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Une image de la rétrospective "Signal" de Mohamed Bourouissa au Palais de Tokyo Crédit photo : ARETE/ Simone Kussatz
Une image de la rétrospective "Signal" de Mohamed Bourouissa au Palais de Tokyo Crédit photo : ARETE/ Simone Kussatz

Que faire à Paris cette semaine du 25 mars 2024 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire cette semaine du 25 mars 2024.

Écrit par
La Rédaction
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Ce qu’on aime à Paris, c’est que chaque semaine, il y’a du nouveau à faire. Un bar où les cocktails coulent à flot, un petit bistro de quartier ou une expo pour remplir sa caisse à culture. Chez Time Out, on sait que vous n’avez pas toujours le temps de vous rencarder sur les bons plans parisiens. Ça tombe bien, nous, si. Voici un petit paquet d’idées pour savoir où sortir cette semaine du 25 mars 2024 à Paris et ainsi donner du coffre à votre vie sociale. Cadeau.

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Que faire à Paris cette semaine du 25 mars 2024 ?

  • 4 sur 5 étoiles
  • Art
  • Chaillot
  • Recommandé

Mohamed Bourouissa transforme le Palais de Tokyo en un champ de mimosas géant pour son expo Signal. Ici, tout son talent se déploie : photo, sculpture, dessin, installation… L’artiste ne saurait visiblement se contenter d’un médium unique via un fil rouge pas vraiment habituel dans les établissements culturels parisiens : le seum. Le seum postcolonial, le seum d’une jeune génération que les plus grands n’écoutent pas, le seum des impuissants face aux drames de Gaza ou à la condition des Afro-Américains. Mohamed Bourouissa signe ici une expo intimiste, l’une des plus intéressantes de la saison. Elle n’est pas parfaite, non, et l’on arrive même à lui trouver un petit côté snob, en rupture avec le discours universaliste tenu par l’artiste, en raison de son absence de limites et de médiation claire. Mais Signal a le mérite de rendre concret le pouvoir de la culture : celui de renverser l’ordre établi et ne jamais être prisonnier d’un seum éternel.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Britannique
  • Opéra
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Plus de 30 ans après que les gastropubs aient révolutionné la popotte popu d’Angleterre, Paris se dote enfin d’une adresse de cuisine brit digne de ce nom (après l’Entente, soyons fair play) ! Derrière cette tentative d’invasion de la perfide Albion, se trouve en fait Bertrand Hospitality. Que réserve la carte ciselée par Calum Franklin, chef londonien, apôtre de la pie ? Eh bien, des classiques anglais pour sujets de sa majesté avec un solide appétit et un portefeuille joufflu. On entame avec un fier scotch egg au jaune coulant et à l'enveloppe moelleuse (la chair à saucisse traditionnelle est avantageusement remplacée par du boudin noir). Un bémol : la mayonnaise aux câpres, bien trop salée. Puis arrive la reine du déj, une royale tourte au bœuf, soucoupe dorée surmontée d'une cheminée en os à moelle. Une réussite plus anglaise qu'une citation de Churchill. Les énormes fish & chips des voisines n'avaient pas l'air mal non plus ! Si vous avez encore de la place, osez les desserts maison sucrés maison : pudding au caramel, sundae à toppings illimités...

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  • Que faire
  • Vivre en Ville

Du 30 mars au 28 avril, les musardeurs pourront profiter de tout un tas d’événements en lien avec l’événement et la culture japonaise. Comme tous les ans, l’attraction principale aura lieu dans le parc : Sceaux compte plus de 150 cerisiers dans les 180 hectares du domaine, avec, d’un point de vue colorimétrie, plutôt des fleurs blanches dans le bosquet nord et des roses dans le sud. Si l’on conseille bien sûr de venir se balader et pique-niquer autour des arbres, on pourra aussi visiter l’expo entre photos et costumes de Laure Ledoux, sillonner un marché à thème japonais ou assister à une démonstration de taiko, l’art du tambour. Le plan en or pour voir la vie en rose.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Chocolateries et confiseries
  • République
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Une carte de chocolats et de pâte de fruit solidement ancrée dans les saisons, voilà comment cet élève de Patrick Roger et Jacques Genin compte se démarquer dans le game du cacao (et ne pas faire la même ganache toute sa carrière). Cette ambition s’appuie sur une maîtrise technique imparable et un appro au cordeau :  ingrédients viennent au maximum de France (châtaignes d’Ardèche, noisettes du Lot et Garonne, amandes de la Drôme…) et les divers crûs de chocolat de chez Nicolas Berger.  Pour Pâques, William a déjà trouvé son animal totem, à l’image du hérisson de Patrick Roger : la loutre qu’il décline en bébé trop mignon, ado ou maman !

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  • Musique
  • Musique

A chaque mois de mars depuis 2003, le Sonic Protest revient faire chavirer les normes musicales établies et ouvrir au pied de biche les synapses du public en honorant les franges les plus curieuses et libres des musiques expé, improvisées, bruitistes et sans-dénominations stylistiques. Il semble difficile de ne pas commencer par les deux concerts de Ryoji Ikeda à l’Ircam. Sensei trapéziste des fréquences électroniques, le Japonais présentera pour la première fois en France son album Ultratronics sorti en 2022. Aussi à voir ? La soirée où se côtoient la plasticienne/lyriciste Anna Holveck et le Sexton Ming’s Porridge Van, projet de l’inclassable Anglais Sexton Ming ; le passage des impétueux noiseux Suédois de Brainbombs ; les 7e Rencontres autour des pratiques brutes de la musique ; ou la venue des hurluberlus belges de Spagguetta Orghasmmond, dont les titres sonnent comme un groupe de village d’Emilie-Romagne qui aurait mangé un orgue Hammond.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à vins
  • 19e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Nouveauté dans la clique de Chambre Noire : Centre Culturel, une vaste cale à deux salles dans un ancien garage à scooters retapé en spacieux barav à tomettes, banquette de bois blond et cuisine bien équipée où des chef(fe)s résident(e)s viennent occuper la cambuse. Dans les gamelles ce soir-là, une popote d’inspi sicilienne, impeccable pour éponger, ourdie par la cuistote affûtée Tori Sharp : bol de pâtes larges comme des boucles de ceinture dans une sauce puttanesca (tomate-piment-anchois) ; pimpante salade de feuilles de saison astiquée de bagna cauda (sorte d’anchoïade). Mais pour l’heure, dans les verres, on fait pleuvoir les jus habituels de l’arsenal de Chambre Noire avec une prédilection pour les vins allemands pas bus ailleurs, comme ce succulent pinot noir de Moselle par Madame Flöck (40 € la bouteille), parmi des dizaines de refs conseillées par la superlative sommelière Leonora Nørtoft Saabye. De l’autre côté de ce local, il y a la même surface (encore dans le zbeul des travaux à notre passage) qui va vite devenir espace d’expos, d’événements et de concerts, calfeutrée par une grande armoire à pinards. 

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Hôtels
  • Champs-Elysées
  • Recommandé

Tout est d’une douceur d’angelot dans cet hôtel planté à deux pas des Champs, d’une précision extrême, et le personnel semble flotter quelques centimètres au-dessus du sol. Au rez-de-chaussée, on se glisse midi et soir à l’une des tables d’OMA, restaurant coréen de l’hôtel, un choix audacieux pour une cuisine parfaitement exécutée par la cheffe Ji-Hye Park, assortie d’une carte des vins haute en douleur côté tarif, mais de très bonne facture. Au total, 37 chambres et suites sur cinq étages, dont celles en angle offrent l’espace suffisant pour effectuer une demi-douzaine de roulades sans risquer le coup du lapin, une literie solide sur ses appuis mais aérienne dans sa composition, une décoration Art nouveau remise au goût de l’époque, des interrupteurs de porcelaine à caresser du bout de l’index, et un dressing grand comme une chambre de bonne.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Aux manettes de cette élégante adresse pierre, bois et lumière tamisée d’une douzaine de places, on trouve Frédéric Paolini, nippophile 3e dan en veste blanche, qui a œuvré dans le silence ouaté d’Ogata. Son but avoué ? Atteindre le niveau ultime du service à la japonaise, anticiper les désirs des clients en conservant une discrétion de ninja. Reste qu’il propose une carte de cocktails ramassée d’un équilibre fou comme ce Scottish Hunter (scotch Islay, Drambuie, sirop de gingembre) puissant et épicé au goût fumé délicat, ou le frais et herbeux Emerald Splash (umeshu, Chartreuse verte, tonic). A noter que la glace est taillée par le patron tous les jours à partir d’un gros bloc pour garantir un contrôle total de la dilution des potions. On accompagne cela de superbes collations japonaises (les otsumami) à prix tenus. Une parenthèse japonaise réussie !

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  • 3 sur 5 étoiles
  • Art
  • 4e arrondissement
  • Recommandé

De ses premiers dessins à son travail tardif de sculptrice en passant par sa découverte de l'ordinateur et des algorithmes, tout le travail Vera Molnár, figure de l’art numérique s’expose pour la première fois dans une grande institution française. Cybernéticienne puis informaticienne, Molnár met en place dans les années 1960 un mode de production qu’elle nomme “machine imaginaire”, devenant la première artiste en France à produire des dessins numériques en utilisant un ordinateur relié à une table traçante. Pourtant plein de promesses, l'expo mi-rétrospective mi-hommage ne rend pas toujours justice à Molnár, dont la vitalité et l’originalité ne transpirent pas sur les cimaises. L’intérêt d’une rétrospective n’est-il pas d’offrir des relectures du travail d’un artiste pour comprendre sa contribution à l’art contemporain ? Bien plus que la wannabe Mondrian qui nous est présentée, Vera Molnár est sans aucun doute la mère spirituelle de toute une génération de créateurs utilisant l’IA et les algorithmes dans leurs travaux. Et aurait probablement apprécié un hommage un peu plus risqué.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Etats-Unis
  • Poissonnière
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Dans le 10e, Capucine et Juliette Vigand, aussi américaines qu’un brie de Meaux mais vraies amoureuses de la Californie, continuent de creuser le sillon US du Cali Sisters, leur première adresse avec une carte 100 % US ascendant healthyOn peut y fourchetter des brunchs toute la semaine jusqu’à 16h avec avocado toast, gaufre au mascarpone ou granola maison. N’étant pas en jet-lag post-Coachella, on opte plus classiquement en ce midi pluvieux pour un burger des familles. Un bon sandwich qui fait nettement le taf. On ne peut malheureusement pas en dire autant du cheesecake, présenté comme une icône du lieu mais moins digeste qu’une casquette MAGA. On pioche des verres soit dans la mini-carte des vins (pinot noir californien du St George Vineyard), soit dans celle des cocktails carénés pour le brunch (Bellini, Mimosa). Mais pour respecter ses chakras, il faut opter pour un golden latte au curcuma ou un jus détox vert Hulk pomme-épinard-concombre. Et les soirs de fin de semaine, Uptown se mue en festaurant. Let’s go !

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  • Cinéma
  • Cinéma

A une époque où aller au cinéma relève quasiment du luxe (au moins 12 balles la place vingt dieux !), voici le retour d’un classique qui fait plaisir. Du dimanche 24 au mardi 26 mars, le Printemps du cinéma, cette initiative lancée en 2000 par la Fédération nationale des cinémas français et soutenue par le CNC (le Centre national du cinéma et de l'image animée), revient éclairer les salles obscures avec son numéro magique : toutes les séances à 5 € dans les cinémas partenaires, peu importe le film ou l'horaire.

Un mois rock girl power à la Mécanique Ondulatoire
© La Mécanique Ondulatoire

12. Un mois rock girl power à la Mécanique Ondulatoire

A la Méca en mars, c’est girl power ! Tout au long du mois, la scène de la mythique et longtemps endormie salle rock de Bastille sera réveillée par des artistes/groupes femmes en majorité. Dans la liste, on repère la résidence électronique de la webradio Station Station avec les artistes Machka, Clara Le Meur et Marie la Nuit ; le passage de la folkeuse expé Lucy Sissy Miller ; la noiseuse Méryll Ampe ; ou les ambiances plus grunge des Pythies. On a consulté la nôtre (de pythie) : vous allez passer beaucoup de temps à la Méca ce mois-ci !

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