Nathan Paulin
© Chaillot - Théâtre national de la danse © DR
© Chaillot - Théâtre national de la danse © DR

Que faire à Paris cette semaine du 2 juin 2025 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire cette semaine du 2 juin 2025.

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Ce qu’on aime à Paris, c’est que chaque semaine, il y’a du nouveau à faire. Un bar où les cocktails coulent à flot, un petit bistro de quartier ou une expo pour remplir sa caisse à culture. Chez Time Out, on sait que vous n’avez pas toujours le temps de vous rencarder sur les bons plans parisiens. Ça tombe bien, nous, si. Voici un petit paquet d’idées pour savoir où sortir cette semaine du 2 juin 2025 à Paris et ainsi donner du coffre à votre vie sociale. Cadeau.

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Que faire à Paris cette semaine du 2 juin 2025 ?

  • Musique
  • Musique du monde
  • Recommandé

Pour sa cuvée 2025, We Love Green sera de retour du vendredi 6 au dimanche 8 juin dans son fief du bois de Vincennes. Sur le plan de vol, un nom en vert fluo éclipse tous les autres : celui de Charli XCX, pas encore venue en France présenter son iconique album « Brat ». Ça aurait pu suffire à faire causer, mais ils ajoutent à cela une trentaine de compères toutes chapelles stylistiques confondues : FKA Twigs, Vald, Sampha, Zamdane, Tiakola, Ezra Collective, Parcels, SDM, AIR, Gesaffelstein, Marcel Dettman, Theodora, Yseult, Clara Luciani, Amelie Lens, Kavinsky, Magdalena Bay, Horsegirl, Jolagreen23, Spill Tab... 

  • Gay & lesbien
  • LGBT

C’est le rappel salutaire de l’année, à rebours des clichés servis en boucle à longueur d’antenne : oui, il existe une jeunesse queer dans les quartiers populaires – notamment en Seine-Saint-Denis – et non, elle ne compte pas se taire ! Le 7 juin signe le retour de la Pride des Banlieues. Le cortège reliera la gare RER de La Courneuve au village associatif installé au parc de la Liberté. Le thème de cette année ?  Le droit à la santé pour toutes et tous, face aux reculs en cours. Après ces 1 500 mètres de défilé et un tour des stands associatifs, vous serez chaud·e pour l’after organisée au Dock B, de 19h à 00h30. Au programme : Noam Sinseau en MC, et une grosse dose de hip-hop et d’hyperpop avec Jahlys, Lalla Rami, Diana Kelly ou encore la DJ Kali Kalité. Envie de prolonger ? l’After d’After, signé le Bunker prend le relai au même endroit avec 8 DJs (DJ Cheetah, Lola Ondi Kwa, Parisienne Gyal, Watrfall…) pour un shoot de bouyon, dancehall et afrohouse jusqu’à 6h du mat. Danser, c’est résister.

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  • Art
  • Art

Cette année, la Nuit Blanche se fait l’after officieux du Festival de Cannes. Programmé le samedi 7 juin, l’événement (gratuit) prend le 7e art pour fil conducteur, et l’actrice, scénariste et réalisatrice Valérie Donzelli (La guerre est déclarée, L’Amour et les forêts) pour directrice artistique. Alors qu’elle travaille à son prochain long-métrage, la réalisatrice s’empare du festival pour raconter une nouvelle histoire, et fait de Paris un immense plateau de cinéma. On vous le fait découvrir en six étapes particulièrement cinégéniques.

  • Bistrot
  • Buttes-Chaumont
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Gilou, c'est la nouvelle planque de l’ancien épicier Dan Humphris et du chef anglais bourlingueur Chris Woolard (ex-Verre Volé), située dans une ancienne boucherie sur deux niveaux avec poutres apparentes, jolies frises de céramiques des années 70 et curieuse terrasse à l’étage aux abords des Buttes-Chaumont. Le duo y soigne des assiettes sincères aux orientations paneuropéennes dignes d’un voyage en InterRail. Top départ à la britannique avec deux palets d’agneau panés dans une mayo aux câpres (8 €) qui roulent sans transition vers une consolante vignarola, ce concentré de printemps à base d’artichauts, fèves, petits pois servis magnifiquement tièdes comme à Rome (10 €) ! Pour la suite, on reste en première classe avec un lingot de sébaste (un poisson rouge) rôti au cordeau sur une purée à l’huile d’olive légère comme une soirée d’été (27 €), puis on prend la direction d’un plat d’agnolotti (ces raviolis rectangulaires) fourrés de ricotta dans une crème aux morilles – impeccable (28 €). Au terminus de ce repas, il y avait une glace au lait et cerises confites (6 €) aussi réussie et modeste que le reste.  On y écluse des vins naturels de soif (dès 7 € au verre, 34 € la bouteille de rouge de Loire) ou des verticales de contemplation (jurassien domaine Labet à 90 €).

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5. Soutenir le cinéma du peuple palestinien lors du festival Ciné-Palestine

Dans le contexte des massacres en cours à Gaza, le festival Ciné-Palestine continue de se battre pour que vivent le cinéma (et la mémoire) du peuple palestinien. Cette 11e édition se focalise sur la permission de narrer (selon l’expression du cinéaste Edward Said), avec une sélection de six longs-métrages de résistance, mais aussi des courts-métrages, des rencontres, des inédits. Le festival a débuté à Marseille la semaine dernière avec une série de projections et de rencontres, avant de rallier le Luminor à Paris du 29 mai au 1er juin, puis de continuer dans plusieurs ciné en Île-de-France jusqu’au 8 juin.

  • Art
  • Art

Un an après avoir vu les épreuves d’escrime estomaquer le monde, le Grand Palais s’apprête à reprendre la lumière en accueillant sous sa nef et ses abords un festival estival en forme de grande célébration de tous les arts. Le tout infusé d’un peu de sève carioca, saison France-Brésil oblige. Du 8 juin au 7 septembre, le Grand Palais d’été sera secoué par une expo labyrinthique, un bal et une parade brésiliens, des pièces de théâtre titillant la nostalgie, une performance funambule ou encore des DJ sets sous la verrière.

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  • Belleville
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Rue montante pour cuisine afro-descendante : c’est sur ce tronçon pentu de la très cool rue de Belleville que le chef Diadié Diombana (aka Freddy's Kitchen) a accroché son bout de bistrot indus’ à tables métalliques, murs de brique et verrière ouverte comme un grand sourire sur le dawa du quartier. Sur la carte, la cuisine “nwaar” – comme dirait Damso – se taille un petit royaume panafricain : satisfaisantes brochettes suya nigéro-camerounaises de filet de bœuf mariné, laqué et épicé et grillé au barbecue (13 €) ; croquants gombos à la vapeur à maculer de crèmes d’arachide et de mangue piquante (9 €) ; suivi d’un fameux mafé d’agneau, le plat roi du Mali, dont la sauce ocre à base d’arachide, dense et salivante, est la véritable souveraine (21 €) ! On a fini de faire twerker les muscles de la mâchoire avec une pimpante tartelette de brick à la poire pochée et hibiscus (10 €). Et à bwaar, aucun alcool mais des softs recommandables comme le mocktail bissap acidulé (8 €), le jus de gingembre frais (4 €) ou la bière caribéenne 0 % (3 €). Une adresse bouyonnante où Diadié Diombana met son joli tour de main exercé à Paris (Buffet, Chéri Coco) au service de cette nouvelle afronomie.

  • Art
  • Peinture
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Jusqu’au 24 août 2025, le musée d’Art moderne de Paris consacre une exposition inédite à la relation entre Henri Matisse et sa fille Marguerite, muse discrète mais essentielle de son œuvre. Plus d’une centaine de portraits, dessins, sculptures et archives personnelles révèlent un lien artistique et intime rarement mis en lumière.

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9. Se marrer devant le spectacle astrono-humoristique de Guillaume Meurice et Éric Lagadec

« Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. » Réunis sur scène, l’humoriste Guillaume Meurice et l’astrophysicien Éric Lagadec s’emparent de ce postulat d’Einstein et viennent l’étayer à grand renfort de graphiques, de punchlines et autres théories quantiques. Entre vulgarisation scientifique et conférence humoristique, le spectacle sonde aussi bien les mystères de l’univers que ceux de la bêtise humaine (en tant que réel objet scientifique). Un vrai show bien intellol, comme on les aime.

  • Bars à cocktails
  • Epinettes
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après s’était échauffé à l’Harmony en s’occupant des soirées du dimanche plutôt réservées aux femmes, aux POC (people of color) et au shatta, le duo de vingtenaires Mya Plunket et Rio Salmon a ouvert le Bunker. Sur les plans ? Une salle tropicool, lumineuse et ornée d’une grande fresque naïve et d’une BO entre afrobeats et R&B des 90’s. Bref, plus paillotte que blockhaus ! A la carte ? Des classiques du cocktail (Old Fashioned, Expresso Martini) à côté de cinq créas comme cet honnête Marsha au rhum infusé à la cannelle, fruit de la passion et blanc d’œuf. Mais avouons qu’on ne vient pas ici pour s’ébaudir de la technicité des verres mais plutôt pour se retrouver dans un chaleureux rendez-vous intersectionnel de la communauté queer/LGBT/racisée (qui manquait salement dans l’arrondissement). Un vrai bon plan notamment en before de soirées plus centrales. Cœur sur le Bunker !

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  • Thaïlandais
  • Quartier latin
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Mouffetard, quartier de pubs et de sandwicheries, a pu découvrir au début 2025 grâce à Chantira, une cuisine thaïlandaise à la fois moderne et authentique accompagnée de cafés de là-bas ou des vins désulfités d’ici. D’abord flûtiste, Ti Tienchutima est venu de Bangkok se former au conservatoire, avant de basculer dans la cuisine chez Street Bangkok puis dans son adresse qui porte la patte élégante de sa compagne en salle, Line Chairat, styliste de formation. Ici, point de pad thaï mais le vrai plat national : le kaphrao, un riz parfumé au basilic et à la viande mijotée. On fourchette aussi, dans de délicates céramiques contemporaines, une salade relevée de piment et pamplemousse – merveille qu’on s’enverrait volontiers au petit-déj –, des raviolis grillés au champignon dans un irrésistible bouillon tom sab. En plat, les crevettes satay sont sautées dans un relish iodé et le sticky rice mango charbonne au riz gluant noir. Que du bon. Le soir, on partage poulette frite d’écolier thaïlandais et autres enchanteresses petites portions, accompagnées d’un grenache Version Sud de chez Frédéric Cossard en nature (9 € le verre), dans l’atmosphère animée de cette rue piétonne.

  • Art
  • 1er arrondissement
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Il y a quelques années, le musée de l’Orangerie interrogeait les liens entre l’impressionnisme et la peinture abstraite avec l’exposition Nymphéas. L’abstraction américaine et le dernier Monet. Cette ultime série du maître impressionniste, véritable tournant dans l’histoire de l’art, sert aujourd’hui de point de départ à la nouvelle exposition du musée : Dans le flou – Une autre vision de l’art de 1945 à nos jours. Une plongée dans l’indistinction visuelle, amorcée par une citation extraite du roman de Grégoire Bouillier, Le Syndrome de l’Orangerie :
« Au vrai, on ne voit rien. Rien de précis. Rien de définitif. Il faut en permanence accommoder sa vue. »

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  • Végétarien
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Devenu Maslow Temple sous l’égide de la triplette Julia Chican, Marine Ricklin et Mehdi Favri (Fellows), cet atelier d’estampage du XIXe, planté à côté du Carreau du Temple, en jette sérieusement ! Les habitués de Maslow – dont la carte change bien peu – seront contents de découvrir des nouveautés au menu avec une ligne toujours 100 % végétarienne mais un peu plus gastronomique  et notamment un beau boulot sur les sauces. Arrivent ainsi sur la table (avec une rapidité étonnante et un service tout sourire) un umamiesque demi-pithiviers aux shiitakés et son sapide jus de légumes réduit ; un artichaut à tremper dans un velours de sauce satay et une courgette à la mandoline réveillée par une délicate « vinaigrette » sucrée-salée. En dessert, la tarte choco rehaussée d’un pralin de courge fait carrément le boulot (mais le chou à la fraise et caramel au piment de nos voisins faisait bien envie). On rince toutes ces protéines végétales avec quelques vins bio, des cocktails alcoolisés ou non. Au final, un vrai bon moment où le végé s’oublie, avec en plus une addition très douce pour le quartier. 

14. Sauter sur le château gonflable du Cid de Jean Bellorini

Bienvenue dans les jeux de l’amour. Jean Bellorini, dont les scénographies sont toujours aussi poétiques que les textes qu’il met en scène, s’attaque à Corneille. Dans sa variation autour du Cid, les amours contrariées de Rodrigue, Chimène et l’Infante se jouent sur le sol incertain (et favorable aux rebondissements) d’un château gonflable. Si les répliques cultes de la pièce sont conservées, le texte est réinventé et actualisé par les comédiens qui, sur cette scène mouvante, sont à la fois eux-mêmes et leurs personnages.

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  • Art
  • 7e arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Chef de file de la photographie humaniste, Robert Doisneau est très probablement le photographe français le plus connu au monde : selon sa fille Francine, l’Atelier Robert Doisneau et son fonds de 450 000 négatifs ont contribué à 158 expositions depuis son décès en 1994. Un chiffre impressionnant qui témoigne d’une appréciation quasi universelle, mais qui sous-entendrait presque que tout a été vu et dit sur l’auteur de l’incontournable Baiser de l’Hôtel de Ville. Pourtant, la nouvelle exposition que l’on peut voir au musée Maillol jusqu’au 12 octobre – après deux ans de préparation et l’aide de ses deux filles, Francine Deroudille et Annette Doisneau – a pour ambition de faire passer quelque chose au-delà des images : “une manière de regarder les autres”.

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