David Hockney, Portrait of an Artist (Pool with Two Figures), 1972
David Hockney, Portrait of an Artist (Pool with Two Figures), 1972 © David Hockney - Image d'illustration
David Hockney, Portrait of an Artist (Pool with Two Figures), 1972 © David Hockney - Image d'illustration

Que faire à Paris cette semaine du 21 avril 2025 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire cette semaine du 21 avril 2025.

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Ce qu’on aime à Paris, c’est que chaque semaine, il y’a du nouveau à faire. Un bar où les cocktails coulent à flot, un petit bistro de quartier ou une expo pour remplir sa caisse à culture. Chez Time Out, on sait que vous n’avez pas toujours le temps de vous rencarder sur les bons plans parisiens. Ça tombe bien, nous, si. Voici un petit paquet d’idées pour savoir où sortir cette semaine du 21 avril 2025 à Paris et ainsi donner du coffre à votre vie sociale. Cadeau.

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Que faire à Paris cette semaine du 21 avril 2025 ?

  • Chinois
  • Roquette
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Avec SENsation, voici un bistrot nouveau d’influence chinoise qui porte beau ses murs de pierre grattés, tout juste sinisés de panneaux de bois laqués et de quelques luminaires en forme de pagode. Le chef hongkongais Samuel Lee (Sen, de son prénom chinois) a quitté les cuisines cossues du Shangri-La pour le pavé de la rue Saint-Maur, où il interprète les grands classiques de la gastronomie de Canton et du Sichuan avec une maestria toute mandarinale et sans minauderie. Les bouchées vapeur siu mai, si souvent galvaudées, sont ici totalement maîtrisées avec leur farce porc-crevette dense et juteuse (9 € les deux pièces) ; le poulet frit et épicé kung pao est rendu à son rang impérial (22 €) ; le porc laqué, succulent de minimalisme, est magnifié au cognac (22 €) – à écoper d’un bol de riz (4 €) ; et le mapo tofu végétarien (relevé mais pas incendiaire) est parmi les tout meilleurs goûtés en cette année du Serpent de Bois (20 €). À boire, des vins naturels français comme ce délice de blanc savoyard des Ardoisières (12 € le verre), plus minéral en bouche qu’une sucette de schiste, des thés pu’er et des alcools chinois encore méconnus comme ce Kweichow Moutai, eau-de-vie de céréales qui fait se pâmer les connaisseurs (12 € les 4 cl). Bref, un sino-bistrot sensass !

  • Art
  • 7e arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Chef de file de la photographie humaniste, Robert Doisneau est très probablement le photographe français le plus connu au monde : selon sa fille Francine, l’Atelier Robert Doisneau et son fonds de 450 000 négatifs ont contribué à 158 expositions depuis son décès en 1994. Un chiffre impressionnant qui témoigne d’une appréciation quasi universelle, mais qui sous-entendrait presque que tout a été vu et dit sur l’auteur de l’incontournable Baiser de l’Hôtel de Ville. Pourtant, la nouvelle exposition que l’on peut voir au musée Maillol jusqu’au 12 octobre – après deux ans de préparation et l’aide de ses deux filles, Francine Deroudille et Annette Doisneau – a pour ambition de faire passer quelque chose au-delà des images : “une manière de regarder les autres”.

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  • Musique
  • Musique

"On aura essayé, résisté, lutté coûte que coûte, mais malheureusement, aucun miracle n'a eu lieu." Alors qu’ils s’échinaient depuis deux mois à lui imaginer un avenir, les sept membres de l’équipe de la salle de concert/club/bar L'International, rue Moret dans le 11e arrondissement de Paris, ont annoncé, mercredi 16 avril, sa fermeture définitive le 26 avril au soir. Passée la chialade, il reste désormais une semaine pour faire sa « (dé)fête » à l’International, en allant y enquiller les godets et gigoter devant les DJ sets. Et le samedi 26, y re-pogoter, puisque des concerts (!) seront de nouveau organisés ce soir-là. Il paraît même qu’une tournée générale sera offerte à la fin.

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  • Musique
  • Musique

Sorti du chantier naval en 1961 et arborant une casaque noire à liserés rouges, ce Babour Sauvage se présente sur deux niveaux, avec une terrasse sur le pont et une salle dans la cale jaugeant 200 personnes. Pour s’occuper de l’animation, le taulier du Cabaret, Meziane Azaïche, l’a joué QLF en filant les clés du bateau et de l’exploitation à Dehya. Le plan de navigation laisse voir une prog ultra éclectique très Cabaret, avec aussi bien du stand-up le mercredi – ne loupez pas Nordine Ganso et Ilyes Mela le 28 mai ; des cabarets et performances le jeudi ; des résidences célébrant le chaâbi d’Alger avec Ptit Moh le vendredi ; des ambiances plus dansantes le samedi avec aussi bien du raï boules à facettes avec Disco Raï, des ambiances latines avec DJ Dany ; ou des afters dominicaux avec 1.2.3 Sauvage et la Horde, pour concurrencer ceux de la Péniche Cinéma.

  • Gastronomique
  • Invalides
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Voilà donc Romain Meder (vraiment) en ses terres. Déjà, le nom Prévelle vient d’un lieu-dit près de Neurey-lès-la-Demie, son village natal en Franche-Comté. Ensuite, il devient enfin chef-propriétaire, totalement libre de continuer d’explorer sa cuisine empreinte de naturalité. Une gastronomie où le zéro déchet n’est pas une posture (le premier amuse-bouche ? Une umamiesque tuile d’épluchures !), et le local de saison une évidence. On découvre – étonné – que les asperges blanches, plus fondantes que les neiges du Kilimandjaro et iodées d’un condiment au caviar, se marient parfaitement avec la modeste mais puissante ortie (en tartare et en velouté). Puis, un homard parfaitement nacré arrive, escorté d’une émulsion de son corail, d’un prodigieux croustillant fait avec sa tête et de petits pois croquants à la menthe. Les vins, aux tarifs à la hauteur des frais de bouche d’un député, explorent logiquement la biodynamie. En dessert légumier inclassable, l’acide de la rhubarbe en plusieurs façons convole avec un sorbet livèche au goût de céleri et un granité de bourgeon boisé. Oui, on est vraiment bien chez Romain Meder.

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7. À la Comédie de Paris, Morgane Cadignan questionne la notion de vérité

En digne héritière de Bashung, Morgane Cadignan ment. La nuit, s’entend. Dans son nouveau spectacle, l’humoriste passée par Clique et France Inter fait état, avec sincérité, des petits (et grands) arrangements que l’on fait avec la vérité. Des mensonges pour plaire à ceux pour se protéger, elle remonte jusqu’à l’enfance et évoque sa famille pour montrer que fabuler est un art dont chacun use au quotidien, avec plus ou moins d'habileté.

  • Art
  • Textile
  • Le Marais
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Même chez les amateurs de mode les plus avertis, peu savent qu’Azzedine Alaïa a un jour signé des vêtements pour Thierry Mugler. C’est pourtant bien cette affinité créative qui a provoqué la rencontre entre les deux grands couturiers — point de départ d’une amitié, d’un respect mutuel, d’une entraide et d’un dialogue qui perdureront malgré des styles et des personnalités très différents. C’est aussi ce lien qui inspire l’exposition Azzedine Alaïa, Thierry Mugler – 1980-1990, Deux décennies de connivences artistiques, visible jusqu’au 29 juin à la Fondation Azzedine Alaïa. Un événement qui réunit une quarantaine de pièces signées Mugler, issues de la collection personnelle d’Alaïa (il en a conservé plus de 200), mises en regard de ses propres créations. Plutôt qu’une rétrospective, l’exposition propose ainsi le regard du couturier franco-tunisien sur le travail de celui qui se faisait aussi appeler Manfred Thierry Mugler.

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9. Décortiquer la figure des boomers-rockeurs avec le spectacle d'Alex Lutz

Comme son titre ne l’indique pas, le nouveau one-man-show d’Alex Lutz évoque la mort de son père. À travers lui et son passé, c’est toute une génération qui est sondée par le comédien sur la piste du Cirque d’Hiver : celle des rockeurs passés au rang de « boomers ». Si le spectacle parle du deuil et du choc entre les générations, l’humour et la tendresse restent omniprésents. Un nouveau « seul-en-selle » éminemment poétique que l’auteur et réalisateur joue cette fois-ci avec non pas un, mais deux chevaux : Nilo et Saint-Trop.

  • Art
  • Art

Huit ans (déjà) après le succès retentissant de l’exposition au Centre Pompidou, c’est au tour de l’institution située dans le bois de Boulogne de célébrer en longueur et en largeur l’œuvre de l’artiste anglais David Hockney avec une exposition qui aura lieu du mercredi 9 avril au lundi 1er septembre 2025. Une expo qui se concentrera sur les vingt-cinq dernières années de création de Hockney, en présentant aussi bien des peintures que des créations digitales, avec un accent particulier sur la Normandie – où il réside depuis 2019 – mais également des œuvres évoquant le Grand Canyon ou le Yorkshire. Et pour les aficionados de culte et de chlore, sachez que les toiles A Bigger Splash et Portrait of an Artist (Pool with Two Figures), respectivement peintes en 1967 et 1972, seront toutes les deux présentes. Bonne plongée !

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11. Partir sur les traces des trésors artistiques de Gaza avec cette primordiale expo à l'IMA

Depuis près d'un an et demi, Gaza est meurtrie par une guerre qui a fait plusieurs dizaines de milliers de morts et détruit un inestimable patrimoine culturel, dont les premières occurrences remontent à 5 000 ans. Une richesse qui fera l’objet d’une expo primordiale, organisée du 3 avril au 2 novembre à l’Institut du Monde Arabe. Au cartel, 130 chefs-d’œuvre issus du fonds refuge de 529 pièces archéologiques collectées par le Musée d’Art et d’Histoire de Genève, appartenant à l’Autorité nationale palestinienne. À l’intérieur, des amphores, des statuettes, des stèles funéraires ou encore des mosaïques racontent la richesse matérielle et immatérielle de Gaza et son rôle de carrefour des civilisations depuis 5 000 ans.

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