viandardes. Bon appénuit !

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  • Thaïlandais
  • Quartier latin
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Mouffetard, quartier de pubs et de sandwicheries, a pu découvrir au début 2025 grâce à Chantira, une cuisine thaïlandaise à la fois moderne et authentique accompagnée de cafés de là-bas ou des vins désulfités d’ici. D’abord flûtiste, Ti Tienchutima est venu de Bangkok se former au conservatoire, avant de basculer dans la cuisine chez Street Bangkok puis dans son adresse qui porte la patte élégante de sa compagne en salle, Line Chairat, styliste de formation. Ici, point de pad thaï mais le vrai plat national : le kaphrao, un riz parfumé au basilic et à la viande mijotée. On fourchette aussi, dans de délicates céramiques contemporaines, une salade relevée de piment et pamplemousse – merveille qu’on s’enverrait volontiers au petit-déj –, des raviolis grillés au champignon dans un irrésistible bouillon tom sab. En plat, les crevettes satay sont sautées dans un relish iodé et le sticky rice mango charbonne au riz gluant noir. Que du bon. Le soir, on partage poulette frite d’écolier thaïlandais et autres enchanteresses petites portions, accompagnées d’un grenache Version Sud de chez Frédéric Cossard en nature (9 € le verre), dans l’atmosphère animée de cette rue piétonne.

14. Dévaliser le merch de Billie Eilish avant ses concerts à Bercy

Pour fêter “Hit Me Hard and Soft”, Billie Eilish s’empare de Paris – et ça commence aujourd’hui. En plus de ses deux concerts à l’Accor Arena les 10 et 11 juin, la superstar au style aussi affûté que ses sons s’invite aux Galeries Lafayette avec un pop-up exclusif. Jusqu’au 12 juin, cap sur le boulevard Haussmann pour shopper des pièces en édition limitée : t-shirts, casquettes et hoodies estampillés Paname, pour être aussi stylé(e) que l’artiste américaine.

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  • Art
  • Peinture
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Jusqu’au 24 août 2025, le musée d’Art moderne de Paris consacre une exposition inédite à la relation entre Henri Matisse et sa fille Marguerite, muse discrète mais essentielle de son œuvre. Plus d’une centaine de portraits, dessins, sculptures et archives personnelles révèlent un lien artistique et intime rarement mis en lumière.

  • Végétarien
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Devenu Maslow Temple sous l’égide de la triplette Julia Chican, Marine Ricklin et Mehdi Favri (Fellows), cet atelier d’estampage du XIXe, planté à côté du Carreau du Temple, en jette sérieusement ! Les habitués de Maslow – dont la carte change bien peu – seront contents de découvrir des nouveautés au menu avec une ligne toujours 100 % végétarienne mais un peu plus gastronomique  et notamment un beau boulot sur les sauces. Arrivent ainsi sur la table (avec une rapidité étonnante et un service tout sourire) un umamiesque demi-pithiviers aux shiitakés et son sapide jus de légumes réduit ; un artichaut à tremper dans un velours de sauce satay et une courgette à la mandoline réveillée par une délicate « vinaigrette » sucrée-salée. En dessert, la tarte choco rehaussée d’un pralin de courge fait carrément le boulot (mais le chou à la fraise et caramel au piment de nos voisins faisait bien envie). On rince toutes ces protéines végétales avec quelques vins bio, des cocktails alcoolisés ou non. Au final, un vrai bon moment où le végé s’oublie, avec en plus une addition très douce pour le quartier.

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