Le Hasard Ludique
© Le Hasard Ludique
© Le Hasard Ludique

Que faire à Paris en avril 2025 ?

Expos, restos, festivals, spectacles : découvrez tous les inratables à faire en avril 2025.

Publicité

Le mois d’avril est là, nous entrons officiellement dans la période la plus faste de l’année ! Le printemps s’installe et avec lui germent les bons plans (dont les premiers à l’air libre) partout sur la mappemonde parisienne. Voici un panier garni des plus belles pousses avec le retour des premières friches, des restos bizuts ou des expos tant attendues. Et avec ce dossier pour vous couvrir le dos, vous ne craignez aucune gelée de printemps !

Plus de dossiers pour profiter du mois d'avril

Les parcs où voir les plus beaux arbres et fleurs de la capitale

Les nouvelles expositions photo

Les foires d'art où voir la jeune création

Les meilleurs plans du mois d'avril 2025 à Paris

  • Chinois
  • Roquette
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Avec SENsation, voici un bistrot nouveau d’influence chinoise qui porte beau ses murs de pierre grattés, tout juste sinisés de panneaux de bois laqués et de quelques luminaires en forme de pagode. Le chef hongkongais Samuel Lee (Sen, de son prénom chinois) a quitté les cuisines cossues du Shangri-La pour le pavé de la rue Saint-Maur, où il interprète les grands classiques de la gastronomie de Canton et du Sichuan avec une maestria toute mandarinale et sans minauderie. Les bouchées vapeur siu mai, si souvent galvaudées, sont ici totalement maîtrisées avec leur farce porc-crevette dense et juteuse (9 € les deux pièces) ; le poulet frit et épicé kung pao est rendu à son rang impérial (22 €) ; le porc laqué, succulent de minimalisme, est magnifié au cognac (22 €) – à écoper d’un bol de riz (4 €) ; et le mapo tofu végétarien (relevé mais pas incendiaire) est parmi les tout meilleurs goûtés en cette année du Serpent de Bois (20 €). À boire, des vins naturels français comme ce délice de blanc savoyard des Ardoisières (12 € le verre), plus minéral en bouche qu’une sucette de schiste, des thés pu’er et des alcools chinois encore méconnus comme ce Kweichow Moutai, eau-de-vie de céréales qui fait se pâmer les connaisseurs (12 € les 4 cl). Bref, un sino-bistrot sensass !

  • Musique
  • Musique

"On aura essayé, résisté, lutté coûte que coûte, mais malheureusement, aucun miracle n'a eu lieu." Alors qu’ils s’échinaient depuis deux mois à lui imaginer un avenir, les sept membres de l’équipe de la salle de concert/club/bar L'International, rue Moret dans le 11e arrondissement de Paris, ont annoncé, mercredi 16 avril, sa fermeture définitive le 26 avril au soir. Passée la chialade, il reste désormais une semaine pour faire sa « (dé)fête » à l’International, en allant y enquiller les godets et gigoter devant les DJ sets. Et le samedi 26, y re-pogoter, puisque des concerts (!) seront de nouveau organisés ce soir-là. Il paraît même qu’une tournée générale sera offerte à la fin.

Publicité
  • Art
  • 7e arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Chef de file de la photographie humaniste, Robert Doisneau est très probablement le photographe français le plus connu au monde : selon sa fille Francine, l’Atelier Robert Doisneau et son fonds de 450 000 négatifs ont contribué à 158 expositions depuis son décès en 1994. Un chiffre impressionnant qui témoigne d’une appréciation quasi universelle, mais qui sous-entendrait presque que tout a été vu et dit sur l’auteur de l’incontournable Baiser de l’Hôtel de Ville. Pourtant, la nouvelle exposition que l’on peut voir au musée Maillol jusqu’au 12 octobre – après deux ans de préparation et l’aide de ses deux filles, Francine Deroudille et Annette Doisneau – a pour ambition de faire passer quelque chose au-delà des images : “une manière de regarder les autres”.

  • Gastronomique
  • Invalides
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Voilà donc Romain Meder (vraiment) en ses terres. Déjà, le nom Prévelle vient d’un lieu-dit près de Neurey-lès-la-Demie, son village natal en Franche-Comté. Ensuite, il devient enfin chef-propriétaire, totalement libre de continuer d’explorer sa cuisine empreinte de naturalité. Une gastronomie où le zéro déchet n’est pas une posture (le premier amuse-bouche ? Une umamiesque tuile d’épluchures !), et le local de saison une évidence. On découvre – étonné – que les asperges blanches, plus fondantes que les neiges du Kilimandjaro et iodées d’un condiment au caviar, se marient parfaitement avec la modeste mais puissante ortie (en tartare et en velouté). Puis, un homard parfaitement nacré arrive, escorté d’une émulsion de son corail, d’un prodigieux croustillant fait avec sa tête et de petits pois croquants à la menthe. Les vins, aux tarifs à la hauteur des frais de bouche d’un député, explorent logiquement la biodynamie. En dessert légumier inclassable, l’acide de la rhubarbe en plusieurs façons convole avec un sorbet livèche au goût de céleri et un granité de bourgeon boisé. Oui, on est vraiment bien chez Romain Meder.

Publicité
  • Art
  • Art

Huit ans (déjà) après le succès retentissant de l’exposition au Centre Pompidou, c’est au tour de l’institution située dans le bois de Boulogne de célébrer en longueur et en largeur l’œuvre de l’artiste anglais David Hockney avec une exposition qui aura lieu du mercredi 9 avril au lundi 1er septembre 2025. Une expo qui se concentrera sur les vingt-cinq dernières années de création de Hockney, en présentant aussi bien des peintures que des créations digitales, avec un accent particulier sur la Normandie – où il réside depuis 2019 – mais également des œuvres évoquant le Grand Canyon ou le Yorkshire. Et pour les aficionados de culte et de chlore, sachez que les toiles A Bigger Splash et Portrait of an Artist (Pool with Two Figures), respectivement peintes en 1967 et 1972, seront toutes les deux présentes. Bonne plongée !

  • Musique
  • Musique

Classique du début du printemps, l’anniversaire du tiers-lieu logé dans l’ancienne gare de l’avenue de Saint-Ouen aura lieu cette année le samedi 26 avril. Et ses affidés seront ravis de retrouver la même aguichante formule pile ou face, entre extérieur et intérieur. Dans un premier temps, de midi à 22 h, un open air gratuit sera organisé sur les 2 000 mètres de rails et de quais de la Petite Ceinture. Pendant dix heures, on pourra danser devant les DJ sets de Marc O10C et Erna pour des ambiances teintées de tech-house et de break sous perfusion afro, mais aussi assister à une création aérienne du Collectif Georges Lakhdar et à des « performances enflammées ». Pour la suite (et fin) de l’anniv, à partir de 23 h, direction le club contre un délestage compris entre 13 et 17 €. En ce qui concerne la bande-son, elle sera confiée aux DJ Azo, Vitaline et Bluetoof pour un brasero sonore qui mêlera bass music, house ou acid. On vous laisse apporter les bougies.

Publicité
  • Végétalien
  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Moins de deux ans après Faubourg Daimant, Alice Tuyet bisse sa brasserie 100 % végane dans le très chic et modeux 1er arrondissement, juste en face de la coquille vide du marché Saint-Honoré. Erwan Crier reste aux commandes de la carte où l’on retrouve des classiques de la maison (croquettes aux champignons, le bon caviar végétal ou les pommes de terre vapeur et « tableau » de sauces, dont une au miso blanc de toute beauté). La nouveauté du lieu consiste en une rôtisserie héritée de la cuisine d’avant où les flammes lèchent désormais des végétaux : si la sucrine brûlée – servie froide, dommage, on y perd le côté fumé – sur des zébrures de vinaigrette à la framboise se montre un peu timide, la brochette de champignons oreilles de chardon laqués au soja et juste saisis s’avère aussi subtile que sapide. Une réussite empyreumatique, puissante et antigaspi. On termine avec un tiercé de mousses au chocolat (dont une version chocolat blanc qui réconcilie avec ce drôle de produit) servi au guéridon. Les vins se montrent évidemment totalement sulphitophobes. A noter que le restaurant reste ouvert pour le brunch dominical (installé à la terrasse en or) avec notamment une assiette autour du « tofu brouillé ».

  • Art
  • Textile
  • Le Marais
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Même chez les amateurs de mode les plus avertis, peu savent qu’Azzedine Alaïa a un jour signé des vêtements pour Thierry Mugler. C’est pourtant bien cette affinité créative qui a provoqué la rencontre entre les deux grands couturiers — point de départ d’une amitié, d’un respect mutuel, d’une entraide et d’un dialogue qui perdureront malgré des styles et des personnalités très différents. C’est aussi ce lien qui inspire l’exposition Azzedine Alaïa, Thierry Mugler – 1980-1990, Deux décennies de connivences artistiques, visible jusqu’au 29 juin à la Fondation Azzedine Alaïa. Un événement qui réunit une quarantaine de pièces signées Mugler, issues de la collection personnelle d’Alaïa (il en a conservé plus de 200), mises en regard de ses propres créations. Plutôt qu’une rétrospective, l’exposition propose ainsi le regard du couturier franco-tunisien sur le travail de celui qui se faisait aussi appeler Manfred Thierry Mugler.

Publicité
  • Bistrot
  • 20e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ouvert depuis 2023 par la sommelière Tess Duteil et le chef Geoffrey Belin, Paulownia éclot de nouveau en 2025 après un hiver de rénovation. En cuisine, c’est du solide avec aussi bien des classiques du bistrot que des assiettes végétariennes inventives et pas ramenardes. La formule du midi à 28 € s’ouvre ainsi sur une splendeur de brocoli travaillé comme un risotto avec noisettes et fines tranches de poire et douillette émulsion de beurre blanc au savagnin. Gourmand et puissant ! Puis un chou farci au milieu d'une palette de légumes-racines s’éloigne des rivages viandards avec sa garniture de lentilles et de champignons, sans que le carnivore ne se sente lésé. L’épaisse carte des vins ciselée par Tess Duteil ne convoque que des vins propres. Le soir, les prix se cabrent nettement et on galope dans une bistronomie plus bourgeoise : canard à l’orange, ris de veau au sautoir et coques… Paulownia est du bois dont on fait les grandes tables.

Recommandé
    Vous aimerez aussi
    Vous aimerez aussi
    Publicité