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Passerelle Simone de Beauvoir - BnF
ShutterstockPasserelle Simone de Beauvoir - BnF

Butte aux Cailles / Bercy

Entre rive gauche et rive droite, tour d'horizon d'un quartier en pleine effervescence

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La butte aux Cailles est au sud ce que la butte Montmartre est au nord : un village préservé des grands travaux haussmanniens, avec ses rues pavées labyrinthiques autrefois parsemées de moulins à vent, ses placettes arborées en pente douce et ses petits vieux sur les bancs, immuables. Pourtant toute proche du centre commercial ultra moderne et des cinémas de la bourdonnante place d’Italie, la butte aux Cailles est un havre de tranquillité qui a gardé son charme d’antan et reste méconnu des touristes. Comme une escapade en plein Paris, on aime s’y perdre entre les maisons ouvrières et leurs jardinets, emprunter des passages étroits tapissés de lierre, découvrir les dessins de Miss Tic et Nemo sur les murs. On vient dîner Au Temps des Cerises entre amis, prendre un verre au Merle Moqueur ou à La Folie en Tête, des noms tirés de la même célèbre chanson (si, si, fredonnez-la !). La charmante rue des Cinq Diamants égrène ses petits restaurants, dont le fameux Chez Gladines, toujours plein à craquer. A quelques stations de métro, Bercy est au contraire un quartier ultra moderne construit sur les anciens entrepôts de vins de la capitale, autour d’un paquebot architectural : le ministère des Finances. Le Palais omnisport avec ses événements sportifs et ses concerts, l’agréable et ludique parc de Bercy, la Cinémathèque et le « Village » avec son cinéma, ses magasins et ses restaurants, ont donné une dynamique nouvelle à ce quartier excentré auquel on reprochait son ambiance froide. Sur l’autre rive se dressent les tours de la BnF, un pôle culturel exceptionnel où sont proposées des expos remarquables. Si on aime les fêtes sur les bateaux, on vient profiter d’un concert de musique expérimentale à la Dame de Canton ou danser sur des beats électro dans les cales du Batofar. L’été, une plage s’installe sur les quais, donnant aux bords de Seine des airs de station balnéaire.

Restaurants à Butte aux Cailles / Bercy

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Chinois
  • 13e arrondissement
  • prix 2 sur 4

Ancré aux Gobelins, ce restau chinois dénote carrément des autres adresses de l’arrondissement. Pas de fausse pagode à dragons ni de réfectoire à néons, mais une déco épurée et contemporaine avec aux murs des œuvres de jeunes artistes chinois et, au sous-sol, trois salles de karaoké plébiscitées par une clientèle chinoise… Originaire de Chongqing, fascinante mégapole (plus de 24 millions d’habitants !), le chef Liu Gaojin fait partie des happy few à avoir reçu en 2013 le certificat d’excellence de Grand Maître en cuisine chinoise – concours équivalent de notre prix national du Meilleur ouvrier de France. Seules 200 toques dans le monde peuvent en dire autant ! La vraie bonne idée du spot ? Ne proposer que des plats typiques de Shanghaï et du Sichuan, dont certains sont rares à Paris (voire totalement inédits). La came ? Elle est quali (poulet fermier) et de saison, avec des recettes plus ou moins relevées qui revisitent la tradition avec une grande finesse. Frileux du palais : guettez sur la carte le nombre de piments en face de chaque plat pour éviter l’enflammade. Ce soir-là, on la joue chiraquien avec une sélection d’abats (mo fan fu qi fei pian, 12 €) à faire tourner de l’œil n’importe quel végan : cœur, tripe, langue et viande de bœuf… Trop chelou pour vous ? Foncez sur le classique mapo tofu, addictif plat en sauce pimenté, au dés de tofu et bœuf haché (13 €)… Et surtout, prenez votre pied avec ce singulier Fen Zheng Zhu Long : poitrine et côtes de porc, patate douce

Restaurant Passerini
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Italien
  • 12e arrondissement
  • prix 3 sur 4

Indéniable meilleur chef italien de Paris, le Romain Giovanni Passerini s’impose pour nous comme l’un des meilleurs chefs de Paris tout court. Dans sa caverne moderne signée Asma Architects (sol en terrazzo, murs blancs, suspensions design, terrasse longiligne), cet ancien de Rino – trattoria qui a vu défiler Simone Tondo et Michele Farnesi – fait le grand écart entre la rassurante tradi de la Botte et les envolées gastronomiques époustouflantes, avec une vision très documentée et intellectuelle de la cuisine italienne. Chaque jour à midi, lui et sa pétillante épouse Justine proposent des plats désarmants de simplicité, avec deux entrées, deux pasta, un plat, un dessert et basta. A l’image de ces iconiques raviolis ricotta-épinards au beurre de sauge ou de cette tartelette ricotta/fraises coiffée d'un sorbet à la rhubarbe. Le soir, ça monte sérieusement en gamme avec l’un des menus les plus aboutis de la ville, qu’on vous conseille de boulotter en bande. Ne passez pas à côté du pigeon de Mesquer (70 € pour deux), jouissive pièce en deux services qui vous fera roucouler de bonheur – d'abord fettucine au ragoût de cœur et de foie, pleurotes et olives, puis carcasse à tortorer à la mano, accompagnée de purs produits de saison comme ces petits pois, cerises et salade aspergée de jus de cuisson. Pour faire passer le tout, faites confiance à Justine qui nous en fait boire de toutes les couleurs, convoquant la crème des vignerons de la Botte (et d’ailleurs), à l’image du maestro sic

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Algérien
  • Butte-aux-Cailles
  • prix 1 sur 4

Parmi les bonnes adresses de la Butte-aux-Cailles, l'algérien Chez Mamane fait figure d’institution. Cette toute petite salle rue des Cinq-Diamants, jadis cantine attitrée de Coluche, attire chaque soir habitués du quartier et étudiants affamés qui s’attroupent sur le trottoir ou au comptoir, partageant l'apéro avec l’équipe et les autres clients en attendant de casser la graine. Mur peint par la street artiste Miss. Tic, vieux zinc, nappes en toile cirée comme chez mamie... Rien n'a vraiment changé depuis vingt ans (quel bonheur), si ce n'est que le daron a laissé place au fiston, Fawzi. Lequel, tout aussi avenant, continue d'envoyer à travers le petit passe-plat de sa cuisine le fameux « meilleur bouillon de Paris » – une tuerie : coriandre fraîche, la dose de légumes (croquants et pas surbouillis)... Le couscous royal (17 €) fait un carton : des merguez grillées au tendre gigot, la viande, si elle pourrait être de meilleure qualité, reste parfaitement cuite. Le couscous poulet remplit tout autant le cahier des charges (et pour 11 balles seulement). C’est donc à deux que l’on partage une montagne de semoule, fine comme on l’aime, bien détachée. Hop ! Entre deux bouchées du festin, on s'envoie une goulée de boulaouane (3 € le ballon), ou une binouze artisanale de la Paname Brewing Company (4 € le demi). Les plus gourmands craqueront sans doute pour les sympathiques pâtisseries orientales à 3 € pièce, nickel pour accompagner le délicieux thé à la menthe. Choukrane, Mamane ! 

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Glacier
  • 12e arrondissement

Rangez les cornets, sortez les bâtonnets ! Depuis 2016, dans leur café du square Trousseau, Emeline et Guillaume la jouent cinquante nuances de fruits avec des ice pops qui sont de véritables jus givrés de saison. Parmi les hits servis dans de croquignolettes boîtes en carton, des glaces à l’eau qui ont du goût et font friser les papilles comme la fraise, la framboise, l’abricot ou le citron-concombre-menthe ; mais ils ont aussi des crèmes glacées au lait d’amande et fleur d'oranger, à la noisette croquante ou à la vanille, chocolat au lait et éclats de cookies… Bref, d’exquis esquimaux ! (N’oubliez pas de cracher le bâtonnet en bois, ça se digère assez mal.) La grande grande glace : Le sorbet chocolat noir 70 %, grué de cacao et fleur de sel à croquer comme une petite tablette glacée, le sésame noir à la carapace croquante et la fraise composée de 75 % de fruit comme un condensé de printemps.  Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !  

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • 12e arrondissement
  • prix 2 sur 4

Pas facile de pêcher de bons sushis japonais à Paris sans devoir pratiquer le seppuku de son portefeuille. Ce coin du 12e, moins poissonneux que la mer Morte, ne sortait pas du lot mais c’était avant que Nanyo Kurihashi et Terutaka Izumi, cuisiniers branchés de la branchie, ne plantent leurs couteaux aux abords de la place d’Aligre. Derrière le rideau calligraphié de leur cabanon de bois blond, au dej, les deux moussaillons passés par l’excellent Issé troussent minute un bento qui nous fait frétiller de la nageoire caudale : un patchwork coloriste de sashimi et nigiri de thon, daurade, maquereau, crevette, saumon et riz, avec wasabi et gingembre laminé (28 €) – c’est frais, net et sans arêtes. Midi et soir, on peut aussi tuer sa faim en ikejime d’une salade de poulpe (8 €), de palourdes au saké (14 €), d’une omelette nippone (6 €), d’un clinquant combo seiche-oursin (30 €) ou de substantiels chirashi, ces assortiments marins sur riz vinaigré (dès 25 €). Et en dessert, on vogue droit vers la glace au sésame noir (3 €).  Une jolie marée à marier à un riesling nature (6 €), un champagne extra-brut (14 € la coupe) ou un saké, ce vin de riz qui cherche à ressembler à l’eau pure (10 € le verre). Bref, Totto n’est pas là pour blaguer. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Coréen
  • 13e arrondissement
  • prix 1 sur 4

Pour qui ? Ceux qui veulent se détendre dans un bistrot coréen zen et authentiquePlat culte ? Un Ganjang Dak Tuigim, poulet mariné en sauce soja frit, salade Ce joli bistrot est une bonne entrée en matière pour les novices en gastronomie coréenne à qui les mots « kimchi » et « haemoultang » n’évoquent rien… Le lieu, sobre et élégant avec ses jolies tables en bois et ses lampions blancs qui éclairent avec douceur la vaisselle en métal doré, dégage une atmosphère presque relaxante. Ce qui ne l’empêche pas de s’animer lorsqu’une famille vient pour y célébrer un anniversaire, sur fond de variété sud-coréenne. A midi, on découvre les grands plats typiques comme le bibimbap (riz aux légumes et bœuf) ou le bulgogi (bœuf mariné dans la sauce soja), respectivement à 15 et 16 € avec du riz et trois accompagnements. Le soir, pour découvrir un maximum de saveurs, on opte pour un menu complet à 28 €. On commence avec une galette aux pleurotes, oignons et piment vert (un peu grasse mais délicieuse) ou un jarret de porc en salade, très bon grâce à son incroyable bouillon parfaitement équilibré en épices. On continue avec l'émincé de bœuf mariné, généreusement servi dans une cocotte et accompagné d'un excellent riz blanc. Et pour finir – et à tester absolument –, on choisit une glace au parfum surprenant : thé vert, sésame noir, haricot rouge ou gingembre. Le service est effectué rapidement et avec le sourire, ce qui ne gâche rien.

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Dersou
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Cuisine du monde
  • Bastille
  • prix 3 sur 4

Pour qui ? Une date, un soir. Un blazé qui croit avoir tout goûté. Plat culte ? Ce soir-là, un ceviche de maigre, chou-rave, coques, vif et précis, surmonté d'une “neige” de fromage blanc réduit en poudre. Le tout boosté par un explosif cocktail mixant gin, saké, kiwi et poivre noir ! Murs grattés jusqu'à l'os, parpaings en béton, tables en bois brut : Dersou, c’est avant tout un lieu. Mais aussi un chef ultratalentueux, le Japonais Taku Sekine, grosse reusta d’Instagram (également à la tête de Cheval d’Or) qui a lancé un bête de concept : des assiettes accordées à des minicocktails archi-bien shakés par un ancien de l’Experimental Group – Amaury Guyot, qui a mis sur orbite le Sherry Butt avant de s'envoler dans le 5e chez Chinaski. Contre le mur court une rangée de tables (de deux couverts chaque), elle fait face au comptoir-cuisine et sa batterie de commis. Le week-end, à l’heure du déj, c’est carrément la meilleure place pour poser ses seufs : vue imprenable sur le dressage live des assiettes !  Mais c’est le soir que l'expérience est la plus orgasmique (uniquement sur réservation et sur fond d'accords bien shakés) : ambiance tamisée, décibels en sourdine et menu imposé. Le moins cher est à 95 € : cinq plats et cinq petits cocktails en pairing. Mais quelle expérience ! La cérémonie commence ce soir-là par un odorant bouillon de légumes au beurre clarifié. Impossible de tout citer, on retiendra le plus marquant : exquis ceviche de maigre, chou-rave, coques, saupoudré d'une

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Chinois
  • 13e arrondissement
  • prix 1 sur 4

L’Empire du Ravioli, ou le côté lumineux de la farce ! Point de jedi à l’horizon dans ce temple de la pâte farcie, mais plutôt un melting-pot de Chinois du quartier, d’étudiants désargentés et de sinophiles bien renseignés venus baguetter à l’unisson et en VO. Si on n’y va pas pour bouffer les rideaux (carrelage grisâtre, façade rouge, poutre rouge, tables de la même rutilance), force est de constater qu’à l’inverse de ses nombreux voisins, cette cantoche chinoise de poche échappe à la sempiternelle salade de méduse et aux menus longs comme des dimanches en famille. A la place ? Presque que de délicieux raviolis préparés minute par un duo de cuistotes, pas connues comme les stars de la cuisine asiatique, mais rompues à l’exercice. Parmi la dizaine de versions (porc et chou, crevette, maquereau, bœuf et céleri…), on faisait sort ce midi-là à 15 juteux agneau-coriandre (12 €), à la pâte fine et légère et à la farce sapide et moelleuse, après s’être envoyé, tout de même, quelques oreilles de cochon, lamelles de concombre et piment (8,80 €), ainsi qu’une grosse aubergine servie entière (7,80 €), imbibée de sauce soja, ciboule ciselée et buisson de coriandre fraîche. Aussi vu chez nos voisins, manifestement pas fâchés avec l’aventure : un gros bol garni de pieds de cochon lustrés de sauce soja ! Tout ça à mouiller d’une incontournable Tsingtao (3,50 € les 33 cl) ou d’un soda lambda (3 €). Le côté obscur de l’Empire se trouve peuplé de desserts industriels (perles de coco, litchis

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • 12e arrondissement
  • prix 2 sur 4

A l’intérieur du marché d’Aligre, un lieu hybride, mi-boucherie de quartier, mi-resto, qu'on doit au génial artisan boucher Christophe Dru. Au progamme ? Des tables et mange-debout peuplés de carnivores bien avisés, qui savourent steak tartare, entrecôte saignante ou juteuse côtes de porc. Le credo du taulier ? Que son établissement ressemble à un barbecue organisé entre amis, un endroit chaleureux où tout serait cuit rapidement et à la plancha (comptez 9 balles en plus pour la cuisine). En entrée, laissez-vous tenter par les délicieuses assiettes de saucisson, de pâté ou de fromages, à partager (ou pas). N’oubliez pas de jeter un œil à la courte mais maline carte des flacons, qui devrait ravir les amateurs de vins naturels (notamment grâce à ce lotois rouge Clos Siguier à 4,80 € le verre). Et dernier conseil : « La bonne bidoche appartient aux prédateurs qui se lèvent tôt. » Sans vous lever à l’aurore pour aller dévorer des côtelettes d'agneaux, essayez tout de même de ne pas arriver trop tard (surtout le week-end), car le resto ne prend pas de réservations.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Vietnamien
  • 12e arrondissement
  • prix 2 sur 4

Pour qui ? Un cabas plein /ventre vide, de retour du marché d'AligrePlat culte ? Les nems généreux et bien poivrés, ou le bo bun à partir de 9 €.  Poussez la porte de cette gargote vietnamienne ascendant bobo (normal, à 100 m du marché d’Aligre...) et prenez place au comptoir pour profiter de la lumière naturelle et ne rien louper du bal des casseroles. Là, commandez une Hanoi Beer. Le spectacle commence. Thi Thanh Huyen Vu, la chef, et ses commis produisent une délicieuse musique. Les lamelles de bœuf sauté aux oignons dansent dans le wok. Juste à côté, des nems version XL peaufinent leur bronzage dans un bain d’huile crépitante. On nous sert le bobun. Comme attendu, la viande est délicieuse, fondante et rosée. Les nems écrasent sans souci la concurrence avec leur farce au poulet et à la crevette, un mix qui rappelle à s’y méprendre le goût du porc haché, et le poivre à vous soigner illico un bon rhume. Dommage que la portion de crudités et d’herbes fraîches soit un peu chiche… Dans cette annexe du voisin Do & Coco, pas d’entracte, on attaque les boulettes de poulet aux feuilles de combawa, un petit agrume qui ressemble à un citron vert. On trempe notre boulette dans une sauce aux kumquats. C’est frais, puissant, on entend notre bidon chanter : « C’est d'la bombe baby ! » Clou du spectacle, des perles de tapioca au lait de coco avec mangue fraîche, banane et sésame torréfié. Avec Do et Riz, même plus besoin de traverser le globe pour un petit shot d’Asie.  Chez Time Out, to

Musées & Galeries à Butte aux Cailles / Bercy

  • Musées
  • Spécialisés
  • Bercy
  • prix 2 sur 4

Cette magnifique collection d’attractions de fête foraine datant du début du XXe siècle est présentée dans un ancien entrepôt à vins de l’ère Eiffel. Des trois halls, le Salon de la Musique se démarque avec la sculpture de Jacques Rémus qui carillonne et s’illumine en même temps qu’un orgue Mortier de 1934 et un piano à queue moderne jouent 'Le Crime de l’Orient-Express'. Dans le Salon de Venise vous tournerez en rond en voguant sur une des gondoles du carrousel tandis que, dans le Salon des Arts forains, vous pourrez jouer à « la Course des garçons de café ». Dans ce jeu, le but est de lancer des balles pour faire courir des serveurs moustachus. A découvrir aussi : une belle garde-robe de costumes et d'accessoires de music-hall, récemment débarquée dans les collections du musée.

  • Musées
  • Histoire
  • Bel-Air
  • prix 1 sur 4

Ironie de l'histoire, cet imposant temple, érigé à la gloire de la colonisation et de l’empire dans le plus pur style Arts and Crafts des années 1930, est devenu en 2007 la Cité nationale de l’histoire de l’Immigration, avant de se voir renommer Musée national de l'histoire de l'Immigration. Prudent mais pertinent, le musée se révèle éloigné du fameux débat sur « l’identité nationale » puisque son objectif principal est de rendre hommage aux peuples étrangers venus s’installer en France. Mais aussi de sensibiliser le public aux luttes et aux douleurs qui ont marqué l’histoire de cette immigration massive. Après avoir été repensé en 2014, le parcours dédié à la collection permanente connaîtra une nouvelle mouture en 2023 : ses espaces d'exposition passeront de 1 400 à 1 800 mètres carrés. On devrait y retrouver dix sections imaginées autour de dix grandes dates, entre 1789 et 2015, avec œuvres modernes, objets et parcours de vie. Quant aux expositions temporaires, elles continuent, alternant toujours entre portraits de peuples immigrés, dossiers thématiques comme « Frontières » et expositions monographiques autour de sujets de fond comme les photographies de banlieue de Patrick Zachmann. Toujours loin des clichés.

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  • Art
  • Galeries d'art contemporain
  • Quartier de la Gare
  • prix 0 sur 4

« On dit une galerie mais on pourrait dire un endroit pour montrer l’envers et l’à-côté des choses… », expliquait Agnès B. en novembre 1984, date à laquelle elle inaugurait la Galerie du jour à quelques encablures de Beaubourg. La styliste, fondatrice de la griffe éponyme, y donne à voir ce qu’elle aime. Et ce qu’elle aime, c’est la peinture, la sculpture... l’art contemporain en général. Aux murs de la galerie, la photographie est légion. A titre d’exemple, Seydou Keïta, Jean-Christian Bourcart ou encore Massimo Vitali y ont été exposés. En 2020, un nouveau chapitre s’ouvre pour la galerie historique qui déménage place Jean-Michel-Basquiat dans le 13e, à la Fab., nouvel espace hybride de 1 400 mètres carrés. A l’image de sa touche-à-tout de proprio, la Fab. rassemble la galerie du jour, la collection privée d’Agnès b., une librairie et un espace dédié aux actions solidaires chères au cœur de cette grande dame de l’art. Fabulous Fab. !

  • Musées
  • Art et design
  • 12e arrondissement
  • prix 2 sur 4

C’est ici, à quelques encablures de la place de la Bastille, que les affamés d’art contemporain échouent pour se ravitailler en expositions temporaires de qualité. Fondée par le collectionneur Antoine de Galbert, la Maison Rouge organise certains des meilleurs événements artistiques de Paris, voguant souvent au large des sentiers battus. Ni galerie, ni vraiment musée, on se sent comme chez soi dans cette ancienne imprimerie dotée d’une cour intérieure et d’un café tenu par Rose Bakery, adresse bio à l’anglaise, idéale pour un afternoon tea consolidé de cakes potelés. Les habitués s’y retrouvent après avoir sillonné l’exposition du moment, qui met souvent art contemporain, artisanat, oeuvres classiques et documents historiques sur un pied d'égalité : les collections éclectiques de Thomas Olbricht et David Walsh, les arts sous l'emprise de la drogue ('Sous influences') ou les avant-gardes déjantées de Winnipeg, ville la plus froide au monde, y ont déjà eu droit de cité. Quand on vous dit que la Maison sert de bons bols d’art frais.

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Les Docks - Cité de la Mode et du Design
  • Art
  • Austerlitz

La chenille vert pomme qui roupille depuis 2005 le long de la Seine, entre la gare d'Austerlitz et la BnF, a enfin ouvert ses portes au public en 2012. Installés dans les anciennes friches industrielles des Magasins généraux, réaménagées par les architectes Dominique Jakob et Brendan MacFarlane, les très futuristes Docks en Seine auront tardé à s’éveiller et se transformer en lieu de divertissement et de culture. Mais c’est désormais chose faite. Boutiques éphémères, bar/night-club au rez-de-chaussée (le Wanderlust, ouvert en 2012 par l’équipe du Silencio), restaurant (le Moon Roof) et bar/night-club (le Nüba, inauguré en 2013 par la clique du Baron) flambant neufs sur les toits, projections à ciel ouvert, expositions à la Cité de la mode et du design, et on en passe : derrière leur imposante façade de verre et de métal, les Docks commencent enfin à grouiller de vie. • En savoir plus sur les bars, clubs, restos et événements des Docks :Dossier Docks en Seine - Cité de la mode et du design

Palais de la Porte Dorée Aquarium Tropical
  • Musées
  • Bel-Air
  • prix 2 sur 4

Ce petit aquarium tropical est moins impressionnant que l’autre aquarium intra-muros, Cinéaqua, à l’ouest de la ville, mais n’en est pas moins attachant et une visite passionnante pour petits et grands. Construit pour l’Exposition coloniale de 1931, l’architecture art déco du lieu donne un cadre original pour présenter les collections aquatiques. Ce musée a permit aux meilleurs représentants de l’art déco de s’exprimer, tels les créateurs de mobilier Ruhlmann et Printz. L’aquarium se trouve dans le sous-sol de la bâtisse. Parmi ses locataires les plus célèbres, des crocodiles dont les ancêtres ont été ramenés de Dakar en 1948. Mais aussi des seiches, des requins et des espèces phosphorescentes provenant d’eaux profondes. La rénovation technique entreprise depuis 1985 a permis l’acquisition d’animaux ayant des exigences très spécifiques quant à la qualité de l’eau. Le Palais de la Porte Dorée accueille également le Musée national de l'histoire de l'Immigration.

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  • Art
  • Quartier de la Gare
  • prix 0 sur 4

Après avoir été aux manettes d’un espace public à Lyon, Laurent Godin se fait rapidement une place sur la scène parisienne avec sa petite galerie, inaugurée en 2005. Au programme : un mélange aussi trans-générationnel d’artistes contemporains, français et internationaux. À deux pas du Centre Pompidou, Wang Du, l’expert du papier froissé, croise Haim Steinbach, roi du néo-pop new-yorkais et Vincent Olinet, dont les installations étranges sont souvent imbibées d’eau et d’interrogations historiques. Godin, qui ne rate pas une édition de la FIAC ou de Paris Photo, propose aussi des multiples (œuvres originales existant en plusieurs tirages) à ses clients, dans l'idée de promouvoir l’accessibilité de l’art contemporain.

Les Frigos
  • Art
  • Résidences d'artistes
  • Quartier de la Gare

L'imposante allure des Frigos a de quoi glacer le sang. Cela a d'ailleurs été sa nature première de 1921 à la fin des années 1960, quand cette étrange bâtisse était encore le centre frigorifique pour les denrées alimentaires transitant vers le marché des Halles. Cet immense bloc de béton a maintes fois changé de forme, passant du statut de gare fluviale à celui de centre ferroviaire avant de devenir la résidence d'artistes qui accueille aujourd'hui plus de 200 créateurs en tous genres. En résulte une allure de Frankenstein culturel qui reste l'une des dernières traces d'un Paris en plein boom dans ce quartier des quais, qui a intégralement fait peau neuve. Dans ce lieu fonctionnant par cooptation, on trouve un restaurant, une galerie d'art contemporain et de nombreux artistes profitant de l'effervescence du bâtiment que l'on ne peut visiter que lors des journées portes ouvertes. Il faudra donc prendre votre mal en patience et ne pas avoir froid aux yeux pour ouvrir la porte des Frigos.

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  • Art
  • Quartier de la Gare
  • prix 0 sur 4

Si toutefois l’envie vous prenait de faire un tour par la ZAC Paris Rive Gauche imaginée par l’urbaniste Christian de Portzamparc dans le 13e arrondissement, il serait dommage de manquer le centre d’art et de recherche Bétonsalon. Un laboratoire d’expérimentation installé dans les anciens Grands Moulins de Paris et la Halle aux Farines, réhabilités par Rudy Ricciotti et Nicolas Michelin. Lieu d’échange et de réflexion à deux pas de l’université Paris 7, cette association, fondée en 2003 par Mélanie Bouteloup, se donne comme but de « développer un espace de réflexion et de confrontation à la confluence de l’art et la recherche universitaire ». En travaillant avec des acteurs issus de disciplines diverses – philosophie, science, sociologie ou encore danse –, Bétonsalon appréhende avec pertinence l’hétérogénéité des arts. Ce lieu culturel et esthétique s’enrichit de réflexions sociales et politiques au contact d’étudiants, d’enseignants et d’habitants du quartier. Expositions, ateliers, conférences, visites, festivals… Pas de doute, Bétonsalon ne chôme pas.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Art
  • Centres d'art et instituts
  • Quartier de la Gare
  • prix 1 sur 4

A l’image d’une laverie automatique – ceux qui n’ont pas de machine à laver le linge chez eux le savent bien –, le Lavo//Matik est un lieu de rencontre où flottent un parfum de légèreté, de fraîcheur et une tranquille moiteur. Mais la comparaison s’arrête là car le Lavo//Matik se révèle bien plus chaleureux ! Ici, les murs blancs – qui ne le sont d’ailleurs plus vraiment – sont recouverts d’œuvres originales signées Jef Aerosol, Rea One ou Jérôme Mesnager, en fonction des expositions temporaires dont les vernissages se déroulent toujours autour d’une petite mousse. Quant au doux vrombissement des tambours il a, lui, été remplacé par l’énergie étourdissante d’une batterie punk ou d’une basse aux accents reggae. Lâchez l'hybride ! Dans ce lieu atypique, fondé en 2014 par le musicien-écrivain-graffeur Benoît Maître (alias Ben Spizz), on jongle avec l’art urbain coloré autant qu’avec le rock’n’roll trash. Presque seul au milieu du grand boulevard du Général Jean-Simon, aux portes du 13e, le Lavo étend son univers jusqu’aux murs mitoyens où bon nombre d’artistes viennent y apposer leur patte picturale. On peut y buller, se laisser embarquer et dériver sans crainte de se perdre dans ce bouillon de cultures. Car il y aura toujours quelqu’un pour vous ramener sur la berge en vous proposant une chaise, histoire de feuilleter une monographie de C215 à l’aise. Ou juste pour vous conseiller un vinyle introuvable de petits labels indépendants à 6 €, un CD de Magnetix ou une anthologie des

Bars & Clubs à Butte aux Cailles / Bercy

  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à vins
  • 12e arrondissement
  • prix 3 sur 4

Comme la vie est bien faite. Quand Justine Priot cherche le nom de son lieu, posté à un jet de gnocchi de Passerini (où officie son Giovanni d’époux), Passerina éclot (et il se trouve que c'est aussi un nom de cépage) ! Pour une cave à manger, avouez qu’on frise la perfection patronymique. D’une façon générale, côté perfection, Passerina joue les gros cumulards. Pour commencer, voilà un endroit où la playlist enchaîne Todd Terje, Underworld et New Order histoire de lever le coude décontracté des tympans. Si on a la guinchette facile, difficile de rester vissé sur son tabouret. Ça tombe bien, la salle moderniste, mouchetée de mosaïques en travertin (et non pas de crozets de Savoie), avec sa grande table haute et son comptoir en palissandre, pousse à circuler et causer avec les voisins un verre à la main.  Y a quoi dans ce verre ? Des bijoux majoritairement transalpins, souvent jurassiens, mais toujours sulphitophobes comme ce lumineux (et confidentiel) arbois-pupillin de Julien Mareschal, vivace blanc piémontais Cascina degli Ulivi (39 € la bouteille), ou le très accorte auvergne rouge Le Matos de Mattia Carfagna (32 €). Tout cela convole en justes noces avec des balles de petites assiettes :  démente brandade de haddock à la purée de pois chiche (12 €), puissant consommé de canard où mouillent de moelleux canederli (12 €) ou bombe de baba au rhum (6 €). Et on fait le pari que le risotto minute proposé à la cantonade juste avant la fermeture de la cuisine va devenir une tradit

China
  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Cafés-concerts
  • Bastille
  • prix 3 sur 4

Le China est un bar-restaurant café-concert asiatique chic qui emprunte son décor exotique à un club colonial du Shanghai des années 1930. Canapés Chesterfield en cuir capitonné, murs rouges, boiseries sombres, dallage en damier noir et blanc, cette pénombre chaleureuse est lounge comme un salon de gentlemen anglais. Derrière un superbe et vaste comptoir chromé, des serveurs polis et discrets préparent des cocktails subtils, comme l’Hemingway (savante alchimie entre rhum brun cubain, Cointreau, citron vert et pamplemousse). La carte des vins est aussi très vaste, pour ceux qui préfèrent un verre de bon cru. Si vous n’avez pas peur de faire chauffer votre carte bleue, passez à table pour goûter une cuisine asiatique fusion, comme le tendre médaillon de poulet finement aromatisé au schitakés et citron thaï. Envie d’un digestif ? Montez à l’étage boire un bon cognac dans le fumoir à cigares, décoré d'une cheminée et d'une bibliothèque de vieux livres. Vous y trouverez un "vrai fumoir" à l'extéireur, dans un jardin d’hiver agrémenté de bambous. Au sous-sol, deux concerts gratuits sont programmés par soir, plutôt jazz, soul, pop et musique du monde (la programmation est disponible sur leur site). Le lieu étant réputé pour sa bonne programmation, les confortables canapés en cuir sont vite pris. Un conseil : arrivez tôt ou réservez une table si vous ne voulez pas finir debout.   Voici les 100 meilleurs bars de Paris sélectionnés par Time Out Paris - cliquez ici pour voir la liste co

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • 13e arrondissement
  • prix 3 sur 4

Décollage et rétine ! Posté au 27e étage de la nouvelle tour bifide signée Jean Nouvel, le bar TacTac Skybar (ce nom…) du Too Hotel met en majesté une vue totalement inédite et véritablement fabuleuse sur Paname. Depuis la terrasse triangulaire, la salle toute vitrée ou le comptoir en alu martelé, on ne voit que la ville qui grignote l’horizon. Pas de toit zinc ou de monument à identifier comme sur les autres rooftops plus centraux, mais un océan d’immeubles modernes, fendu par la Seine et la guirlande blanche et rouge des embouteillages du périphérique. Ça fait quarante ans que le 13e s’impose comme le labo de l’urbanisme parisien, et on peut enfin contempler le résultat, un panorama de verre et d’acier digne de Los Angeles, Brooklyn ou Tokyo. Il faut évidemment venir de nuit pour l'effet Blade Runner parisien qui va bien. Le panorama est tellement la star du lieu que même Philippe Starck, chargé de décorer le TacTac, a senti qu'il fallait faire sobre : des tables en alu martelé, des fauteuils acajou classico, un petit mur vidéo et basta. Plus aurait été trop. La cornée repue, qu'est-ce qu'on se met dans le cornet ? La très courte carte propose cinq cocktails à prix quatre-étoiles (14-16 €) mais très portés sur le sucre et le fruit comme ce Too High à l’umeshu, l’amaretto et au fruit de la passion qui prend ses aises. Sinon, le verre de prosecco s’affiche à 11 €. A accompagner de petites assiettes pour compléter cet aper’haut : houmous vert d’edamame mentholé un peu chelou (

Le Baron Rouge
  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à vins
  • 12e arrondissement
  • prix 2 sur 4

Le Baron Rouge est un rendez-vous immanquable pour tous les amateurs de bonne chère qui viennent faire leurs courses sur le marché d’Aligre, à l’heure ou les stands plient boutique et où les estomacs crient famine. On vient ici satisfaire son palais avec des bons crus du terroir, dans une ambiance franchouillarde, sans devoir étaler ses connaissances en œnologie. Le dimanche on peut même y déguster des huîtres avec un bon Sancerre, ou un bon rouge charpenté avec une assiette de charcuterie.Dans cet antre minuscule à la gloire de Bacchus, les murs sont tapissés de bouteilles et de tonneaux empilés du sol au plafond. A l’heure de l’apéro, si vous arrivez un peu tard, n’espérez pas poser un demi-coude sur le zinc, vous resterez probablement sur le trottoir comme la plupart des clients. Les initiés du quartier portent ici leurs bouteilles vides pour acheter du vin en vrac puisé à la barrique. Les autres peuvent choisir de bons crus dans une sélection à emporter.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Butte-aux-Cailles
  • prix 1 sur 4

Ce petit bar de la Butte aux Cailles est le plus animé et le plus populaire du coin. C’est aussi l’un des moins chers, où l’on vient s’envoyer au fond du gosier une mousse ou l’un ou l’une des vingt rhums et vodkas arrangés maison, accoudé au zinc. Après quelques verres, on refait facilement le monde avec son voisin, encore inconnu il y a quelques minutes. L’ambiance est franchouillarde et chaleureuse, la musique un mélange de chansons françaises et étrangères pas toutes récentes. Les serveurs sont au top de la gentillesse, les consommations abordables. L’endroit est bondé le week-end, la foule déborde largement sur le trottoir. Les filles, sachez toutefois qu’aller aux toilettes est un véritable parcours du combattant dans cet établissement.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • 12e arrondissement
  • prix 1 sur 4

Pour qui ? Ceux qui veulent découvrir la Caverne d’Ali Baba des jeux de sociétéBoire quoi ? Une bolée de cidre accompagnée d’un hot-dog salvateur Tout à côté d’un complexe Warhammer et pas si loin de Troll2Jeux, voilà La Revanche, bistrot ludique qui fait sa place -la communauté des joueurs est difficile mais ne se trompe jamais. Ici pas de boutique, l’espace est dédié à sa gigantesque ludothèque. Il vous faudra parfois même utiliser une échelle : ambiance de bibliothèque merveilleuse. La disposition des boîtes y est parfaite, tout est proprement rangé et prêt aux regards (cette fabuleuse luminosité qui rend le lieu et vos parties si appréciables). Comme chez son cousin Le Nid (avec lequel il partage sa carte de fidélité), l’accès aux jeux est de 3 € par personne, avec une boisson à commander à l’arrivée et à renouveler toutes les deux heures. Menu simple mais pratique-efficace : planches pas chères, cidre et hot-dog salvateurs. Fermé le lundi mais ouvert jusqu’à une heure du matin pour celles et ceux qui préfèrent Dixit avant de dormir plutôt que l’ASMR. Qu’il est rare de voir un tel ratio de nouveauté dans une collection, et c’est louable, voir essentiel. Les tables ? A la taille parfaite, bien espacées dans un décor clean indus' haut de plafond, rendant vos longues sessions bien agréables. Le confort plus que la rentabilité (n’ayez pas peur de venir à huit pour autant). Et la connaissance, l’amour que partage le gérant-fondateur Patrice Leser, qui prend toujours le temps d

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Le 138
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • 12e arrondissement
  • prix 2 sur 4

Le « 138 » (rue du Faubourg Saint-Antoine) est un bar discret à quelques pas de Bastille, et un bon plan pour prendre un dernier verre après 2h sans devoir crier dans l’oreille de son voisin pour discuter, comme dans ces clubs à la musique trop forte. Le 138 est un vaste bar confortable à la lumière tamisée, au fond musical rock bien choisi et à la déco shabby chic faussement négligée. Quelques meubles vaguement baroques, des canapés en cuir capitonné dépareillés invitent à s’affaler à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. A l’entrée, un grand comptoir s’ouvre sur une salle tout en longueur, aux baies vitrées lumineuses en journée. Deux autres petites pièces en enfilade avec d’autres canapés mènent à un escalier puis à la cave où vous pouvez faire un dernier tour de piste de danse. En plus, le personnel est sympa et les cuisines sont ouvertes à toute heure pour préparer quelques plats simples (croque-monsieur, salade, tartines). Une carte de cocktails et de vins honnête et quelques bières en bouteilles changeront les blasés du demi-pression, les prix restent raisonnables même s'ils sont majorés la nuit. Happy hour jusqu'à 21h. Voici les 100 meilleurs bars de Paris sélectionnés par Time Out Paris - cliquez ici pour voir la liste complète.

Wanderlust
  • 4 sur 5 étoiles
  • Clubbing
  • Austerlitz
  • prix 3 sur 4

La Cité de la mode et du design située sur le quai d'Austerlitz compte un club qui fait parler de lui : le Wanderlust. Ne vous fiez pas à son nom qui ressemble vaguement à celui d’une saucisse allemande (en réalité « wanderlust » veut dire « envie de voyager » en anglais), cette boîte est assez classieuse. Etalée sur 1600 m2, elle compte une gigantesque terrasse en bois qui surplombe la scène, idéale pour profiter des couchers de soleil un cocktail à la main. Ne vous attendez cependant pas à trouver une terrasse sur les toits du bâtiment (cette dernière est réservée au Baron qui y ouvrira un club prochainement), elle est à ras du sol, au niveau du boulevard qui longe les quais. L’ambiance techno minimale et house menée par des DJs à l’extérieur se prolonge à l’intérieur, où la qualité du sound-system est vraiment excellente. La nuit, on peut observer les fessiers colorés se balancer en rythme à travers les grandes baies vitrées du club qui donnent directement sur le trottoir, c’est plutôt amusant. Décrété « the place to be » par les fashionistas, le Wanderlust brasse une clientèle un peu snob, mais aussi des Parisiens attirés par sa programmation de qualité et son entrée toujours gratuite. Un concept louable que l'on doit à l’équipe de Savoir Faire (également derrière le Social Club et le Silencio), puisqu’ici on peut profiter d’un set ou d’un live de la crème de la french touch 2.0 (I:Cube, Etienne de Crecy, Para One, Gilb’r ou Busy P…) sans payer. En pratique, la queue est

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bastille

C’est peu dire que l’OPA a bercé nos jeunes années. Pas de regret pour autant : le Supersonic a pris la relève début 2016, toujours à deux pas de la Bastille, et c’est franchement toujours aussi bien ! Si son allure de loft new-yorkais – coucou la mezzanine, le comptoir sauce food truck et la grande baie vitrée – ne bouleversera pas les codes de l’architecture moderne, le Supersonic nous régale avec une programmation réunissant la fine fleur de la scène indé rock – et assimilés – du moment, tant locale que de l’autre bout du monde. Et là où les tauliers font fort, c’est que le spot est ouvert 7 jours sur 7, avec des concerts programmés quasiment tous les soirs. Avec un petit détail qui fait toute la diff : une entrée gratuite garantie sauf les vendredis et samedis à partir de 23h (5 € !). Côté bar, on conseille vivement de venir tôt pour profiter du court happy hour (de 18h30 à 20h, pinte à 3,50 €). Pour les clubbeurs en Perfecto, le Supersonic pousse tous les week-ends le vice jusqu’à 5h du matin avec (entre autres) ses Nuits Hippies et Wipe Out !, la soirée 60’s qui vous téléporte dans le « Swinging London ». Et histoire de finir la semaine comme il se doit, sont proposés un dimanche sur deux les Sunday Tribute, pour célébrer les grands classiques du rock et hurler comme Oasis « I’m feeling supersonic / Give me gin and tonic ».

Le Nul Bar Ailleurs
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • 12e arrondissement
  • prix 1 sur 4

Ce petit bar caché dans une rue près de Bastille est la seconde maison des habitués du quartier qui mettent une ambiance festive inhabituelle dans ce lieu. L'happy hour de 17h à 21h y est sûrement pour beaucoup. Surtout le week-end, car la cave s’anime et se transforme en dancefloor. Dans ce micro-bar, tout le monde se parle, tout le monde danse, les patrons sont jeunes et encouragent les fêtards à se lâcher. Les consos sont abordables et les cocktails un bon deal : 6 euros le simple ou 10 euros le double. De 18 à 21h, le double est au prix du simple et l’ambiance est particulièrement festive. Une bonne adresse à connaître pour changer des bars qui brassent du touriste rue de Lappe.

Shopping à Butte aux Cailles / Bercy

Marché d'Aligre
  • Shopping
  • Fripes et vintage
  • 12e arrondissement
  • prix 1 sur 4

Quelque part entre le faubourg Saint-Antoine et la gare de Lyon, le marché d'Aligre, l'un des plus anciens de Paris, respire encore l'atmosphère joyeuse des marchés populaires. Un temps appelée « le second ventre de Paris », en concurrence aux Halles, la place fut pourtant le théâtre sanglant des barricades de 1789, puis de celles non moins violentes de la Commune de Paris. « Chaque pierre a sa légende dans cet estuaire de la révolution » écrit Prosper-Olivier Lissagaray dans 'L’Histoire de 
la Commune de 1871'. Dès ses débuts, la friperie et la brocante s’implanteront au côté des autres forains et corps de métier. Devenu marché populaire et bienveillant au fil des siècles, il continue d'en perpétuer les valeurs. On peut y faire ses courses dans une ambiance pittoresque et à moindre coût. Le matin, la place et la rue d’Aligre s’animent au fur et à mesure que les marchands s’étalent. Sur le trottoir, auprès des fleuristes, chantant à qui mieux mieux leurs bonnes affaires, primeurs et maraîchers, bio pour certains, occupent le haut du pavé. Il y a ici de quoi remplir un panier digne de ce nom : au kilo, les légumes de saison oscillent entre 50 centimes et 2,50 euros, les fruits entre 1 et 3. Dans la halle Beauveau adjacente, poissonniers, bouchers et épiciers restent ouverts toute la journée mais affichent des tarifs un peu plus élevés. Le terre-plein central, lui, reste l’emplacement traditionnel des brocanteurs. Bibelots, peintures, artisanat, livres et divers outils anciens

  • 4 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Traiteurs
  • Quartier de la Gare
  • prix 3 sur 4

Autre temps, autre Tempero ! On se souvient avec émotion du premier bistrot d’Alessandra Montagne (déjà) dans le 13e, il y a (déjà) dix ans. En 2022, elle fait donc renaître Tempero sous la forme d’une fringante épicerie/traiteur qui fait aussi cantine et cave (juste en face de Nosso, sa table chic) aux pieds des tours trapues du néoquartier de la Gare, chaleureux comme un huissier en gueule de bois. Dans son antre verre et bois, la cheffe brésilienne aligne ses kifs sur étagères : bocaux de recettes de ses copains (terrine signée Stéphane Jégo ou osso buco de Romain Caceres) et de ses réconfortantes feijoadas (22,90 €), farine pour réaliser des pao de queijo (addictives boulettes au fromage, à 3 € les cinq), rillettes de maquereau de Groix & Nature (3,90 €), miel béton de Zone sensible, huile d’olive Profil Grec… Au fond se cache une cave à vins avec plus de 130 refs largement nature comme ce ligérien Métairie des Barjot (10 €), mercurey La Charmée de Ludovic Brintet (30 €) ou des bas-armagnacs plus vieux que vous (1995 à 130 €). A noter que la boutique, ouverte dès potron-minet, envoie aussi des formules déj pas bégueules (28 € la totale) avec velouté de champis, cocotte de joue de bœuf et riz au lait. A revenir tester ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !

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  • Shopping
  • Vins et spiritueux
  • 13e arrondissement
  • prix 2 sur 4

Imaginez un microsystème où la bière aurait pris le pouvoir. Bienvenue à la Biérocratie ! Oui, ce lieu existe vraiment et il est situé dans le 13e arrondissement, à deux enjambées de la Butte-aux-Cailles. Aux manettes de cette joyeuse petite boutique ? Pierre et Jaclyn, qui se sont donné pour mission de sublimer la binouze, castée aux quatre coins du globe. 100 % artisanale, leurs bouteilles proviennent tout aussi bien de grandes maisons que de microbrasseries. Si vous poussez la porte de cette cave indépendante en espérant repartir avec une Leffe ou une Chimay sous le bras pour l’apéro du vendredi, vous êtes à côté de la plaque. Ici, le maître mot, c’est qualité. L’occasion d’épater la galerie avec des saveurs inédites : vous laisserez-vous tenter par la Chocolaterie, bière au chocolat des Brasseurs du Grand Paris ? Par la Dark Humor Club Coconut de la Sori Brewing, aux arômes de noix de coco ? Mieux, si l’envie vous en prend, vous pourrez vous procurer un kit de brassage maison, en mode DIY, histoire de montrer à votre bande de potes qui est vraiment le patron (ou la patronne). Et pour aller plus loin dans la culture bière, Biérocratie propose des ateliers pairing binouzes/fromages. A bon entendeur…

Rue Montgallet
  • Shopping
  • Magasins d'électronique
  • Picpus
  • prix 1 sur 4

Célèbre bon plan des geeks en tout genre, bricoleurs de tours de contrôles et agrégateurs fous de disques durs ! Terre promise des fauchés et des ennemis des grands magasins, la rue Montgallet est depuis les années 2000 LE paradis de l’informatique à Paris. N’hésitez pas à demander conseil aux nombreux vendeurs très spécialisés et à annoncer vos besoins et votre budget. L’avantage est qu’ici vous pourrez vous construire un ordinateur sur mesure. Les marges prises sont moins importantes que celles pratiquées par les grands magasins, en revanche la perle rare « clé en main » n’existe pas ici ! Prévoyez donc du temps pour arpenter la rue et comparer les devis. Songez aussi à la durée de garantie souvent réduite à une année. Une manière pragmatique de faire du shopping dans le quartier de Picpus et le 12e arrondissement.

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  • Shopping
  • Epiceries fines
  • Quartier de la Gare
  • prix 1 sur 4

Rue d’Ivry dans le 13e arrondissement, ça n’est pas les marchés ni les épiceries qui manquent. Mais malgré la multitude de boutiques, la star des stars c’est bien Tang Frères : ce vaste supermarché situé au numéro 48 est tout simplement le temple de la cuisine asiatique. Bien connue des habitants du quartier et des férus du genre, cette adresse reste LA référence en termes de produits directement importés de Chine, du Japon, de Corée, Taïwan et Singapour. Tourbillon culinaire Têtes de seiche congelées, poulpe précuit, pak choi (chou chinois), shitake déshydratés, tofu frit, glaces au soja, porc fermenté, épices et pastèques vertes sans pépins… chez Tang Frères, on trouve absolument tout ce qui fait la richesse de la culture culinaire asiatique. Passer les portes de ce gigantesque magasin pourra être vécu de deux façons : pour les habitués, une virée dans les rayons, entre mochis, kilos de riz et thé vert à gogo, sera tout aussi banale qu’une descente au bureau de poste du coin.  Pour les néophytes en revanche, il s’agira d’un plongeon tourbillonnant dans un univers parallèle. Difficile en effet de ne pas perdre la tête à analyser soigneusement chaque étagère, décrypter chaque étiquette et chaque produit inconnu pour tenter d’en déceler l’utilité et le goût. Un monde entier qui s’ouvre, de nouvelles saveurs qui se dessinent : grâce à Tang Frères, le voyage commence d’abord là, au milieu des étalages, avant de se poursuivre dans l’assiette. Et de la jolie vaisselle...  Et pour

La Cuve à son
  • 4 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Vins et spiritueux
  • 12e arrondissement
  • prix 2 sur 4

Vous pensiez tout savoir sur les disquaires ? Christophe Lepreux vous prouve le contraire. En pénétrant dans sa Cuve à son, vous pouvez vous procurer un vinyle tout en repartant avec une bouteille de vin sous le coude. Original, non ? Et pourtant, quand on connaît le C.V. du bonhomme, tout ça semble plutôt logique. Un temps commercial pour la maison de disques Nocturne et vendeur à la Fnac au rayon variet, ce grand gaillard a bossé son palais avec des cavistes de renom, dont Michel Moulherat, l’ancien sommelier du Crillon. Mais à 45 ans, ce jeune vieux papa en « avait marre de travailler pour les autres ». Et s’est dit : « Bon, allez, je me lance. » Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a bien fait. Dans la boutique, la musique d’un compositeur sud-africain résonne, on fait semblant de reconnaître en remuant la tête tout en étudiant les lieux. Sur les murs, l’artiste Avataar s’est chargé de la déco en caricaturant des pochettes mythiques, de Dr Dre à Nirvana. C’est drôle. « Je voulais faire bon enfant. Ma boutique est pour les 7 à 77 ans. » Sur des étagères ici et là, des vins bio voire natures allant de 14 à 44 € (le magnum). On a envie d’y goûter mais on se dit qu’à 11h, c’est peut-être un peu tôt. Mais bien entendu, « le nerf de la guerre, c’est la musique ». Du neuf ou de l’occas, du vieux et du récent, dans tous les genres ou presque : jazz, rap, rock indé, punk, psyché, country ou musique africaine. Bref, ça va de la B.O. du film ‘Lego’ au premier disque de Radiohe

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Picpus
  • prix 2 sur 4

Cette petite boutique complètement ouverte sur la rue et décorée comme un chalet suisse est le modeste royaume (en taille) d’Éric Lefebvre, au CV plus lourd qu’une meule d’emmental fermier. Ce descendant d’une lignée de quatre générations de fromagers, couronné MOF en 2004 et ancien président du Syndicat des crémiers fromagers d’Ile-de-France, pèse dans le game de la croûte fleurie et ça se sent à la vue de sa vitrine qui regorge de splendeurs. Quelques spécialités du chalet : le camembert Gaslonde au lait cru affiné et sélectionné par le patron (6,40 €), le stilton de Noël affiné au porto (46,80 €/kg) ou les palets de chèvre frais aromatisés (5,50 €). On y trouve aussi plus de types de raclettes que de courants écologistes (fumée, Espelette, poivre, ail des ours, à la truffe…), du mont d’or qui se décline en trois tailles ou un banon, chèvre des Alpes enveloppé dans des feuilles de châtaigner… Bref petit chalet mais grand palais du fromage !

Atout Livre
  • Shopping
  • Picpus
  • prix 1 sur 4

Librairie de quartier généraliste et innovante à la fois, Atout Livre a son rond de serviette dans le 12e arrondissement depuis 1974. Dans son fonds de 40 000 volumes, on repère une grande diversité dans les ouvrages de littérature, mais aussi un rayon jeunesse et BD, ainsi que de beaux exemplaires de récits de voyages. Les sciences humaines y sont également à l’honneur avec Churchill, Rousseau, Staline et autres analyses de lumineux héros ou de sombres dictateurs. Au fil de l’année, la librairie propose des séances de lecture, de dédicace et moult cycles thématiques. Atout Livre sait aussi valoriser l’avis des lecteurs (et la beauté oubliée de l’écriture à la main) sur quelques papiers colorés, épinglés sur la couverture des livres. On apprécie particulièrement la flexibilité de ce lieu sympathique dans lequel les nombreux libraires (et non pas vendeurs !) conseillent selon leurs spécialités.

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Ma ressourcerie
  • Shopping
  • Fripes et vintage
  • 13e arrondissement
  • prix 1 sur 4

C’est à quelques encablures de l’antre de l’obsolescence programmée que Ma Ressourcerie s’active à redorer le blason des objets que l’on dit à jeter. La petite boutique lumineuse est un antidote aux vide-greniers poussiéreux. Elle propose un espace seconde main et un espace créateurs. Le premier met en avant des vinyles à 3 €, des CD à 2 €, et des vêtements soigneusement sélectionnés : robes à partir de 4 €, sacs entre 3 et 15 €, pantalons et chemises à 7 €, veste en cuir à 20 €. Dans la partie « mieux que neuf » des créateurs, vous trouverez des objets transformés par des artistes-artisans : petit mobilier en carton, chaises en ceintures, bijoux en chambre à air, ainsi qu’un échantillon de vêtements vintage de marques (y compris pour enfants) et un rayon mercerie.Dans le mini espace atelier, vous pourrez assister au travail de création in vivo, en ce moment avec l’éco-créatrice des Dégonflés, pas dégonflée pour un sou. A noter que les créateurs et leurs œuvres sont mis en avant sur le site Internet de l’association, qui propose par ailleurs des cours de couture et de fabrication de mobilier en carton.

Motori Italiani
  • Shopping
  • Dépôt-vente
  • 12e arrondissement
  • prix 3 sur 4

Motori Italiani est un repère pour les amoureux des Vespas, ces « guêpes » italiennes qui n’en finissent pas de vrombir depuis 1946 ! Symboles de liberté et d’amusement, elles offrent à leur conducteur le style et l’impertinence de l’Italie. Dans cette boutique atelier-garage, on répare et on bichonne tous les modèles. Et dans le showroom juste en face, il y en a pour tous les goûts : des scooters neufs (à environ 2 500 €) à ceux d’occasion tout droit sortis des années 1960 et 1970 (entre 1 500 € et 4 500 €). Un peu cher la pétarade ? Mauvaises langues ! Une fois le moteur en marche, il ne manque plus qu'un air de swing ou de rockabilly en fond sonore pour réincarner Audrey Hepburn et Gregory Peck dans 'Roman Holiday'... Ca en vaut bien la peine, non ? Ici, quatre mécaniciens spécialisés travaillent (en franco-italien bien sûr !) 6 jours sur 7 dont Cino, qui a créé Motori Italiani il y a une dizaine d’années, et Alex qui se perfectionne depuis 2006 (c'est-à-dire depuis ses premiers crissements de lycéen en Vespa) dans la réparation de ces engins mythique. En cas de panne, ils n'auront aucun mal à trouver les pièces détachées nécessaires, que votre bécane soit sophistiquée et parée d'électronique ou qu'elle ait été fabriquée il y a 50 ans. Bref, le succès des belles italiennes n’est pas prêt de se démentir et la production milanaise bat son plein !

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