Cinéma à la Villette
© Bertrand Desprez
© Bertrand Desprez

Que faire à Paris cette semaine du 21 juillet 2025 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire cette semaine du 21 juillet 2025.

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Ce qu’on aime à Paris, c’est que chaque semaine, il y’a du nouveau à faire. Un bar où les cocktails coulent à flot, un petit bistrot de quartier ou une expo pour remplir sa caisse à culture. Chez Time Out, on sait que vous n’avez pas toujours le temps de vous rencarder sur les bons plans parisiens. Ça tombe bien, nous, si. Voici un petit paquet d’idées pour savoir où sortir cette semaine du 21 juillet 2025 à Paris et ainsi donner du coffre à votre vie sociale. Cadeau.

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Que faire à Paris cette semaine du 21 juillet 2025 ?

  • Cinéma

Après une pause pour cause de JO, le Cinéma en plein air de La Villette revient à la maison, poser transats et écran géant sur la pelouse à côté de la Grande Halle. Et sans crier gare, cette 34e édition déboule avec quelques nouveautés bienvenues. Ainsi, la nouvelle technologie LED de l’écran offre une image bien plus lumineuse qui ne demande plus d’attendre la nuit pour être visible confortablement. Du coup, le festival inaugure cette année une séance dès 18h pour petits et grands (Mars Attacks ! de Tim Burton ; Chicken Run de Peter Lord et Nick Park…) et une deuxième séance enchaîne à 21h (soit un gain d’une bonne heure et demie par rapport aux années précédentes). Fini le stress de rater le dernier métro ! Le thème de ces toiles sous les étoiles pour 2025 ? Corps et accords, avec donc des œuvres axées sur la danse et la musique, mais aussi sur le genre et l’acceptation de soi.

  • Art
  • Champs-Elysées
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après une rétrospective en 2014, Niki de Saint Phalle est de retour au Grand Palais jusqu’au 10 janvier 2026, et bien accompagnée ! Loin de la monographie classique, l’exposition Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten retrace les interactions entre ces trois figures de l’art du XXe siècle partageant une vision révolutionnaire du monde : le couple d’artistes formé par Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely et leur ami Pontus Hulten, premier directeur du Centre Pompidou, lequel a prêté plein d’œuvres au Grand Palais avant ses travaux. Une dizaine de salles/chapitres montrent habilement l’influence de Pontus Hulten mais aussi la dynamique du couple artistique qui s’est rencontré et a partagé un atelier dans l’impasse Ronsin à Paris à la fin des années 50. Nombre de documents – photos, vidéos, ou même correspondances – permettent de montrer en action des machines trop fragiles aujourd’hui, et d’évoquer certaines œuvres volontairement éphémères à l’instar de Hon/Elle, gigantesque sculpture pénétrable présentée au Moderna Museet de Stockholm en 1966.

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  • Espagnol
  • Réaumur
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

L’annonce de l’ouverture de Casa Pregonda avait bousculé le Foodistan parisien car dans la brochette des associés se trouvent Alexandre Giesbert (Daroco, Zebra...) et deux poids lourds des relations presse, Valentine Dubois et Nicolas Hoyet. La carte dopée aux produits de luxe (gambas carabineros, jambon bellota, caviar…) déroule des tapas tarifées pour business angel (7 € les deux pintxos, 9 € neuf pimentos…) et quelques plats typiquement minorquins comme la caldereta de homard (49 €) ou le caquelon de riz à l’encre de seiche avec trois crevettes pour deux (74 €). On harponne une assiette de trois croquetas de jambon bien croquantes et moelleuses à tremper dans une chouette sauce tomate ; un fondant crudo de dorade citronné comme il faut et une tortilla, format CD, hyper-fondante rehaussée d’une cuillère d’aïoli , avant une honnête crème catalane. Dans le verre, une oubliable sangria de vin blanc (10 € !). On aurait mieux fait d’explorer plus avant la carte de vins cossue et très ibérique. Rien à dire, tout était très bon et bien cuisiné mais le niveau stratosphérique de la cuenta (60 € par tête au moins pour sortir sans la faim) pose toujours la question de l'appropriation des recettes populaires par la bourgeoisie. Une cuisine espagnole qui se veut sincère mais qui oublie sa générosité.

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5. Entrer dans le monde des discothèques avec l'expo After Party

Extérieur jour. Dans le cadre de sa saison d’été, le Point Éphémère accueille sur ses cimaises jusqu’au 29 août l'expo photo « After Party » de François Prost, une série extraite de l’ouvrage du même nom sorti en 2018 et réédité l’an dernier. Le topo ? Pendant des années, le photographe a sillonné le pays pour shooter plus de 200 façades de discothèques alors en activité. Une série en forme de célébration des années 1970, cet âge d’or de la fête où la grandiloquence des architectures des frontispices servait à créer l’illusion d’une oasis festive au milieu d’un champ ou d’une ZAC. Les photos donnent l’impression de se balader dans des décors de films où les néons scintillants ont laissé place aux couleurs et aux lettrages de la nostalgie. Il est où l’after ? Au Point FMR.

  • Sport

Le Tour de France revient clôturer sa 112e édition ce dimanche 27 juillet sur son avenue des Champs-Élysées. Une ultime étape qui régalera les nostalgiques des Jeux puisque ce terminus parisien reprendra une partie du tracé olympique, avec un triple passage par la butte Montmartre. Les coureurs partiront à 16h10 de Mantes-la-Jolie pour un périple de 132 kilomètres en direction de Paris, ralliée selon les prévisions peu après 17h30. A partir de là, ça devrait commencer à s’agiter avec un peloton qui empruntera quatre fois le classique circuit Champs-Tuileries-Rivoli, avant de bifurquer par la rue Royale vers la montée de la rue de Lepic. Trois passages sont prévus sur le roadbook mais contrairement à l’an dernier, après la butte Montmartre, les coureurs ne fileront pas vers Belleville mais descendront par les rues Lamarck et Caulaincourt. D’expérience olympique, en termes de placement et d’ambiance, les trottoirs de la rue Lepic risquent d’être les plus volcaniques et garnis, nécessitant une arrivée quasi matinale. Pour les moins assidus, les artères Lamarck et Caulaincourt devraient être moins bondées.

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  • Grec
  • Sentier
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ouverte en 2025 par le trio Syméon Kamsizoglou, Delphine Pique et le chef Fragiskos Dandoulakis dans un ancien magasin de sapes sur la large rue Réaumur, cette vaste adresse contemporaine importe la première “gastrotaverna” à Paris. Au menu ? Des classiques (tarama, souvlaki, moussaka…) mais aussi des plats moins vus (lapin à la crétoise, fèves et fromage fumé…). Ce midi-là, on fond sur la formule déjeuner. Elle commence tout en fraîcheur avec les mezze du jour : salade de lentilles, purée d'aubergine, salade de feta, tomates et croûtons de paximadi (biscottes d’orge). Puis une belle assiette de haricots géants à la tomate gratinés pour se croire à Corfou. On termine avec une égrillarde galaktopita, qui n’est pas un pain de l’espace mais la version grecque du cheesecake au lait de brebis. A noter que le fond de la salle cache un traiteur qui propose des sandwichs ou des salades (à partir de 13 €). Une bonne adresse où l’on retrouve l’efficace simplicité de la gastronomie grecque.

  • Bars à vins
  • Strasbourg-Saint-Denis
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

On avait bien aimé le premier Mishmish, éphémère et pétaradant bar à vin qui avait agité la rue des Petites-Ecuries en 2024. Curieusement, les voisins avaient modérément apprécié son positionnement anti-sulfites et pro-grosses basses, et il avait rapidement fermé. Le revoilà réincarné en 2025  dans une nouvelle adresse qui en jette, juste en face de l’Hôtel Amour. Cette nouvelle version du Mishmish s’avère une franche réussite dans le genre, assez pointu,  barav minimal berlinois. Accoudé au comptoir inox juste à côté des platines, on retrouve à la carte des vins plus d’une quarantaine de références avec les usual suspects du nature (Bouju ou Chemarin) mais aussi des cuvées maison dans toutes les couleurs réalisées avec Pépin, carrément buvables et plus abordables (25 € le pichet). Besoin d’un peu de solide ? Les parts de pizza de Jay’s venues de la boutique à 600 mètres peuvent vous sauver ! On ne peut que saluer la volonté de Zacharie Rabehi, le taulier, d’offrir un lieu à bamboche où lèver le coude et onduler du boule avec une plantureuse programmation de DJ. On espère juste que le double vitrage anti-bruit tiendra le coup.

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  • Art

Dans le cadre du festival Paris l’été et de la saison France-Brésil, le jardin des Tuileries – ce sera précisément à côté du bassin – va abriter du 15 au 25 juillet l’expo photo “Kwir Nou Éxist” des artistes Raya Martigny et Édouard Richard. Une série qui retrace cinq ans d’un projet durant lequel le couple d’artistes a cherché à documenter et célébrer la jeunesse queer réunionnaise, île dont est originaire Raya. « Ça me rend fière pour mon histoire, mon enfance, et les pièces du puzzle que je retrouve aujourd’hui et que je peux transmettre à la jeunesse de l’île », nous confiait-elle à l’occasion de notre Une sur les personnes trans qui font Paris. Majoritairement pris en extérieur, les clichés laissent voir une jeunesse à la vivifiante beauté et diversité, dont l’intensité des regards et la fierté des poses deviennent des poings levés face aux violences subies.

  • Italien
  • 10e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

L’Osteria Paradiso, c'est la nouvelle vie du bistrot Candide d’Alessandro Candido et Camille Guillaud. Assumant un retour total à ses racines calabraises, le chef met le cap sur des recettes familiales transalpines. La courte carte en italien connaît ses classiques (mortadelle Favola, rigatoni à la carbonara, tiramisu…) mais sait aussi étonner comme avec ces polpete d’aubergine frites, beautés croquantes et moelleuses aux touches de menthe escortées d’une impeccable sauce tomate douce-amère. La saucisse calabraise maison, proposée en plat, se retrouve aussi dans le ragu qui nappe les grosses mezzi pacheri parfaitement al dente. Une cucina povera prometteuse qui gagnerait à être plus tranchée. Avec une viande plus pimentée ? Pour s’hydrater, une jolie sélection de vins italiens (mais pas que) à tarifs tenus. Ayant les yeux beaucoup plus grands que le ventre, on déclare forfait à la moitié de la maousse (et bonne) coupe de glace fior di latte et griottes au sirop ! Avec sa grande terrasse face à un parc et ses tarifs raisonnables, l’Osteria Paradiso a tout pour se faire une place dans un Belleville où l’Italie se fait discrète.

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  • Cinéma

Freud avait son surmoi, la Machine a son ciné sur le toit ! Le ciné en plein air de la Machine du Moulin Rouge (ça se passe sur la terrasse du Bar à Bulles) revient chaque mercredi du 9 juillet au 10 septembre. Toujours pensée en collaboration avec So Film et paritaire, cette sixième édition aligne une liste de dix films sur la thématique de la fête. Une noce qui sera traitée sous toutes ses (boules à) facettes, avec une célébration ministérielle qui dérape dans The Party de Sally Potter ; une fresque émancipatrice en Inde avec La Saison des femmes de Leena Yadav ; les coulisses d’une fête de mariage dans Le Sens de la fête d’Olivier Nakache et Eric Tolédano ; une dernière et tendre fête familiale en Chine avec The Farewell de Lulu Wang ; ou la plongée hallucinatoire dans les rites suédois de Midsommar d’Ari Aster. Côté pratique, notez que les réservations se font chaque jeudi midi précédant la séance. Soyez vifs et ponctuels, ça part toujours très vite.

  • Gastronomique
  • Opéra
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ça fait vingt ans tout juste que Jean-François Rouquette est à la tête de Pur’, la table gastronomique nichée dans le vaste Park Hyatt Paris-Vendôme. Et ça fait à peine six mois que l’architecte star Hugo Toro a redessiné cette salle circulaire. Habitué des palaces, le chef aveyronnais a su faire de sa table d’hôtel une destination à part entière. Les amateurs savent qu’ils y retrouveront la constance et l’inventivité de plats signatures (le wagyu aux sarments, les ormeaux…) issus d’une cuisine ardente défenseuse des terroirs. Le menu en cinq services (250 €) exhale sa tranquille assurance dès les amuse-bouche. Tacos de carotte comme un bonbon, sphère de tomate qui explose en bouche, raviole de tourteau et crème de stracciatella… Cela continue avec des assiettes limpides aux saveurs très lisibles portées par un ingrédient en majesté comme dans ce crudo de thon, avocat, riz soufflé et eau de concombre ; cette promenade en forêt offerte par d’incroyables morilles et leur sabayon de noix ou dans l’agneau de lait (de l’Aveyron évidemment) et son jus diabolique. Certes, tout n’est pas exempt de reproche – le bar confit manque un peu de relief –, mais ça n’empêche pas de ressortir ravi de ce moment !

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13. Boxer (et se faire masser) sur le ring du Ritz

Une heure à cogner dans un sac connecté, une autre à se faire masser dans les règles de l’art : le Ritz Paris, monument place Vendôme où Coco Chanel avait ses habitudes et où Hemingway buvait des cocktails, lance une nouvelle offre pour les corps qui carburent à l’effort. Au programme : boxe connectée avec coach et sac I-percut (comprendre : intelligent) qui trace chacun de vos enchaînements, avant un massage sportif imaginé pour relâcher les tensions. C’est probablement le cours de boxe le plus cher que vous prendrez de votre vie…

  • Art
  • Photographie
  • 4e arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Premier photographe à remporter le Turner Prize en 2000, l’Allemand Wolfgang Tillmans a reçu carte blanche du Centre Pompidou pour sa dernière expo avant cinq ans de travaux. Faisant écho à cette période de “métamorphose”, comme dit l’équipe du musée, l’Allemand a transformé en galerie l’espace qu’occupait la Bpi. Etalée sur 6 000 m2, cette expo retraçant près de 40 ans de carrière avec pas moins de 3 000 œuvres est tout simplement “l’exposition la plus vaste jamais produite au Centre Pompidou”. Souvent crédité pour avoir révolutionné l’accrochage dans ses expositions, Wolfgang Tillmans met ici en dialogue son travail avec l’architecture de Beaubourg et surtout avec la vocation d’un lieu comme la Bpi qui donne gratuitement accès au savoir. Très attaché aux livres, l’artiste a conservé quelques tables, rayonnages et ordinateurs de la bibliothèque, qui deviennent des présentoirs. Il faudra aussi avoir l’œil pour repérer des œuvres exposées horizontalement ou verticalement, à des hauteurs et dans des formats qui varient radicalement. Une façon de se mettre dans la peau d’un artiste à la pensée foisonnante qui n’a jamais cessé de scruter le monde sous de nouveaux angles.

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