Le Sample
© Abel Llavall-Ubach | Le jardin exterieur et le bar du Sample à Bagnolet en juin 2023
© Abel Llavall-Ubach

Que faire à Paris ce week-end du 11 au 13 juillet 2025 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire ce week-end à Paris !

Publicité

Tous les jeudis, les groupes d’amis échafaudent leurs plans d’attaque, entre nuits sans fin, expos à gogo, restaurants tout chauds, rooftops en ébullition, guinguettes qui chaloupent, restos tout chauds ou nouvelles friperies à explorer. Vous l’avez reconnu : le week-end est en approche ! Et pas n’importe lequel : celui du 11 au 13 juillet 2025, veille de jour férié, avec une météo (normalement) clémente et un Paris à nouveau prêt à vibrer. Comme chaque semaine, chez Time Out Paris, on a passé la capitale au peigne fin, des grandes institutions culturelles aux petits spots bien planqués, pour dénicher les meilleures idées de sorties à Paris ce week-end. 

Pour encore plus de bons plans, inscrivez-vous à la newsletter de Time Out Paris ou abonnez-vous à son compte Instagram !

Les meilleurs plans du week-end du 11 au 13 juillet juillet 2025

  • Musique
  • Musique

Sur la roue de cette cuvée prévue les 11 et 12 juillet à l'Hippodrome de Vincennes, on trouve les Anglais d'Underworld mais aussi ¥ØU$UK€ ¥UK1MAT$U, dont le récent buzz de la Boiler Room n’est que la juste récompense de plus de dix ans à ravager les clubs du monde entier. Ses voisins d’affiche donnent aussi envie de prendre une loc cet été avec les deux nouvelles têtes locales Belaria et Olympe4000, pour un B2B qui devrait convoler entre italo-disco, EBM ou acid ; l’une des figures du revival trance batave Job Jobse ; sa compatriote aux fédératrices BO Carista ; la Carioca Babsista qui essorera la fosse avec sa ghetto latin house ; la house de Tatie Dee ; le furibard duo berlinois DJ Heartstring ; ou la première du live A/V du ponte de la techno parisienne François. On finira avec deux noms qui nous font tout particulièrement de l’œil : celui d’amne, qui a passé les dernières années à côtoyer toute une partie de la scène rap new gen (Luther, Femtogo…) ; et le Tanzanien DJ Travella, affilié au label/festival Nyege Nyege, polisseur du singeli, cet épileptique et instinctif genre électronique donnant globalement envie de rouler les yeux fermés à 260 km/h sur la bande d’arrêt d’urgence. Paon paon paon, qui est là ? Peacock.

  • Art
  • Champs-Elysées
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après une rétrospective en 2014, Niki de Saint Phalle est de retour au Grand Palais jusqu’au 10 janvier 2026, et bien accompagnée ! Loin de la monographie classique, l’exposition Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten retrace les interactions entre ces trois figures de l’art du XXe siècle partageant une vision révolutionnaire du monde : le couple d’artistes formé par Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely et leur ami Pontus Hulten, premier directeur du Centre Pompidou, lequel a prêté plein d’œuvres au Grand Palais avant ses travaux. Une dizaine de salles/chapitres montrent habilement l’influence de Pontus Hulten mais aussi la dynamique du couple artistique qui s’est rencontré et a partagé un atelier dans l’impasse Ronsin à Paris à la fin des années 50. Nombre de documents – photos, vidéos, ou même correspondances – permettent de montrer en action des machines trop fragiles aujourd’hui, et d’évoquer certaines œuvres volontairement éphémères à l’instar de Hon/Elle, gigantesque sculpture pénétrable présentée au Moderna Museet de Stockholm en 1966.

Publicité
  • Que faire
  • Festivals

Roulements de tambour, cotillons et pétards Bison 5, la fête nationale du 14-Juillet est en approche. Comme tous les ans, elle débarque avec dans sa musette une foule de célébrations et événements en tous genres – pour le meilleur et pour le pire. Cette année, plutôt que de lister des feux d’artifice et autres bals de pompiers un peu trop (vus et re)vus, on a décidé de vous signaler les bals, soirées et festivals qui sortent du lot, aussi bien par leur programmation, leur localisation que par le message qu’ils délivrent. Approchez-vous et découvrez un dossier qui va vous faire dire que le 14-Juillet, c’est trop d’la bal(le) !

  • Bars à vins
  • Strasbourg-Saint-Denis
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

On avait bien aimé le premier Mishmish, éphémère et pétaradant bar à vin qui avait agité la rue des Petites-Ecuries en 2024. Curieusement, les voisins avaient modérément apprécié son positionnement anti-sulfites et pro-grosses basses, et il avait rapidement fermé. Le revoilà réincarné en 2025  dans une nouvelle adresse qui en jette, juste en face de l’Hôtel Amour. Cette nouvelle version du Mishmish s’avère une franche réussite dans le genre, assez pointu,  barav minimal berlinois. Accoudé au comptoir inox juste à côté des platines, on retrouve à la carte des vins plus d’une quarantaine de références avec les usual suspects du nature (Bouju ou Chemarin) mais aussi des cuvées maison dans toutes les couleurs réalisées avec Pépin, carrément buvables et plus abordables (25 € le pichet). Besoin d’un peu de solide ? Les parts de pizza de Jay’s venues de la boutique à 600 mètres peuvent vous sauver ! On ne peut que saluer la volonté de Zacharie Rabehi, le taulier, d’offrir un lieu à bamboche où lèver le coude et onduler du boule avec une plantureuse programmation de DJ. On espère juste que le double vitrage anti-bruit tiendra le coup.

Publicité
  • Musique
  • Musique

C’est un nom de saison. Les 12 et 13 juillet, le collectif Vaagues de Chaleur, en collab avec Croux Records, va déferler sur la région parisienne avec la première édition de son festival Summer Of Seum. Déployé entre le Chair de Poule, le Sample et… une jardinerie bagnoletaise, ce SOS célébrera tout ce que les caves et les scènes un peu expé ont de plus fertile et « déviant ». Le tour de chauffe aura lieu au Chair de Poule le samedi soir : Marie Klock y déversera son entêtante, cynique et drolatique synthpop bonne à booster la production d'anxiolytiques. Le gros de l'anticyclone aura lieu le lendemain dimanche 13 juillet avec les venues de Lila Ehjä, pour une piqûre de post-punk ; le bidouilleur de modulaire Contordre ; ou Crush Of Souls, sorte de dévots goths aux morceaux à même de rafraîchir l’atmosphère. Vous aurez sans doute un peu le seum à la fin du festival mais heureusement, il y aura le défilé pour vous remettre.

6. Descendre sur les rails de la Petite Ceinture pour le ciné en plein de la Recyclerie

Du 4 juillet au 30 août, la REcyclerie hébergera, sur ses rails de la Petite Ceinture, la huitième édition de son festival de ciné documentaire en plein air Gare aux Docs. S’il propose encore une prog engagée tendance écologie intersectionnelle, l’événement change en revanche de format, avec dix-huit projections réparties les vendredis et samedis estivaux. Parmi les docus qui nous alpaguent, on a repéré la carte blanche donnée au festival Ciné-Palestine ; « Sous les violences, la terre », une immersion d’un an dans le quotidien du collectif Soulèvements de la Terre ; ou « Zora », une enquête d’Iris Bonnant et Elisa Amenel sur l’inaction climatique des gouvernants européens. Gare aux places : elles partiront très vite.

Publicité
  • Belleville
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A moins d’être Bruno Retailleau, l’association de ces deux prénoms va vous donner l’eau à la bouche. Du mardi au samedi soir, Maddalena Spagnolo, la cheffe de Chez Ernest, se cache derrière la carte (tapas méditerranéennes ou menu dégustation de cucina povera à 40 €), mais le week-end, c’est le royaume du brunch à la marocaine (29 €) pensé par Tarek et Leila de la Cuisine de Souad. En terrasse ou dans la salle à la déco de médina signée Daphné Desjeux, on se régale des petites assiettes originales et habilement épicées qui font oublier l’absence d’animal décédé. Ça commence par une bissara, une tapenade de pois cassés à étaler sur du pain batbout tout chaud, puis tajine aux boulettes de kefta végétales et sauce tomate (plein de saveurs même si d’aspect, ça ressemblait plus à une bolo végé). En sucré, une crêpe mille-trous au sirop d’agave et amande escorte un bol de frais pudding de chia granola maison et amlou (le Nutella berbère !). On fait couler avec un thé à la menthe (compris) additionné d’un thé glacé maison anti-canicule. Nous voilà parés pour affronter un dimanche à Belleville !

  • Que faire
  • Feux d'artifices

Les lieux avec vue en or sur la tour Eiffel comme Girafe, Ducasse sur Seine ou le 10e Ciel font flamber leurs prix comme un feu de Bengale (comptez au moins 450 € le menu du 14 Juillet !) quand ils ne sont pas déjà complets depuis des mois. Alors, où aller admirer la tour Eiffel s’embraser sans se ruiner et en évitant (un peu) la foule qui se presse sur le Champ-de-Mars ou les ponts environnants ? Time Out a arpenté la ville et avec l'aide des cartes de l’Apur peut vous proposer dix rues pas trop blindées d’où mater le feu d’artifice !

Publicité
  • Dans nos Verres

Il proposait déjà un impressionnant café planqué derrière une des horloges de la façade et un restaurant chicos sous les fresques (classées) de Gabriel Ferrier et Benjamin Constant, le musée d’Orsay s’enrichit cet été, de la Terrasse, un rooftop en or ! Après avoir admiré la plus belle collection d’Impressionnistes au monde (oui, il faut acheter un billet pour accéder au toit), vous allez pouvoir monter et siroter une cocktail au champagne (15€) ou un gin-to (13 €) sur ce toit-terrasse plein nord, posté derrière les statues symbolisant Bordeaux, Nantes et Toulouse, desservies par l’ancienne gare. La vue donnerait des palpitations à Monet : la Seine à portée de pinceau, l’Obélisque, le jardin des Tuileries agrémenté de la vasque olympique, le Sacré-Cœur en fond… Seule manque à l’appel la tour Eiffel. Mais comme disait Van Gogh : « On ne peut pas tout avoir. »

  • Art
  • Textile
  • Chaillot
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pour beaucoup d’initiés, l’un des temps forts de la Fashion Week de Paris en juin 2025 ne se joue pas sur un podium, mais au Palais Galliera, le musée de la mode de la capitale. Une exposition consacrée à Rick Owens. Ce dernier fait partie des rares créateurs indépendants à conjuguer reconnaissance critique et succès commercial dans une industrie largement dominée par les géants du luxe. Mais il est surtout l’un des stylistes les plus singuliers de sa génération ; voire de toute l’histoire de la mode. De ceux qui fascinent, parce qu’ils bâtissent un univers total. C’est sans doute ce caractère “culte” qui frappe d’emblée lorsqu’on entre dans l’exposition scénographiée par Rick Owens lui-même. Dans la pénombre, sur des estrades, dans des alcôves ou suspendus au plafond, les mannequins de la première salle, aux murs tapissés de feutre, semblent réunis pour une étrange cérémonie en hommage à leur créateur. Vêtus de silhouettes dignes d’un film de science-fiction dystopique mais ancrées dans le réel. Plus d’une centaine de silhouettes, accompagnées de nombreuses explications, sont réparties entre les deux grandes salles du parcours. Vous l’aurez compris : Rick Owens a ouvert, comme rarement, les portes de son monde, et nous y sommes tous bienvenus.

Publicité
  • Gastronomique
  • Opéra
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ça fait vingt ans tout juste que Jean-François Rouquette est à la tête de Pur’, la table gastronomique nichée dans le vaste Park Hyatt Paris-Vendôme. Et ça fait à peine six mois que l’architecte star Hugo Toro a redessiné cette salle circulaire. Habitué des palaces, le chef aveyronnais a su faire de sa table d’hôtel une destination à part entière. Les amateurs savent qu’ils y retrouveront la constance et l’inventivité de plats signatures (le wagyu aux sarments, les ormeaux…) issus d’une cuisine ardente défenseuse des terroirs. Le menu en cinq services (250 €) exhale sa tranquille assurance dès les amuse-bouche. Tacos de carotte comme un bonbon, sphère de tomate qui explose en bouche, raviole de tourteau et crème de stracciatella… Cela continue avec des assiettes limpides aux saveurs très lisibles portées par un ingrédient en majesté comme dans ce crudo de thon, avocat, riz soufflé et eau de concombre ; cette promenade en forêt offerte par d’incroyables morilles et leur sabayon de noix ou dans l’agneau de lait (de l’Aveyron évidemment) et son jus diabolique. Certes, tout n’est pas exempt de reproche – le bar confit manque un peu de relief –, mais ça n’empêche pas de ressortir ravi de ce moment !

  • Dans nos Assiettes

Au printemps, il y a eu double dose d’événements au restaurant Pertinence de Ryunosuke Naito et Kwen Liew : un accident de scooter pour le premier et un bébé pour la seconde. Autant dire, autant de bonnes raisons de fermer boutique pour se concentrer sur soi ! En attendant une vraie réouverture à la rentrée, le chef encore claudiquant a basculé sa table gastronomique en un comptoir à sandwich. Et attention, ça décoiffe : chaque midi, il propose une formule avec un sando de luxe (à choisir parmi deux recettes réalisées minute), un bol de petits légumes sautés et un super dessert. Et ça change chaque semaine. Lors de notre visite, on a mordu dans un sandwich trois étoiles garni d’un somptueux cromesquis de homard et langoustine, accompagné d’une mayo épicée et d’une sauce kaffir acidulée, avant une verrine à la gelée de kiwi, pomme verte et ananas. Un grand moment de street food à boulotter sur le Champ-de-Mars facturé à la hauteur : 44 € mais 29 € pour la version au poulet tatsuta. Cela dure jusqu’à fin juillet !

Publicité
  • Pâtisserie

Plus boule la vie ! Quand les jours rallongent et que les vêtements raccourcissent, c’est le retour de la question : où trouver une bonne glace à Paris ? Chez Time Out, on vous file nos meilleurs plans en dessous de zéro mais toujours chauds bouillants sur la qualité. Car dans cette sélection, vous ne trouverez que des artisans glaciers qui turbinent sans arômes artificiels, graisses végétales ni colorants chelous. Du kif en boule à se mettre dans le cornet sans tarder. 

  • Fast-foods, snacks et sandwicheries
  • Saint-Georges
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ce petit comptoir coloré et sonorisé par de la pop de Caracas se spécialise dans le roi de la street food vénézuélienne : l'arepa. Un pain de maïs rond (maison !) garni ras la gueule de viande et de divers légumes. Il en existe aussi une version végé. On ne sait pas si l’existentialisme est un humanisme mais à coup sûr, l’arepa est un repas. On part sur la version poulet effiloché et avocat carrément bonne et débordante de jus. L’ardoise réserve d’autres curiosités rarement croisées sous nos latitudes : des tequeños, des sortes de beignets au fromage en forme de cigare, ou des tostones (4,90€), des galettes de plantain frites ultra crousti servies sous un buisson de fromage frais, à tremper dans des sauces maison (avocat, piment ou ail, notre pref). Des frites ? Pour quoi faire ? Les liquides dépaysent pas mal aussi comme ce papelón (4,90€), mélange tout en fraîcheur de jus de citron vert et de canne à sucre, étonnamment moins sucré que le bizarre soda local, le maltin à base de malt.

Publicité
  • Que faire
  • Balades et excursions

Un dossier sur les meilleures plages à Paris… Vous n’auriez pas trop pris le soleil chez Time Out ? Non. Car si la réalité géographique fait que l’Ile-de-France n’est pas réputée pour ses eaux turquoise et sa barrière de corail, on y dégote tout de même quelques bons plans (d’eau) où se tremper les miches les beaux jours venus. Ce que vous trouverez dans cette météo des plages franciliennes ? Aussi bien des bases de loisirs, des bassins sur la Seine qu’un espace aménagé le long du canal de l’Ourcq. A la une, à la deux, à la baille !

  • Art
  • Photographie
  • 4e arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Premier photographe à remporter le Turner Prize en 2000, l’Allemand Wolfgang Tillmans a reçu carte blanche du Centre Pompidou pour sa dernière expo avant cinq ans de travaux. Faisant écho à cette période de “métamorphose”, comme dit l’équipe du musée, l’Allemand a transformé en galerie l’espace qu’occupait la Bpi. Etalée sur 6 000 m2, cette expo retraçant près de 40 ans de carrière avec pas moins de 3 000 œuvres est tout simplement “l’exposition la plus vaste jamais produite au Centre Pompidou”. Souvent crédité pour avoir révolutionné l’accrochage dans ses expositions, Wolfgang Tillmans met ici en dialogue son travail avec l’architecture de Beaubourg et surtout avec la vocation d’un lieu comme la Bpi qui donne gratuitement accès au savoir. Très attaché aux livres, l’artiste a conservé quelques tables, rayonnages et ordinateurs de la bibliothèque, qui deviennent des présentoirs. Il faudra aussi avoir l’œil pour repérer des œuvres exposées horizontalement ou verticalement, à des hauteurs et dans des formats qui varient radicalement. Une façon de se mettre dans la peau d’un artiste à la pensée foisonnante qui n’a jamais cessé de scruter le monde sous de nouveaux angles. 

GYG Paris Activities Widget

Recommandé
    Vous aimerez aussi
    Vous aimerez aussi
    Publicité